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| | Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013 | Plumedecorbeau / Autostoppeur galactique Jeu 2 Jan 2014 - 13:33 | |
| - Taliesin a écrit:
- Pour ma part j'avoue que très peu de personnage féminin m'ont laissé un souvenir innoubliable dans les romans que j'ai lu...
Très souvent ces personnages féminins sont stéréotypé, cantonné a un rôle bien spécifique: on ne se sert pas des richesses du caractère féminin pour en faire la force du personnage.
Tout à fait d'accord, les personnages féminins de beaucoup de livres ne sont pas très intéressants. Mais ça traduit souvent un manque de subtilité assez global... Un truc que j'ai remarqué : l'idée du trio amoureux ou même tous les problemes de coupleen general sont souvent présents dans les romans dont l'heroine est une fille, plus que quand c'est un garçon. Comme si l'ultime accomplissement féminin résidait dans la découverte du partenaire idéal. Je n'ai rien contre les romans d'amour (je suis une fan de "jane eyre" et d'"Orgueil et préjugés") mais la féminité ne se résume pas à ça. Personnellement, mes personnages principaux peuvent être des deux sexes, même si j'avou écrire plus souvent sur les femmes. J'ai souvent peur de mal situer la personnalité d'un garçon, la manière dont ils se comportent entre eux... Parce qu'il faut quand même avouer qu'on a beau avoir les mêmes droits, les hommes et les femmes restent encore plus ou moins séparés, comme par une barriere invisible, parce que l'éducation, les codes, l'expérience personnelle est differente. Du coup j'ai peur, en décrivant une garçon de manière profonde, de perdre toute crédibilité |
| | | Invité / Invité Jeu 2 Jan 2014 - 13:54 | |
| A chaque fois que j'ai voulu écrire des romans, l'identité sexuelle de mes personnages était floue. J'aime bien les narrateurs misogynes. "Ah si j'étais un homme...je serais un macho !" Mais c'est surtout parce que ça m'amuse. |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Jeu 2 Jan 2014 - 14:18 | |
| - Citation :
- Tout à fait d'accord, les personnages féminins de beaucoup de livres ne sont pas très intéressants. Mais ça traduit souvent un manque de subtilité assez global...
Ça traduit surtout que le livre que tu as lu est assez mauvais, pas grand chose de plus. D'ailleurs, caractériser un personnage homme / femme pour déterminer ses traits de caractère et éventuellement dire que l'auteur le décrit mal parce qu'il est du sexe opposé au sien, est juste une option de facilité. La mécanique d'un personnage dépasse largement son sexe ; qu'il soit peu crédible, c'est, au mieux, une maladresse de l'auteur, au pire... Je ne préfère pas imaginer le pire, mais on tombe dans la pensée superficielle et le mépris de l'autre. |
| | Nombre de messages : 42 Âge : 24 Localisation : Sur ma feuille avec ma plume Date d'inscription : 26/12/2013 | DaLindsey / Petit chose Jeu 2 Jan 2014 - 14:25 | |
| Moi, je suis pareille. Quand j'écris, mon personnage principal est un garçon plutôt qu'une fille et bizarrement .. je ne sais pas pourquoi .. |
| | Nombre de messages : 104 Âge : 27 Localisation : Dans les méandres de mon coeur Pensée du jour : Bref Date d'inscription : 01/01/2014 | EllanaKinley / Barge de Radetzky Jeu 2 Jan 2014 - 14:35 | |
| Moi, quand j'écris, j'utilise généralement des personnages féminins (étant moi-même une fille, j'ai moins de mal à m'imprégner de leur personnalité), mais j'essaie également de temps en temps les personnages masculins. Et d'ailleurs, je trouve ça dommage que certains garçons refusent de lire un livre sous prétexte que le personnage principal est une fille. |
| | Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013 | Plumedecorbeau / Autostoppeur galactique Jeu 2 Jan 2014 - 14:52 | |
| - Nywth a écrit:
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- Citation :
- Tout à fait d'accord, les personnages féminins de beaucoup de livres ne sont pas très intéressants. Mais ça traduit souvent un manque de subtilité assez global...
Ça traduit surtout que le livre que tu as lu est assez mauvais, pas grand chose de plus.
C'est exactement ce que j'ai voulu dire, la plupart des livres dont les personnages sont mal fait ne sont pas de bons livres, tu as parfaitement raison.
D'ailleurs, caractériser un personnage homme / femme pour déterminer ses traits de caractère et éventuellement dire que l'auteur le décrit mal parce qu'il est du sexe opposé au sien, est juste une option de facilité. La mécanique d'un personnage dépasse largement son sexe ; qu'il soit peu crédible, c'est, au mieux, une maladresse de l'auteur, au pire... Je ne préfère pas imaginer le pire, mais on tombe dans la pensée superficielle et le mépris de l'autre. Je ne suis pas tellement d'accord : un personnage idéal est asexué bien sûr, sa psychologie serait universelle et non pas relative à son sexe. Mais dans la société dans laquelle nous vivons, les attentes envers un homme ou une femme ne sont pas du tout les mêmes et cela peut orienter l'état d'espriy du personnage, indirectemeny ou non. Par exemple, une expérience a été faite avec un groupe d'enfants de sexe different et on s'est aperçu que dans une situation identique, juste en modifiant le vocabulaire employé auprès des enfants, les résultats n'étaient pas les mêmes. Quand on parlait de "calcul" ou de " forme géométrique", les filles avaient un resultat inferieur à celui des garçons, alors que quand on parlait de "dessin", les resultats des deux sexes étaient totalement comparables. Pourtant il s'agissait du même exercice! C'était comme si les filles s'autocensuraient, notamment à cause des differents stéréotypes présent dans l'imaginaire collectif. Tout ça pour te dire que si on veut un personnage réaliste, il faut prendre son sexe en compte parce que dans certaines situations, il peut y avoir des differences, psychologiques ou sociales. |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Jeu 2 Jan 2014 - 16:57 | |
| - Citation :
- Je ne suis pas tellement d'accord : un personnage idéal est asexué bien sûr, sa psychologie serait universelle et non pas relative à son sexe. Mais dans la société dans laquelle nous vivons, les attentes envers un homme ou une femme ne sont pas du tout les mêmes et cela peut orienter l'état d'espriy du personnage, indirectemeny ou non. Tout ça pour te dire que si on veut un personnage réaliste, il faut prendre son sexe en compte parce que dans certaines situations, il peut y avoir des différences, psychologiques ou sociales.
Oui, bien sûr que les attentes ne sont pas les mêmes. Ceci étant, la multitude des personnages fait que, quand tu liras un roman, tu ne pourras pas forcément distinguer le trait de caractère relatif à une éducation sexuée - sans parler de réussir à l'écrire dans ton roman. Donc ça reste assez moindre, et ça a très peu d'impact sur le personnage. Rien que dans un contexte "réaliste", tu auras des attentes différentes selon le siècle, le lieu, le milieu social, etc. Et ce, pour un même sexe, sans parler des différences homme / femme. Pouvoir tout cadrer demanderait une étude très approfondie. Sans parler des univers qui ne le sont pas, futuristes ou de fantasy - lesquels peuvent présenter une foule de moeurs différents dès qu'on sort du "Je suis une malheureuse jeune fille considérée comme inférieure aux hommes et je suis maltraitée à cause de ma condition féminine". D'ailleurs, en règle général, je trouve que les personnages sont plutôt interchangeables au niveau de l'époque entre deux livres. Ou, quand des livres sont adaptés de manière moderne, dans une nouvelle histoire, par ex des contes de fées : la fidélité du personnage dans le cas d'une bonne adaptation montre bien, aussi, que les attaches liées au sexe et à la société sont peu importantes. D'ailleurs, les différences psychologiques et sociales dont tu parles, elles feront plus d'impact sur les réactions des autres personnages vis à vis de ton personnage, que le personnage lui-même ; personne n'éprouve seul les inconvénients de son sexe / âge / sa classe sociale, les autres lui apprennent, consciemment ou non, et c'est cela uniquement qui créé un essor, jamais une introspection : l'ensemble est beaucoup plus complexe qu'une différence sociale. Bref, tout ça pour en revenir au sujet : non, finalement, ça importe peu en regard d'autres critères et du phénomènes que je viens de décrire. (Selon moi, mais le 'je pense' est implicite). - Citation :
- Par exemple, une expérience a été faite avec un groupe d'enfants de sexe different et on s'est aperçu que dans une situation identique, juste en modifiant le vocabulaire employé auprès des enfants, les résultats n'étaient pas les mêmes. Quand on parlait de "calcul" ou de " forme géométrique", les filles avaient un resultat inferieur à celui des garçons, alors que quand on parlait de "dessin", les resultats des deux sexes étaient totalement comparables. Pourtant il s'agissait du même exercice!
Heu, ça, par contre, c'est bizarre et pas très crédible, comme expérience. Une association d'idée qui conduit presque à une stéréotypation chez des très jeunes enfants alors que, en dehors des jouets "fille", "garçon", la sexualisation n'est pas encore la plus poussée ? Condor avait parlé, une fois, d'un phénomène inverse (je n'ai plus ses liens, d'ailleurs) : les enfants, quel que soit leur âge et leur sexe, peuvent jouer ensemble à des jeux qu'on peut considérer comme réservé aux filles ou réservé aux garçon, dès lors qu'on ne leur a pas donné des idées de classe d'âge et de jouets réservés : un garçon de 5 ans se retrouve à jouer à la poupée avec une fillette de 10 ans. Ceci étant, l'éducation influe certainement sur la manière dont on perçoit certaines choses, par exemple la différence entre des activités 'filles' et des activités 'garçon',mais modifier une capacité de calcul, de compréhension géométrique, etc, ça me parait carrément gros, maintenant que l'éducation est, en Europe, plus ou moins égale entre les deux sexes, donc qu'il n'y a plus d'influence sur ce point. |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Jeu 2 Jan 2014 - 17:41 | |
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- Par exemple, une expérience a été faite avec un groupe d'enfants de sexe different et on s'est aperçu que dans une situation identique, juste en modifiant le vocabulaire employé auprès des enfants, les résultats n'étaient pas les mêmes. Quand on parlait de "calcul" ou de " forme géométrique", les filles avaient un resultat inferieur à celui des garçons, alors que quand on parlait de "dessin", les resultats des deux sexes étaient totalement comparables. Pourtant il s'agissait du même exercice!
Heu, ça, par contre, c'est bizarre et pas très crédible, comme expérience. Une association d'idée qui conduit presque à une stéréotypation chez des très jeunes enfants alors que, en dehors des jouets "fille", "garçon", la sexualisation n'est pas encore la plus poussée ? Condor avait parlé, une fois, d'un phénomène inverse (je n'ai plus ses liens, d'ailleurs) : les enfants, quel que soit leur âge et leur sexe, peuvent jouer ensemble à des jeux qu'on peut considérer comme réservé aux filles ou réservé aux garçon, dès lors qu'on ne leur a pas donné des idées de classe d'âge et de jouets réservés : un garçon de 5 ans se retrouve à jouer à la poupée avec une fillette de 10 ans. Il ne s'agit pas d'un phénomène inverse mais de deux expériences qui n'évaluent pas la même chose. Dans un des cas, celui ou les filles et les garçons peuvent jouer avec les mêmes jouets, ça montre qu'ils peuvent partager des goûts communs et s'adapter de la même façon à une expérience concrète. Que fille = poupée / garçon = soldat n'est pas vrai. Dans le cas que soulève gribouilleuse, il s'agit du langage et d'une méthode de communication. Face à un même exercice, les cerveaux d'individus masculins réagissent de manière plus efficace que ceux des individus féminins aux appellations "calcul" et "géométrie" qui, à cet âge là, sont des notions abstraite. Est-ce une différence de rapidité dans le développement du cerveau féminin par rapport au cerveau masculin ? Ou Est-ce tout simplement parce qu'un cerveau masculin n'aborde pas / ne traite pas un problème de la même manière que le cerveau féminin ? Jouer à la poupée ou au soldat ou au ballon ne soulève pas un problème. Si on devait comparer les deux expérience, l'expérience soulevée par gribouilleuse s'attarde plus sur "comment une fille ou un garçon va jouer avec sa poupée". Ex : le sexe féminin aura plus tendance à inventer des histoires qui la mettent en situation, alors que le sexe masculin passera plus de temps à comprendre comment bougent ses bras. (Ce n'est qu'un exemple qui n'a pas été prouvé, c'était juste pour montrer, selon moi, la différence entre les deux expériences qui n'est pas dans la finalité mais dans le moyen d'y arriver.) |
| | Nombre de messages : 3215 Âge : 49 Localisation : Devant le PC Pensée du jour : 50 nuances d'earl grey Date d'inscription : 05/12/2012 | Mikaroman / Jeune et fringant retraité Jeu 2 Jan 2014 - 18:13 | |
| Des personnages féminins passionnants il en existe plein et, en tant que lecteur mâle, je n'ai jamais eu de difficulté à m'identifier à elles. |
| | | Invité / Invité Jeu 2 Jan 2014 - 18:43 | |
| Est-ce qu'on s'identifie vraiment à un personnage? On éprouve de l'empathie, mais ça, ce n'est pas le propre de la lecture ou de l'écriture. Je crois qu'on dépasse constamment la frontière entre les genres, ce serait-ce qu'en prêtant à une personne de l'autre genre la même capacité à souffrir, aimer et réfléchir que nous. Si l'on ne pouvait pas traverser la frontière du genre en lisant, ça voudrait dire qu'on serait incapable de concevoir qu'Anne Karénine, parce qu'elle est une femme, a les mêmes capacités de réflexion et de perception que soi (si l'on est un homme, bien sûr). Ce serait ballot, non ?
Personnellement, je ne me pose jamais la question quand je lis. Dans Anna Karénine, le personnage dont je me sens la plus proche est Levine. Tant qu'à m'identifier légèrement à quelqu'un, c'est à lui. Je ne m'identifie pas aux personnages féminins du roman. Il y a des oeuvres où c'est l'inverse : est-ce que c'est parce que j'estime que ces femmes fictives et moi faisons partie de la même communauté féminine? Je ne crois pas. Je crois que je m'identifie à des souffrances, des amours humains, nqui ne sont pas l'apanage d'un genre. |
| | Nombre de messages : 3108 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Jeu 2 Jan 2014 - 19:16 | |
| Moi je rentre facilement dans la tête de chaque personnage, pour peu qu'ille ne soit pas là en simple figurantE |
| | Nombre de messages : 3865 Âge : 27 Date d'inscription : 12/07/2011 | Nywth / Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur. Jeu 2 Jan 2014 - 19:18 | |
| Je préfère ne pas m'identifier à un personnage. Sinon, c'est un peu comme s'il était transparent et sans identité propre é_è. |
| | Nombre de messages : 2922 Âge : 33 Localisation : Corbeille Pensée du jour : Curb your enthusiasm. Date d'inscription : 21/02/2011 | Mha / Chose simple Jeu 2 Jan 2014 - 19:33 | |
| - Gribouilleuse a écrit:
- Tout ça pour te dire que si on veut un personnage réaliste, il faut prendre son sexe en compte parce que dans certaines situations, il peut y avoir des differences, psychologiques ou sociales.
Utiliser ces différences ne fait qu'accentuer la croyance qui veut qu'elles soient légitimes, inébranlables et innées, alors que pas du tout. C'est rentrer dans un schéma social discriminant au nom d'un soi-disant réalisme soutenu par des abrutis. Merci bien. |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Jeu 2 Jan 2014 - 19:44 | |
| Je ne partage pas tout a fait ce point de vue. Le cerveau masculin fonctionne différemment du cerveau féminin et heureusement. Cette différence doit bien apporter quelque chose... Sans quoi la nature n'aurait pas évolué dans ce sens, et se serait débrouillée pour que nous nous reproduisions comme les cellules, par exemple... Je ne vois pas en quoi le fait que les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même manière est discriminant :s Heureusement qu'il y a cette diversité, tout comme heureusement que nous ne sommes pas tous pareils, c'est ça qui permet la survie de l'humain.
Après pour ce qui est des livres, je pense que la différence homme/femme, même si elle est réelle, est amoindrie par les lignes. C'est la personnalité de l'individu qui va prendre le dessus par rapport à son sexe, et le sexe et les différences qui lui sont liées arrivent en second plan et feront, par exemple, la différence entre deux individus qui auraient la même personnalité. En fait, je rejoins plutôt l'avis de gribouilleuse en disant que oui, il existe des différences dans la manière d'agir, de réagir, de répondre et peut-être de réfléchir. Mais que ces différences sont moins importantes que celles qu'on observe qui traduisent une personnalité. C'est pour ça qu'avant de se demander fille ou garçon, peut-être se demander, plutôt, "qui est son personnage" ? |
| | Nombre de messages : 3108 Âge : 36 Localisation : High Fem Bitch Pensée du jour : Show me the monster inside of you Date d'inscription : 28/07/2012 | DC / Gueule d'ange et diable au corps Jeu 2 Jan 2014 - 19:59 | |
| - Nywth a écrit:
- Je préfère ne pas m'identifier à un personnage. Sinon, c'est un peu comme s'il était transparent et sans identité propre é_è.
J'aime à me dire que c'est moi qui suis "transparent" et sans identité figée (plus que propre en tout cas, parce qu'un sujet avec une identité propre d'ailleurs pourrait avoir comme propriété que cette identité soit mouvante... Ce que je suis, c'est que je fais de ma vie et comment je me définis)... |
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