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| [Univers] Comment écrire une scène , disons "érotique" ? | |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Dim 14 Sep 2014 - 19:45 | |
| Une chose me gène vraiment dans ton texte Bella, ce sont les répétitions. C'est une des problématiques du récit érotique d'ailleurs, on utilise beaucoup sa bouche, ses lèvres, ses mains, son corps et c'est souvent compliqué de dire les choses sans répéter les même mots, et c'est cette recherche qui doit nous rendre créatifs. Je pense que nettoyé de toutes les répétitions, ton texte serait plus sensuel et trouverait son rythme. J'aime bien le fond, mais il y a trop de bouches et de lèvres et ça a bloqué mon processus d’immersion dans la scène! Je pense que tu l'as voulue très douce et ça c'est réussi, mais quelque soit la douceur qu'on aime, il y a un moment où ça le sera un peu moins, fait monter la température (bon, je dis ça, mais pour le coup, je n'ai aucune légitimité à te donner des leçons, c'est juste un ressenti). Par contre, je serais heureuse de le relire une fois retravaillé, j'ai beaucoup aimé les yeux de Liam! |
| | Nombre de messages : 652 Âge : 46 Localisation : Montréal, Québec Pensée du jour : " Dont let yours dreams just be a dreams" Date d'inscription : 29/01/2014 | Lady Bella / Hé ! Makarénine Dim 14 Sep 2014 - 21:27 | |
| Merci Andalouse, oui pour les répétions je dois retravailler, mais ce n'est qu'un premier jet et cette scène est surement la plus douce de tout le roman. Ça me feras tres plaisir de te la faire relire un coup retravailler. |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Dim 14 Sep 2014 - 21:52 | |
| - Andalouse a écrit:
- Cette relation est moins malsaine que je ne l’ai pensé au début
"Que je ne l'avais pensée" il me semble - Andalouse a écrit:
- Je vais te dire ce qui m’a ému chez toi, bien avant tout le reste, ta manière de monter à cheval.
c'est ta manière de monter à cheval"? A moins que ce ne soit une ellipse volontaire. Un bout de nouvelle pas désagréable à lire, l'extrait précédent se comprend mieux. Il manque les odeurs? Un homme qui a fait de l'équitation sent le cheval... ça peut pimenter! - Citation :
- Tu y vas toujours aussi vite et sur de toi? La première fois est toujours une première fois, c'est toi qui le dit,
Vite, sûr de moi? Gentiane était bien plus jeune que moi. Elle était mariée, mais avec une sexualité conjugale éteinte, et moi frustré depuis pas mal de temps : ça aide à se jeter dessus l'un l'autre ce genre de situation! Et puis si on se croit plus désiré que désirant, on est plus sûr de soi, même si ce constat s'avère faux par la suite! Pour le reste, je ne cherche pas à exciter les lecteurs ou les lectrices, ni à provoquer de l'émoi, du sentiment, je n'ai rien contre disons de l'Harlequin porno soft ou chic, mais ce n'est pas mon propos. Je cherche à comprendre la mécanique du désir, ce qu'est la beauté, la machinerie des addictions et des fantasmes, le rôle du pouvoir dans tout ça. Cette description un peu distanciée, un peu clinique des évènements est donc une posture littéraire. |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Dim 14 Sep 2014 - 22:10 | |
| - Bella a écrit:
- Il avait des yeux vraiment magnifiques, d’un brun clair tirant sur le vert qui parfois était pailleté d’or.
Dans le même genre, j'ai écrit : - Citation :
- ses yeux, ocellés de bleu et de vert, étaient émaillé de paillettes dorées
- \"Bella a écrit:
- Sans savoir comment je fus attiré par ses lèvres sensuelles
Lèvres "sensuelles" ça fait un peu cliché, genre écrit 10 000 fois, comme "bas gainés de soie", "poitrine opulente", "chute de reins vertigineuse" etc. La chasse au cliché c'est indispensable, surtout dans l'érotisme! - Citation :
- Se redressant pour se débarrasser de ma robe en la lançant sur le fauteuil, Liam resta un long moment
Attention à la multiplication des participes présents qui riment lourdement (!) et aux hyatus (lalancçant, la la!) pareil pour : - Citation :
- sortant de mon sac à main retentit. Réalisant
- Citation :
- J’étais en feu, trempé de désir
Si t'es bien une femme, c'est trempéE - Citation :
- Mais alors qu’il m’avait retiré ma culotte
Il avait retiré ma culotte, ou il m'avait retiré la culotte, deux possessif c'est beaucoup, quoique pour une culotte... Une gentille historiette pas trop mal menée! |
| | Nombre de messages : 652 Âge : 46 Localisation : Montréal, Québec Pensée du jour : " Dont let yours dreams just be a dreams" Date d'inscription : 29/01/2014 | Lady Bella / Hé ! Makarénine Dim 14 Sep 2014 - 22:31 | |
| Anson, merci pour tes remarques, je vais verifier tout ça lors de ma correction. |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Lun 15 Sep 2014 - 0:10 | |
| Pour Anson (je ne maîtrise pas bien les inclusions de citations)
Merci pour tes corrections! Quand je dis que Dan sens bon, pour moi, sentir bon, c'est absolument sentir le cheval (c'est évoqué un peu plus tôt dans la nouvelle), ou le foin, ou la terre mouillée...pas forcément "eau sauvage" de dior!!
Mais c'est intéressant de voir qu'en fait, ma "je" est elle aussi dans une situation de vide sexuel et qu'elle ne le vit pas du tout comme toi. Evidemment il a la moitié de son âge, ça la freine, mais elle se pose plein de questions, alors que tu es dans le désir brut et sans détours. Ok pour le parti pris littéraire. Mais quand même, sur une pulsion, je le conçois, sur rendez-vous, ça le fait moins! Mais apparemment, c'est autobiographique, alors je me tais!! |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Lun 15 Sep 2014 - 15:31 | |
| - Andalouse a écrit:
- tu es dans le désir brut et sans détours.
C'est pas toujours comme ça! j'ai quelques beaux fiasco (ou fiaschi? je sais pas) à mon palmarès aussi. Si je suis pas désiré, je suis incapable de viol, je trouve pas ça bandant (enfin a priori, à vrai dire j'ai jamais essayé) Mais voilà une scène de viol, pas autobiographique donc! - Le viol de la chasseresse:
La tragédie se noue sur la scène d’une forêt profonde. La Déesse trône sur une cascade de tissus d’un bleu profond, qui devient blanc, puis, à l’emplacement où elle est assise, bleu pâle avec des rayures mauves. À sa gauche l’arc Crétois doré est posé avec le gibier qu’elle vient de chasser. À quelques pas, le carquois plein de flèches est négligemment abandonné. Un peu plus loin, un chien boit l’eau du ruisseau et un autre hume l’air, comme s’il sentait une présence inopportune. Au-delà, on aperçoit des hautes herbes aquatiques, puis les ramures des arbres de la forêt. Une nymphe se tient au pied de la déesse, toute aussi jeune et peu vêtue. Un bandeau bleu en guise de serre-tête rappelle une sorte de ruban de la même couleur, qui enlace son avant-bras gauche puis entoure son bras droit. Si ce ruban attachait le carquois, il s’agit de la belle Anticlée : du côté droit son épaule était sans agrafe et on voyait le sein nu*. La Nymphe est assise sur les mêmes tissus que la déesse, du moins en partage-t-elle une petite part. Elle observe attentivement, avec un sourire rassurant, le pied que lui tend sa maîtresse comme s’il s’agissait de détecter la présence d’une épine ou d’une écorchure. Un diadème en croissant de lune doré s’attache à un ruban rouge à perles dans les cheveux de la déesse. Elle tient nonchalamment dans ses mains un collier de perles blanches. Elle a toute la grâce de sa jeunesse, malgré un corps plus potelé que ne le voudrait les canons contemporains de la beauté féminine. Pour autant, sa figure ravissante évoque les belles marquises du grand siècle. Le peintre a réussi à concentrer dans ce visage si jeune et si joli, toute la détermination et la cruauté dont peut être capable Artémis. Le regard est volontaire et le sourire à peine moqueur, le port de la tête inclinée est empreint de fierté. L’index tendu de la main gauche menace les audacieux et les importuns.
Soudain, ce visage se tourna vers lui, la moue des lèvres s’accentuant jusqu’à un rictus de mépris à l’endroit de sa condition d’impudent mortel. Un orage tonna au loin, c’était une nuit de quartier de lune. Dans les bois, une biche prit la fuite. Artémis passa de l’autre côté de la toile et quand elle mit pied à terre, une jeune chasseresse armée d’un arc et portant un carquois plein de traits d’argent, le transperça d’un regard que jamais il n’avait connu. Une tunique courte retroussée, couleur safran bordée de rouge et ornée d’une fleur de pavot, laissait deviner ses hanches étroites et dévoilait ses longues cuisses minces et dures de coureuse des bois. Soufflant comme celle des vampires, le terrifiant son des paroles de la déesse porta loin et longtemps les vibrations pourtant douces de sa voix de jeune femme. Il n’entendait pas le grec ancien, mais il crut reconnaître dans cette voix terrible et enveloppante, les mots disant qu’elle était Artémis, déesse de la chasse qui préside le collège des Hiérodules, les prostituées sacrées qui la servent. Et Artémis le menaça de le transformer en cerf comme Actéon pour le faire dévorer par ses chiens, s’il continuait de courir après ses servantes. La cruelle qui verse ses flèches leva son arc. Il se jeta sur le côté, le trait aigu, sifflant dans l’air, déchira derrière lui la toile devant laquelle il se tenait et la terrible flèche d’argent resta fichée là, vibrant encore du choc extraordinaire qui l’avait propulsé. L’orage s’approchait ; le long des sorgues, le chœur des grenouilles montait jusqu’à devenir insupportable aux oreilles des hommes. Saisi d’un irrépressible réflexe, il bondit sur la divine tueuse alors qu’elle ajustait un nouveau trait et d’une prise Martiale, il la coucha à terre, roulant sur elle en bloquant sa main qui tendait la flèche, tout en maintenant le beau visage au sol de son bras appuyé sur le cou. Il s’étonna à peine de la résistance qu’opposait à son élan cette frêle créature, mais enfin, elle est déesse immortelle et a combattu le géant Gration. Une odeur voluptueuse et divine l’enveloppa. Artémis releva sa tête ornée d’un croissant et d’étoiles, mais il se ressaisit et plaqua à nouveau la vierge au sol, son autre bras toujours empêtré dans son grand arc. Un aigle tournoyait dans le ciel. Devant sa demeure, une meute de chien, trois aux oreilles coupées, deux bigarrés, un tacheté et sept lévriers de Sparte, grondaient dans la rue. Artémis se débattait autant qu’elle pouvait, sifflant de colère un souffle qui faisait vibrer jusqu’aux lourdes portes de l’immeuble. Mais il tint bon et parvint à emprisonner ses jambes. Il n’avait jamais violé de femme. Tant qu’à commencer, autant que ce soit une déesse, chasseresse et farouche de surcroît. Il arracha la tunique courte et contempla enfin cette nudité céleste. Tel que sur le soir un nuage se colore des feux du soleil qui descend sur l’horizon, ou tel que brille au matin l’incarnat de l’aurore naissante, tel a rougi le teint de Diane exposé sans voiles aux regards d’un mortel*. Il écarta les cuisses de la chasseresse désarmée et la pénétra, lui, simple mortel. Elle poussa un terrible gémissement qui le contraignit à suspendre un instant son emprise, un gémissement long et rageur qui faisait écho au cri qu’elle avait poussé, en découvrant que sa compagne Callisto qui portait les mêmes vêtements qu’elle et lui avait juré de rester vierge, s’était unie contre son gré à Zeus qui avait pris la forme d’Artémis elle-même. Les chiens hurlaient à la mort devant sa demeure. Pris de peur, il colla ses lèvres les siennes pour étouffer les gémissements. Il respira son haleine, puis eut en bouche le goût de sa langue, connaissant un peu ce que peut être les miraculeuses saveurs du nectar et de l’Ambroisie, seules nourritures des dieux. Alors il força la divine Eukleia, à laquelle les jeunes filles dédient leurs chants et leurs danses et emporta d’un coup de rein dix mille ans de virginité farouche dans le précipice vertigineux du goût d’une chair ineffable. Le sang divin de la déesse, l’ichor, coula tel qu’il coule chez les dieux bienheureux, car ils ne mangent pas de pain, et ne boivent pas de vin couleur de feu et c’est pourquoi ils n’ont pas de sang, et sont dits immortels.* Et soudainement, tout le corps divin rayonna depuis leurs ventres unis. Son sexe de femme enveloppa le sien et il sentit le toucher étonnant d’une paroi souple, comme si elle était poussée par une masse liquide et mouvante. Il percevait, avec la même étrange précision, toutes ses courbes et tous ses volumes. Les longues jambes se refermèrent sur lui, l’étreignant de leur caresse soyeuse. Et comme un nageur mort, il fut enseveli dans le linceul du corps blanc de la déesse. Artémis ne criait pas, elle gémissait toujours, de la délicieuse et impossible transgression qu’elle subissait, elle l’immortelle et farouche fille de Zeus. Ainsi prit-il la vierge armée d’un arc d’argent, fille de son terrible père.
Comme je te le disais, je m'intéresse à la machinerie des fantasmes et des addictions. Tu peux lire ma nouvelle "La vengeance est un plat qui se mange cru" qui a remporté le dernier concours de nouvelles qui traite du rapport à la nourriture. (43) |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Lun 15 Sep 2014 - 18:35 | |
| Alors ÇA, c'est du fantasme et du lourd, violer la deesse, l'icone de la virginité!!! Et elle finit par aimer ça!!! Encore une fois, je pourrais m’énerver de constater qu'un viol se finisse "bien" (quand on est une femme, ça passe toujours mal, le fait d'imaginer:"tiens je me fais violer, ah, et puis tiens, c'est plutôt agréable tout compte fait"!!), mais tu l'as dit, tu es dans le fantasme le plus total, et quand on est au pays des dieux, on n'a pas de mal à y mettre la distance qu'il faut. Je crois que je viens de comprendre à quoi pensent les types qui passent une demi journée assis devant le même tableau au musée Un peu plus dans ce registre, froid et "désarlequinisé", j'ai retrouvé ça: - spoiler:
Gérald se contenta de la regarder d’une manière intense, mais glacée. Elle en eu des frissons. Il fallait absolument qu’elle se l’enlève de la tête. Le plaisir, c’est le plaisir qu’elle voulait. Peu importait par qui il arriverait. Elle prit leurs commandes et repartit. Entre-temps le coup de feu était passé, il restait deux tables occupées dont celle des motards et une autre par deux mécanos. Elle débarrassa la table de ces derniers avant de leur apporter le café. Elle prit bien soin de se pencher en avant. L’air frais frôlait le bas de ses fesses. Les hommes ne parlaient pas. Elle sentait leurs regards intéressés .Elle se cambra un peu plus, offrant à celui qui était dans le coin le plus caché de la salle un panorama imprenable sur son string en voile transparent. La réaction ne se fit pas attendre. Une main venait de glisser le long de sa jambe vers l’intérieur de sa cuisse. Elle prenait tout son temps pour ramasser les couverts. La main venait de se glisser sous la ficelle. Elle se promenait sur son derrière. Elle sentait le râpeux de cette main d’ouvrier et elle commençait à mouiller copieusement. L’autre la regardait fixement. Elle lui sourit. Elle voulait qu’il sache qu’elle aimait ça et qu’elle ne subissait pas cette caresse. La main tira sur la ficelle, vers le bas, pour voir ce qui se cachait sous l’étoffe. Elle l’entendit déglutir. Elle écarta un peu plus ses jambes pour l’encourager à continuer. Le doigt calleux frotta sur ses petites lèvres, un soupir de plaisir lui échappa. Il se mit à la malaxer à pleine main. Elle avait envie de hurler, d’arracher son string et de se frotter contre lui. Mais elle se retint et ramassa son plateau. Elle devait garder le contrôle, c’était important pour elle. L’homme enleva sa main sans dire un mot. Elle repartit. Elle était brûlante. Elle porta ensuite la commande à la table des motards. Steven était le mieux placé pour profiter de son petit jeu. Qu’importe, se mentit-elle. Quand elle arriva, Jordi et Gérald attrapèrent les sandwiches qu’ils avaient commandés et quittèrent la table en lançant au reste de l’assistance : - Bon, on a une cession maintenant, on y va, vous restez là ? - On viendra plus tard! Il ne restait plus que le blondinet et Steven. Bon public, se dit-elle. Elle se pencha pour poser son plateau et n’eut pas à attendre pour que la main remonte sur l’arrière de ses cuisses. - On t’appelait Noémie la bonne sœur ! Je vais tous les jours à l’église si les nonnes se fringuent comme ça ! Leur table était sous la véranda qu’ils avaient ouvert ce matin, le temps étant au beau fixe. La brise soufflait en rafales légères et souleva sa jupe découvrant complètement ses fesses. Le blondinet changea de place et se mit à côté de Steven de l’autre côté de la jeune femme, pour avoir une meilleure vue sur ce qui allait être la distraction de l’après-midi. La main du blondinet se posa directement sur la ficelle du string qu’il suivit du bout de ses doigts fins et tremblants. - T’as eu raison de changer de look. Dire qu’on ratait ça. T’as un cul d’enfer. Son doigt descendait lentement dans la raie de ses fesses, frôlant son anus, jusqu’à sa fente. - Merde, mais elle aime ça, elle est toute mouillée. Elle resserra les cuisses et se redressa en souriant. Elle allait les faire attendre un peu. Elle fit demi-tour et repartit. Les deux mécanos lui firent signe d’apporter les additions. Elle n’avait plus envie de jouer avec eux. Elle fit un aller-retour rapide. Les hommes furent déçus. Ils payèrent et partirent. Le blondinet la rappela. Il commanda des cafés. Elle vint les servir en marchant très lentement. Ils l’attendaient. Elle déposa les tasses en se cambrant au maximum, les jambes écartées. Les deux mains se rejoignirent dans son string. Les doigts allaient et venaient sur sa fente, elle en devenait folle. - J’aime bien les strings, mais là c’est plutôt gênant. Le blondinet tira dessus et le fit glisser de manière à ce que la ficelle se déplace vers l’avant. Elle sentit la ficelle contre son sexe, glisser sur son clitoris. Elle en gémit. - Comme ça c’est mieux, non ? En fait, la ficelle ça suffit. C’est joli, en plus ce minou n’a pas grand-chose à cacher. - Comme ça il est bien ouvert, ça prend l’air et ça te fait quoi ? Elle aimait qu’ils fassent des commentaires, ça l’excitait encore plus, mais elle ne voulait pas répondre. Elle repartit. Chaque pas, la ficelle frottait et la cisaillait. Elle avait conscience du mouvement que faisaient ses petites lèvres, c’était meilleur que tout ce qu’elle avait ressenti jusque-là.
ceci dit, ce n'est pas mon registre habituel, mais j'aime bien quelque fois sortir de mes "cadres" perso!! |
| | Nombre de messages : 8 Âge : 27 Pensée du jour : Pourquoi n'en avoir qu'une seule ? Date d'inscription : 05/01/2014 | chat_sauvage / Magicien d'Oz Lun 15 Sep 2014 - 18:51 | |
| Bonjour (ou bonsoir peut-être déjà) Voici un extrait de mon roman, comme (modeste) contribution à la discussion. Par contre, moi, c'est tout à fait à l'opposé du côté du froid. Ça rejoint plutôt le côté première fois (puisque s'en est une ... et aussi la scène de ce genre que j'écris). - Spoiler:
Dans l'or du soir elle souriait légèrement, les mains serrées derrière elle et l'air un peu timide. Elle n'avait rien préparer d'autre qu'une large couverture et … la magnifique robe qu'elle portait. D'un tissus léger, aérien, elle serrait amoureusement son corps, dévoilant ses courbes mais surtout la peau de ses épaules, son cou, quelques fragments de son buste … Une vision merveilleuse, comme échappée d'une fresque des nymphes, dans ce refuge de pins qui lui allait si bien. Subjugué, il s'approcha doucement, les yeux dans les siens. Peu à peu, la distance qui les séparaient s'amenuisait ; bientôt, il pourrait la toucher, l'enlacer, dégrafer sa robe … Soudain, il s'arrêta : il avait à peine posé ses mains sur son dos, pour remarquer qu'elle portait … - Un corset ? s'étonna-t-il. - Pour toi. Ces simples mots, elle les avait prononcés dans un souffle, mais avec une telle émotion … Lui se sentait un peu bête, de porter toujours ses vieux. Mais il chassa bien vite cette impression ; et, touché par cet effort, ce geste qu'elle lui offrait, il l'embrassa, défit les lacets de sa robe qui tomba à terre … et dévoila son corps. Entier. Tout à coup, elle était … nue. Captivé par cette vision il ne put se résoudre à détacher son regard _ ce qui aurait été plus correct, peut-être. Sa peau était d'une blancheur un peu rosée, ses courbes parfaites, sa posture naturelle et assurée, bien qu'il dévorât son intimité des yeux … Une intimité de femme, qu'il découvrait pour la première fois et qui s'approchait de lui. Bientôt, elle fut tout contre lui, et se mit à le déshabiller. Le souffle couper par l'émotion, il se laissa faire. Il sentait ses mains remonter lentement le long de son torse, puis redescendre avec plaisir. Elles semblaient rire sur sa peau, joueuses. Enfin, Léonora se recula et, dans une posture faussement pensive, l'observa. Son corps entier était façonné par une musculature plutôt imposante, qui contrastait avec l'air doux, un peu timide qu'il avait prit … Irrésistible. Sans plus attendre, elle le fit s'allonger, parcourut sa peau de ses lèvres comme un torrent de printemps, frais, doux, mais vif. Elle goûtait avec passion ce corps vallonné de fibres, qui changeait doucement tandis qu'il remuait sous ses doigts, sa bouche. D'abord il s'était légèrement tortillé, presque gêné par cette proximité. Mais, peu à peu il s’y abandonna et au plaisir qui l'accompagnait, caressant doucement les flancs de la jeune femme. Soudain, il la fit basculer sous lui, puis, immobile, plongea son regard dans le sien. Ses beaux yeux bleus l'invitaient dans son âme et ses lèvres, entrouvertes pour laisser passer son souffle rapide, l'attiraient irrésistiblement. Un instant il les goûta, puis se recula légèrement pour l'observer, alors qu'il la parcourait de ses doigts. Comme toujours il doux, aimant, ses mains aériennes sur tout son corps. Elles étaient la brise un peu fraîche, la bruine presque trop fine, le tendre soleil de printemps, la douce étreinte de l'eau, du sable des berges. Elle étaient deux papillons audacieux, qui savaient où se glisser pour lui plaire. Soudain elle l'arrêta et le fit rouler pour se retrouver au dessus de lui. Ses cheveux tombaient sur son visage sans pouvoir se raccrocher à ses épaules, seules touches de couleurs aux milles teintes près de sa peau laiteuse à la douce odeur de sous-bois. Décidément, elle sentait bon la nature et il adorait cela. Elle était immobile depuis un certain temps, déjà, mais fébrile, les yeux accrochés aux siens, toute proche. Lui demandait-elle un accord tacite ? En cet instant, il l'espérait plus que tout au monde ; et il posa ses mains sur son dos. Juste sur son dos. Il ne descendit pas plus bas. Ce n'était pas une étreinte sensuelle, destinée à agrandir le sourire qui étirait déjà largement ses lèvres. C'était un encouragement, un soutient pour aller plus loin dans l'inconnu. Comme si elle l'avait compris, elle afficha une étrange expression, entre audace et complicité, l'embrassa … et mêla leur corps. Aussitôt, elle dégagea ses lèvres, posa son front contre le sien ; et, dans un même soupir ils laissèrent échapper leur trop-plein d'émotions. Puis il la fit basculer sous lui, lui dévoila, pour une fois, sa force. Il l’étreignait tout entière, assez tendre, encore, mais avec la puissance que peuvent gagner les vagues lorsqu'elles mordent largement la plage … Et, elle, se sentait frissonner entre ses mains, sous ces gestes qui laissaient transparaître une part de sa nature. Lui adorait cela. Il frissonnait aussi, à son rythme, s'amusait à explorer les points qui la ferait soupirer de bonheur, la manière de l'étreindre qui accentuerait la courbure de son dos, lui couperait un instant la respiration ; et il sentait avec plaisir ses doigts se crisper sur ses épaules, ses jambes s’entremêler aux siennes, son corps comme une fleur au printemps s'ouvrir un peu plus chaque fois qu'il réussissait. C'était un instant merveilleux ; comme il adorait Léonora, son corps, qu'il faisait palpiter, où il se sentait tellement bien, convoité … Un instant qui finit par disparaître. Quoi que … Il se sentait _ un peu _ épuisé finalement, et dans un dernier effort, il roula, elle avec lui, pour la mettre au dessus de lui. Elle était immobile, à présent, détendue, blottie plus que jamais contre lui ; et, pendant un instant, il crut qu'elle s'était enfoncée jusque sous sa peau. Au milieu de ses pensées, comme une douce berceuse, il entendait la respiration de Léonora se calmer peu à peu. Sa Léonora. Il n'aimait pas trop se possessif, d'habitude ; mais, à cet instant, il était trop proche d'elle pour ne pas l'utiliser. Sa Léonora. Comme une rose elle s'était ouverte, et parmi le crépuscule découvert ses pétales, en un doux éclat de teintes vives. Car elle avait eu soif de la rosée qui perlait sur son corps. Elle s'y trouvait encore, d'ailleurs, nichée au creux de la dentelle chiffonnée de ses pétales … Et cela lui avait ajouté quelque chose. Peut-être lui semblait-elle plus belle, plus proche ou grandie. Soudain, il constata qu'elle avait fermé les yeux ? Dormait-elle ? Il ne put résister au besoin de savoir, et lui caressa doucement la joue. Aussitôt elle releva la tête, pour l'observer. Non, elle ne s'était pas endormie, et cela le soulageait. Léonora aussi, devait être heureuse, comme ses yeux bleus riaient. Elle portait un si beau sourire. Une complicité qu'ils n'avaient jamais connus. Et elle était si bien tout près de lui : quelques frissons de plaisir parcouraient encore sa peau, et l'image d'Ewen, qui la regardait comme s'il s'était blottit contre de son âme, persistait dans sa mémoire, tandis qu'elle s'endormait.
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| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Lun 15 Sep 2014 - 19:30 | |
| Très poétique, très joli. Juste un petit truc que j'ai cherché: Je me suis lassé emporter par le lyrisme du récit, très métaphorique, mais il faut quelque petits points d'encrages dans la réalité. Quand on arrive au moment où" il se sentait épuisé", on a raté le pourquoi. Ne t'inquiète pas, je ne vis pas dans un couvent depuis le 18eme siècle, j'imagine bien ce qui a pu l'épuiser, mais on ne saisit pas "qu'ils l'ont fait". "mêla leur corps" ,demande un petit soutient, sans que ce soit trop précis, je ne te dis pas d'adopter mon style ou celui d'Anson (mais, ils le savent tes parents que tu traînes sur des sites où on parle d'érotisme? Ah, la jeunesse!!! je plaisante évidemment!!), mais juste une petite métaphore délicate comme tu sais si bien le faire, pour nous ôter nos doutes, avant qu'elle ne s'ouvre comme une fleur de printemps, juste ça, et ma foi, tu as un style suffisamment poétique pour ne pas tomber dans le fameux style "arlequinesque" que nous essayons de combattre avec plus ou moins de réussite. Bravo, ça me donne envie de dessiner! Et avant de finir, je vais faire ma vieille: corrige tes fautes d'accord, et n'ais pas honte, j'en fais autant que toi!!! |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Lun 15 Sep 2014 - 20:08 | |
| - chat_sauvage a écrit:
- Comme une rose elle s'était ouverte, et parmi le crépuscule découvert ses pétales, en un doux éclat de teintes vives. Car elle avait eu soif de la rosée qui perlait sur son corps.
- Ronsard a écrit:
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil Ce chat sauvage nous fait presque du Ronsard! C'est frais et assez bien écrit. Tu devrais d'essayer à la poésie! - Chat_sauvage a écrit:
- Il frissonnait aussi, à son rythme, s'amusait à explorer les points qui la ferait soupirer de bonheur, la manière de l'étreindre qui accentuerait la courbure de son dos, lui couperait un instant la respiration
Tu découvres là un des aspects les plus mystérieux de l'amour : c'est aussi le pouvoir d'obtenir d'un corps qui n'est pas le sien de se plier à ses commandements. Avec l'assentiment de l'autre bien sûr... Mais ce n'est que le début de la compréhension de ce qui se passe exactement entre deux êtres qui s'aiment. |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Lun 15 Sep 2014 - 21:06 | |
| Bonsoir Andalouse, Ton texte a du m'inspirer, je me suis amusé à rewriter une version telle que je l'aurais corrigée si c'était moi qui l'avait écrite au départ. Enfin, c'est juste pour voir... - Anson-Andalouse a écrit:
- J’aurais dû demander où il m’emmenait, invoquer le fait que le dessert allait être servi ou n’importe quoi d'autre. J’aurais pu lui dire que ce n’était pas bien de laisser Diane et Antoine s’accoupler sur ce banc devant tous ces regards courroucés. Mais je n’ai rien dit. Les regards noirs se sont jetés sur nous, quand nous avons quitté la table pour dieu sait où. Quel vent de folie a soufflé à ce moment-là? Je n’en sais rien! La nuit n’est pas encore tombée, en juin les journées sont longues et dans un éclairage doré mon jeune cavalier m'entraîne jusqu’à l’écurie qui est fermée. La porte grince quand il l’ouvre, il me précède, la referme et tout de suite il me pousse doucement contre le mur de pierre fraîche.
- Je rêve ou me regardez comme si j’étais une tarte aux fraises ? - Un chou à la crème. - Quoi ? - Je pensais plutôt à un chou à la crème! Un dessert pour petite fille quoi, pas un dessert de femme mûre ! - Vous savez, quand on est un chou à la crème, c’est pas l’âge qui compte, c’est la gourmandise ! Tiens, il n’est pas timide le garçon, il a même de l’esprit. Il m’a vue venir, j’avais raison de douter de son innocence ! Et le voilà devant moi, une main de chaque côté de mon visage emprisonné sur ce mur qui me rafraîchit le dos. - Depuis tout à l’heure, le chou à la crème a très envie d’être dévoré. Mais il a aussi envie de goûter cette peau, là où les cheveux sont mouillés de sueur ! Il dégage mes cheveux et dépose un baiser dans mon cou, qui me fait l’effet d’une décharge électrique. Il dégage mon épaule et fait glisser mon chemisier. - Ça aussi, ça commence sérieusement à m’énerver, cette bretelle de soutient gorge m’hypnotise. Je ne pense qu’à ça depuis que vous m’avez touché les cuisses tout à l’heure ! Donc l’apnée, ce n’était pas dans ma tête ! Je n’ai plus de cerveau, mon être se résume au petit bout de peau que sa bouche caresse. Et il continue. - Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous me faites subir. j’ai vu cette goutte de sueur descendre le long de votre cou et se réfugier entre vos seins et je n’ai pas pu l’arrêter. Quelle cruauté ! Il dépose un autre baiser brûlant, entre mes seins cette fois |
| | | Invité / Invité Lun 15 Sep 2014 - 21:36 | |
| Mais qu'est ce que vous êtes cuculs ! Je mettrais presque... 'tendez je vais le chercher... là ! je l'ai ! ce smiley. Non pasque, tiens je vais piquer – suis dans ma période cleptomane – le mot fétiche de Kéké/rouac, morne. Y'a toujours ce genre d'atmosphère à la fifty shades qui plombe le truc, encore que elle c'est marrant. J'veux dire, fiou... c'est quand même vachement cliché de tout le temps en faire un truc mou, adverbial et sans style. C'est plat, zêtes plat – je constate hein. Vous faudrez lire du Chinaski ou du Hunter, pour voir comment qu'ils font pour faire d'une scène de cul, un truc ... énorme. Bon vous me direz, voilà quoi, c'est une question de sensibilité et tout et tout, ok j'veux bien, mais ça n'empêche... faut du taf d'écrivain derrière les zamis ! Et puis c'est pas une scène de cul ? ah bon, c'est une question de nominalisme ça, rien de plus. Bon après j'avais pas tout lu, 'tendez y'a au moins 36 000 lignes, bon alors pour me donner bonne conscience j'ai fait un tour sur les autres extraits. Çui d'Anson est intéressant, pis c'est vrai qu'y'en à d'autres qui sortent du carcan – à peine hein – mais ffff... zêtes tellement trop factuel et triste. Faut que ça swingue. Et pour répondre à la question je citerai du fauve – voyez la culture – : Comme tous les soirs, on va essayer de niquer. Mais surtout pas de faire l'amour, parce que l'amour, c'est pour les pédés.La version 2014 de la scène érotique elle se situe plus ici que chez vous – là bas. - chat_sauvage a écrit:
- Il se sentait _ un peu _ épuisé finalement
Le demi-cadratin des incises c'est alt+0150 (sur le pavé numérique) et si c'est une figure de style que tu nous as fait, bah l'aurait fallu péter les espaces, pasque ça pète le rythme qu'y avait déjà pas. Allé 'scusé mais j'ai le succès à écrire. |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Lun 15 Sep 2014 - 22:16 | |
| Tiens, voilà l'ami Judas qui vient pérorer un coup. Bon, tu nous en pond une de scène "érotique", tu sais dans le sublime style de celle là que tu connais bien : - Judanson a écrit:
- —PUTAIN, T’AS UN CUL D’ENFER, JE SENS QUE JE VAIS ME LE FAIRE ! j’y ai dit.
Bon, c’était pas franchement romanesque, chuis pas sûr qu’elle ait vraiment apprécié. Mais soudain je me suis entendu dire — TU ES TRES BELLE TU SAIS, JE VAIS TE PRENDRE DANS MES BRAS ; C’était quoi ce délire romantique à la con ? J’ai entendu un battement d’ailettes bien connu, le petit con d’angelot à poil avait encore bandé son arc pendant que moi le reste. — QU’ES-TU VEUX ENCORE L’EMPLUMÈ ? — BAH JE T’AI PLANTÉ UNE FLÈCHE. — QUOI, COMMENT ÇA UNE FLÈCHE ! DEUX DOUZAINES C’ÉTAIT ! — BEN AVEC TOI FALLAIT LA DOSE ! — ATTEND UN PEU, TU M’AS EMPOISONNÉ ? J’avais oublié que les flèches du bestiau incitaient gravement à la sincérité, la vraie, pas la sincérité niaise, maladie du siècle bien connue. PAN, une aut’ flèche en pleine tête. Et PAN une aut’ flèche. Et l’autre Sophia qui s’étonne : —Judas, à quoi tu joues là ?? —TOI LA POUFFE TU L’OUVRES PAS ! PAN, une aut’ flèche en pleine tête. — EUH TA TOUFFE TU L’OUVRES MON AMOUR ? — Dis mon Judas, à qui tu causais là ? —EUH, A MON ANGE GARDIEN, A MON JIMINY CRICKET, A MA FEE CLOCHETTE ! Et PAN ! Trois douzaines de flèches. La vache, qu’escequi m’a mis l’enfoiré ! J’aurai du recommencer à courir dans la maison, lui avec son arc et ses flèches, moi avec mon balai et mon couvercle. J’aurais revu son trou du cul qui voltigeait habillement dans les airs, esquivant mon balai. Car là je me suis entendu dire : — JE T’AIME SOPHIA. Qu’escequi faut pas entendre ! —Moi aussi je t’aime Judas.
Bon, on n'est plus dans les Harlequinades là! |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Lun 15 Sep 2014 - 22:33 | |
| A Judas Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, je ne sais plus qui disait ça, je n'aime pas citer mes sources de toute façon(mon côté corse) et je n'ai pas besoin de me faire mousser à grand coup de leçons du haut de ma supériorité intellectuelo-sémantico-stylistico-jesépatro...! T'as bu? t'as trop regardé les marseillais à Miami (des fois, moi aussi ce genre de programme peut me faire dégonder) ou bien tu as réellement 7 ans et tu copies les mots sur le bouquin de ton papa?
C'est pas la première fois que je te lis au hasard du forum, et ton style, je ne parle que du style, pas du contenu, me donne juste envie de passer à autre chose, sans faire l'effort de comprendre ce que tu as a dire, c'est malheureux pour quelqu'un qui écrit, non? Alors, vas-y, lance-toi, montre nous comment tu conçois un écrit érotique, mais en donnant envie de te lire, pas de passer direct à autre chose! |
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