ça pourrait ressembler à ça (extrait de la châtelaine et le viking HQN)
Il la prit par les épaules, la fit pivoter, dos à lui, et entreprit de retirer les ceintures qui lui enserraient le corps. Il fit glisser ses mains sur elle et lui empauma les seins qu’il caressa doucement, la laissant s’habituer à lui, à son contact. Puis il fit glisser sa première ceinture, qu’il laissa choir sur le sol, et descendit ses mains jusqu’à ses hanches, faisant de même avec la seconde et parcourant ses courbes avec une évidente complaisance.
Il délaça sa robe, qui tomba au sol dans un bruissement d’étoffe, et trouva les attaches de la fine chemise de soie qui laissait apparaître en transparence sa peau crémeuse.
Le cœur d’Aigline battait à tout rompre et son souffle court brisait le silence qui régnait dans la chambre. Le sang lui battait les tempes et elle se sentait emportée dans un étrange tourbillon de sensations. Les mains et la bouche de Wulfric la goûtaient, découvraient sa peau avec douceur.
Il défit ses tresses et passa longuement ses doigts dans ses longs cheveux, inspirant leur parfum. Elle avait craint qu’il ne la jette sur le lit et ne la prenne sans ménagement, mais il semblait décidé à découvrir son corps en prenant tout son temps.
Le dernier lien de sa fine chemise fut détaché et Aigline sentit celle-ci glisser autour d’elle et choir à ses pieds. Elle resta alors nue, les cheveux défaits, ne portant comme parure que le torque et les bracelets qu’il lui avait offerts. Elle couvrit son corps de ses mains comme elle le put, tremblant d’appréhension.
– Ne te cache pas, Aigline, dit Wulfric d’une voix rauque, laisse-moi te regarder.
Elle n’osait se retourner vers lui et affronter son regard, ne sachant pas trop ce qu’elle y verrait. Wulfric parut comprendre son hésitation et reprit ses caresses en lui baisant l’épaule et la nuque. Elle sentait la pression de son sexe érigé contre le bas de son dos. Les mains de Wulfric reprirent leur ballet affolant, effleurant ses seins et ses hanches de mille caresses bouleversantes.
Elle fondait dans ses bras et laissait par moments des soupirs de plaisir s’échapper de sa bouche. Wulfric continua son exploration plus bas encore, jusqu’à l’orée de sa féminité. Elle sursauta et mit sa main sur la sienne, comme pour l’arrêter.
– Chut, doucement, ma belle, laisse-moi te donner du plaisir, chuchota-t-il à son oreille.
Il glissa les doigts dans les tendres replis de son sexe et y trouva la perle qui s’y cachait. Il commença alors une exquise torture qui fit perdre tous ses moyens à Aigline. Elle s’embrasait comme une torche et s’ouvrait à lui dans un soupir de plaisir.
Wulfric déposa une pluie de petits baisers dans son cou et lui mordilla le lobe de l’oreille, la faisant frissonner d’excitation.
– Aie confiance en moi…
Comme tout sujet intime tu y mets beaucoup de toi airs suit ton instinct et fais toi confiance, bon courage pour ton texte!
un autre petit extrait pour la route
de Pour porter ton nom (HQN)
Elle déglutit péniblement, le souffle déjà court. Le regard de Keir l’hypnotisait complètement. Il n’y eut pas un mot. Tout se passa très vite… Keir lui tendit la main pour l’aider à se relever, main qu’elle accepta. Une fois l’un en face de l’autre, il l’attira à lui et prit ses lèvres en un baiser vorace. Ses mains la parcouraient, la caressaient sans lui laisser le moindre répit. Ses lèvres, son cou, son visage… Il glissa les doigts dans ses cheveux et ébouriffa ses boucles rousses, puis il reprit ses lèvres dans un baiser au-delà de toute passion. Ils tombèrent à genoux, s’entraînant mutuellement sur l’herbe qui les accueillit. Texas rendait baiser pour baiser. Keir allumait un brasier en elle et elle frissonnait de plaisir entre ses bras.
Elle passa une main aventureuse sous la chemise de Keir pour caresser son dos, son torse… Il était si fort, si viril… Keir retira alors sa chemise et son jean et offrit son corps à ses regards. Il était magnifique ! Elle fixait son torse musclé, ses cuisses puissantes, sa virilité fièrement dressée. Son odeur la rendait folle ; elle le voulait, maintenant…
Tout en continuant de l’embrasser, Keir défit un à un les boutons de sa chemise, caressant au passage sa peau douce et blanche. Elle frémissait sous ses caresses. Il libéra ses seins et y posa sa bouche. Elle gémit, soupira, se cambra pour s’offrir davantage. Il agaçait ses mamelons avec une adresse diabolique et elle se sentait perdre pied. Toute raison l’abandonnait ; elle se sentait comme ivre. Mais elle voulait autre chose que des caresses, quelque chose de plus fort encore, sans savoir quoi. Ses désirs se bousculaient dans sa tête, et seules la bouche et les mains de Keir avaient de l’importance.
Elle se retrouva bientôt nue sous lui, sentant son désir dur et exigeant contre sa cuisse. Il la renversa un peu plus, sans cesser de l’embrasser. Affolée, excitée, elle le regardait au-dessus d’elle, si beau, si sauvage… L’éclat de ses yeux bleus la fascinait et chassa ses dernières hésitations. Ne tenant plus, elle le prit par les hanches et le guida en elle, s’ouvrant comme une fleur.
Leurs regards s’accrochèrent et Keir la pénétra d’une puissante poussée. Elle l’accueillit en elle dans un cri. Il se mit à aller et venir en elle, de plus en plus vite, de plus en plus fort, avec une violence qui la surprenait et la ravissait à la fois. Ils parvinrent ensemble au sommet de l’extase, puis retombèrent l’un sur l’autre, essoufflés, les membres enchevêtrés.