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 écriture masculine et écriture féminine

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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Mika,
c'est vrai qu'elles nous emmerdent ces bonnes femmes, à essayer de faire bouger les lignes. On devrait surtout ne pas remettre en question l'ordre établi et traditionnel, c'pénible à la fin. Pfff.

Blague à part, moi j'adore avoir le choix, je pense que toi aussi. Sauf que avoir la possibilité de ce choix, c'est plutôt récent... et c'est même pas encore acquis. La preuve ci-dessous : quand on voit que des directrices de thèses viennent rembarrer les "autrices" dans le texte... Azaby a eu la chance, ou l'audace (ou les deux) de tenir sa position. Pour un·e Azaby qui a eu gain de cause, combien de thésardes ont été retoquées / mal notées ?

Donc oui, t'es libre de juger que c'est pas ta lutte, ça c'est OK. Moi-même y'a des millions de causes que je n'ai pas le temps / l'énergie / l'envie de soutenir. On a toustes que 24h dans nos journées.

Autrement dit tu es libre de tenir absolument à dire auteur pour tout le monde, même les femmes ; c'est pas grave, on mènera la lutte sans toi, on surmontera. (même si c'est fort dommage, effectivement.) Ce qui serait appréciable, et je ne doute pas que ça ne soit pas ton genre, ce serait de ne pas tenter par tous moyens d'empêcher les progrès de ladite cause (comme le fait la directrice de thèse, là). Difficile, si c'était le cas, de se revendiquer alors partisan·ne de la liberté. Quand le terme sera normalisé, alors seulement on sera libres de l'utiliser ou non.
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
Mika
   
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Mika  /  Effleure du mal


En effet, je préfère porter les vêtements que j'aime et parler comme je veux. On me le dit aussi pour mon accent régional, mais que veux-tu, on ne peut pas toujours obéir à telle ou telle injonction.
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser. Il faut vraiment être un combattant d'arrière-arrière-garde pour être plus conservateur que l'Académie et refuser d'admettre l'existence de ce terme (sans forcément l'utiliser soi-même d'ailleurs, ce n'est pas la même chose).
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Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Merci qui ? Merci les enquiquineuses qui se trompent de lutte et desservent leur cause.   écriture masculine et écriture féminine - Page 10 1f4aaécriture masculine et écriture féminine - Page 10 1f611

L'académie française n'a pas pris cette décision toute seule en mode "aujourd'hui on est généreux".
ça fait des années qu'il y a mobilisation dans les médias, dans la littérature et dans la rue, pour rendre à AUTRICE son droit à l'usage.

Source : France Culture. « Comment Autrice a gagné la bataille linguistique »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/comment-le-terme-autrice-a-gagne-la-bataille-linguistique-6369860?utm_campaign=later-linkinbio-franceculture&utm_content=later-33802167&utm_medium=social&utm_source=linkin.bio

Mika a écrit:
En effet, je préfère porter les vêtements que j'aime et parler comme je veux. On me le dit aussi pour mon accent régional, mais que veux-tu, on ne peut pas toujours obéir à telle ou telle injonction.
La glotophobie, aussi un sujet.
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Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Citation :
Comme je voudrais éviter de déborder, je vais t'épargner mes critiques des religions (tu peux toujours aller voir dans la corbeille de JE, c'est l'avant-dernier message, et ce n'est qu'un minuscule aperçu de ce que je pense).
C'était un spoiler de ce qui allait arriver si la conversation continuait.
C'est donc fait.


Pour rappel :

Citation :
Règle I : JE n'est pas un forum religieux. On ne parle donc pas de religion. La modération sera stricte.
Nuage-Rouge et Joyo, ça me démangeait de Corbeiller vos précédents messages aussi, je m'abstiens parce que vous avez développé d'autres idées dans ces posts et que les autres participants n'ont pas rebondi sur votre dérapage. Je vous préviens que nous passons en tolérance zéro sur le sujet, si vous revenez là-dessus, on jette directement les messages.

(Et d'ailleurs, Joyo, désolée, j'ai dû transférer tout ton message à la Corbeille, tu peux reposter la partie pertinente si tu le souhaites.)
 
Joyo
   
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Sur les autrices et autres noms féminisées :
Il me semble que j'utilise auteure depuis très longtemps. Et j'ai toujours préféré humain à Homme sauf titre d’œuvre ou citation. Je ne suis pas venu demander un "bon point féministe", car je trouve ce combat assez secondaire.
Pour l'anecdote, j'ai été vendeur et j'ai déjà entendu "Voyez ça avec la caissière" un jour où je tenais la caisse. La cheffe m'a vue, a bien rigolé, moi aussi, je ne me suis pas vexé.

Pour revenir au sujet, les footballeuses aussi se sont battues. Elles ont obtenu de la visibilité, des moyens et ont montré leur talent. Résultat : pour le dernier Euro en Angleterre, on a vu des stades pleins. Idem pour le dernier match du Tournoi des 6 nations féminin de rugby. Or en anglais, on dit players pour les deux sexes.

Questions bateau : Le langage reflète-t-il l'état d'esprit de la société ou peut-il influencer celui-ci ? Est-ce qu'il n'y a pas une forme d'hypocrisie à s'en prendre au langage, à la libre expression de chacun et chacune si dans les faits peu de choses évoluent ?
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Pour en revenir au sujet initial : je me demandais, est-ce que vous avez des exemples de livres dont l'auteur avait un nom masculin, tout le monde croyait que c'était un homme, et, plot twist incroyable, on a découvert plusieurs années après que, ça par exemple, en fait "nom masculin" était en réalité le nom de plume d'une femme ? Ou l'inverse ? Ça a bien dû se produire des tas de fois, mais je n'ai pas d'exemple qui me vient en tête.
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Sarashina
   
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Sarashina  /  Pour qui sonne Lestat


J'ai entendu parler d'une certaine Carmen Mola (dont je ne connais pas l'oeuvre).
"Ecrivaine espagnole à succès, a été récompensée par le prestigieux prix Planeta. Mais au moment de recevoir la récompense, ce sont trois hommes qui sont montés sur scène, révélant une supercherie de quatre ans." (ils ont été obligé de dire la vérité pour obtenir le prix, la récompense inclut un million d'euros!! Mieux que le Prix Nobel).

"Les trois auteurs, Jorge Diaz, Agustin Martinez et Antonio Mercero, ont révélé "être Carmen Mola" devant une assemblée médusée. "Derrière le nom de Carmen Mola, il n'y a pas, comme dans tous les mensonges que nous avons racontés, une enseignante de lycée, mais trois écrivains, trois scénaristes et trois amis (...), qui un jour, il y a quatre ans, ont eu l'idée folle de combiner leurs talents pour écrire une histoire ensemble", a expliqué Jorge Diaz après avoir reçu le prix." (je ne peux pas mettre le lien de référence de l'article car je suis nouvelle et je ne peux pas poster de lien extérieurs apparemment avant une semaine).

Ils disent aussi que ça a fait des histoires et qu'ils ont été accusés d'être des escrocs par des associations féministes! écriture masculine et écriture féminine - Page 10 1f605

 
Bluepulp
   
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Bluepulp  /  Tapage au bout de la nuit


Je pense que l'exemple le plus célèbre est celui de George Sand. J'ai pas d'autres cas qui me viennent en tête, mais comme c'est presque une tradition de prendre des pseudonymes pour les écrivains, ca a dû en effet arriver tout le temps.
 
Mika
   
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Mika  /  Effleure du mal


Il y en a eu beaucoup. Comme le dit BluePulp, la plus célèbre est probablement George Sand, de son vrai nom Amantine Lucile Aurore Dupin, mais aussi les soeurs Brontë (publiées sous Currer, Ellis et Acton Bell), ou plus récemment JK Rowling (pseudonyme Robert Galbraith). En fantasy, on peut penser à Robin Hobb (son vrai nom est Margaret Astrid Lindholm Ogden) ou encore Mary Shelley qui a écrit Frankenstein mais a publié sous anonyme et dont l'oeuvre a d'abord été attribuée à son mari.

Je viens de googler le truc, c'est si courant qu'il y a une page wiki pour ça : Personnalité féminine utilisant un pseudonyme masculin


La discrimination contre les femmes dans le domaine des arts est encore très présente de nos jours et la littérature n'y fait pas exception.

J'avais récemment lu cet article qui revient sur la place des femmes en littérature au cours de l'histoire récente :

De la « littérature féminine » à « l'écrire-femme » : différence et institution par Béatrice Slama
Littérature  Année 1981  44  pp. 51-71

J'ai récemment parcouru des études sur le sujet. Je vous mets un lien si ça vous intéresse :

Les femmes écrivent-elles : bien/mal/comme des hommes ? Entourez la bonne réponse

Je reviens un peu sur cet article pour ceux qui veulent participer mais qui ont la flemme de lire :

Spoiler:

En conclusion, les discriminations envers les autrices dans le milieu littéraire et par le public n'est plus à démontrer. Que ce soit dans notre histoire ou de nos jours, c'est une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés et contre laquelle nous devons nous dépatouiller au quotidien.


fabiend a écrit:
Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser.

De manière générale, je suis hyper sceptique quant aux injonctions de l'Académie Française. Je n'ai pas besoin de vieux cinquantenaires masculins pour valider la façon dont s'expriment les français et figer notre belle langue dans le passé. La langue est vivante, s'adapte, se modifie en fonction des usages, quoiqu'en dise l'Académie française. Même si elle n'avait pas validé ce mot, ça ne changerait rien à la situations et aux usages quoi.

Je précise que je dis ça en général, pas contre l'usage du terme autrice. Contrairement à ce que dit Elopez qui attaque (à ce sujet, je trouve que monter les hommes et les femmes les uns contre les autres n'est pas la meilleure solution pour arriver à l'égalité homme-femme, ni dire aux femmes comment elles doivent s'exprimer, laissons-leur la liberté de choisir, comme l'ont les hommes), je ne suis pas contre ce terme, cf mon précédent poste. Si celui-ci se diffuse, il est normal qu'il soit compris et donc accepté. Je n'ai en revanche pas besoin de la validation d'une institution pompeuse, qui se positionnerait comme garante de ce qui est de bon ton de dire ou non pour décider de l'utiliser ou non.


Par ailleurs, si vous aimez jouer sur les mots, je vous en mets un qui m'a toujours bien fait rire : "liberté, égalité, fraternité" et non sororité. De fait, on promeut en France une solidarité entre hommes et on exclut de fait les femmes. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer...
 
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Invité  /  Invité


Joyo a écrit:
Questions bateau : Le langage reflète-t-il l'état d'esprit de la société ou peut-il influencer celui-ci ? Est-ce qu'il n'y a pas une forme d'hypocrisie à s'en prendre au langage, à la libre expression de chacun et chacune si dans les faits peu de choses évoluent ?

Je crois que c'était justement ce que j'essayais de soulever quand je répondais à ton message.

J'ai pris du temps à répondre parce que je ne savais pas vraiment comment répondre. Mais voici que tu poses cette question.

Je me permets de te citer encore une fois :

Joyo a écrit:
Comme Milmilliardsdequestions juste avant toi, tu as l'air traumatisée par cette phrase ("elle s'endormira fière") qui était en réalité tout à fait secondaire.

Ce n'est pas la phrase en tant que telle qui traumatise ; il n'y a d'ailleurs aucun traumatisme : j'agis sur ce que tu dis, j'y pense, je le cogite, j'essaye de le comprendre.
Ton "elle s'endormira fière" est la conclusion d'un discours que tu déroules : tu créés pour le besoin de ton propos une personne, une femme, à qui tu prêtes des actions et une mentalité ; tu imites, peut être même, tu moques, l'idée qu'une femme puisse ne pas lire les textes d'un homme. Et tu nous demandes de nous étonner d'une telle absurdité ; de juger cette attitude, un peu entre les lignes (et intertextuellement avec tes autres messages).

Ma réponse est donc qu'il n'y a pas d'hypocrisie à repérer aux lieux où nous en sommes capables les traces de réflexions qui, parfois sans être conscientes d'elle mêmes, s'énoncent en faveur d'un rapport de domination.
C'est à dire que  le tissu de textes que tu déploies, le langage que tu donnes à lire, permet d'identifier quelque part, que tu défends, il me semble, la liberté d'expression dans un contexte de domination, donc la liberté individuelle, un "je m'octroie le droit", une liberté de pouvoir, alors que nous défendons une liberté collective d'expression, qui rend compte de ces relations de pouvoir, d'autorité, de puissance, actuellement en jeu et qui nécessitent remise en question et changement, pour une liberté différente de celle que nous imaginons, une redéfinition de ce qu'est la liberté.
C'est à dire que nous ne méprisons pas les actions et réactions qui permettent de vivre face à ces relations de domination, de les endurer. La liberté est aussi un concept que nous inventons et que nous investissons. C'est une coque vide.

Puisque nous sommes sur un forum d'écrivain et d'écrivaine, nous pouvons penser que le langage est un des lieux où nous sommes, ou souhaitons être, en capacité de distinguer des choses, des objets, des relations, des idées... Où donc est l'hypocrisie ? Le langage est aussi un territoire.

Et pour en revenir à "traumatisé", c'est quand même un élément de langage fort. En le lisant, je me suis dit que tu essayais, finalement, d'atténuer, publiquement, ce que j'ai écrit, en disant que ça serait chez moi un traumatisme qui me ferait sur-réagir à ce que tu dis.

De mon point de vue, tu poses un regard méprisant : tu balayes devant ma porte, tu ne balayes pas devant la tienne.

Dans un texte, comment juger de ce qui est secondaire, quand tout est disposé à égale valeur ? Tout ce qui est écrit est important. Tout ce qui est écrit a sa place dans le texte, par la circularité même du texte, sa fermeture sur lui même.


Dernière édition par Milmilliardsdequestions le Jeu 20 Juil 2023 - 9:10, édité 2 fois
 
Joyo
   
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Mika a écrit:
Par ailleurs, si vous aimez jouer sur les mots, je vous en mets un qui m'a toujours bien fait rire : "liberté, égalité, fraternité" et non sororité. De fait, on promeut en France une solidarité entre hommes et on exclut de fait les femmes. Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer...
C'est le grand débat sur le masculin neutre.

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Le néologisme proposé pour ça, c'est Adelphité Wink
 
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Merci, Flora, j'aurai appris un mot.

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fabiend  /  Effleure du mal


Mika a écrit:

fabiend a écrit:
Même l'Académie française semble dire que bon autrice ça va on peut l'utiliser.

De manière générale, je suis hyper sceptique quant aux injonctions de l'Académie Française. Je n'ai pas besoin de vieux cinquantenaires masculins pour valider la façon dont s'expriment les français et figer notre belle langue dans le passé. La langue est vivante, s'adapte, se modifie en fonction des usages, quoiqu'en dise l'Académie française. Même si elle n'avait pas validé ce mot, ça ne changerait rien à la situations et aux usages quoi.

Oui mais là où c'est intéressant de voir cet avis de l'Académie, c'est que souvent les vieux barbons se réfugient derrière les académiciens pour dire "ce mot n'existe pas" et autres "c'est la langue qu'on assassine". Ils ne peuvent même plus se réfugier derrière cet argument ici.

Je l'ai dit dans mon message mais je l'ai dit un peu vite : pour ma part je ne cherche pas à inciter à l'usage du terme autour de moi, mais simplement à faire admettre qu'il existe. Comme "auteure", d'ailleurs. Ce n'est pas un terme que j'emploie, mais si une personne l'utilise (de même que "auteur" au féminin d'ailleurs), je ne vais pas la reprendre. Par contre, si elle me dit "mais autrice est un mot qui n'existe pas, c'est la langue qu'on assassine"...

Et puis il y a 20% de femmes à l'Académie actuellement. C'est peu, mais vu le contexte de notre conversation autant ne pas les invisibiliser en les traitant de "masculins cinquantenaires". D'ailleurs, "cinquantenaires", à mon avis la moyenne est plus proche des 80 ans.
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