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| Comment bien commencer dans l'écriture ? | |
| | | Invité / Invité Sam 15 Mai 2010 - 22:55 | |
| Ben vous savez, moi j'ai appris a ecrire un roman qu'avec seulement 5 livres lu a mon compteur (oui, oui vous ne rêvez pas, j'ai lu que 5 livres en 23 ans d'existence mdr) et je connais la structure d'un texte sans m'encombrer d'une bibliothèque^^, je me base sur le faite que je mémorise le shéma narratif, sur comment la pluparts des écrits sont conçue et je me lance...5 livres différents, 5 façon presque identiques, donc voilà.
et puis aussi ca fait 4 a 5 ans que j'ecris, je me suis méga amélioré en orthographe, en réflexion et j'ai agrandit mon choix de scenario (si celui en cours ne me plais pas) Enfin, une bonne règle d'écrivain, que j'ai instauré dès le départ. chaque jour je prenais 5 a 8heure de mes après midi pour tartiner mes écrits, c'est comme ca que je me suis forgé. Je pense que la perseverance ma permis d'arriver la où j'en suis^^. |
| | | Invité / Invité Sam 15 Mai 2010 - 22:59 | |
| C'est à dire un roman qui s'appelle Le cycle d'Eldaria : La voie du destin. Donc oui, il faut lire. |
| | | Invité / Invité Sam 15 Mai 2010 - 23:26 | |
| Je trouves que donner des conseils pour écrire sonne presque faux...
Si il y avait une recette on aurait tous notre Recherche de 4000 pages et un joli ruban avec marqué Goncourt dessus.
Il y a ni technique, ni manière de faire, ni habitudes à avoir.
Moi je note mes idées dans un carnet, et au fur et a mesure elle s'étoffent dans mon esprit avant d'être couchées sur papier; je n'ai pas d'horaires fixes quand je n'ai pas d'idée a transcrire.
Et oui, il faut lire, plus que respirer, histoire de forger son style, son truc à soi et pas faire une bouillie maussade a mi chemin entre Eragon et un prospectus pour des séances de yoga gratis.
Finalement, le seul conseil à donner serait de lire et d'écrire sans jamais s'arrêter. C'est banal, mais le reste depend tellement de chaque individu... |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 8:34 | |
| C'est presque touchant la suffisance d'apprenti écrivains pas encore sorti de l'adolescence... ouah, on a des tonnes de rimbaud oubliés ici ?
allez, les enfants, faites dégonfler vos chevilles, allégez vous le melon ! Vous écrivez ? oui, certes ! Mais êtes vous lu ? non... a part par quelques noctambules ici et peut être quelques connaissances dans votre entourage.
Alors, ne prétendez pas que vous savez écrire un roman en ayant lu 5 livres, ne prétendez pas qu'écrire ça ne s'apprend pas. Vous avez tous été à l'école ? Vous avez bien appris à lire et à écrire ? On vous a bien appris la construction d'un conte ?
Un peu d'humilité ! Et redescendez sur terre. Vous n'etes pas le futur Rimbaud ! Vous etes des personnes certainement très bien et très intéressantes mais qui, comme nous tous ici, scribouillez ! et avez encore plein de choses à apprendre avant d epondre votre chef d'oeuvre jamais publiable !
quant à la recette ? Ben si y'a une recette du roman contemporain que vous respectez sans avoir même conscience : vous avez des personnages, une histoire, etc etc. C'est bien pour ça qu'on a parlé ensuite de nouveau roman. Après on brode autour, l'imagination fait le reste...
Hiendi du haut de tes 13 ans, tu as bien de la sagesse. Oui, on n'a jamais terminé d'apprendre ! Toute sa vie ! |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 12:25 | |
| Entièrement d'accord avec ce que tu as dit, sauf sur un point.
Je crois fondamentalement que l'écriture ne s'apprend pas. Avoir le ton juste pour exprimer telle situation,tel jugement, telle émotion...c'est du feeling, rien de plus, rien de moins.
Pour moi, ce feeling s'améliore à mesure que l'on avance dans la vie et ses expériences, et on peut faire ce que l'on veut, il y a des Rimbaud qui l'ont directement et d'autres qui ne l'auront peut-être jamais. Aussi, coucher sur papier son vécu caché ou pas par l'imaginaire sur papier relève pour moi d'un talent ou d'une envie particulière, qu'il faut bien sûr entraîner à mort pour la sublimer. Je ne crois pas qu'un écrivain est un sportif qui une fois qu'il aura écrit jusqu'à en crever aura un bagage d'expérience et deviendra viable et touchant. Pour moi les deux jouent, et un écrivain ne cessera jamais de s'améliorer ni de trouver une manière encore meilleure d'exprimer les méandres de son âme sensible au monde qui l'entoure.
La seule chose que l'on peut apprendre en matière d'écriture c'est les schémas narratifs, les types de récits, la grammaire, l'orthographe. Les outils de l'écrivain en plus du papier en somme, et plus les outils sont maitrises plus le reste ressort. En écrivant de plus en plus ce feeling se précise et l'utilisation des outils s'améliore, mais apprendre l'écriture est quelque chose qui me choque. Pour moi l'écriture de s'apprend pas,et les écoles d'écriture des USA me font bien rigoler: l'écriture ce n'est pas seulement des exercices, des schémas, des types de récits.
Quand aux schémas que l'on apprend, c'est largement entrain de changer, sans aller dans le Nouveau Roman que, à part Jalousie de Grillet, je n'ai jamais réussi à digérer. On voit des romans aux héros mutltiples, comme dans 19 secondes de Charras, par exemple.
Voilà pourquoi je trouve que donner des conseils à part celui qui dis "continues et va y en lisant à mort" sonne pour moi un peu faux, avec les lectures on améliore ses outils(pour moi on apprend une langue en la lisant) et en écrivant beaucoup on précise son "feeling" (je ne trouve pas d'autres mots, le terme style évoque autre chose pour moi) |
| | Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Dim 16 Mai 2010 - 13:25 | |
| Merci arwen... Sinon vous avez raison tous les deux.
On peut apprendre comment bien écrire un récit, faire ressortir certaines choses etc... Voilà le genre de choses qu'on peut apprendre en prenant des cours, avec des professeurs, des gens plus expérimentés.
Mais après il y a aussi ce que l'on apprend de la vie. Ce n'est pas du tout la même forme d'apprentissage, bien évidemment. Mais pour moi, c'est aussi une façon d'apprendre. Pour bien écrire, il faut avant tout faire passer quelque chose au lecteur. Et il y a des choses qui ne s'inventent pas. Des choses qu'on vit ou qu'on voit près de soi. C'est ce qu'on appelle apprendre au quotidien. Tout s'appren. Il n'y a pas une seule chose au monde qui ne s'apprenne pas. La vie d'un homme est faite d'apprentissages, plus ou moins bien réussis. Et l'écriture aussi. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 13:28 | |
| J'aime bien ce genre d'avis qui forment une conclusion harmonieuse^^ C'est vrai que la vie joue un très grand rôle. Merci^^ |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 14:09 | |
| Non, c'est niais.
L'écriture ça s'apprend, pas à l'école, on se l'apprend tout seul, certes, mais il faut quand même comprendre que c'est un métier, écrivain, on apprend pas ça " de la vie " (c'est la partie niaise), mais de nos échecs, de nos lectures, de nos expérimentations avec l'écriture, pas de notre rencontre avec Tata Jeannette. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 14:22 | |
| et La vie c'est quoi d'autres que des échecs, des frustrations, des question que l'on se pose par rapport à soi, les doutes?
Quand je dis la vie c'est justement pas Tata Jeanette ; c'est faire de ses expériences des filtres neufs pour transformer sa vision des choses, prendre en soi et arracher son vécu pour en faire de la matière.
La vie est injuste, pourrie, méprisable mais elle renferme des choses importantes comme la recherche d'un idéal, et le rêve. Je crois que le rêve fait beaucoup plus de bien et de mal que le reste, tant on serait prêt à n'importe quoi pour le rendre réel.
C'est en cela que l'on apprend l'écriture de la vie et pas ailleurs: selon moi, seule la vie, avec son injustice de départ et par la suite, se besoin constant de se remettre en question et de changer sa vision des choses pour faire son bonhomme de chemin en "marchant sa parole" au maximum et ce besoin de s'assumer et de s'accepter dans la différence, les regrets et les problèmes, peut apprendre à l'écrivain à former sa vision, sa couleur. Plus la vie nous fais baisser la tête et crouler son son poids, plus le besoin de vaincre et de se battre se fait sentir, et plus le besoin d'écrire aussi.
moi je ne trouve pas que la vie sois niaise, c'est tout le contraire en fait. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 15:17 | |
| - Citation :
- Non, c'est ce que tu dis qui l'est. Mais c'pas grave, je m'en fous.
C'est quoi alors un discours pas niais? Pourquoi un écrivain écris? Parce qu'il est doué pour ca? Parce qu'il est doué avec les mots? Celui là ira pas très loin, je pense. L'écriture c'est un besoin d'exprimer ce qu'on est dans l'imaginaire, de faire voir à travers son écrit une autre vision des choses. Un besoin, finalement, c'est tout. J'aime comme tu me prend de haut sans me donner d'explication. Pourquoi tu réagis comme ca? Je n'aimes ce type de réaction: si ce que je dis est très con ,explique moi pourquoi et j'apprendrai de ton expérience avec plaisir, c'est pour ca que je me suis inscrit ici après tout. Mais me laisser en plan comme ca pour me faire comprendre que je suis un nullisime ahuri naïf, j'accepte pas. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 15:18 | |
| - FabreSéron a écrit:
C'est en cela que l'on apprend l'écriture de la vie et pas ailleurs: selon moi, seule la vie, avec son injustice de départ et par la suite, se besoin constant de se remettre en question et de changer sa vision des choses pour faire son bonhomme de chemin en "marchant sa parole" au maximum et ce besoin de s'assumer et de s'accepter dans la différence, les regrets et les problèmes, peut apprendre à l'écrivain à former sa vision, sa couleur. Plus la vie nous fais baisser la tête et crouler son son poids, plus le besoin de vaincre et de se battre se fait sentir, et plus le besoin d'écrire aussi.
Tout à fait d'accord. je rajouterai que la capacité d'empathie de l'auteur, écrivain, écrivaillon, fait aussi une grande partie de la qualité de ses écrits. Quelqu'un qui ne sait pas se mettre à la place des autres, embrasser d'autres façons de voir la vie que la sienne ne fera pas un très bon auteur, à mon sens ( sauf à écrire dix pages sur son pipi commr certains auteurs français que je ne nommerais pas) car ses personnages serint pauvres et et souvent interchangeables. |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 15:27 | |
| J'aime ce genre de débats avec des avis diverses, c'est intéressant de les confronter tant qu'on évite de partir dans la critique gratuite. Content que l'on tombe d'accord finalement^^ |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 15:35 | |
| Je crois qu'on apprend à écrire correctement à l'école, qu'il existe des lois simples de constrution d'un récit que tout le monde ( sauf à vouloir faire du nouveau roman) respecte. Des personnages, une intrigue, des rebondissements. et je crois aussi comme tu le disais très justement qu'on y instille ce qui est nous, ce qu'on a appris de la vie... ce qui fait que ce que j'écris ne sera jamais la même chose que ce toi tu écriras. Petit exercice amusant d'apprenti journaliste. Demander à plusieurs personnes de décrire une rue qu'ils viennent de traverser. Aucune ne verra exactement la même chose que l'autre... Chacun a un regard différent, propre à lui. Il ne faut pas confondre la technique b+a= ba et ce que tu disais ou hiendi je crois, le "feeling", la sensibiltié de chacun, même si l'un sert l'autre et inversement ! |
| | Nombre de messages : 5496 Âge : 27 Localisation : ça bouge... Tout le temps... Date d'inscription : 20/02/2010 | Hiendi Mond / Maîtrise en tropes Dim 16 Mai 2010 - 15:56 | |
| Nous deux en même temps, nous le disions... En cela, l'écriture, c'est comme la musique, la danse, le cinéma, n'importe quel autre art. Il y a la technique, un bon outil... Et après il y a l'art, en lui-même, chargé de vie... Un peu de la vie de celui qui écrit, qui chante, qui joue d'un instrument, qui compose, qui danse, etc... Et c'est ça le plus dur à faire ressentir ! |
| | | Invité / Invité Dim 16 Mai 2010 - 21:07 | |
| Par rapport a mon dernier post,
je ne voulais pas dire que j'ai la science infuse, mais que ce que j'ai dis, c'est qu'il faut de la perseverance et une méthode défini pour arriver a avancer. Si on s'embrouille avec un tel, on fera que du gribouillie et ca ne marchera pas.
Le peu de lecture que j'ai eu ne m'a pas empêché d'inventer une trentaines histoires différentes, ne m'a pas empêcher d'écrire pas loin de 5000 pages (a la main et sur clavier) cela ne m'a pas empêcher même de relire plusieurs fois, ces même livres pour en arriver la où j'en suis. Comme je le disais pas la peine d'avoir une bibliothèque si on sait que les ouvrages que l'on dispose correspondent a notre genre. c'est comme certain qui ont mille romans a leur actif (actif = lu et mémorisé dans leur coin de leur tête) mais qui ne sont pas capable de réaliser une petite histoire simple.
Je dirais même que le faite de ne pas lire, permet de ne pas être entraîner dans cette amalgame que sont les histoires vu et revu une centaine de milliers de fois...
Mais évidement je suis de votre avis a tous, il n'y a pas de méthode pour savoir écrire, il suffit de se connaître soi même et de savoir où on veut aller précisément d'ou un plan de mission.
ps : désolé si je casse la conversation^^ mais je voulais réctifier le malentendu^^ |
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