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| | Nombre de messages : 118 Âge : 33 Date d'inscription : 28/08/2023 | Hibiscus / Barge de Radetzky Mar 1 Oct 2024 - 19:32 | |
| On va voir combien de temps je tiens ce sera probablement autour des personnages de ma romantasy, pour essayer de les caractériser/concrétiser un peu, et pourquoi pas de produire quelques passages réutilisables dans le roman lui-même... EDIT : 462 mots et environ 1h... je n'avais pas de compteur sous la main avant de poster, je tâcherai de faire plus court une prochaine fois ! - 1 - Sac à dos:
Le grand départ est prévu pour le lendemain. Linnéa est épuisée de stress et de fatigue, un peu comme son sac à dos. Aucune déchirure ne marque encore la toile kaki, mais les années d'usage intensif commencent à réclamer leur dû. La fermeture commence à montrer des signes de faiblesse, de discrètes éraflures constellent la face extérieure, et peut-être bien que les couleurs étaient un peu plus vives en boutique. Peu importe : c'est son sac et elle l'aime. Plutôt le raccommoder dix fois que l'abandonner ! Il sera toujours temps d'y penser quand elle intégrera le TREFLE.
Si elle y pense.
Si elle l'intègre.
— Allez mon grand, tu ne vas pas me lâcher maintenant hein ? murmure-t-elle en flattant la toile comme si elle pouvait renâcler et s'ébrouer à tout instant.
Sans surprise, elle n'en fait rien, et la jeune femme peut entreprendre d'en vérifier le contenu - elle a beau savoir que rien n'aura bougé depuis une demi-heure, elle a besoin de se rassurer encore une fois. Et puis si elle avait sorti quelque chose par inadvertance lors de sa dernière vérification ?
Dans la poche principale, la romance qu'elle lira pendant le trajet l'accueille de sa couverture passée et de la douce odeur du vieux papier, et le manuel de biologie flambant neuf lui adresse les mêmes reproches silencieux que la dernière fois : c'est lui qui devrait être au premier plan, si elle veut son école. Elle sait pourtant qu'elle n'arrivera à rien de productif tant qu'elle n'aura pas réintégré son dortoir, arrosé ses plantes et fait l'étoile de mer sur son lit, alors il n'y a vraiment pas de quoi culpabiliser ! Enfin, c'est ce qu'elle se répète pour s'en convaincre. Sûrement, si elle y mettait encore un peu plus de bonne volonté, elle pourrait retenir quelques lignes... mais non. Le calme avant la tempête ne lui a vraiment jamais réussi, et il vaut mieux ne rien retenir d'un roman que de l'anatomie des équidés. Son cardigan préféré, le rose pâle, attend sagement sous les livres qu'on ait besoin de lui, et encore dessous, bien à l'abri, se trouvent ses papiers d'identité et son nécessaire de correspondance. Aura-t-elle le temps d'écrire aussi souvent à la maison, cette année ? Elle se promet de le trouver.
Les poches latérales contiennent toujours, d'un côté le kit de premiers secours parfaitement inutile jusqu'à ce qu'on soit bien content de l'avoir, de l'autre la cousette et de quoi grignoter. Elle n'a vraiment pas besoin de faire un malaise en arrivant.
— Bon, ça, c'est bon, murmure-t-elle en refermant la dernière poche.
D'un oeil dépité, elle jauge les deux gros sacs qu'il faudrait rouvrir. Elle en a tellement marre de stresser. Mais s'il lui manquait des chaussettes ? Un livre ? Sa brosse à dents ? Est-ce qu'elle a bien sa brosse à dents ?
Dernière édition par Hibiscus le Mar 1 Oct 2024 - 20:35, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 84 Âge : 29 Pensée du jour : "Quand un philosophe me répond, je ne comprend plus ma question." P. Desproges Date d'inscription : 27/09/2022 | Morgane T. Merienne / Pippin le Bref Mar 1 Oct 2024 - 20:05 | |
| Bonjour, ladies and gentlemen. Comment ça va bien ? Moi aussi, j'ai envie de jouer. Alors, on va jouer. Scriptober 2024 - Thème 1 : Sac à dos J'ai tourné la roue, j'ai tiré le romantisme. On est loiiin très loin de ce que j'écris habituellement, alors j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Nombre total de mot : 308. Premier jour : Callie observait les vieux bâtiments de son lycée privée, lorsque son regard fut attiré par une fille, juste à côté d'elle. Ou plutôt par son sac à dos, dans un tissu écru, avec un imprimé ethnique, duquel pendant un petit ours en peluche. - Eh, j'adore ton sac ! S'exclama Callie, avec une spontanéité naïve. La fille au sac se retourna, une expression mi amusée, mi perplexe. - Je te demande pardon ? - Désolée, fit Callie en plaquant sa main sur sa bouche. Parfois, les mots sortent tous seuls, avant que mon cerveau y pense … - Non, ce n'est rien. C'est gentil en fait, fit la fille. Un teint mat, des cheveux bruns et des yeux noisette rieurs. Elle s'approcha. - Je m'appelle Rose-Anne. - Je suis Callie, répondit cette dernière, les joues roses.
Dernier jour : C'était si étrange. La maison était pleine de monde, de la famille, des amis. Pourtant, Rose-Anne se sentait plus seule que jamais depuis la mort de Callie. Le monde semblait si froid, si terne et vide. Rose-Anne regarda autour d'elle. Les cadres photos des enfants, petits enfants, amis … Une grande maison, au bord de la mer, elles en avaient tant rêvé adolescentes. Un souvenir lui sauta soudainement aux yeux. Sur le portemanteau, perdu au milieu des vestes des enfants et des petits enfants. Un sourire étira ses lèvres, illuminant son visage plein de rides. Elle tendit une main tavelée et se saisit d'une anse. C'était un sac à dos. Un sac en tissu écru, avec un imprimé ethnique et un ours en peluche suspendu. Le sac à dos. - Maman ? Son fils Jordan l'observait, la mine inquiète et l'entoura de ses bras. Rose-Anne ne s'était pas aperçu qu'elle pleurait. - C'est quoi, ce sac ? Demanda Jordan. - C'est le début de l'histoire. Voilà, j'espère sincèrement que ce n'est pas trop mauvais. Et la limite des 300 mots environ, pour moi qui ait du mal à synthétiser, c'est une torture et un bon exercice ! On se dit à la prochaine, pour un autre thème. |
| | Nombre de messages : 21 Âge : 39 Localisation : Alsace Date d'inscription : 23/09/2024 | L.L.Ebel / Homme invisible Mar 1 Oct 2024 - 22:28 | |
| OUF je suis dans les temps ! Jour 1 - Sac à dos / Comédie - Citation :
- — Bon. Vous ne m’aidez pas là.
Assise à table face à moi, Clémence soupire, puis laisse tomber son style sur sa page aussi blanche que la mienne. Ce soir, elle doit rédiger une analyse de texte en allemand pour le lycée, demain. Moi, une nouvelle de 300 mots sur le thème « sac à dos », thème qui m’inspire à peu près autant qu’un discours politique de droite. — Sérieux maman, t’as la chance de ne plus avoir à te farcir des devoir, pourquoi tu t’infliges ce truc ? — Je participe à un concours d’écriture. C’est positif, non ? Ça m’aide à rester créative. — Le thème du sac à dos, super excitant ! Je souris doucement à ma grande fille. Son ton toujours un peu effronté ne m’agace plus depuis longtemps. — Et toi mon chéri, ça t’inspire quoi, un sac à dos ? Nicolas passe près de moi et contourne la table de la cuisine. Des oignons frémissent dans la poêle, ça sent bon. — Hum… Le sac à dos… ça peut être une métaphore pour parler des fardeaux émotionnels qu’on se traine toute notre vie, un truc du genre… — Raté Darling, je dois écrire ces quelques mots sous le genre « comédie ». — Ah ! se marre-t-il. Eh bien bon courage ! — T’as qu’à demander à chatGPT, ton truc sera torché en trois secondes. — Clémence, gronde Nicolas. Un peu de classe s’il te plaît. Et range tes affaires. On va manger. — Bon. J’essaie ChatGPT. Pendant que je formule ma requête à l’ennemi, Clémence rassemble ses cours et commence à dresser la table. — « Hugo était ce qu’on appelle un minimaliste par inadvertance. Pas qu’il détestait le confort moderne ou l’idée d’être organisé, non. C’est juste que, chaque matin, il réussissait l’exploit de ne jamais avoir ce dont il avait besoin. Tout ça à cause de son sac à dos. » Je marque une pause. Nicolas se retourne, sa cuillère en bois à la main. — … Et ? C’est quoi la suite ? — Haha, il est trop doué ce con ! ricane ma grande. Vas-y, continue ! — Eh bien voilà mes chéris. Là est la preuve du pouvoir de l’écrivain… Vous n’en saurez rien ! |
| | Nombre de messages : 888 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2016 | Le Trader / Double assassiné dans la rue Morgue Mer 2 Oct 2024 - 10:20 | |
| Jour 2 : - Spoiler:
Découvrir
Soulève le couvercle Regarde sous la pierre Lève les yeux fermés Ecoute l’odeur des foules
Marche dans ta lecture Mange l’arc-en-ciel Respire près de l’oiseau Exprime ton inflexion
Exporte tes bagages Souffle une prière Brise l’horizon l’heure Cuisine tes rêves
Heurte enfin le sable Serre le corps présent Pose l’urne du passé Viens dîner enfuis-nous
Soulève le couvercle Mange l’arc-en-ciel Brise l’horizon l’heure Viens dîner enfuis-nous
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| | Nombre de messages : 135 Âge : 38 Date d'inscription : 28/09/2024 | MiArya / Barge de Radetzky Mer 2 Oct 2024 - 12:47 | |
| Deuxième jour: Découvrir, j'ai tourné la roue: Space Opéra! Mon dieu! je vais jouer le jeu, désolée si je suis hors sujet (260 mots) - Citation :
Dans un futur où l'humanité avait étendu ses frontières au-delà des confins de la Terre, l'exploration spatiale était devenue le nouveau terrain d'aventure. À bord du vaisseau Astralis, l’équipage, se préparait à son énième mission vers la galaxie de Tarsis. Le commandant Thomas, une passion insatiable pour les étoiles, avait une obsession : découvrir des civilisations oubliées.
Alors que le vaisseau fendait l’espace, Thomas ne pouvait s’empêcher de repenser à son rêve d’enfance. La petit garçon qui scrutait le ciel étoilé, espérant que chaque lumière était un monde à explorer, était devenue un homme prêt à révéler les secrets de l’univers. L’Astralis fit une halte sur une planète émeraude, Xylar, dont les paysages luxuriants semblaient respirer la magie. À peine débarqués, les membres de l’équipage découvrirent d’étranges inscriptions gravées sur d’énormes rochers, émettant une lueur douce. En les touchant, ils furent instantanément transportés dans des visions de l’histoire de cette planète, d’une civilisation avancée, aujourd’hui disparue. Thomas observa ses compagnons de route, leurs visages illuminés par la découverte.
Mais la joie fut de courte durée. Un bruit sourd résonna, et le sol se mit à trembler. Une créature gigantesque, protectrice des vestiges, émergea des profondeurs. Thomas, armé de courage, se précipita vers la créature. Il ne voulait pas fuir, il ne voulait pas se battre mais dialoguer. Dans ce moment suspendu, il comprit que découvrir n’était pas seulement explorer des mondes, mais aussi comprendre et respecter les histoires qui s’y cachaient. En tendant la main vers la créature, il s’apprêtait à écrire un nouveau chapitre dans le grand livre de l’univers.
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| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 2 Oct 2024 - 15:02 | |
| Jour 2 : DECOUVRIR + SOLAR PUNK - Citation :
- — Alors, ça donne quoi ?
— 78% de diazote, 2,21% de dioxygène, des traces d'autres gaz divers. L'atmosphère est parfaitement respirable.
Les scientifiques s'étreignirent, nouant leurs tentacules, la gorge serrée par l'émotion. Biotransformer la troisième planète avait été l'oeuvre de toute leur vie, et de celles de générations avant eux. Quand ils l'avaient découverte, la pression atmosphérique était compatible avec la colonisation, mais l'endroit inhabitable. Radiations, microparticules, effet de serre... Des dizaines de milliers d'années de prolifération d'une biosphère hors de contrôle avait épuisé toutes les ressources naturelles, jusqu'à l'extinction massive... et définitive, de ses derniers habitants. Pour le mieux, finalement. Cette adorable planète avait un fort potentiel. Dommage que ses précédents occupants aient été si négligeants... mais heureusement, ils ne feraient plus de mal à personne.
— Beau travail. Nous allons préparer une conférence de presse pour annoncer la bonne nouvelle : la dépollution est achevée, nous pouvons installer les premières familles. Félicitations et bravo à vous, à nous ! - Spoiler:
ça doit être mon anxiété dépressivo-pessimiste qui parle, mais si j'arrive à concevoir la terre plate et des reptiliens, le solar punk est trop me demander. Un monde dépollué, en harmonie ? J'y crois pas. Ou alors... dans 50 millions d'années, quand la Terre aura digéré les humains comme elle a digéré les dinosaures.
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| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Mer 2 Oct 2024 - 22:19 | |
| Jour 2 : Découvrir - Urban fantasy - Citation :
- Ils n’ont pas voulu croire aux légendes du passé. Ils ont considéré les rumeurs infondées, les gens du peuple crédules et ignorants. Toutes les mises en garde ont été balayées. Ils ne croyaient qu’en eux, en leur belle théorie scientifique dont chaque argument avait été réfléchi durant de longues semaines. Aucune âme ne saurait se mettre en travers de leur route.
Les trois explorateurs firent les derniers adieux à leurs éminents confrères venus soutenir leur départ, puis prirent le chemin qui descendait vers les tréfonds des égouts. Derrière l’attroupement, une vieille femme avachit sur sa canne souriait. Depuis plus de soixante ans, elle errait dans les quartiers nord de la ville afin de garder l’entrée des égouts. Toute son existence était consacrée à empêcher les quelques audacieux à entrer dans les ténèbres des profondeurs de la ville. Elle seule savait ce qui s’y cachait. Et personne ne devait jamais le savoir. Mais ces derniers jours, une équipe d’explorateurs venus du quartier scientifique s'étaient installés et avaient commencé à faire des expériences et des recherches à l’entrée des escaliers. Se basant visiblement sur de vieux parchemins retrouvés dans les Archives de la Ville, ils avaient d’abord envoyé des drônes téléguidés puis fait des analyses de l’air ou des mousses qui tapissaient les murs. La vieille femme avait bien essayé de les raisonner, mais elle s’était fait repousser de nombreuses fois. Ils ne prendraient pas le risque de croire les paroles d’une vieille femme sans-abri et à moitié folle ! Et pourtant, le vrai risque se trouvait au bout de leur périple. Elle savait qui se terrait dans les égouts. Qui il ne fallait surtout pas réveiller. Non pas un monstre, non pas un fantôme, mais un homme. Certainement l’homme le plus dangereux que cette Terre ait jamais connu. |
| | Nombre de messages : 888 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2016 | Le Trader / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 3 Oct 2024 - 17:02 | |
| Jour 3 : - Spoiler:
Bottes
des clochettes pour rayon parsèment tes oreilles d'un champ de fleurs éclatant en pop-corn d'éclosions
tu en donnes du talon et de la fougère côte à côte si la terre tremble elle remonte des petits chœurs d'orphées
trois par trois à la corde vent debout roulade arrière quand tu danses à la bascule au point sur ton soleil archet
avec des grelots lacés au pied des ailes grandes comme des cartes tu bottines du miel et du violon quand ça s'orange dans le fard
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| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 3 Oct 2024 - 19:56 | |
| Jour 3 BOTTES + DARK ROMANCE Je mets en spoiler parce que c'est 18+ possibles TW ; soumissi*n chim*que et péd*philie mais je ne suis pas tarée, y'a un plot twist. Ce n'est pas ce que vous croyez. Ptain la Dark Romance ça craint vraiment.- Spoiler:
Derrière la porte close, l'homme passa nerveusement une main dans ses cheveux. Cette fille avait quelque chose qui le rendait fou. Le mystère autour de leurs conversations, toujours sous pseudo ; les photos de ses seins, de ses fesses, les gros plans... il n'avait jamais vu son visage. Et si c'était des faux ?
Il poussa un soupir et secoua ses mains, comme pour évacuer un trop-plein d'anxiété fourmillant sur sa peau. Il y avait eu les appels vidéo, en direct. Les conversations sur sa vie au lycée, ses copines, ses parents absents. Il allait la baiser, prendre les photos promises à sa commu sur telegram ; tout allait bien se passer. La fille ne saurait même pas qu'elle avait été piégée.
Le trentenaire tira son portable et pianota un message : - T'es prête ? - Je suis dans la chambre. - T'es habillée comment ? - Nue, avec juste un bandeau sur les yeux et les bottes à talons aiguilles de ma mère, comme promis. - Tu as bu le mélange que je t'ai envoyé ? - Oui, il y a 30 mn. - Pose le téléphone, éteins la lumière, remets le bandeau sur tes yeux et compte jusqu'à 100. - Ok. <3
Ce n'était pas fermé à clé. Il entra dans l'appartement silencieux, plongé dans l'obscurité. Ses pas le guidèrent d'instinct vers la chambre à coucher. La pièce était si sombre qu'il demeura un moment debout dans l'encradrement de la porte, cherchant à distinguer les formes autour de lui. Un lit, une femme étendue. Il bandait déjà et défit sa braguette mais interrompit son geste ; quelque chose avait bougé à sa gauche.
La lumière dans son visage l'éblouit soudain. Il n'eut pas le temps de réagir, qu'on le plaquait contre le mur en tordant les poignets dans le dos. Sur le lit, une poupée gonflable affublée de bottes de cuir ; dans la pièce, cinq flics en uniforme. Alors seulement, il compris que cette fois, la proie, c'était lui.
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| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Jeu 3 Oct 2024 - 20:51 | |
| Alors mea culpa si y'a un soucis dans ma réponse, j'ai dû écrire le scriptober du jour et le poster depuis mon téléphone. Pas sûr du résultat ! Jour 3 : bottes - autobiographie/témoignage - Citation :
- Un an après son décès, il était temps d'ouvrir les cartons. Ils s'entassaient depuis de nombreuses années dans l'immense grange, sous des piles de draps et couettes rongés par l'humidité. Je me suis attelée à mon “coin”. En tout cas, c'est ainsi que ma grand mère appelait l'angle de la grange : le coin de Lara (note de l'auteur, ce n'est pas mon vrai prénom). En ouvrant un premier carton, j'y trouvais des bouquins de fac et des vieux cours de droit institutionnel. J'avais de bons souvenirs de cette période, mais pas grâce aux cours. Qu'on ne vienne pas me dire que les années étudiantes sont les plus belles de ta vie. Tu es jeune, certes. Mais fauché, inquiet de l'avenir et surchargé d'un travail scolaire qui n'a même plus de sens. Je n'imagine même pas celles et ceux qui bossaient à côté pour payer leur loyer. J'ai eu de la chance de ce côté là.
Puis je passais sur un autre carton. En l'ouvrant, c'est d'abord l'odeur qui vint me chatouiller les narines et raviver des flash back. J'en sortis une paire de bottes d'équitation, taille 36. Je m'installai un peu plus confortablement sur la dalle glaciale et caressai son revêtement. Il y avait même, encore à l'intérieur, des poils de cheval. Les souvenirs remontèrent un par un et je les laissai m'envahir à leur guise. Les cours du mardi soir, les compétitions du dimanche. Phlore la jument au gros coup de saut, Hirondelle qui avait peur du moindre mouvement brusque… mon petit centre équestre où j'ai passé tellement d'heures de mon adolescence. Mes parents pouvaient m'y déposer pour rien, je passais des heures à observer, câliner, brosser chevaux et poneys du club. Un genre de centre aéré improvisé. “Tu veux les garder ? La douce voix de ma mère me fit atterrir de mon voyage temporel. “Non, je ne rentre plus dedans de toute façon.” |
| | Nombre de messages : 135 Âge : 38 Date d'inscription : 28/09/2024 | MiArya / Barge de Radetzky Jeu 3 Oct 2024 - 23:16 | |
| Troisième jours: Bottes, La roue à choisis comédie. J'ai décider de parodier la 7ème compagnie - Citation :
- Les Bottes de la 7ème Compagnie
Dans une clairière de la forêt, la 7ème Compagnie s’était rassemblée autour d’un feu de camp. Leurs bottes étaient dégoulinantes de boue, et Tassin, les regardant avec désespoir, s’écria : — Si j’connaissais l’con qui a fait sauter le pont, je lui demanderais de faire sauter mes bottes aussi !
Pithivier, luttant pour défaire sa botte qui semblait avoir fusionné avec la boue, s'exclama avec un sourire — Comprenez, chef, si les Allemands reculent... Crac ! Nos bottes sont prêtes pour leur botter l’cul !
Chaudard, hochant la tête avec un air malicieux, intervint : — Oui, mais pas avec ces bottes-là, Pithivier ! À ce rythme, on va se retrouver à la fête de la boue au lieu du front !
Pithivier, enjoué, s’exclama : — J’ai glissé, chef ! Ma botte est tombée dans la vase !
Tassin, l’air pensif, l’observa et répondit : — Vous auriez pas dû lâcher vos bottes par les deux bouts en même temps. Comme ça, vous n’auriez pas été entraîné dans la vase par le courant jusqu’à la sortie de l’égout. Hein, Chef?
Tassin, prenant un air grave, s’adressa à ses camarades : — Il faut que nous trouvions de nouvelles bottes ! Celles-là nous mènent tout droit à la défaite !
Ils prirent alors la direction de chez Marcel, le cordonnier. En entrant, Marcel les accueillit avec un grand sourire : — Qu’est-ce qui vous amène, mes soldats ? Des bottes à la mode ?
Chaudard, un brin agacé, rétorqua : — Attention hein. Port illégal d’uniforme, vous savez ce qu’on risque ?
Marcel leur montra alors une paire de bottes flambant neuves. — Voilà, les amis ! Des bottes flambant neuves, prêtes pour la guerre !
Pithivier, d’un air sérieux, en essayant les bottes, s’écria : — Mais regardez-moi, je suis prêt pour le bal des soldats !
Chauchard, soufflant, lui rétorqua : — Non mais regardez-vous, on dirait des pompiers avec ces bottes !
Tassin, riant aux éclats, conclut : — Bah, au moins, on a l'air d'avoir de l'allure !
Et ainsi, ils marchèrent maladroitement, le bruit de leurs bottes résonnant comme une fanfare, tandis que Marcel les regardait avec un grand sourire, pensant : — Et dire qu’ils pensent être des soldats !
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| | Nombre de messages : 888 Âge : 46 Date d'inscription : 02/06/2016 | Le Trader / Double assassiné dans la rue Morgue Ven 4 Oct 2024 - 16:09 | |
| Jour 4 : - Spoiler:
Exotique
J'ai couru sur la fin de terre joué à l'autre bout de cette terre son répertoire à l'erhu mangé avec les doigts avec le cœur sur d'autres mains attablé sur l'ailleurs encore courir des rives du Douro aux Trump Towers j'ai bu dans des trains même nagé dans les glaces accompagnant des orques sur vivantes des baleines sur volé ces villes devenues petites lumières sous le typhon j'ai erré sous des voûtes et au fond des bassins où les semaines finissaient
que dire d'autres pays d'autres musiques que dire de cette autre planète exotique qui me retourne sous ta peau ?
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| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Ven 4 Oct 2024 - 16:36 | |
| 04 EXOTIQUE + AVENTURE - Citation :
- L'arrivée des étrangers fut un événement. Le navire, pour commencer, immense et haut comme les plus hauts palmiers, était très différent des bateaux à double coque en usage dans la région.
Leurs vêtements, ensuite : tes textiles collés à la peau, moulant les bras et les jambes, dépourvus d'échancrures et de panache. Comme s'ils voulaient emprisonner leurs corps sous des coques de toile, de cuir et de métal. C'était joli, mais ça avait l'air bien inconfortable et surtout, ça en disait long sur le manque de civilisation de ceux qui les portaient : ils avaient besoin d'un tube par membre, comme des enfants trop maladroits pour maîtriser la souplesse et la majesté du drapé. Leurs visages, enfin. Rougis au soleil tels des homards grillés, la peau craquelée, dissimulée sous des barbes hirsutes, rousses ou blondes. Quand les étrangers otèrent leurs épaisseurs de tissu, couche après couche, on découvrit avec stupeur que leurs bras et leurs dos n'étaient pas uniformément écarlates, mais d'un rose pâle irrégulier, qui rappelait la peau des dodos déplumés. Ils étaient tout à fait ridicules et chose curieuse, ne semblaient pas s'en rendre compte. Malgré leurs figures velues, leurs nez bouffis, leurs bouches édentées et leurs odeurs fétides, ces marins saugrenus vous regardaient avec la condescendance du Seigneur et le mépris du conquérant.
Hoani refusa de prendre part à la cérémonie d'accueil donnée en l'honneur des explorateurs exotiques. Bien que curieuse comme ses amies, elle leur trouvait l'air menaçant. |
| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Ven 4 Oct 2024 - 22:04 | |
| Jour 4. Exotique - Romantasy - Citation :
- Il avait ce regard. Ce regard qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Ses yeux rouges, sans pupilles, reflétaient l’ardeur de son désir. Elle en était hypnotisée. Dans le dortoir la veille du bal, ses amies l’avaient misent en garde.
“Tu vas regretter d’avoir accepté son invitation.” avait dit Jhann “Ce mec est faux et puis on a toujours l’impression qu’il a une idée derrière la tête ! Il ne dit jamais rien.” s’était emportée Karyn, sa meilleure amie et confidente. Elle avait fait fi de leurs recommandations et avait passé les deux heures précédant le bal à se faire la plus belle possible pour son cavalier. A l’aide de sa maîtrise de l’eau, elle avait élaboré une coiffure sophistiquée qui mettait en valeur son visage et ses yeux bleus. Sa robe couleur azur moulante faisait le reste, tombant juste au-dessus de ses genoux. Elle se savait jolie et n'hésiterait pas à mettre le paquet pour s’assurer le cœur du jeune homme.
Arrivée dans la grande salle de réception de l’école, elle ne tarda pas à l’apercevoir. Il sourit en captant son attention et vînt à sa rencontre.
“Bonsoir, ravissante demoiselle”. “Je…”
Elle n’eut pas le temps de répliquer. Il l’attrapa par la taille et l’attira avec lui sur la piste de danse. Elle se laissa guider, de nouveau obnubilée par son regard de braise.
“Tu m’as invitée au bal seulement hier matin, je… je ne connais même pas ton nom.” “Pourquoi voudrais-tu le connaître ?”
Sa voix grave l’envoûtait totalement. Il l’attira contre lui et entama une lente valse. Le silence se fit durant un bon moment. Après tout, ce n’était pas si grave de ne pas connaître son identité. D’une part c’était forcément un élève de l’école et d’autre part il était actuellement en train de rendre folles de jalousie toutes ses copines.
“Rey-Zak” “Pardon ?” “Mon nom, c’est Rey-Zak. Je ne le dis pas à tout le monde, c’est un peu… exotique.” “Tu viens d’où ?” “De très loin…” lui murmura-t-il à l’oreille. Elle aperçut, en levant la tête, ses lèvres se retrousser pour laisser apercevoir des dents pointues, acérées.
Un vampire… |
| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Sam 5 Oct 2024 - 14:33 | |
| Jour 5. Jumelles - aventure (j'ai l'impression d'avoir de la chance sur la roue) - randonnée:
Je me suis levée de bonne heure ce matin. Sur la table à manger, mes affaires sont déjà prêtes. J’avais tout préparé à l’avance. Après un bon petit déjeuner, je mets ma tenue de randonnée, remplit mon sac Quechua et je prends la voiture, direction le départ du sentier. Le soleil n’est pas encore levé et je me dis que j’ai pris la bonne décision. Le réveil avait été très difficile, mais la récompense serait de taille. Un lever de soleil au sommet. Arrivée sur le sentier, je jette un coup d'œil à ma montre. Il me reste environ deux heures avant que les couleurs ne changent et que le soleil n’arrive. C’est suffisant mais il ne faut pas traîner. J’entame l'ascension avec un bon rythme. J’en profite également, tant que j’ai du souffle, pour faire un vocal à mon mari qui dort encore. “Je commence la grimpette mon chéri, je te renvoie un message quand je suis en haut.” Enfin, s’il y a du réseau. La montée est plutôt facile et je me félicite de mes entraînements. J’ai très hâte de voir le paysage à l’arrivée. Sur Internet on vante les beautés du lac en contrebas et des possibles chèvres sauvages. J’espère juste ne pas croiser d’autres bestiaux que des chèvres ou des marmottes ! Au bout d’une heure et quarante-cinq minutes, j’atteins le sommet. Je ressens une vraie fierté. Je pose mon sac au sol et m’empare des jumelles. Le soleil se lève lentement à l’horizon, baignant le début du lac d’une belle lumière. Qu’est-ce que j’aimerais avoir un bel appareil photo pour immortaliser cette merveille ! Avec mes jumelles, je lorgne chaque recoin du lac. La légère brume matinale se lève, on dirait qu’une Dame du Lac va apparaître. Je l’amuse à imaginer des histoires de fées et de sorcières, lorsqu’un détail attire mon attention. J’ai crû au départ que c’était un tronc d’arbre qui flottait, mais la forme est étrange. J’essaye de zoomer et lorsque je comprends ce que je vois, mon coeur sombre. Je comprends que ma vie ne sera plus jamais la même après cette vision, que mon monde va basculer. C’est un cadavre.
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