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| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Dim 23 Sep 2012 - 15:43 | |
| D'accord, je comprends mieux C'est vrai que si on cherche dans le héros un modèle de soi, ça va vite devenir très étriqué, comme champ d'exploration !! |
| | Nombre de messages : 989 Âge : 35 Localisation : Creteil Pensée du jour : Faites vous rare, on vous aimera - Proverbe Turc Date d'inscription : 19/03/2012 | FrenchKamit / Bile au trésor Dim 23 Sep 2012 - 15:51 | |
| Je préfère les garçons pour ma part, pas tellement par sexisme mais plutôt parce que j'arrive mieux à rentrer dans le personnage, comprendre sa façon de penser , étant moi-même de sexe masculin. Et puis l'on a malheureusement souvent tendance à affubler les heroïnes de facultés et de talents physiques équivalentes à ceux de leur homologues masculins , comme dans la Chick-Lit et la Bit-Lit par exemple, ce qui est absurde et assez décrédibilisant je trouve. J'aime beaucoup les auteurs qui arrivent à proposer des heroïnes vraiment crédibles , comme Lyra Belacqua dans A la Croisée Des Mondes. En définitive je ne suis pas réticent aux personnages féminins , au contraire , faut juste qu'elles soient crédibles.
Dernière édition par FrenchKamit le Dim 23 Sep 2012 - 15:58, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 581 Âge : 29 Localisation : Un bled paumé où il pleut toujours... Pensée du jour : Rien, uniquement des jours sans lendemain au rythme de la veille. Date d'inscription : 16/07/2012 | AbImoPectore / Gloire de son pair Dim 23 Sep 2012 - 15:54 | |
| Dans mon histoire actuelle, les personnages principaux sont plusieurs garçons et une fille. J’avoue que pour les répliques féminines, je réfléchis à deux fois avant de les écrire. Je crois que cela vient du fait que les garçons sont plus impétueux et les filles plus calmes, les uns accélèrent le rythme de l’histoire et ne s’attardent pas spécialement sur les questions de morale ou d’éthique, tandis que les secondes réfléchiront plus avant de se lancer tête baissée dans une dangereuse entreprise.
Mais séparer les genres de livres selon les sexes, aventure pour les garçons et romantisme pour les filles, c’est fort cliché, et surtout, c’est faux. Tout se base sur les goûts des gens, leurs attentes littéraires, leur désir ou non de fuir la réalité, leur expérience. Twilight plaît aux filles comme aux garçons. Personnellement, j’ai horreur de cette saga, et pourtant je suis une fille.
Pour ma part, les histoires qui m’attirent sont celles qui mettent en scène des personnages au caractère stéréotypé. Je trouve intéressant d’enfermer le lecteur avec des personnages monstrueux dans leur genre, miroirs de notre société, peu importe l’aspect biologique.
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| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Dim 23 Sep 2012 - 15:59 | |
| Intéressante question... Globalement, j'ai également l'impression que l'on s'ouvre un plus grand lectorat en choisissant un héros masculin. Parce qu'effectivement, si on imagine bien une lectrice manger à tous les rateliers, on peut se poser la question sur ce que va dévorer un lecteur. Mais peut-être n'est-ce qu'une impression car en cherchant un peu, j'ai plusieurs contre-exemples: héros ou personnage principal féminin, et lectorat mixte. - Les aventuriers de la mer, de Robin Hobb - Hunger games, de Suzanne Collins - A la croisée des mondes, de Phillip Pullman - la série de Thursday Next, de Jasper Fforde - Et dans les classiques: le chevalier de Maupin de Théophile Gautier, plusieurs Zola dont Au bonheur des dames, Nana, le rêve..., Madame Bovary de Flaubert, évidemment, les femmes savantes de Molière Il doit y en avoir un paquet d'autres... Mais il faudrait que l'un de ces messieurs veuille bien participer à ce topic pour donner son avis Pour la petite histoire, JK Rowling aurait choisi ce pseudo car elle avait peur que son véritable nom ne révèle qu'elle était une femme et ne fasse fuir les garçons. Idem pour Robin Hobb... Pour l'histoire encore plus petite, je n'ai jamais écrit qu'avec des héros masculins, et je serais bien incapable d'expliquer pourquoi. |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Dim 23 Sep 2012 - 16:20 | |
| Tu cites Hobb et Rowling. Pour la littérature de genre et la jeunesse, les éditeurs ont bien vu que ça se féminisait.
Et vu que, tous genres confondus, les femmes pèsent plus lourd dans les achats de livres, cette logique du nom de plume masculin est moins prégnante qu'il y a 15 ans. |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Dim 23 Sep 2012 - 16:24 | |
| moi, je me base sur mes rêves, donc je n'ai pas le sentiment de "choisir" le sexe de mes héros. Ils me viennent comme ils sont dans mon imaginaire sous-jacent. Cependant, jusqu'à présent, je n'ai écrit que des romans avec un homme en héros principal. Mais, par deux fois, la fille n'était pas loin, et avait des chapitres rien que pour elle. Dans ma dodécalogie, on peut même dire que deux des tomes sont vraiment plus tenus par l'héroïne que le héros. Mais lors de mon dernier rêve, c'est bien une héroïne qui est assurée d'être en premier plan ! Je me suis dit "justement, ça va me changer un peu !" Un ami illustrateur, qui s'est chargé de la couverture de mon livre quand j'avais 19ans, m'a expliqué qu'on privilégiait en bookmarketing une couverture avec un homme, plutôt qu'une femme. On a pu voir une différence de ventes. Ils apprennent ça en école de BDistes. Parallèlement, plus de 80% du lectorat tous types de livres confondus sont des femmes. Nous avons bien prouvé que les garçons réagissent plus aux mouvements, et les filles aux couleurs ! Y a certains trucs de genre qui sont si profonds qu'on s'en rend à peine compte... Par contre moi, quand on dit que les filles sont plus vite amenées à être éclectiques que les mecs en général, j'en doute... quand je vois qu'on résume le carnaval des gamines aux trucs rose pastel tutu princesse hello kitty, quand les garçons ont un peu de tout, boarf... baladez-vous dans un rayon jouet filles et jouets garçons de grand magasin, vous verrez :s Les conditionnements sont plutôt forts chez les filles, plus que chez les garçons, même si ça évolue. Mais c'est justement à cause de ces cadres ultra stricts dans lesquels on enferme les filles et les femmes, qu'on trouve plus difficile de rendre crédible une femme qu'un homme quand on écrit ! De plus il semblerait, même si à nouveau c'est variable et non unilatéral, ici ce sont des moyennes, que les femmes soient douées d'une plus forte empathie que les hommes. Elles auraient moins de mal à comprendre, plonger dans un personnage totalement différent d'elle, que l'homme. Ca se constate au niveau du lectorat, mais au niveau des écrivains, ça, je n'en suis pas tellement sûre. |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Dim 23 Sep 2012 - 16:26 | |
| mon dieu mais que dirait Simone si du haut du ciel elle se penchait sur ce topic mon dieu que vous les avez bien intégrés vos clichés sociaux les filles plus calmes plus réfléchies
puis ce serait intéressant de parler de vraie littérature (celle qui se nourrit moins aux clichés qu'à une espèce de volonté de vérité) donc je veux bien entendre parler de rowling meyer et pullman 5 secondes, mais c'est bon là, on est sur un forum de littérature non |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Dim 23 Sep 2012 - 16:30 | |
| La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu'il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l'emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d'informations même complexes.
En effet, nous ne parlons pas ici d'un manuel de grille-pain ou d'un communiqué de presse. Nous parlons de gens qui ne se contentent pas de donner des infos, mais de les donner d'une certaine manière. Nous parlons donc littérature, que ça plaise ou non. Sortons des écoles et visitons les salons, crénom ! Et puis revenons à nos vrais moutons... Sinon ça va encore bien pourrir les véritables réflexions de ce topic. |
| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Dim 23 Sep 2012 - 16:37 | |
| - Quia scorpio sum a écrit:
Et vu que, tous genres confondus, les femmes pèsent plus lourd dans les achats de livres, cette logique du nom de plume masculin est moins prégnante qu'il y a 15 ans. Tu as raison, je pense que c'est une tendance assez récente. Pour revenir à mon cas personnel, avec mon narrateur masculin et mon nom d'auteur féminin, 75% de mes lecteurs sont des mecs. (Mais au début, certains pensaient que malgré mon pseudo, j'en étais moi-même un ) @Pasiphae: on peut débattre de ce qu'est la vraie littérature (je n'ai d'ailleurs pas de réponse claire à ce sujet) mais je pense qu'il va falloir aller ailleurs, ou on risque de se faire virer. J'en profite pour ajouter à ma liste: les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, qui semble davantage plaire aux garçons que les bouquins de ses soeurs ou d'Austen (à cause du personnage d'Heathcliff?) et Nothomb, pour laquelle je connais plus de lecteurs que de lectrices (et moi, elle m'insupporte). |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Dim 23 Sep 2012 - 16:42 | |
| - QuillQueen a écrit:
- moi, je me base sur mes rêves, donc je n'ai pas le sentiment de "choisir" le sexe de mes héros. Ils me viennent comme ils sont dans mon imaginaire sous-jacent. Cependant, jusqu'à présent, je n'ai écrit que des romans avec un homme en héros principal. Mais, par deux fois, la fille n'était pas loin, et avait des chapitres rien que pour elle. Dans ma dodécalogie, on peut même dire que deux des tomes sont vraiment plus tenus par l'héroïne que le héros.
Mais lors de mon dernier rêve, c'est bien une héroïne qui est assurée d'être en premier plan ! Je me suis dit "justement, ça va me changer un peu !"
Un ami illustrateur, qui s'est chargé de la couverture de mon livre quand j'avais 19ans, m'a expliqué qu'on privilégiait en bookmarketing une couverture avec un homme, plutôt qu'une femme. On a pu voir une différence de ventes. Ils apprennent ça en école de BDistes. Parallèlement, plus de 80% du lectorat tous types de livres confondus sont des femmes. Nous avons bien prouvé que les garçons réagissent plus aux mouvements, et les filles aux couleurs ! Y a certains trucs de genre qui sont si profonds qu'on s'en rend à peine compte... C'est ironique qu'on leur apprenne ça en école de BD alors qu'on voit autant de femmes légèrement vêtues sur les couv de BD, romans de gare (je renvoie aux SAS), et j'en passe. Pour ce qui est des différences de perception et d'appréciation entre filles et garçons, il y a beaucoup à en dire: les hommes voient plus loin mais les femmes ont un champ de vision plus large, les hommes conçoivent mieux les directions dans l'espace alors que les femmes ont une meilleure mémoire des détails pour retrouver leur chemin, etc. C'est le genre d'étude qui paraît tout le temps, et qui ne cesse de progresser. Mais ces considérations influent-t-elles de façon réellement significative sur la lecture? Je crois plus au poids de l'éducation. - QuillQueen a écrit:
Par contre moi, quand on dit que les filles sont plus vite amenées à être éclectiques que les mecs en général, j'en doute... quand je vois qu'on résume le carnaval des gamines aux trucs rose pastel tutu princesse hello kitty, quand les garçons ont un peu de tout, boarf... baladez-vous dans un rayon jouet filles et jouets garçons de grand magasin, vous verrez :s Les conditionnements sont plutôt forts chez les filles, plus que chez les garçons, même si ça évolue. Mais c'est justement à cause de ces cadres ultra stricts dans lesquels on enferme les filles et les femmes, qu'on trouve plus difficile de rendre crédible une femme qu'un homme quand on écrit !
De plus il semblerait, même si à nouveau c'est variable et non unilatéral, ici ce sont des moyennes, que les femmes soient douées d'une plus forte empathie que les hommes. Elles auraient moins de mal à comprendre, plonger dans un personnage totalement différent d'elle, que l'homme. Ca se constate au niveau du lectorat, mais au niveau des écrivains, ça, je n'en suis pas tellement sûre. Là encore, je pense que c'est plus dû à l'éducation qu'autre chose. Même inconsciemment, on apprend plus volontiers aux filles à être sages et compatissantes, et aux garçons à être énergiques et proactifs. Quand je dis "on", je ne vise pas spécialement les parents mais la société en général. |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Dim 23 Sep 2012 - 16:49 | |
| je n'appelle pas littérature ce qui conforte bien agréablement dans ses clichés, quillqueen, enfin tout ce qui rend plus bête et plus sûr de son petit monde bien rangé enfin moi ça me révolte de lire de la bouche d'une fille de 17 ans que les filles sont plus calmes et les garçons plus énergiques |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Dim 23 Sep 2012 - 16:59 | |
| Les clichés littéraires sexistes et identitaires ne sont qu'un des nombreux moyens de ce conditionnement. Selon moi, ce n'est pas le plus répandu ni le plus efficace. La preuve? Les gamines venant de milieux analphabètes sont tout aussi lobotomisées que les lectrices de Twilight, voire plus. |
| | Nombre de messages : 869 Date d'inscription : 31/08/2010 | Arcturus / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 23 Sep 2012 - 17:15 | |
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Dernière édition par Arcturus le Ven 7 Juin 2013 - 17:25, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 7093 Âge : 43 Pensée du jour : Zut Date d'inscription : 27/05/2012 | Manfred / Pouyoute (© Birdy) Dim 23 Sep 2012 - 17:18 | |
| Ta question me pousse à croire que tu vis dans une bulle. Bien sûr qu'il y en a, malheureusement. Je ne pensais pas en rencontrer un jour, mais la réalité dépasse la fiction (surtout dans le domaine de la bêtise). |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Dim 23 Sep 2012 - 17:20 | |
| je suis d'accord, Quia, mais je répondais à QuillQueen qui à force de condamner l'élitisme (et je suis bien d'accord) finit par avaliser ce qui détruit les neurones (ça je suis moins d'accord)
La joie de qui? |
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