pblegion a écrit:

Tu connais beaucoup d'ados pleins de confiance en eux et insensibles au regard des autres ?

Dis pblegion, si je te proposais de passer une semaine dans ma classe à ma place rien que pour observer, tu dirais quoi ?

Fuck Off, surement.

.

No a écrit:

Bonjours a tous!

2- faut-il être un grand lecteur? Je ne sais pas.
Moi je te le dis, il faut être un grand lecteur. Grand lecteur veut dire qu'il faut s'en bouffer du "boucin" et l'idéal serait environs 100 livres par an, cad 2 livres par semaine.

Ce n'est pas parce qu'un livre est publié que chaque lecteur le trouvera bon.
Hmmm je ne vois pas le rapport avec le fait d'être un lecteur assidu ou non.

Perso, j'ai parfois du mal à les aprecier alors je ne peux pas dire qu'ils me servent de modèle.
Un auteur célèbre dont j'ai oublié le nom disait qu'il fallait lire beaucoup de livres, et surtout des mauvais. Pour savoir exactement ce qu'il ne faut pas faire...

Non je lis un boucin parce que je le trouve interessant et j'écris parce que l'histoire m'exite.
On ne peut que t'encourager à continuer dans cette voie!

Pour le style, je ne cherche pas à en avoir un, mais à coup sûr les spécialistes m'en trouverons.
Ou pas... J'aime bien le "à coup sûr"...

J'essaille juste de créer des images vivantes et crédibles dans la tête de mes lecteurs et ce même si je parle de vaches vertes jouant au golfe. Il faut que ça soit pour eux comme un film.
Le j'essaille il est violent quand même... J'essaie.

Avoir lu permet d'être imprégné de certaines constructions de phrase, enchainement d'idée et d'action qui facilite la rédaction spontannée. Je passe sur le vocabulaire. Mais cela ne fait pas tout.
Houla loin de là... Lire permet d'enrichir son vocabulaire - ha ba oui - de nourrir son imaginaire, de le cultiver, de s'inspirer (cela ne veut pas dire plagiat), de comparer, pour les constructions de phrases tu as les manuels de grammaire, et s'imprégner de l'enchaînement d'idée et d'action ce n'est pas mal non?

Donc pour moi, mieux vaux avoir une bonne imagination, avoir le souci de relater les détails ( gestuel d'un personnage au cours d'un dialogue par expemple), la patience de rédiger des descriptions fluides et de les distiler sans lourdeur, et du courrage pour écrire une histoire que d'en avoir lu des tonnes.
Au contraire lire beaucoup te permettra tout ça, beaucoup plus que tu ne le crois.

3 ou 4 boucins peuvent suffirent pour insufler un ton à un auteur. Mais pour en avoir trouvé 3 ou 4 qui lui conviennent parfaitement il faut qu'il en ai lu 100...
Faux... Grosse erreur... Je me permet de rajouter que lire permet de s'améliorer. Ce n'est pas en lisant 3 livres et en écrivant 100 histoires que tu vas t'améliorer (tout le monde doit s'améliorer) mais bien en lisant 100 livres et en écrivant 3 histoires.

Et parallèlement, lire lorsque vous serait empétré dans des problématiques rédactionnelles tel que la description d'un personnage vous permettra alors et, seulement alors parce que vous serait en recherche, de vous aidez à trouver des solutions et donc à apprendre l'écriture....
Moui donc lire c'est pas mal si ça t'apprend l'écriture.... Donc beaucoup t'apprend beaucoup l'écriture, non?

Conclusion pas besion de lire 50 boucins à l'année pour être écrivain.
Besoin si, mais ce n'est pas le seul ingrédient bien évidemment (sinon je serais déjà écrivain depuis longtemps!!!!)

Il faut d'abord être un conteur et avoir l'inteligence de piocher lorsque necessaire dans les textes des autres pour trouver des solutions à des problématiques rédactionnelles.
Ha non en revanche ça s'appelle du plagiat... Bon je te taquine!

A+

Désolé de cette réponse un peu formelle mais ton message m'a fait bondir au plafond!!!!

Bonne soirée

A mon sens un auteur est avant tout un lecteur...

L'auteur a beau écrire, il tient son inspiration de quelque part, elle ne vient pas par hasard, elle le fait de lire des romans, de voir la diversité des livres, jusqu'où certains romanciers arrivent à aller dans l'imaginaire, cela peut l'aider lui-même pour en avoir et construire une histoire...

Un auteur qui n'a jamais lut de livre... J'aimerais bien voir ça, honnêtement.

Il est presque impossible de n'avoir jamais lu de livre.

Nous sommes d'accord !

Ma a écrit:

Si vous commencez par un gros roman (que vous aller abandonner) ça va être catastrophique, faites des nouvelles, petit à petit, faites plus grand, vous deviendrez un écrivain en écrivant.

Je ne suis pas vraiment d'accord. Théoriquement, l'on peux commencer directement par une Saga. Au fil des chapitres, le style s'affinera, ce qui aura le même effet qu'écrire plusieurs nouvelles/ petits romans. Au bout de deux ans, les premiers chapitres seront devenu des déchets toxiques dont l’on se repentirait. Le pénitent l'écrivain n'aura plus qu'à repêcher les quelques bonnes idées et il jetter la carcasse ( Quoi, je voulait publier... ça ? )
Il ne restera plus qu’à s’extasier sur ce nouveau récit qui sera plus soigné et plus sensationnel. Bien entendu, il y’a de sérieux risques de refaire la même chose sur ce nouveau texte deux ans plus-tard.
Expérience personnelle : Pour être honnête, j’ai écrit deux nouvelles ( qui au passage sont des bouses indescriptibles que je ne publierais pas sous la torture ) avant d’entamer un gros projet ( dont le début est une bouse indescriptible, mais que je m‘attèle à refaire).

et moi, j'ai fait comme tu as dit.

Une novela horrible(qui ressemblait à Narnia sans jamais l'avoir lu, la preuve que ce roman est au ras des pâquerettes), puis un roman potable, et enfin un roman qui a de quoi me rendre fière, celui que je bouclerai cet été. Les nouvelles, ça m'a toujours emmerder, car ça ne permet que quelques scènes maximum, et donc on y apprend pas les ficelles d'un bon scénario, d'une tenue en haleine longue durée meilleure que l'aquafresh, d'un jeu de perception du personnage et de son passé.

Je suis plutôt d'accord avec les précédents commentaires.

Mais prenons l'hypothèse qu'une personne commence par écrire un roman court (donc environ 200/250 pages) : si le texte arrive dans une maison d'édition, il doit être parfait. Je m'explique : le fait que le roman soit court oblige que le contenu n'ait pas défaut. Tellement il se lit vite il ne faut pas par exemple que la mise en place de l'intrigue soit trop longue etc et s'il y a un défaut, on le remarquera forcément.


Alors que si on écrit un roman plutôt long (vers 500/600 pages) on peut s'autoriser à quelques errements, le lecteur n'en tiendra pas obligatoirement rigueur sachant qu'on sait tous que sur 600 pages tout ne peut pas être parfait...

Un livre court est vraiment très risqué, il faut que le texte soit proche de la perfection, or si c'est un premier roman...

Après je n'ai jamais été amené en écrire, mon premier roman tourne vers les 550 pages, le deuxième devrait aller encore plus loin... Mais même si l'idée me viendrait d'écrire un roman court, je ferai extrêmement attention...

Long ou court, un roman doit être bon, bien écrit. Tout du long !
Un éditeur et a fortiori, un lecteur, ne pardonne pas un style qui se relâche, une intrigue branlante, que cela soit un texte court ou long.
Et c'est bien plus facile de rendre bonnes deux cents pages que six cents quand on débute...
le premier jet c'est le stade le plus facile, après y'a tout le boulot de correction, d'écriture, bien plus ardu et d'autant plus que tu auras énormément de pages !
Je corrige un petit roman de 200 pages... et je sue déjà dessus ! Mais rien à voir avec le monstre trois fois plus gros que j'avais pondu deux ans avant !

et si l'idée te prenais d'etre édité... 200 ou 600 pages, t'as intérêt à faire extrêmement attention... dans l'un comme dans l'autre cas !

Je suis de l'avis de Bighit. Peu importe la quantité, la qualité doit suivre. En quoi quelqu'un qui pond 1000 pages de qualité moyenne a-t-il plus de mérite qu'un auteur qui pond 300 pages d'une excellente qualité ? Peut importe le temps qu'on passe sur un roman, il est bon ou mauvais. Point. La quantité n'a rien avoir là-dedans et permet juste de fixer le prix (quand il a été publié).

Enfin, les nouvelles permettent de travailler certains points. Tu as des difficultés avec les dialogues ? Et bien, tu écris une ou deux nouvelles qui appuient sur ce point particulier ; tu les corriges, tu lis avec attention les commentaires dessus. J'avais un gros problème avec les descriptions, et je pense m'être beaucoup amélioré sur ce point précis d'écriture. Grâce aux nouvelles.

Ensuite, oui, on peut écrire une saga dès le début. Mais tu devras de toute manière reprendre le début complètement quand tu l'auras bouclé. Le travail de réécriture te démotivera rapidement puisqu'il sera énorme.
Et soyons francs : peu d'auteurs sont capables de maintenir le rythme sur une saga. Sur ce forum notamment, j'en vois très, très peu.
Et d'autres devraient s'abstenir de surfer sur le succès en produisant une saga en dix volumes.

Bonjour,
Travailler, re-travailler encore et encore ses écrits... puis un jour on se lance pour être édité et on l'est ! ( après pas mal de refus normalement sauf si on a de la chance ou si on est un génie de l'écriture. )

Je suis 100% d'accord. Le meilleur moyen de réussir dans ses projets (qu'ils soient littéraires ou non, d'ailleurs) c'est de travailler.

Oh que oui ! Travail, plaisir, travail, plaisir puis un jour.... l'alchimie du livre se met en place ! Magique !