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| [Univers] Comment écrire une scène , disons "érotique" ? | |
| | Nombre de messages : 664 Âge : 39 Localisation : Béarn. Pensée du jour : L'affliction des esprits d'horizon. Date d'inscription : 30/07/2014 | Myrdhin / Hé ! Makarénine Lun 1 Sep 2014 - 23:55 | |
| - QuillQueen a écrit:
- Par définition, pour moi, ce qui est érotique n'est pas cru. Sinon c'est pornographique. Et je nivèle l'intensité poétique selon le ressenti. je seria plus crue si on est dans un viol, et plus métaphorique si on est dans une peemière fois de gens bien épris.
J'abonde. Mais note les guillemets autour d' érotique, pour ce topic. Je dirais que son créateur a voulu parler de scènes de sexe, peu importe sa nature. Après j'dis ça, je n'en ai pas la certitude, non plus. |
| | Nombre de messages : 138 Âge : 40 Date d'inscription : 05/03/2012 | lyly ford / Barge de Radetzky Mar 9 Sep 2014 - 19:30 | |
| hmm... j'ai lu ta première version et oui on dirait bien style fanfic ou harlequin et ce n'est pas qu'érotique pour moi c'est déjà "trop". J'ai écrit du cru quand j'avais 15-16ans (là je vais en avoir 30lol) et avec le temps tu arrives à faire du soft tout en faisant du beau, sans détailler que ce soit la scene d'amour en elle-même ou les préliminaires. Ecrire une scene érotique pour moi c'est comme une chanson, quand tu l'écoutes avec la musique tu ressens des émotions, là tu n'as que les mots mais en les lisant tu dois pouvoir VOIR la scene donc pas besoin de détails si c'est bien écrit, on est dans la scène et on sait ce qui s'y passe. Par exemple quand tu dis qu'il la pénétre moi, j'aurais même pas parler de pénétration au sens propre du terme, j'aurais tourné ça différemment, plus subtilement, on sait ce qui se passe mais on n'a pas besoin de savoir tout, on reste sur ses émotions à elle, vu que tu dis que c'est important pour elle ce moment. Joue avec les mots, travaille ses émotions. Quand j'écris comme lorsque je lis, je vois les scenes donc les mots viennent tout seul,c'est comme je te disais tout à l'heure, comme une chanson, on écoute et on se laisse bercer si tu as besoin d'un plus d'explications, je pourrais toujours t'en donner mais ne désespère pas, c'est avec le temps qu'on arrive à écrire ce genre de scène |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Mar 9 Sep 2014 - 20:17 | |
| Je pense que c'est à moi que tu t'adresse. Je me suis longuement posé la question de ce que je voulais écrire dans ma scène érotique, j'en ai lu quelques unes (beaucoup en fait) et j'aime bien ne pas toujours survoler les détails explicites, je trouve souvent ça faux-cul, on ne peut pas éternellement tourner autour du pot (si je puis dire!). J'ai essayé de faire en sorte que ce soit fondu dans le texte, doux, parce que cette scène est douce. La pénétration est un moment important dans un acte sexuel, je n'avais pas envie de l’édulcorer, c'est l'arrimage, c'est le contact le plus intime, et je n'avais pas la sensation de le rendre trop cru (peut-être est-ce à force de lire des scènes de sexe? ) Et puis, bon, je pense qu'il n'y a pas de "musique" plus intime que celle-là, et chacun y trouve ou non son bonheur, mais je vais quand même reconsidérer la chose. Je ne veux pas non-plus "bercer" mes lecteurs à ce moment-là, c'est pas le moment de dormir!!! Merci de ton avis, j'en attends un depuis une semaine, ça fait plaisir! Je veux bien que tu développe. |
| | Nombre de messages : 103 Âge : 35 Date d'inscription : 26/01/2014 | nestie / Barge de Radetzky Mer 10 Sep 2014 - 0:58 | |
| Je suis d'accord avec tous tes posts Andalouse. Je ne vois pas l'intérêt de tourner autour du pot ou de dire les choses si subtilement que l'on refuse d'employer certains mots qui n'ont rien de pornographiques. Je viens de lire ton extrait et je l'ai beaucoup aimé, moi aussi je prête attention aux détails et je pense qu'un seul détail peut déclencher du désir et de l'attirance. Utiliser un champ lexical spécifique pour écrire la scène est une très bonne idée ! Je n'y avais jamais pensé, et si c'est aussi amusant pour l'auteur que le lecteur alors c'est out bénef'. La pénétration peut être importante ou non, selon l'acte que l'on souhaite écrire mais dans un roman si on me fait attendre tout le livre pour finalement me livrer une scène où tout est caché, je reste sur ma faim et j'ai l'impression d'une arnaque un peu. Enfin ça se discute. Après tout est une question de perceptions... certains trouvent que le cru c'est porno et que l'érotique doit être poétique. Je trouve que la poésie est dans les émotions, les sentiments, les sensations ressenties et on peut obtenir cela sans faux semblants. |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Mer 10 Sep 2014 - 18:30 | |
| merci nesti, ça me rassure un peu, j'avais un peu l'impression d'être la vieille cochonne de service!! Je me suis essayée à un petit exercice de ce genre sur une nouvelle (le début des hostilités est long à venir,je m'en excuse, mais j'aime bien mettre les personnages en place, histoire de faire un peu connaissance, avant!!!) en utilisant la métaphore pâtissière, guerrière...et tout ce qui me passais par la tête, tu le trouveras ici Par contre, pour mon roman, Corrida, on est un peu dans le deuxième cas (on se tourne autour tout le long du récit), enfin, ça se discute, c'est l'histoire qui veut ça, mais c'est chaud tout le long quand même! C'est même une autre manière de voir l'érotisme, mes personnages ne peuvent pas conclure, pour des raisons de sécurité, donc ils se frôlent, se caressent, s'isolent pour se déguster, mais sans qu'il y ait acte complet, et ça peut être très chaud aussi, mais sans se cantonner aux envolée lyriques trop éthérée. |
| | Nombre de messages : 103 Âge : 35 Date d'inscription : 26/01/2014 | nestie / Barge de Radetzky Jeu 11 Sep 2014 - 3:21 | |
| Hahah non t'es pas la seule pervertie du coin !
Je suis totalement d'accord : ça peut être torride sans qu'il y ait d'acte. En général tout se joue dans la tension sexuelle et beaucoup d'écrivains utilisent ce moyen (moi y compris), tout est dans l'art et la manière de l'écrire ! |
| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Jeu 11 Sep 2014 - 9:27 | |
| Par contre les filles, il va falloir que je trouve le temps de lire ce que vous écrivez!( c'est pas gagné, j'ai un emploi du temps qui déborde, et je veux aussi du temps pour écrire, mais je vais faire un effort, promis!) On peut vous lire où? Bon, j'ai mis les filles, mais les gars aussi en fait! |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Ven 12 Sep 2014 - 19:28 | |
| Bon, si on passait des théories théoriciennes aux travaux pratiques? - Les ondes d'Ys:
Il l’embarqua sur le lit, dans la posture d’Ys pour croquer sa jolie croupe. Mais la demoiselle voulait qu’il s’occupe surtout de son sexe ; surprise elle dressa ses fesses le plus possible vers le ciel. Son cul, son sexe et ses cuisses furent ainsi entièrement offerts à son insoutenable appétit de l’être. « Enorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là, regardant la petite chèvre blanche en la dégustant par avance. Comme il savait bien qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas. » Glissant une main sous son ventre, il embrassa longuement son joli con tout en le caressant. Après un moment il se retira, pointa deux doigts en ciseau devant tous ses orifices de femme et s’inséra doucement en elle. La demoiselle l’accueille d’abord, puis se sentant pénétrée par le cul, elle se dérobe un peu quand il s’enfonce trop, mais en même temps elle se tortille désespérément, car son sexe veut s’empaler plus profondément sur l’autre doigt. Il la libéra du ciseau céleste pour croquer sa croupe pointue. Cette fois elle accepta la caresse, s’ouvrant autant qu’elle pouvait en gémissant. Il se promena sur les fesses et les cuisses de jolie fille. La chair de la gueule d’ange était élastique et douce, savoureuse comme de l’ambroisie et son postérieur en offrande était le plus délicieux qu’il n’eut jamais croqué et il s’estimait grand connaisseur en matière de cul de jeune femelle. La sublime Ys devait être extrêmement excitée, car elle avait pris un goût capiteux et des odeurs enivrantes. Il n’aurait pas imaginé que le calice délectable de cette chevrette efflanquée fût aussi délicieux à dévorer. Il déposa un peu salive sur sa rosette dans laquelle il aventura à nouveau un doigt. Elle accepte qu’il l’enfonce un petit peu avec délicatesse, mais elle s’échappe quand il prétend la pénétrer trop profondément. Tout à coup ses reins se creusent et comme une marée descendante, les fesses s’arrondissent en deux vagues nacrées fuyantes devant lui, formant un écrin de chair blanche autour de son petit trou encore palpitant, rose et brillant de salive. Ys le prit à son tour dans la bouche pour le sucer passionnément, l’honorant de temps en temps de longs lapements appliqués et gourmands. Comblé de sa sollicitude, il embrassa ses cheveux et la serra dans les bras. Quand il l’allongea sur le dos, elle mouilla un peu de ses doigts son sexe avant qu’il ne la pénètre. Il s’empara de ses deux mains, elle lui dédia un sourire mais se laissa emprisonner, comme un caprice qu’on consent à un enfant. Dès les premiers coups de reins, il sentit à nouveau un orgasme monter tant l’excitation était à son comble. Il cessa et en se serrant d’une main, bloqua l’impulsion. Le procédé s’avéra efficace, mais dès qu’il bougeait un peu en elle, le désir d’en jouir le submergeait à nouveau. Alors il s’immobilisa et caressa une pointe de sein sur le même rythme que le mont de Vénus. La belle les yeux fermés, la bouche entrouverte, halète doucement et semble ne jamais parvenir à jouir tout en jouissant constamment. Finalement, emporté par une irrésistible volupté, il donna quelques grands coups de reins et en jouit, bien trop tôt à son goût. Toujours en elle, il se reposa un instant mais tout à coup, l’envie de faire l’amour l’emporta à nouveau et le miracle se produit plusieurs fois de suite. Et à chaque fois, l’homme est emporté par une sorte de houle ; le sexe d’Ys, comme un puits mystérieux s’empare de lui et le hale du fond de son bas ventre, le happant d’une pulsion rageuse de désir comme on arracherait d’une brûlure soudaine, un râle à un mourant pour le ressusciter quelques instants encore. Elle caressait de ses ongles le dos et les reins de son amant de l’heure. Emporté par les ondes d’Ys, il recommença plusieurs fois à en chevaucher les vagues. La jeune femme gémissait doucement et levant toutes les digues, elle se saisit de ses propres jambes pour les écarter et mieux l’enlacer de son désir. Alors pour l’éternité, dès qu’il s’arrêtait un instant, la sublime garce s’emparait de lui du fond de son bas ventre et l’emportait à nouveau dans ses rouleaux incessants. Alors il vient l’embrasser et elle l’accueille d’un baiser fébrile dans une bouche fondante de plaisir et il l’embrasse en retour en caressant sa joue. Son visage dont la peau s’évapore sur la sculpture de l’os maxillaire soudainement désincarné, donne à caresser un squelette voilé de soie. Et ils s’aimèrent ainsi, depuis toujours et pour toujours.
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| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Ven 12 Sep 2014 - 20:05 | |
| Très bien écrit, je ne peux pas dire le contraire. Mais la vision masculine de l'acte me fait penser que c'est dur d'écrire de l'érotisme d'homme pour une femme et vice versa. On comprend bien ce qui se passe (je n'aime pas ne pas savoir à qui appartient le bras dessous ou la bouche dessus!!!), mais il n'y a presque pas de ressenti, enfin, non, il y en a,mais qui ne me parle pas en tant que femme (et je m'en excuse parce que je ne prétends pas parler au nom de toutes les femmes!!). Mais je crois que le sexe n'est pas vécu de la même manière par les deux sexes(bon, ça c'est un peu une évidence!!), même avec des mots. Je vais parler franco, ce genre de texte ne me provoque aucune excitation (ma petite culotte est encore sèche!!) et pourtant, même si dans un premier temps j'ai pensé "porno", je suis revenue sur ma sensation, c'est cru, mais ça passe, ton style" ciselé à l'ancienne", rattrape cette sensation. Le côté descriptif ne m'emballe pas, mais ce n'est pas cela, je sais que je suis moi-même assez descriptive (on me le reproche parfois!), donc c'est vraiment une histoire de représentation intime. Mais je le répète, même si ça ne me parle pas, je trouve que c'est "rudement" bien écrit! |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Ven 12 Sep 2014 - 22:05 | |
| Merci pour ton commentaire. Voici un autre texte un peu plus sentimental pour toi: - Spoiler:
On baignait dans la salive, la sueur et le foutre. Tout l’après-midi nous avions fait l’amour. — Regarde-moi ! Ordonna Claire. Je la regarde, elle commente : — C’est pour voir dans tes yeux ce que tu ne veux pas me dire. — Je n’avouerai que sous la plus extrême des tortures ! — Tu n’es obligé à rien, je veux juste voir tes yeux. Je n’ai envie que de toi... Serres moi très fort dans tes bras. Alors que la jeune femme est proche de jouir de moi, je souffle au creux de son oreille : — Petite madame, je vous aime beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup... Claire défaille et se met à pleurer. On cesse un moment de faire l’amour, mais je reste en elle, buvant ses pleurs en léchant ses joues. On baignait dans la salive, la sueur, le foutre et les larmes. On recommence à faire l’amour. Au bout d’un moment, Claire se recule pour mieux m’attirer en elle, jusqu’à se retrouver presque assise entre les deux grands coussins calés à la tête du lit. Je suis épuisé, je ne pense pas être capable de me donner encore une fois. Mais le désir qu’elle a de moi est si intense que mes reins que je ne commande plus donnent d’eux même des coups de boutoir de plus en plus forts, comme s’il étaient animés par une force étrangère, faisant de moi un pantin mécanique. Claire qui venait de me faire jouir trois fois de suite dans l’après-midi, parvint enfin à extirper une quatrième fois tout le foutre qui restait encore aux fins fonds de mes entrailles.
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| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Ven 12 Sep 2014 - 23:00 | |
| Foutre est un mot que je n'aime pas, mais c'est personnel. Allez c'est parti pour un battle érotique Voici un court extrait d'une de mes nouvelles, avec justement pour mission d'éviter certains mots trop crus mais de ne pas dédaigner l'humour. - spoiler:
Il me retourne sur le dos. L’expression de ses yeux provoque une liquéfaction rapide de mes organes internes, surtout ceux situés en bas de mon ventre. Je n’avais même pas remarqué qu’il était nu, me serais-je endormie ? J’aime me délecter de ce spectacle. Il est vraiment très beau. - J’ai envie de te baiser à l’ancienne, chuchote-t-il au creux de mon oreille, sur le lit, à la missionnaire ! - Alors soit vigoureux, les anciens ne perdaient pas de temps en fioritures, c’était plutôt à la hussarde ! Son regard brille, son sourire se fait carnassier. Ma proposition l’amuse et sans ménagement, il écarte mes cuisses et s’enfonce en moi, sans me quitter des yeux. Je n’ai pu réprimer un cri de surprise, pas de douleur, j’ai trop envie de lui et son massage m’a mis en appétit ! Il me laboure avec force et c’est terriblement bon, le rythme s’accélère, il respire fort, je ne pense pas qu’il soit en mesure de gérer quoi que ce soit, ça tombe bien, moi non plus. Le lit grince d’une manière érotique. Mon hussard est puissant et ses coups de rein me transportent, mes mains se crispent sur son dos, il est en moi jusqu’à la garde, je rebondis presque à chaque coup de boutoir. C’est rude, c’est violent, mais mon désir est tel que c’est un délice. J’avais envie de cet assaut viril et sauvage. La souplesse de sa fameuse charnière lombo-sacrée lui permet d’explorer des zones jusque-là hors d’atteinte, je suis labourée en profondeur. Mon paysan a l’amour du métier et ne dévie pas de son objectif, son sillon est parfait. Je sens monter un orgasme délirant qui m’aspire comme une vague scélérate et je me fracasse en tremblant, il se joint à mes cris, puis s’effondre sur moi, essoufflé par l’effort. Le confort du lit est une bénédiction, je n’ai plus envie de bouger, ni de parler, ni de quoi que ce soit d’autre que de sentir son corps sur le mien s’alourdir lentement.
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| | Nombre de messages : 103 Âge : 35 Date d'inscription : 26/01/2014 | nestie / Barge de Radetzky Sam 13 Sep 2014 - 3:46 | |
| Eh ben quelle battle ! Anson, pour ma part les mots "culs" foutre" "mouiller" (en tant que verbe d'action) je trouve ça vulgaire et du coup je classerais ça dans du porno. Ce n'est que mon avis. Je ne sais pas s'il y a une façon masculine et féminine d'écrire ce genre de scène, mais en tout cas le fait que ça commence quasiment sans préliminaire alors qu'on parle de pénétration anale, je ne pense pas que ça fasse rêver le gent féminine en majorité... Le fait qu'il s'attaque directement à son sexe me gène aussi, la focalisation sur le sexe, délaissant le reste du corps. En ma qualité de femme, je dirais que l'attention au reste du corps fait monter la tension. C'est fait exprès de passer du passé simple au présent ? (c'est une vraie question) J'espère ne pas être trop dure, ce n'est que mon avis et les goûts et les couleurs.... Après l'utilisation de mots crus associés à des expressions très spécifiques est un style très intéressant, à la "Les Onze Mille Verges" d'Apollinaire. En fait j'ai directement pensé à ça quand je t'ai lu. (ça c'est du compliment !) Andalouse : Je t'avoue que ce passage m'a fait sourire plusieurs fois, le coup de "la hussarde" La réplique de l'homme, met tout de suite dans l'ambiance, et pour le coup je ne trouve pas ça vulgaire car c'est inséré dans le dialogue et non dans la narration. J'ai beaucoup apprécié le champ lexical de l'agriculture tiens, "le paysan a l'amour du métier" Du coup là on va me dire ouais mais ya pas de préliminaires non plus, bah si ! Tu mentionnes le massage, qui en fait partie et on peut facilement se l'imaginer. Et puis la simple phrase de ton paysan fait office d'amuse-bouche, ça met direct en appétit ! Enfin bref ça fait un peu inspecteur des travaux finis tout ça. Je vous aurais bien proposé une mes scènes mais je viens de signer avec un éditeur pour la nouvelle érotique que j'ai terminée ctété. Alors la prochaine que j'écris je vous la mets (sans mauvais jeu de mots) |
| | Nombre de messages : 1061 Âge : 110 Localisation : Sous le soleil exactement Pensée du jour : Je ne pense que la nuit. Date d'inscription : 21/04/2014 | Anson / Effleure du mal Sam 13 Sep 2014 - 15:01 | |
| Pour Andalouse : Héra a aveuglé Tiresias pour avoir confié à Zeus que sur 10 parts de jouissance, la femme en a 8. Il me semble que tu rends bien compte de cette "vague scélérate"". La "liquéfaction des organes internes", c'est très féminin ça non? Sur tes deux extraits, tu te réjouis d'un assaut "à la hussarde". Vous dites que vous voulez des préliminaires, mais... pas toujours! Pour Nestie : le passage du passé au présent est volontaire. Difficile à rendre fluide d'ailleurs, mais il me semble qu'il y a un temps pour la narration et un pour l'action (en gros). Les préliminaires précèdent la scène citée, ils ne sont pas très longs car ce n'est pas la première scène d'amour, Ys étant une jeune femme qui s'est prostituée quelques temps et qui m'a fait l'honneur de me trouver assez séduisant pour qu'on fasse vraiment l'amour plusieurs fois. Tu édites chez qui? Tu peux peut-être malgré tout nous proposer une extrait? Je vous propose une première rencontre : - Gentiane:
Il y eut des contre temps, des déplacements. Enfin, Gentiane appela. Elle se disait libre désormais. On convint d’un rendez-vous. Les agendas étaient chargés. Il fallait encore attendre quelques jours. Au téléphone, le désir s’attisait dans l’attente de se voir. « Vous représentez tout ce qui me plaît, avoua-t-elle. — C’est-à-dire ? — Vous savez ce que vous voulez et vous êtes déterminé. » Elle était inquiète, elle n’avait connu que deux hommes et supposait qu’Alghier, plus âgé et plus expérimenté, ne la trouverait pas à la hauteur. Il la rassura : « La première fois, c’est toujours une première fois. — J’espère que vous ne me tournerez pas le dos dès que ce sera fini ? — Bien sûr que non. Mais si vous, vous tournez le dos, on peut envisager des choses… — Ah non, je n’ai jamais pu, je n’aime pas ça ! — Vous contestez déjà ? Vous vous exécuterez. » Silence à l’autre bout du fil. La jeune femme reprit, d’une voix plus douce : « Je veux bien, je m’exécuterai. Cela dépend peut-être de qui le fait ? — Vous êtes chez vous ? demanda Alghier. — Oui, j’allais me coucher. — Voulez-vous venir maintenant ? — Maintenant ? Il faut que je me m’habille à nouveau, que je reprenne la voiture. Mais je veux bien, j’arrive dans une demi-heure. »
Gentiane entra dans la tanière d’Alghier. Elle était vêtue plus simplement que la première fois, d’un jean et d’un tee shirt, elle n’était pas aussi séduisante que dans son souvenir. « Je suis terriblement angoissée. Je ne peux pas fumer ? — Je vous propose du champagne à la place. D’accord ? — Je veux bien. » Alghier et Gentiane flirtèrent un peu sur le canapé. Elle était effectivement très tendue. Il sentit des seins étrangement durs à travers le tissu. « Ce n’est pas à moi, cela fait partie de mes complexes ! » Il décida de passer aux actes, prit le champagne et les coupes dans une main, Gentiane dans l’autre et ordonna : « Allez, à la chambre ! — Aïe aïe ! » gémit la belle en le suivant malgré tout. Enfin ils s’étendirent sur les draps. Quand il eut jeté les prothèses au diable, il découvrit deux petits seins charmants et ronds. Il la pénétra vite, elle l’accueillit en le serrant entre ses jambes et ils firent l’amour. Cela ne dura pas très longtemps et il eut le sentiment qu’elle n’avait pas vraiment joui mais qu’elle avait aimé quand même. On s’accorda une pause champagne. « La première fois, on est toujours des débutants, répéta Alghier. — On se tutoie ? proposa la jeune femme. — Si vous voulez. Une coupe de champagne et on se dit tu. » Alghier posa sa coupe : « Tu es grande et mince, ta poitrine va très bien avec ton corps, la beauté c’est aussi une question de proportions et les tiennes sont harmonieuses. — Disons qu’on les trouvait trop petits. Ce serait quand même mieux qu’ils soient moins petits non ? — Tu ne sais pas encore qu’on plaît souvent à cause d’un trait dont on fait un complexe. Et puis ces histoires de poitrines, c’est comme les mecs entre eux avec leur sexe, c’est plutôt une compétition entre femmes non ? — Oui, c’est un peu vrai. — Tes mains sont belles aussi, ce n’est pas la peine de les couvrir de toutes ces bagues, cela c’est bon pour les femmes qui sont en âge de regretter leur beauté ! — Je ne les trouvais pas belles. — Si je ne trouvais pas tes mains belles, elles ne m’auraient pas touché. Tu me plais pour ce que tu es, pas pour les artifices que tu portes. C’est mieux non ? — Oui c’est mieux. » Un moment après Alghier désira à nouveau Gentiane. Alors, ce fut comme une fête. Il en jouit plusieurs fois mais n’éjaculait pas. Gentiane jouissait, jouissait encore. Elle s’installa au-dessus de lui, lui arrachant des grognements de plaisir qu’il ne parvenait pas à contenir. Parfois elle se redressait à genoux et elle se tordait comme une liane, faisant tournoyer sa longue chevelure sombre. « Tu disais que tu voulais me dominer ? s’étonna Alghier. — Finalement non, c’est toi qui me fais jouir. » Alors, tout en restant sous elle, il reprit l’initiative de l’amour. Sous ses coups de reins, elle gémissait sans cesse ; sa bouche entrouverte ne laissait apparaître que les deux incisives du haut légèrement écartées, ses yeux fixes s’ouvraient grand sur le vide de la volupté. Elle était en cet instant, le visage entre douleur et jouissance, d’une beauté stupéfiante. Il posa sa main contre sa joue en demandant : « Tu es très belle ainsi. Tu jouis ? — Oui, je jouis, je jouis… » Elle se redressa, toujours à genoux. Alghier caressa sa poitrine : « Tu ne savais pas qu’on pouvait désirer tes seins ? — Non. Et cela m’émeut de savoir qu’on peut me désirer. »
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| | Nombre de messages : 64 Âge : 61 Localisation : Corse Pensée du jour : plus tu pédale moins fort, moins t'avance plus vite! Date d'inscription : 19/08/2014 | andalouse / Clochard céleste Sam 13 Sep 2014 - 22:55 | |
| à Anson, mon texte est l'extrait d'une nouvelle, les préliminaires ont eu lieu, ils en sont à leur quatrième coït, je me suis dis qu'on pouvait aller à l’essentiel!! Et oui, c'est très féminin, et je m'en réjouis! Je trouve ton style "dur" (bon, quand il est question de sexe, ça peut aider!!). J'aimerai bien entendre des voix masculines sur le sujet, parce qu'encore une fois, ça ne me chauffe pas, c'est froid, il n'y a aucun sentiments, pas de doutes, pas de perte de contrôle. J'aime bien sentir l'envie, la fébrilité, tous ces trucs humains de gens ordinaires. Je suis peut-être trop fleur bleue, je ne sais pas. Je suis d'accord avec Nesty et la comparaison avec les onze mille verges, ou Miller, encore que, Miller perd ses moyens de temps en temps. Pour une première rencontre, je trouve qu'on ne sens pas la tension, l'attente, la crainte! Tu y vas toujours aussi vite et sur de toi? La première fois est toujours une première fois, c'est toi qui le dit, donc tu observes, tu essayes, tu guettes les réactions, même si dans ton histoire, le fait d'avoir dit certaines choses au téléphone te laisse le champs libre pour brûler les étapes! Nesty, félicitation pour ton bouquin, il me tarde de te lire Puisqu'il est question de première rencontre et de préliminaires, un autre extrait de la même nouvelle, dès que je trouve où la balancer sur le forum, je la mettrais en intégralité: - spoiler:
J’aurais dû demander où il m’emmenait, j’aurais pu invoquer le fait que le dessert allait être servi. J’aurais dû lui dire que ce n’était pas leur rendre service que de laisser Diane et Antoine s’accoupler sur ce banc devant les regards courroucés. Mais non, rien de tout ça. Juste d’autres regards noirs sur nous, quittant la table pour dieu sait où. Quel vent de folie a soufflé à ce moment-là, je n’en sais rien. La nuit n’est pas encore tombée, en juin les journées sont longues et c’est dans un éclairage doré que je suis mon jeune cavalier. Je le suis jusqu’à l’écurie dont la porte est fermée, mais qu’il fait grincer pour entrer. Il passe devant. A peine l’a-t-il refermée dernière nous qu’il me pousse doucement contre le mur de pierre fraîche. - Je rêve ou j’ai l’impression que vous me regardez comme si j’étais une tarte aux fraises et que vous aviez faim ? - Un chou à la crème. - Quoi ? - Dans ma tête s’était plutôt à un chou à la crème que je pensais ! Un dessert pour petite fille, pas un dessert de femme mûre ! - Vous savez, quand on est un chou à la crème, c’est pas l’âge qui compte, c’est la gourmandise ! Il n’est pas timide le garçon, il a même de l’esprit. Ainsi, il m’a vue venir. J’avais raison de douter de son innocence ! Il est devant moi, en appuis sur le mur qui me rafraîchit le dos, une main de chaque côté de mon visage. - Depuis tout à l’heure, le chou à la crème a très envie d’être dévoré. Mais il a aussi envie de goûter cette peau, là où les cheveux sont mouillés de sueur ! Il dégage mes cheveux et dépose un baiser dans mon cou ; il me fait l’effet d’une décharge électrique, c’est tellement bon. Il dégage mon épaule et fait glisser mon chemisier. - Ça aussi, ça commence sérieusement à m’énerver, cette bretelle de soutient gorge m’hypnotise. Je ne pense qu’à ça depuis que vous m’avez touché les cuisses tout à l’heure ! Donc l’apnée, ce n’était pas dans ma tête ! Je n’ai plus de cerveau, mon être se résume au petit bout de peau que sa bouche caresse. Et il continue. - Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous me faites subir. j’ai vu cette goutte de sueur descendre le long de votre cou et glisser entre vos seins et je n’ai pas pu l’arrêter, c’est cruel ! Et il dépose un autre baiser brûlant entre mes seins. Et puis zut, il n’est pas mineur, je n’enfreins aucune règle, de toute évidence il est plus que consentant, il est même particulièrement gonflé pour un petit jeune, je n’ai rien fait de provocant pour en arriver là, alors je passe à l’action, je n’en peux plus. Il dégrafe le bouton de mon chemisier mais j’ai besoin de sa bouche sur la mienne. - Et depuis quand ce sont les choux à la crème qui goûtent les gourmandes ? Marre d’attendre, je veux déguster ! - Votre immobilité commençait à m’inquiéter ! J’attrape sa tête à deux mains pour mordre dans sa bouche délicieuse. Elle est vraiment à la hauteur de mes espérances, tendre, pulpeuse, habile, experte. Nous nous buvons littéralement .Il a bon goût, sa langue est douce et langoureuse à souhait. Mes doigts se perdent un instant dans ses boucles puis défont les boutons de sa chemise de concours. Sans quitter ses lèvres, je dégage ses épaules, la chemise disparait plus bas. Il est doux sous mes doigts, je sens ses muscles jouer sous sa peau. Il faut que je le voie. Je me détache de ses lèvres et le repousse pour l’admirer un peu. Il prend peur. - Vous ne me voulez plus ? déjà ? - Quand le gâteau est apetissant, il faut prendre le temps de le regarder, sinon c’est du gâchis ! - Et alors, il vous plait ? Il est enfin un peu gêné d’être scruté de la sorte, mais son aplomb me déroutais, comment peut-on être aussi sûr de soi à son âge ? Sa voix est devenue plus rauque, son souffle est court, ses mains tremblent et ça me rassure. - Le gâteau est très, très beau ! Si vous saviez à quel point je le trouve beau. Depuis que je vous ai vu à cheval, j’ai très chaud et ce n’est pas le soleil, croyez-moi ! Je n’aurais jamais osé vous toucher, mais je n’ai pensé qu’à ça tout l’après-midi. Vous vous en êtes rendu compte, je crois, non ? Mes mains sont sur ses épaules musclées, sur ses pectoraux, sur ses abdominaux, je prends une vraie leçon d’anatomie. Il décide de s’attaquer à mon chemisier qui ne résiste pas bien longtemps. Sa bouche est partout, c’est un délice. - Vous me regardiez d’une manière tellement bizarre que je n’étais pas sûr de comprendre. Mais quand j’ai senti que vos mains tremblaient quand vous touchiez mes cuisses, j’ai repris espoir ; vous ne pouvez pas savoir à quel point j’ai eu envie de vous. - Juste parce que vous avez senti que vous me troubliez ? - Sans ça, je n’aurais jamais osé imaginer quoique ce soit. On n’imagine jamais que l’on peut intéresser une femme comme vous. - C’est quoi « comme moi » ? - Une vraie femme, qui est libre de faire ce qu’elle veut, avec qui elle veut. Epanouie, charnelle, qui n’a rien à attendre d’un gamin de vingt ans. Mon dieu, qu’imagines-t-il ? Que je suis une déesse du sexe, que j’ai tout essayé, tout vu, moi qui ai du mal à regarder un film porno en entier ! J’ai d’un seul coup, comme un énorme trac. J’ai voulu jouer les quadragénaires délurées et c’est moi qui me retrouve piégée. Ce que mon chou à la crème oublie, c’est qu’à son âge, il y a 20 ans donc, la liberté sexuelle était assez théorique et moins abreuvée d’images extravagantes : Emmanuelle s’envoyait en l’air dans l’avion, oui, mais pas avec tout l’équipage ! Et ces 15 dernières années, j’ai été mariée, à une seule et même personne. Alors oui, j’ai eu une vie conjugale épanouie, mais avec un potentiel créatif très restreint ! Une paire de magnifiques yeux verts me jaugent, avec une pointe d’inquiétude. - Quelque chose ne va pas ? Je dois prendre une décision rapide, avouer mon incompétence en galipettes acrobatiques, ou bien, faire la femme avec laquelle il va falloir être à la hauteur ? L’aventurière qui sommeille en moi n’est quand même pas si loin. Je dis l’aventurière, je devrais plutôt évoquer la curieuse, peut-être même l’affamée, depuis quand n’ai-je pas fait l’amour ? Et puis merde, le chou est quand même très appétissant, ce que j’ai sous les doigts, m’a déjà passablement excitée. J’ose : - Vous êtes ambitieux, mais serez-vous à la hauteur ? Mets-toi bien dans la merde ma fille, pousse le à te ridiculiser. Je ne sais pas ce qui me prend, mais c’est à peu près le contraire de ce que je voulais raisonnablement dire. J’essaie de me rattraper : - C’est donc un challenge que vous vous êtes donné plus qu’autre chose : arriver à vous taper une vieille. Il s’arrête net, visiblement énervé. Il s’éloigne. - Si vous vouliez me vexer, c’est réussi ! Il me tourne le dos, et se met à faire des va-et-vient entre les boxes et le tas de paille. Il est torse nu et sa peau blanche prend la lumière rougeoyante du crépuscule. Je vois ses mâchoires se serrer. Je le trouve beau, infiniment désirable et je regrette de l’avoir mis en pétard. J’ai trop envie de lui maintenant .Je dois le remettre à sa place de mâle au lieu de le traiter comme un môme. - Je ne me trouve pas si désirable, c’est tout. J’ai du mal à imaginer qu’un jeune homme comme vous s’intéresse à moi alors qu’il doit y avoir des milliers de filles qui n’attendent que ça. Il s’immobilise, le sourire revient, le regard est brûlant. - Pas désirable, non mais je rêve ! Regardez-vous, votre corps me fascine, vous êtes une reine ! Vous me faites penser à une lionne, vous êtes féline, sauvage. Non, c’est juste que, quand j’ai compris que vous n’étiez pas indifférente à mon charme, je me suis dit que je ne pouvais pas laisser passer cette chance! Moi aussi, je pourrais penser que vous voulez juste vous taper un petit jeune ! Moi non plus je ne me sens pas si désirable, et non, les filles ne me courent pas après ! Antoine, voilà un gars qui plait aux filles. Qu’est-ce que vous me trouvez après tout ? Son assurance chancelle, me voilà rassurée. Cette relation est moins malsaine que je ne l’ai pensé au début. Je me détends, et si je me contentais d’être moi-même, de me laisser aller, de profiter de cette opportunité. - Je vais te dire ce qui m’a ému chez toi, bien avant tout le reste, ta manière de monter à cheval. Il s’est rapproché, et plonge son regard dans le mien, ses yeux verts comme des lasers : très chauds. Je pose mes mains sur sa taille dénudée, juste sur ce muscle saillant qui descend vers son entrejambe et mon cœur s’accélère. - Je vais te parler anatomie, futur kiné, ce qui m’a donné très chaud cet après-midi, c’est ta charnière lombo-sacrée et la façon dont tu t’en sers ! Il réfléchit un temps, puis rougit. Il a compris. J’ai joins le geste à la parole et je le plaque contre moi. De toute évidence, il sait ce que cette évocation sous-entend, et je le sens excité contre moi. - Vous voyez, une fille de mon âge n’oserait pas me dire un truc pareil, pas comme ça ! - Les mots ont un sacré pouvoir érotique, tu sais. Quand je t’ai vu bouger sur cette jument, je crois que je me suis imaginé comment tu bougerais en moi, sur moi et le plaisir que tu me donnerais. Il avale sa salive, visiblement troublé. Il s’attaque à mon soutien-gorge, dont il me libère avec dextérité. Je raye mentalement le mot « puceau » de mon vocabulaire, on ne retire pas un soutif aussi facilement la première fois, même avec la chance du débutant ! - Tu vois, moi, ce sont tes seins qui m’obsèdent et j’ai rêvé de faire ça. Et ses mains remontent le long de mes côtes et s’emparent de ma poitrine. Il l’embrasse, il est doux et avide à la fois. Je ferme les yeux, il est doué. Sa bouche remonte le long de mon cou. - J’ai trop envie de toi, viens ! Ses mains redescendent et il défait le bouton de mon jean. Il ne précipite rien, c’est plutôt bon signe. Je plaque mes seins sur son torse. Il respire fort. J’ai envie de prendre mon temps et de profiter de son jeune corps. A mon tour de dégrafer son pantalon et de le faire glisser sur ses fesses. J’adore le toucher, il est musclé, sa peau est glabre, il sent bon. Ses mains s’aventurent sur mes fesses et entre mes cuisses. Je dois être trempée. Il me sourit en le constatant. - Toi aussi, tu en a envie.
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| | Nombre de messages : 652 Âge : 46 Localisation : Montréal, Québec Pensée du jour : " Dont let yours dreams just be a dreams" Date d'inscription : 29/01/2014 | Lady Bella / Hé ! Makarénine Dim 14 Sep 2014 - 2:21 | |
| Je viens de lire vos extraits et je trouves intéressant comment nous abordons ces scènes différemment. Voila un petit extrait de mon roman. - Spoiler:
Je me retournai et je croisai le regard chaleureux de Liam. Il avait des yeux vraiment magnifiques, d’un brun clair tirant sur le vert qui parfois était pailleté d’or. Sans savoir comment je fus attiré par ses lèvres sensuelles et m’avançant vers lui je les collai aux miennes. La stupéfaction fit briller ses yeux et après une légère hésitation il répondit tendrement à mon baiser. Ses lèvres étaient chaudes et douces et avaient un gout de paradis. Je savais que je ne devais pas faire ça, mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais simplement pas m’arrêter. Ses mains encadrèrent mon visage et du bout des doigts caressèrent mes joues. Détachant ses lèvres des miennes, il inclina délicatement ma tête et ses lèvres descendirent doucement le long de mon cou y semant une pluie de baisers.
Frissonnante, de désir je faufilai mes mains sous sa chemise pour en caresser sa peau. Lorsque du bout des ongles je frôlai ses mamelons, je le sentis se raidir. Dans un petit grognement hyper sexy, ses mains trouvèrent mes hanches et comme si je ne pesais pas plus lourd qu’une plume il me souleva dans ses bras forts. Soudant de nouveau ses lèvres aux miennes, il prit la direction du canapé m’installant sur ses genoux. Ses lèvres douces descendirent à une lenteur exaspérante jusqu’à mon décolleté, faisant naitre en moi des frisons de désir. Mes mains que j’avais mises sur ses larges épaules remontèrent et je fourrageai dans la douceur de ses cheveux. Liam détacha le lien de ma robe derrière mon cou et tirant doucement sur le corsage de ma robe il libéra mes seins de leur carcan.
— Oh Emma, tu es tellement belle, dit-il d’une voix voilée de désir attisant mon excitation.
Lorsque sa bouche recouvra la pointe durcie d’un de mes mamelons je perdis le souffle. Gémissant doucement en sentant la caresse de sa langue, je fermai les yeux pour profiter pleinement de cette divine sensation. Voulant de nouveau gouter ses lèvres je tirai sur ses cheveux. Dès que sa bouche chaude eut lâché mon sein, je poussai sa tête vers l’arrière, me mettant à califourchon sur ses cuisses. Je collai de nouveau mes lèvres contre les siennes. Cette fois ce fut moi qui partis à l’assaut de sa bouche savourant son gout de menthe mélangé à la saveur du bourbon qu’il avait bu avant de quitter le club. Notre baiser s’intensifia haussant rapidement la température interne de mon corps. Lorsque ses mains se glissèrent sous ma robe et se mirent à caresser ma peau nue, un doux chatouillement se nicha entre mes cuisses.
Tout en dévorant ma bouche, Liam me repoussa sur le canapé collant son corps au mien. À peine ma tête reposa-t-elle contre le coussin que sa bouche descendit de nouveau le long de ma joue et du bout de sa langue, il caressa tendrement la peau sensible de mon cou avant d’en mordiller sensuellement ma jugulaire. Ma respiration s’accéléra lorsque les mains de Liam remontèrent ma robe jusqu’à mes hanches pour finalement la passer par-dessus ma tête. Se redressant pour se débarrasser de ma robe en la lançant sur le fauteuil, Liam resta un long moment à contempler mon corps, caressant chacune de mes courbes de son regard flamboyant. Il prit ma cheville entre ses mains et la taquina de ses lèvres. J’étais en feu, trempé de désir ne désirant qu’une seule chose; le sentir en moi, mais lui en avait décidé autrement. Liam voulait me pousser au bord de l’embrasement et il était près d’y arriver.
Lorsque sa langue passa sur la peau sensible de l’intérieur de ma cuisse je crus mourir et je gémis de plaisir espérant que sa montée s’accélère. Mais alors qu’il m’avait retiré ma culotte et que sa langue se rapprocha dangereusement de mon intimité, la sonnerie d’un téléphone sortant de mon sac à main retentit. Réalisant que ce n’était pas celle de mon portable personnel je repoussai Liam.
— Emmy laisse sonner bébé, ils rappelleront. Me dit-il en m’attirant à lui.
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