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| | écriture masculine et écriture féminine | |
| | Nombre de messages : 3805 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 19 Juil 2023 - 15:33 | |
| Mika, c'est vrai qu'elles nous emmerdent ces bonnes femmes, à essayer de faire bouger les lignes. On devrait surtout ne pas remettre en question l'ordre établi et traditionnel, c'pénible à la fin. Pfff.
Blague à part, moi j'adore avoir le choix, je pense que toi aussi. Sauf que avoir la possibilité de ce choix, c'est plutôt récent... et c'est même pas encore acquis. La preuve ci-dessous : quand on voit que des directrices de thèses viennent rembarrer les "autrices" dans le texte... Azaby a eu la chance, ou l'audace (ou les deux) de tenir sa position. Pour un·e Azaby qui a eu gain de cause, combien de thésardes ont été retoquées / mal notées ?
Donc oui, t'es libre de juger que c'est pas ta lutte, ça c'est OK. Moi-même y'a des millions de causes que je n'ai pas le temps / l'énergie / l'envie de soutenir. On a toustes que 24h dans nos journées.
Autrement dit tu es libre de tenir absolument à dire auteur pour tout le monde, même les femmes ; c'est pas grave, on mènera la lutte sans toi, on surmontera. (même si c'est fort dommage, effectivement.) Ce qui serait appréciable, et je ne doute pas que ça ne soit pas ton genre, ce serait de ne pas tenter par tous moyens d'empêcher les progrès de ladite cause (comme le fait la directrice de thèse, là). Difficile, si c'était le cas, de se revendiquer alors partisan·ne de la liberté. Quand le terme sera normalisé, alors seulement on sera libres de l'utiliser ou non. |
| | Nombre de messages : 1129 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2022 | Mika / Effleure du mal Mer 19 Juil 2023 - 15:36 | |
| En effet, je préfère porter les vêtements que j'aime et parler comme je veux. On me le dit aussi pour mon accent régional, mais que veux-tu, on ne peut pas toujours obéir à telle ou telle injonction. |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Mer 19 Juil 2023 - 15:49 | |
| Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser. Il faut vraiment être un combattant d'arrière-arrière-garde pour être plus conservateur que l'Académie et refuser d'admettre l'existence de ce terme (sans forcément l'utiliser soi-même d'ailleurs, ce n'est pas la même chose). |
| | Nombre de messages : 3805 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Mer 19 Juil 2023 - 15:59 | |
| Merci qui ? Merci les enquiquineuses qui se trompent de lutte et desservent leur cause. L'académie française n'a pas pris cette décision toute seule en mode "aujourd'hui on est généreux". ça fait des années qu'il y a mobilisation dans les médias, dans la littérature et dans la rue, pour rendre à AUTRICE son droit à l'usage. Source : France Culture. « Comment Autrice a gagné la bataille linguistique » https://www.radiofrance.fr/franceculture/comment-le-terme-autrice-a-gagne-la-bataille-linguistique-6369860?utm_campaign=later-linkinbio-franceculture&utm_content=later-33802167&utm_medium=social&utm_source=linkin.bio - Mika a écrit:
- En effet, je préfère porter les vêtements que j'aime et parler comme je veux. On me le dit aussi pour mon accent régional, mais que veux-tu, on ne peut pas toujours obéir à telle ou telle injonction.
La glotophobie, aussi un sujet. |
| | Nombre de messages : 7558 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Mer 19 Juil 2023 - 21:10 | |
| - Citation :
- Comme je voudrais éviter de déborder, je vais t'épargner mes critiques des religions (tu peux toujours aller voir dans la corbeille de JE, c'est l'avant-dernier message, et ce n'est qu'un minuscule aperçu de ce que je pense).
C'était un spoiler de ce qui allait arriver si la conversation continuait. C'est donc fait.
Pour rappel : - Citation :
- Règle I : JE n'est pas un forum religieux. On ne parle donc pas de religion. La modération sera stricte.
Nuage-Rouge et Joyo, ça me démangeait de Corbeiller vos précédents messages aussi, je m'abstiens parce que vous avez développé d'autres idées dans ces posts et que les autres participants n'ont pas rebondi sur votre dérapage. Je vous préviens que nous passons en tolérance zéro sur le sujet, si vous revenez là-dessus, on jette directement les messages.
(Et d'ailleurs, Joyo, désolée, j'ai dû transférer tout ton message à la Corbeille, tu peux reposter la partie pertinente si tu le souhaites.) |
| | Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Mer 19 Juil 2023 - 21:31 | |
| Sur les autrices et autres noms féminisées : Il me semble que j'utilise auteure depuis très longtemps. Et j'ai toujours préféré humain à Homme sauf titre d’œuvre ou citation. Je ne suis pas venu demander un "bon point féministe", car je trouve ce combat assez secondaire. Pour l'anecdote, j'ai été vendeur et j'ai déjà entendu "Voyez ça avec la caissière" un jour où je tenais la caisse. La cheffe m'a vue, a bien rigolé, moi aussi, je ne me suis pas vexé.
Pour revenir au sujet, les footballeuses aussi se sont battues. Elles ont obtenu de la visibilité, des moyens et ont montré leur talent. Résultat : pour le dernier Euro en Angleterre, on a vu des stades pleins. Idem pour le dernier match du Tournoi des 6 nations féminin de rugby. Or en anglais, on dit players pour les deux sexes.
Questions bateau : Le langage reflète-t-il l'état d'esprit de la société ou peut-il influencer celui-ci ? Est-ce qu'il n'y a pas une forme d'hypocrisie à s'en prendre au langage, à la libre expression de chacun et chacune si dans les faits peu de choses évoluent ? |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Jeu 20 Juil 2023 - 0:00 | |
| Pour en revenir au sujet initial : je me demandais, est-ce que vous avez des exemples de livres dont l'auteur avait un nom masculin, tout le monde croyait que c'était un homme, et, plot twist incroyable, on a découvert plusieurs années après que, ça par exemple, en fait "nom masculin" était en réalité le nom de plume d'une femme ? Ou l'inverse ? Ça a bien dû se produire des tas de fois, mais je n'ai pas d'exemple qui me vient en tête. |
| | Nombre de messages : 490 Âge : 40 Localisation : Au pays de l'Oiseau d'Or Date d'inscription : 12/07/2023 | Sarashina / Pour qui sonne Lestat Jeu 20 Juil 2023 - 0:27 | |
| J'ai entendu parler d'une certaine Carmen Mola (dont je ne connais pas l'oeuvre). "Ecrivaine espagnole à succès, a été récompensée par le prestigieux prix Planeta. Mais au moment de recevoir la récompense, ce sont trois hommes qui sont montés sur scène, révélant une supercherie de quatre ans." (ils ont été obligé de dire la vérité pour obtenir le prix, la récompense inclut un million d'euros!! Mieux que le Prix Nobel). "Les trois auteurs, Jorge Diaz, Agustin Martinez et Antonio Mercero, ont révélé "être Carmen Mola" devant une assemblée médusée. "Derrière le nom de Carmen Mola, il n'y a pas, comme dans tous les mensonges que nous avons racontés, une enseignante de lycée, mais trois écrivains, trois scénaristes et trois amis (...), qui un jour, il y a quatre ans, ont eu l'idée folle de combiner leurs talents pour écrire une histoire ensemble", a expliqué Jorge Diaz après avoir reçu le prix." (je ne peux pas mettre le lien de référence de l'article car je suis nouvelle et je ne peux pas poster de lien extérieurs apparemment avant une semaine). Ils disent aussi que ça a fait des histoires et qu'ils ont été accusés d'être des escrocs par des associations féministes! |
| | Nombre de messages : 305 Âge : 33 Date d'inscription : 25/03/2023 | Bluepulp / Tapage au bout de la nuit Jeu 20 Juil 2023 - 2:16 | |
| Je pense que l'exemple le plus célèbre est celui de George Sand. J'ai pas d'autres cas qui me viennent en tête, mais comme c'est presque une tradition de prendre des pseudonymes pour les écrivains, ca a dû en effet arriver tout le temps. |
| | Nombre de messages : 1129 Âge : 37 Date d'inscription : 11/07/2022 | Mika / Effleure du mal Jeu 20 Juil 2023 - 3:24 | |
| Il y en a eu beaucoup. Comme le dit BluePulp, la plus célèbre est probablement George Sand, de son vrai nom Amantine Lucile Aurore Dupin, mais aussi les soeurs Brontë (publiées sous Currer, Ellis et Acton Bell), ou plus récemment JK Rowling (pseudonyme Robert Galbraith). En fantasy, on peut penser à Robin Hobb (son vrai nom est Margaret Astrid Lindholm Ogden) ou encore Mary Shelley qui a écrit Frankenstein mais a publié sous anonyme et dont l'oeuvre a d'abord été attribuée à son mari. Je viens de googler le truc, c'est si courant qu'il y a une page wiki pour ça : Personnalité féminine utilisant un pseudonyme masculin La discrimination contre les femmes dans le domaine des arts est encore très présente de nos jours et la littérature n'y fait pas exception. J'avais récemment lu cet article qui revient sur la place des femmes en littérature au cours de l'histoire récente : De la « littérature féminine » à « l'écrire-femme » : différence et institution par Béatrice Slama Littérature Année 1981 44 pp. 51-71 J'ai récemment parcouru des études sur le sujet. Je vous mets un lien si ça vous intéresse : Les femmes écrivent-elles : bien/mal/comme des hommes ? Entourez la bonne réponse Je reviens un peu sur cet article pour ceux qui veulent participer mais qui ont la flemme de lire : - Spoiler:
L'article démontre dans un premier temps que les autrices sont moins bien vues que les auteurs via les yeux du grand public. Puis, il décrit une autre étude qui montre que ces discriminations sont aussi prégnantes dans la profession, lorsque les autrices sont jugées par leurs pairs.
Je cite : "Les internautes étaient invités à commenter et à noter quelques titres parmi un échantillon de 401 livres avec pour seules données leur titre et le nom de l’auteur·rice. [...] Les titres écrits par des femmes étaient systématiquement recensés plus négativement que ceux signés par des hommes. " (l'étude a été réalisée aux Pays-Bas et non en France).
Dans une autre étude décrite dans cet article, on se focalise ensuite sur la réception d’un·e auteur·rice par d’autres professionnel·les du secteur littéraire, à la différence avec l’enquête décrite ci-dessus qui tire ses résultats d’un public lambda. Résultats : "À chaque échelon, la répartition des genders se déséquilibre de plus en plus. Finalement, seulement 21 à 25 % des écrivain·es ayant obtenu un prix littéraire étaient des femmes. Autrement dit, les hommes grimpent mieux l’échelle que les femmes."
L'auteure de l'article cherche ensuite à en comprendre les raisons. L'une d'elle répond à certaines de nos interrogations au début de débat de ce fil (avant que celui-ci ne tourne en rond autour du fait qu'il faille détester les auteurs ou les autrices) : celui de la question des thème abordés par l'un ou l'autre sexe dans nos romans. Même si dans nos visions, certains thèmes sont plus féminins que masculins, l'article montre en fait que non. Et cela revient sur certaines de nos conclusions qu'il vaut mieux écrire ce qu'on veut, ce qui nous fait rêver quelque soit notre sexe et le genre visé. Bref, je cite :
"La vie familiale était traditionnellement désignée comme un sujet féminin, alors que l’armée était considérée comme un thème de l’écriture masculine. Or la vie familiale s’est révélée présente dans la plupart des romans, quel que soit le gender de l’auteur, et s’il n’était bien question de l’armée que dans des romans écrits par des hommes, seulement deux titres correspondaient. L’expérience prouve ainsi que les divergences entre des œuvres écrites par des hommes et celles composées par des femmes sont bien moins importantes que leurs similarités."
De manière intéressante : "si un·e lecteur·rice ne connaît pas le nom de l’auteur·rice, la différence de réception entre auteurs et autrices disparaît."
En conclusion, les discriminations envers les autrices dans le milieu littéraire et par le public n'est plus à démontrer. Que ce soit dans notre histoire ou de nos jours, c'est une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés et contre laquelle nous devons nous dépatouiller au quotidien. - fabiend a écrit:
- Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser.
De manière générale, je suis hyper sceptique quant aux injonctions de l'Académie Française. Je n'ai pas besoin de vieux cinquantenaires masculins pour valider la façon dont s'expriment les français et figer notre belle langue dans le passé. La langue est vivante, s'adapte, se modifie en fonction des usages, quoiqu'en dise l'Académie française. Même si elle n'avait pas validé ce mot, ça ne changerait rien à la situations et aux usages quoi. Je précise que je dis ça en général, pas contre l'usage du terme autrice. Contrairement à ce que dit Elopez qui attaque (à ce sujet, je trouve que monter les hommes et les femmes les uns contre les autres n'est pas la meilleure solution pour arriver à l'égalité homme-femme, ni dire aux femmes comment elles doivent s'exprimer, laissons-leur la liberté de choisir, comme l'ont les hommes), je ne suis pas contre ce terme, cf mon précédent poste. Si celui-ci se diffuse, il est normal qu'il soit compris et donc accepté. Je n'ai en revanche pas besoin de la validation d'une institution pompeuse, qui se positionnerait comme garante de ce qui est de bon ton de dire ou non pour décider de l'utiliser ou non. Par ailleurs, si vous aimez jouer sur les mots, je vous en mets un qui m'a toujours bien fait rire : "liberté, égalité, fraternité" et non sororité. De fait, on promeut en France une solidarité entre hommes et on exclut de fait les femmes. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer... |
| | | Invité / Invité Jeu 20 Juil 2023 - 9:05 | |
| - Joyo a écrit:
- Questions bateau : Le langage reflète-t-il l'état d'esprit de la société ou peut-il influencer celui-ci ? Est-ce qu'il n'y a pas une forme d'hypocrisie à s'en prendre au langage, à la libre expression de chacun et chacune si dans les faits peu de choses évoluent ?
Je crois que c'était justement ce que j'essayais de soulever quand je répondais à ton message. J'ai pris du temps à répondre parce que je ne savais pas vraiment comment répondre. Mais voici que tu poses cette question. Je me permets de te citer encore une fois : - Joyo a écrit:
- Comme Milmilliardsdequestions juste avant toi, tu as l'air traumatisée par cette phrase ("elle s'endormira fière") qui était en réalité tout à fait secondaire.
Ce n'est pas la phrase en tant que telle qui traumatise ; il n'y a d'ailleurs aucun traumatisme : j'agis sur ce que tu dis, j'y pense, je le cogite, j'essaye de le comprendre. Ton "elle s'endormira fière" est la conclusion d'un discours que tu déroules : tu créés pour le besoin de ton propos une personne, une femme, à qui tu prêtes des actions et une mentalité ; tu imites, peut être même, tu moques, l'idée qu'une femme puisse ne pas lire les textes d'un homme. Et tu nous demandes de nous étonner d'une telle absurdité ; de juger cette attitude, un peu entre les lignes (et intertextuellement avec tes autres messages). Ma réponse est donc qu'il n'y a pas d'hypocrisie à repérer aux lieux où nous en sommes capables les traces de réflexions qui, parfois sans être conscientes d'elle mêmes, s'énoncent en faveur d'un rapport de domination. C'est à dire que le tissu de textes que tu déploies, le langage que tu donnes à lire, permet d'identifier quelque part, que tu défends, il me semble, la liberté d'expression dans un contexte de domination, donc la liberté individuelle, un "je m'octroie le droit", une liberté de pouvoir, alors que nous défendons une liberté collective d'expression, qui rend compte de ces relations de pouvoir, d'autorité, de puissance, actuellement en jeu et qui nécessitent remise en question et changement, pour une liberté différente de celle que nous imaginons, une redéfinition de ce qu'est la liberté. C'est à dire que nous ne méprisons pas les actions et réactions qui permettent de vivre face à ces relations de domination, de les endurer. La liberté est aussi un concept que nous inventons et que nous investissons. C'est une coque vide. Puisque nous sommes sur un forum d'écrivain et d'écrivaine, nous pouvons penser que le langage est un des lieux où nous sommes, ou souhaitons être, en capacité de distinguer des choses, des objets, des relations, des idées... Où donc est l'hypocrisie ? Le langage est aussi un territoire. Et pour en revenir à "traumatisé", c'est quand même un élément de langage fort. En le lisant, je me suis dit que tu essayais, finalement, d'atténuer, publiquement, ce que j'ai écrit, en disant que ça serait chez moi un traumatisme qui me ferait sur-réagir à ce que tu dis. De mon point de vue, tu poses un regard méprisant : tu balayes devant ma porte, tu ne balayes pas devant la tienne. Dans un texte, comment juger de ce qui est secondaire, quand tout est disposé à égale valeur ? Tout ce qui est écrit est important. Tout ce qui est écrit a sa place dans le texte, par la circularité même du texte, sa fermeture sur lui même.
Dernière édition par Milmilliardsdequestions le Jeu 20 Juil 2023 - 9:10, édité 2 fois |
| | Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Jeu 20 Juil 2023 - 9:07 | |
| - Mika a écrit:
- Par ailleurs, si vous aimez jouer sur les mots, je vous en mets un qui m'a toujours bien fait rire : "liberté, égalité, fraternité" et non sororité. De fait, on promeut en France une solidarité entre hommes et on exclut de fait les femmes. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer...
C'est le grand débat sur le masculin neutre. Liberté Égalité Siblinguité |
| | Nombre de messages : 7558 Âge : 36 Date d'inscription : 10/04/2008 | Flora / Serial Constance killer Jeu 20 Juil 2023 - 9:08 | |
| Le néologisme proposé pour ça, c'est Adelphité |
| | Nombre de messages : 604 Âge : 56 Pensée du jour : Misanthrope humaniste Date d'inscription : 17/04/2013 | Joyo / Hé ! Makarénine Jeu 20 Juil 2023 - 10:03 | |
| Merci, Flora, j'aurai appris un mot. Liberté Égalité Adelphité |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Jeu 20 Juil 2023 - 10:26 | |
| - Mika a écrit:
- fabiend a écrit:
- Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser.
De manière générale, je suis hyper sceptique quant aux injonctions de l'Académie Française. Je n'ai pas besoin de vieux cinquantenaires masculins pour valider la façon dont s'expriment les français et figer notre belle langue dans le passé. La langue est vivante, s'adapte, se modifie en fonction des usages, quoiqu'en dise l'Académie française. Même si elle n'avait pas validé ce mot, ça ne changerait rien à la situations et aux usages quoi. Oui mais là où c'est intéressant de voir cet avis de l'Académie, c'est que souvent les vieux barbons se réfugient derrière les académiciens pour dire "ce mot n'existe pas" et autres "c'est la langue qu'on assassine". Ils ne peuvent même plus se réfugier derrière cet argument ici. Je l'ai dit dans mon message mais je l'ai dit un peu vite : pour ma part je ne cherche pas à inciter à l'usage du terme autour de moi, mais simplement à faire admettre qu'il existe. Comme "auteure", d'ailleurs. Ce n'est pas un terme que j'emploie, mais si une personne l'utilise (de même que "auteur" au féminin d'ailleurs), je ne vais pas la reprendre. Par contre, si elle me dit "mais autrice est un mot qui n'existe pas, c'est la langue qu'on assassine"... Et puis il y a 20% de femmes à l'Académie actuellement. C'est peu, mais vu le contexte de notre conversation autant ne pas les invisibiliser en les traitant de "masculins cinquantenaires". D'ailleurs, "cinquantenaires", à mon avis la moyenne est plus proche des 80 ans. |
| | | | | | écriture masculine et écriture féminine | |
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