|
|
| | Nombre de messages : 684 Âge : 48 Localisation : Il est vilaine... Date d'inscription : 28/06/2012 | Kylie Ravera / Hé ! Makarénine Mer 26 Sep 2012 - 12:28 | |
| - ilham a écrit:
Pour l'écriture, j'ai longtemps préféré les personnages masculins. Peut-être par pudeur. L'impression de moins me dévoiler en faisant ainsi. Ah ben tiens, j'ai l'impression d'avoir trouvé la réponse à ma question... Merci En ce qui concerne les lectures d'enfant, j'ai effectivement lu de tout quand j'étais gamine: Fantômette et Oui-oui, Alice et Langelot et tous les clubs/clans/machins où il y a souvent plus de garçons que de filles. Maintenant que je suis passée de l'autre côté (=je suis maman), je me pose des questions: - est-ce que ça m'embêterait que mon fils lise Fantômette (ou un truc équivalent) ? --> non - est-ce que ça m'embêterait que ses copains se moquent de mon fils parce qu'il lit Fantômette? --> le fait même que je me demande ça indique qu'il y a un problème. Parce que oui, évidemment, ça m'embêterait. Mais plus ou moins en fonction de sa réaction à lui. On en reparle dans 6-7 ans |
| | Nombre de messages : 927 Âge : 36 Localisation : Paris Pensée du jour : C'est vrai, je suis responsable de ça Date d'inscription : 27/07/2010 | Hoegaarden / Bile au trésor Jeu 27 Sep 2012 - 1:45 | |
| Excusez-moi mais, j'ai une question, j'ai vu passer quelques approches de psychologie sur la différance fille-garçon, j'ai même vu passer le terme de "héros" dans un message et je m'interroge donc, sur votre façon de lire. (Je me rappelle à la fac il y avait ceux qui notaient mots à mots le cours du prof et ceux qui se contentaient d'écouter) Déjà sur "héros" sérieusement ? un héros ? Il y a un héros dans un livre ? Il y a un narrateur et des personnages oui, mais un héros ? (Quelqu'un parlait du conditionnement des petites filles condamnées à jouer à la poupée mais en parlant de "héros" dans la littérature, vous y êtes toujours non ?) Car, pour revenir à la question principal, qu'est-ce que j'en ai [le calcul d'une protection de soi] que le personnage principal se repère dans l'espace géométriquement parce qu'il sait toujours reperer le nord (ce serait donc plutôt un homme) ou visuellement parce qu'il (elle, du coup) sait qu'il faut tourner à drotie après la maison tu sais celle qui à les pierres rouges et le petit parapet bordé d'hortensia ? Enfin que lisez-vous ? Rassurez-moi, vous ne vous identifiez pas aux personnages quand même ? Au narrateur à la rigueur mais au personnage (potentiellement héros) ? Du coup je m'interroge aussi sur votre façon d'écrire enfin quoi, vous voulez raconter une histoire ? Un récit ? Le récit personnel de la petite vie de Michelle D. probablement pathétique et potentiellement tragique ? Mais quoi, on s'en fout ? Non ? Racontez des affects, racontez des devenirs, des mutations, des agressions sublimes, des lignes de forces et leurs traversée d'intensité, racontez l'immuable, en le débordant, il s'agit pas d'écrire avec son sexe, ni même avec sa tête, mais bien d'écrire avec son corps (ainsi de lire, d'ailleurs) avec sa peau, l'ouverture à l'infini et non ses organes, génitaux ou non. Il ne s'agit pas de digérer. "Là où il y a l'être ça sent la merde" disait Antonin Artaud. Mais bon.
Cela dit j'ai une autre question peut être corollaire à celle-ci (celle qui a été posé en début de topic, non la mienne) je m'interroge sur la parentalité, concrétement, j'aimerai proposer deux fins à l'un de mes textes, l'une faite d'un suicide symbolique de conjoints, et puis l'autre, sous forme d'épilogue, qui laisserait entrevoir cette parentalité, la question demeurant donc : si enfant il y a, fille ou garçon ? (je note en passant qu'il m'arrive de considérer certains de mes textes, des mes phrases ou de mes mots comme mes enfants, toujours des filles.) ("et qui n'ont jamais dit à la mort "viens" toujours des femmes, folles créatures" Maurice Blanchot)
(Je m'aperçois à la relecture que j'ai mis un "a" à différence, je le laisse après tout ce n'est pas une faute.) |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 27 Sep 2012 - 10:29 | |
| bah si c'est vers la fin du récit tu t'en fiches un peu non ? ^^ Surtout s'il est petit, à part les vêtements et les héros favoris, c'est pas encore très très marqué. |
| | Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Jeu 27 Sep 2012 - 12:36 | |
| - Hoegaarden a écrit:
- Rassurez-moi, vous ne vous identifiez pas aux personnages quand même ? Au narrateur à la rigueur mais au personnage (potentiellement héros)
Mon directeur de mémoire (un anthropologue du récit) disait jadis qu'on croit, à tort, s'identifier à un personnage. En réalité, on s'identifie à un désir, au sens littéraire du terme. On adhère à la conduite d'un personnage parce qu'il veut faire ses preuves, parce qu'il veut découvrir un mystère, parce qu'il aspire à sortir de sa souffrance...pas parce que c'est une fille bien coiffée ou un garçon musculeux qui correspond à ce que nous aimerions être. |
| | Nombre de messages : 927 Âge : 36 Localisation : Paris Pensée du jour : C'est vrai, je suis responsable de ça Date d'inscription : 27/07/2010 | Hoegaarden / Bile au trésor Ven 28 Sep 2012 - 1:12 | |
| - QuillQueen a écrit:
- bah si c'est vers la fin du récit tu t'en fiches un peu non ?
Ah pas du tout, la symolique est tout à fait différente, disons qu'à partir du moment où j'ai écrit des phrases du genre "Isch c'est le feu la flamme et Ischa, la lumière. Ainsi Isch sans Ischa ne connait pas le temps." (Isch et Ischa c'est, bizarrement, Adam et Eve avant qu'ils ne soient nommés) et que j'analyse en quelques sortes la cosmogonie des genres, le sexe de l'enfant est d'une importance capitale (je peux perdre le Goncourt sur ce détail moi.) Je crains d'ailleurs qu'il faille que ce soit un homme puisqu'intuitivement, l'instant précède la durée. A pêche melba, je suis entièrement d'accord, le désir, c'est ce que j'ai appelé l'affect, ou le devenir traversé d'intensité. C'est simplement que je n'ai pas eu l'impression de lire cette modalité dans les messages précédents. |
| | Nombre de messages : 35 Âge : 22 Localisation : Coincée entre deux neurones Pensée du jour : Etre content de soi, voilà la plus grande satisfaction (Sheigh) Date d'inscription : 19/09/2012 | Sheigh / Petit chose Ven 28 Sep 2012 - 14:54 | |
| - Citation :
- On adhère à la conduite d'un personnage parce qu'il veut faire ses preuves, parce qu'il veut découvrir un mystère, parce qu'il aspire à sortir de sa souffrance...
C'est exactement ça pour ma part! Hoegaarden, je crois que l'importance de ce détail est quelque part mais il m'échappe même avec de brillantes explications. Et surtout accolées au mot Goncourt! |
| | | Invité / Invité Sam 29 Sep 2012 - 0:34 | |
| Pour ma part, je peux aussi bien me mettre dans la tête d'une fille que dans celle d'un garçon, lorsque je lis. De plus, il m'est déjà arrivé d'écrire des histoires dans lesquelles le personnage central était de sexe féminin. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Sam 29 Sep 2012 - 10:52 | |
| - Hoegaarden a écrit:
- Excusez-moi mais, j'ai une question, j'ai vu passer quelques approches de psychologie sur la différance fille-garçon, j'ai même vu passer le terme de "héros" dans un message et je m'interroge donc, sur votre façon de lire.
Déjà sur "héros" sérieusement ? un héros ? Il y a un héros dans un livre ? Il y a un narrateur et des personnages oui, mais un héros ? (Quelqu'un parlait du conditionnement des petites filles condamnées à jouer à la poupée mais en parlant de "héros" dans la littérature, vous y êtes toujours non ?) Enfin que lisez-vous ? Rassurez-moi, vous ne vous identifiez pas aux personnages quand même ? Au narrateur à la rigueur mais au personnage (potentiellement héros) ? Du coup je m'interroge aussi sur votre façon d'écrire enfin quoi, vous voulez raconter une histoire ? Un récit ? Le récit personnel de la petite vie de Michelle D. probablement pathétique et potentiellement tragique ? Mais quoi, on s'en fout ? Non ? Je ne parle pas en tant que lectrice, mais en tant qu'auteur. Et dans mon cas auteur jeunesse, alors oui héros. Un enfant qui ne s'identifie pas au héros n'ira jamais au delà du premier chapitre. Je me mets toujours à la place de mes personnages, j'essaye au maximun de m'identifier à eux parce je pense que si l'auteur ne fait pas cet effort, le lecteur, surtout l'enfant, ne suivra pas. Quand un adulte raconte une histoire à un enfant, ce qu'il préfére c'est de voir l'adulte en question prendre les voix des personnages, faire des mimiques, des gestes, quitte à se rendre ridicule. Et même, plus ce sera exagéré, plus le mome aimera ça. Quand on écrit pour les enfants, c'est pareil, il faut y croire à fond! Se mettre dans la peau des personnages. Je suis persuadée qu'on ressent à la lecture quand l'auteur à écrit "en retrait" ou en s'imaginant vivre les aventures qu'il raconte. |
| | Nombre de messages : 696 Âge : 30 Pensée du jour : "Si le monde entier te persécute, tu te dois de persécuter le monde" Date d'inscription : 25/10/2012 | Aredhell / Déesse rousse des koalas, éleveuse de panda roux et trolleuse d'Elfe Sam 27 Oct 2012 - 17:27 | |
| Dans mes lectures, fille ou garçon ne change rien pour moi. Chacun à ses plus et ses moins...
Pour ce qui est de mes écrits... Dans mes deux romans commencé, le personnage principale est une fille. Plutôt dur de se mettre dans la peau d'un mec si on en est pas un :s Après, dans mon premier romans, les personnage secondaires les plus importants seront autant des garçons que des filles...
PS : Je connais quelque garçon pour qui sa ne posent aucun problème de lire un livre avec une fille pour personnage principale ^^ |
| | | Invité / Invité Sam 27 Oct 2012 - 18:46 | |
| En matière de lecture j'apprécie autant que le personnage principal soit un homme ou une femme. Les deux points de vues sont aussi intéressants l'un que l'autre et j'arrive a m'identifier aux personnages.
Pour mes récits, les personnages principaux ne sont que des femmes, cependant les secondaires seront en majorité des hommes. Je m'en sors plus facilement pour créer des liens et forger une histoire consistante entre eux. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Mar 30 Oct 2012 - 0:25 | |
| J'ai une nette préférence pour les femmes, parce que je suis plus à l'aise. J'ai l'impression que mes personnages masculins ne sont pas crédibles.
Enfin bon, de toute façon je n'ai pas qu'un personnage principal. Du coup, j'essaie toujours de mettre autant en avant les hommes que les femmes. |
| | Nombre de messages : 164 Âge : 27 Localisation : Lyon Pensée du jour : Moi ! Penser !? Tu me prends pour qui ?! Date d'inscription : 23/10/2012 | Ombros / Tycho l'homoncule Jeu 1 Nov 2012 - 18:49 | |
| Moi c'est des hommes ( dans les débuts de romans que j'ai commencé et arrêté et aussi dans mon projet "définitif"), tout simplement parce que j'en suis un et que je me reconnais dans mon personnage. Je suis plus calé sur ce qu'il pense , ses manières et plein d'autres choses. Et puis une femme ça m'est jamais encore venu à l'esprit, peut être plus tard qui sais? Je suis ouvert! |
| | Nombre de messages : 108 Âge : 29 Localisation : bourges Pensée du jour : l'erreur du passé peut être le poids de l'avenir Date d'inscription : 14/10/2012 | Eslian / Barge de Radetzky Jeu 1 Nov 2012 - 22:10 | |
| Bon, alors ... pas mal de trucs ont été dits... Pour ma part, j'ai 6 narrateurs dans mon bouquin dont 2 sont des femmes...et je dois vous avouer que j'avais besoins du soutiens d'une amie pour tenter d'écrire des trucs féminins (à peu près) crédibles. Pour les stéréotypes, le garçon est un individu simple contrairement à la fille. Pour la réalité...bah c'est rarement vrai Je pense en effet que tu fais fausse route Hoegaarden : le lecteur veut devenir le personnage au moment où il lit, il projette sa conscience sur un autre "je". Car finalement, notre conscience étant infinie et inatteignable, ne recherchons nous pas la conscience des autres? Or un récit est l'exemple parfait de cette démonstration : ne dit-on pas " J'ai été emporté"? Ce qui revient à dire qu'une autre conscience s'est substituée à la notre le temps de la lecture, celle que l'auteur nous donne de son personnage au travers des lignes. Je pense donc, que l'on s’identifie au personnage quel que soit son sexe dans un récit, ce qui permet d'échapper à la doxa fermée qui différencie clairement "fille/garçon". |
| | Nombre de messages : 1833 Âge : 27 Date d'inscription : 11/07/2012 | Guardian of the Moon / Journal du posteur Lun 5 Nov 2012 - 17:15 | |
| Pour ma part, mon personnage principal est toujours un garçon. Je sais pas pourquoi mais les filles, je n'y arrive pas. La dernière fois que j'ai crée une héroïne, son meilleur ami a pris le rôle principal sans que je le veuille vraiment en fait... Mais je pense aussi que c'est parce que je suis pas forcément attirée par un personnage féminun, peut-être que cela vient du fait que je reste souvent avec des mecs... A méditer |
| | | Invité / Invité Lun 5 Nov 2012 - 20:06 | |
| Ce sujet s'adresse aux enfants De moins de dix ans. |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|