Citation :

Je crois que le mieux et l'exemple que tout le monde devrait suivre, c'est l'écriture de scénario (genre pour le cinéma) Là, on apprend vraiment à s'éclater....

Mouarf, penser en temps, en budget, limiter le nombre de personnages et d'infos pour retranscrire une histoire compréhensible à l'écran...
C'est un autre exercice de style.

Pour ma part il y a une frontière bien visible entre scénario et roman.

L'exemple que tout le monde devrait suivre, c'est d'apprendre à s'éclater en écrivant plutôt.

L'écriture permet des exercices très différents. On ne peut pas mettre au même niveau la lettre, la rédaction, la pige, la nouvelle, l'essai, la pièce de théâtre, le roman, le scénario, ou encore la poésie et la chanson.

À part le fait d'écrire, aucun n'a à voir avec les autres. La pige, par exemple, nécessite un vocabulaire adapté au lectorat et sa longueur sera limitée. Le lecteur de nouvelle aime réfléchir, mais le texte doit user de raccourcis. Le roman doit prendre son temps, mais doit mâcher le travail de réflexion et aller à l'essentiel. Etc. Croire qu'on peut transformer un écrit d'un genre en un autre sera une grave erreur.

Pour ma part il y a un an je m'étais lancée dans l'écriture d'un roman, et comment dire, c'était vraiment médiocre >.< Car je n'avais pas de "plan" dans ma tête, et aucune inspiration, ou aucun soutient lorsque l'iinspiration me manquait. Je n'avais aussi aucune méthode de travail.

Et cette annnée, mon prof de français nous avais lancé un défis : ''Ecrire une nouvelle fantastique ou réaliste". Moi je l'ai pris au mot et j'ai choisis le genre fantastique. J'ai donc écris ma nouvelle, mais après l'avoir écrite j'ai ressentis le besoin d'en écrire plus; je suis donc maintenant dans l'écriture d'un roman ! Et pour ma part se qui me permet de garder le "courage" de l'écrire c'est que j'ai un plan cette fois ci et j'ai passé une mauvaise période niveau moral, cette mauvaise période a été un support pour mon inspiration !

Concernant l'âge, les histoires écrite lorsqu'on avait 10 ans nous paraisse forcement "ridicule" car en grandissant le cerveau muri, on réfléchi autrement, on ouvre les yeux sur notre monde.

Désolée de couper cette fabuleuse discution pour donner mon point de vue.

Je pense qu'on commence comme on veut. Si on a 8 ans qu'on commence un roman, d'accord. Techniquement il ne dépassera pas les vingt page, mais on sera content d'avoir fait un texte qui est temriné et qu'on trouve génial. Deux ans plus tard, on relit, on trouve ça ridicule. Ou alors ça nous fait rire. Quoiqu'il en soit, on voit la progression, et c'est important d'arriver à se convaincre qu'on progresse.
Après, bien sûr qu'il vaut mieux commencer par des nouvelles... Mais moi les nouvelles je suis incapable d'en écrire, aller savoir pourquoi, mais j'ai déjà trois romans terminés dont un que j'ai écrit à onze ans (qui, finalement, est plus un "petit livre pour enfants", mais c'est déjà ça !
En ce qui concerne d'avoir une trame, moi je fonctionne comme ça. Mais si on n'est pas d'accord, on n'a qu'à se lancer dans l'écriture sans trop savoir où on va, et alors on se retrouve perdu, et on voit que ce n'était pas la bonne méthode. C'ets avec les erreurs qu'on progresse. Je parle en expérience, avant je faisais comme ça, j'écrivais un peu n'importe comment, comme ça venait. Maintenant je fais un synopsis, puis un résumé par chapitre, et... surprise ! jécris beaucoup plus vite et je termine mes romans !

Voilà sinon à chacun sa technique. je pense aussi que faire lire à la famille peut être bien, même si les amis trouvent toujours tout parfait, certains commentaires peuvent servir, et il faut les écouter.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Encre d'or ! =) Mais moi en fait je vais faire le découpage des chapitres après je ne sais pas si c'est mal ou bien mais pour l'instant j'en suis qu'au premier ! =) En fin de compte je suis entre les deux méthodes, j'ai un plan dans ma tête en deux parties : Passé et présent, sans découpage de chapitre préalabre ! =)

Korrigan : Quel est le problème ?

De toute façon, quelle que soit la méthode qu'on utilise lorsqu'on commence, il n'y a pas de secret: écrire, écrire, écrire (et réécrire aussi, beaucoup -- et lire, encore plus). On finit par se rendre compte que les moyens utilisés sont inadéquats ou perfectibles, on se forge sa propre méthode qui ressemblera plus ou moins à celle des autres à quelques nuances près, on commence à contrôler son style et même (sauf chez certains) à en avoir un qui se démarque.

Débuter par des textes courts ou des textes longs? Peu importe, on se plantera souvent, on progressera toujours. D'autant mieux si on arrive à percevoir ce qui n'a pas marché. Chaque texte voit s'adapter la stratégie pour en venir à bout. Mais il y a de grandes différences entre une nouvelle et un roman, la nouvelle est exigeante et le roman plutôt malléable, ce sont deux modes d'écriture différents et leur préparation ne nécessite pas les mêmes outils. Selon qu'on commence long ou court, c'est toute son écriture à venir qui prendra un certain tour. Alors le choix est à faire, quand même. Sans trop contraindre ses affinités.

:gné?:

Moi je pense que pour commencer une histoire il faut tout d'abord imaginer l'histoire (ce faire un genre de film dans sa tête, pas exemple) et par la suite tout vient naturelement.
Moi c'est se que je fais enfin je n'ai pas non plus beaucoup d'expérience mais juste pour appliquer mon point de vue.

Quelle interressante question que de savoir à quel moment on peut écrire un roman ?
Je pense, moi, Rosemonde (inscrite depuis cet apres-midi et qui commence déjà à ouvrir son clapet à immondices) que l'écriture c'est un art mais aussi une technique donc de prime abord, il faut maîtriser le matos ! C'est le minimum pour être compris et surtout pour être agréable à lire...
Car, et oui ! le plus important c'est d'être agréable à lire, parce que si tu écris c'est pour toi mais si tu publie c'est pour autrui (enfin ce que j'avance là n'est pas prouvé scientifiquement, du moins pour l'instant...)
Ecrire un roman tout seul, comme ça, d'un coup de tête, alors que t'as pas encore de poils au menton ou ailleurs, c'est du suicide. Je dis ça parce que moi aussi je suis passé par le stade "j'ai 15 et j'écris un roman !" je peux te dire qu'on déchante vite...
Il vaut mieux commencer par des petits textes de quinze lignes pour gérer le bouzin, et blablabla ! ça vous le savez déjà !
Mais moi je rajouterai un truc, qui me semble primordial: il faut RELATIVISER ! surtout prendre du recul et s'armer d'une bonne dose d'autodérision. Il faut descendre de son petit nuage, si on écrit c'est d'abord pour se faire plaisir et pour partager, pas pour devenir riche ! Enfin, c'est vrai quoi ! les gens qui écrivent se mettent la pression tout seul en voulant à tout prix être le prochain Tolkien !
Bon je respire par le ventre (ce qui est somme toute assez difficile, n'ayant pas de narines intégrés dans mon bide) et je me calme.
et bah du coup, je sais plus ce que je voulais dire... merde !
ah oui ! lire c'est important mais est-ce que les écrits amateurs comptent ? hum hum, pourquoi lire toujours des professionnels ? bah oui ! Tu comprends les erreurs en voyant quelque chose d'imparfait, de critiquable. M'enfin, c'est comme ça que je pense... Quand j'ouvre un bouquin, moi novice dans le l'écriture, ça me décourage vite...
en tout cas, je sens que je vais m'y plaire sur ce forum ! ça ouvre mes chakras de la contestation, c'est cool !

Eh, je suis en train d'écrire un roman qui couvre 212 pages word, et ce depuis 3 ans, et quand je me relis je n'ai pas honte. Je précise mon âge afin de rendre plus claire la tergiversation:16 ans. Sinon pour ma part je n'ai jamais au grand jamais entendu dire qu'il fallait payer pour se faire éditer. Il ne suffit que d'envoyer le manuscrit à la maison d'édition et si elle n'est pas satisfaite elle te le renvois, sinon bien elle l'édite et tu as des livres de toi dans les librairies.
je crois qu'à tout âge l'on peut avoir de grande idées et les réaliser, il suffit de croire en soit et de se dire que le texte est plastique, donc qu'il peut être modifié à tout instant. En tout cas je suis peut être patient de nature mais le fait qu'il me reste probablement 3 ans d'écriture et de correction ne me fait pas peur, car je n'ai tous simplement pas hâte à après. J'écris pour écrire et faire de l'argent pas les deux en même temps. (Je suis au courant que même ceux qui font des succès littéraires ne font pas des fortunes, donc me niaisez pas avec le cash).

Citation :

J'écris pour écrire et faire de l'argent pas les deux en même temps.

???

Aucun sens là.

Et ne te leurre pas hein, tu ne gagneras pas ta vie en étant écrivain, sauf si tu as des connections où que tu as de la chance de tomber dans le succès populaire.

Ecrire pour faire de l'argent étant la pire des motivations qui soit...

Pour donner des infos factuelles, si je prévois une soirée littéraire par mois et que c'est comme celle qui vient juste de se passer, je me fais une bonne centaine d'euros en plus/ mois.

Mais bon, ayant honte de vendre ma prose 25 euros, je diminue le prix sur les exemplaires qui me sont fournis pour l'occasion et donc les 40% qui me reviennent, je les bazarde au nom de mes conceptions. Donc, tout ce que j'ai, c'est sur les exemplaires vendus pendant que je dors.

JC Heckers : C'est parce qu'on a une culture de l'argent sale. Perso, un auteur qui me fait un truc absolument génial, je m'en tape que ce soit pour la beauté des étoiles et du poil des fennecs australien ou pour le fric. Par contre, je ne pense pas que ce soit le but le plus efficace pour produire un truc génial...

Je n'ai jamais écrit pour le cash, toutefois si cela m'en rapporte je ne dirais pas non, je crois ne pas avoir été assés claire. J'écrit par ce que j'ai besoin de m'exprimer au travers d'un univers virtuel.

"ne te leurre pas hein, tu ne gagneras pas ta vie en étant écrivain, sauf si tu as des connections"

Désolé, mais c'est aussi incompréhensible, car on a pas besoin de connections pour publier (en tout cas pas chez moi); je suis au courant pour le fait que je ne gagnerai jamais ma vie avec ça, mais si sa peut me rapporter quelque centaines de dollars par années sa ferait bien plaisir.