Sans prendre leur défense, on trouve des mauvais bouquins partout. On a vu sur ce forum plusieurs autaires dans des ME sérieuses déplorer les fautes laissées dans leurs bouquins…
Et on trouve des « histoires qui ne cassent pas trois pattes à un canard » aussi dans de grandes ME.

Afin d’être un peu objective, il faudrait agrandir l’échantillon statistique.
(Et le recroiser avec d’autres données, comme la qualité de la distribution et diffusion, marketing, presse, l’accompagnement de l’autaire).

(Tout ça est à zéro, j’imagine).


Enfin voilà, tomber sur UN mauvais bouquin, ça arrive même aux meilleurs.

Je viens de recevoir un mail des Editions HELLO.
Ils étudieront mon roman.
Ce dernier est déjà "corrigé", mis en page, avec une couverture Haute Définition, et en autoédition chez BoD (qui pour le moment fait le job... si ce n'est la promo qui est à assurer par soi même ; c'est le jeu ma pauvre Lucette !), diffusé par la SODIS, dispo partout en librairie et en ebook (toutes plateformes).
Vont ils m'apporter mieux ?

Ce qui m'intéresse, c'est justement la mise en avant, la promo, les salons, les concours (ceux réservés au "édités en ME".... Y'en a !). J'attends leur retour (3 semaines à 3 mois).
Je vous tiendrai informé. (contrat, plan de com etc...)

", c'est justement la mise en avant, la promo, les salons"

Tu vas au devant d'une déception.

Je suis un peu surprise, t'es sur ce forum depuis longtemps, tu connais la réthorique des comptes d'auteur par coeur. Par quel sortilège est-ce que tu l'envisages ?

op.interligne a écrit:

Je viens de recevoir un mail des Editions HELLO.
Ils étudieront mon roman.
Ce dernier est déjà "corrigé", mis en page, avec une couverture Haute Définition, et en autoédition chez BoD (qui pour le moment fait le job... si ce n'est la promo qui est à assurer par soi même ; c'est le jeu ma pauvre Lucette !), diffusé par la SODIS, dispo partout en librairie et en ebook (toutes plateformes).
Vont ils m'apporter mieux ?

Ce qui m'intéresse, c'est justement la mise en avant, la promo, les salons, les concours (ceux réservés au "édités en ME".... Y'en a !). J'attends leur retour (3 semaines à 3 mois).
Je vous tiendrai informé. (contrat, plan de com etc...)

Qu'est-ce que tu attends, exactement ?

Ce n'est pas le genre de maison qui te placera en salon. Elle ne fera pas non plus ta promotion (as-tu déjà vu un livre de chez eux mis en avant en librairie ou dans un événement local ?).

Je sais que c'est tentant de faire partie de ces "auteurs édités en ME", mais il faut voir la tronche de la ME en question...

C'est juste...
En fait, je ne m'étais pas vraiment renseigné sur la nature de cette ME. Je ne l'avais pas référencée dans ma liste "exhaustives".
J'ai vu passer un appel à texte sur Insta et comme tout est prêt, ça ne m'a pas coûté grand chose d'envoyer les infos. J'imagine la proposition à venir décevante. On verra.

Ce qui me chagrine le plus en définitive, et tu l'as parfaitement décrit dans une de tes interventions (Jimilie Croquette), c'est que les ME, même les sérieuses, laissent parfois passer des "ovnis" incohérents, non relus, etc... Je m'en tiens à ce qui est mesurable en terme d'évaluation car je n'ai pas la prétention d'être en mesure de juger de la qualité d'une œuvre littéraire sur d'autres critères que celui de ma propre appréciation. Qui suis-je pour estampiller un bouquin qui ne serait pas le mien d'une quelconque approbation ou d'un rejet ?

En revanche, les concours, les salons, ferment leurs portes aux auto-édités. Je comprends qu'ils ne peuvent pas "accepter toute la littérature du monde". Mais alors, que les ME fassent un vrai tri dans leurs choix éditoriaux !
Je sais... je vais avoir plein de retours. Allez-y ! la polémique, c'est mon truc. Même si j'ai tort !
Mais publier moins mais de meilleure qualité rendrait un peu de crédit à ce monde en souffrance (quel monde n'est pas en souffrance actuellement ?).

Moi, je milite depuis plusieurs mois pour la création d'une ME patentée par ses auteurs pour ses auteurs. Je prêche dans le désert car je me heurte à une somme d'incompréhensions. J'y vois des craintes, des méconnaissances, des idées préconçues et certainement un défaut de communication de ma part. Alors si les éditions Hello, Lys bleu et autres arrivent à s'en sortir, faire des bénéfices, payer des salariés, des locaux etc, je me dis qu'à une échelle moindre, rien n'est impossible dès lors que l'objectif est d'associer une qualité technique (une fois de plus, je ne suis pas juge de la qualité littéraire qui est très subjective), à la motivation d'un petit groupe d'autrices et auteurs sincères. Ça ouvrirait les portes de ces concours, de ces salons,... entre autres. Et puis on se sentirait moins seuls.

Allez-y ! Lâchez vous.

Citation :

Mais publier moins mais de meilleure qualité rendrait un peu de crédit à ce monde en souffrance (quel monde n'est pas en souffrance actuellement ?).

Publier moins d'auteurs, mais de meilleure qualité (et je ne parle pas de qualité du texte, mais de qualité du traitement des auteurs) est la seule issue que j'entrevois à cette problématique de maltraitance des auteurs.

Malheureusement, cela signifiera que l'accès à l'édition, surtout en tant que primo-romancier, sera encore plus laborieux.

Pour les salons, il y a deux choses :

1-ceux qui sont "encadrés" par des libraires
2-et les autres.

1- Quand tu es "encadré par un libraire", il va commander des exemplaires de ton livre à ta maison d'édition, encaisser les ventes, et retourner les invendus. Tu ne fais rien d'autre que venir t'asseoir à la table avec ton stylo. Dans ces circonstances, les "auto-édités" (et les PRINT ON DEMAND) sont refusés car il n'y a pas de retour d'invendus possible. Tout achat est définitif. Donc, aucun librairie ne va entrer là-dedans. Être édité en PoD ne résout pas le problème.

2- Les autres : tu viens avec ton stock de livres, que tu as achetés toi-même à la ME/l'imprimeur et tu encaisses tes ventes. Que tu en vendes 100 ou zero n'est le problème de personne d'autre que toi.  Dans ce cas, les auto-édités et PoD sont parfaitement bienvenus... ça ne change rien à l'organisation du Salon.

J'ai déjà fait les deux.
être invitée dans un salon aux frais du libraire, où j'ai vendu exclusivement mes romans chez City et Bayard Presse ;
et m'inscrire à des salons à mes frais, où j'ai ramené mon stock, y compris mes romances éditées en ME en PoD (so Romance).

Citation :

Moi, je milite depuis plusieurs mois pour la création d'une ME patentée par ses auteurs pour ses auteurs. Je prêche dans le désert car je me heurte à une somme d'incompréhensions. J'y vois des craintes, des méconnaissances, des idées préconçues et certainement un défaut de communication de ma part. Alors si les éditions Hello, Lys bleu et autres arrivent à s'en sortir, faire des bénéfices, payer des salariés, des locaux etc, je me dis qu'à une échelle moindre, rien n'est impossible dès lors que l'objectif est d'associer une qualité technique (une fois de plus, je ne suis pas juge de la qualité littéraire qui est très subjective), à la motivation d'un petit groupe d'autrices et auteurs sincères. Ça ouvrirait les portes de ces concours, de ces salons,... entre autres. Et puis on se sentirait moins seuls.

En BD, il y a les editions exemplaires, qui secouent un peu le modèle traditionnel. Mais chaque album doit être financé en pré-ventes, et la ME exige une commu de 10000+ abonnés sur instagram, sans quoi le financement participatif risque d'échouer.
Plus d'infos ici : https://www.exemplaire-editions.fr/a-propos/nous

C'est tout le problème.
Une ME qui finance un salon attend un retour sur investissement ce qui est parfaitement compréhensible et suit une certaine logique. Le libraire aussi d'ailleurs.

Pour ma part, je suis invité dans des médiathèques ou des petites expo littéraires locales, je viens avec mes bouquins, ça se passe bien... J'adore l'exercice. Quand c'est le libraire du coin qui me propose une signature, il vend mes bouquins, c'est parfait. Je passe la journée à discuter avec une multitude de gens. C'est sympa.

Mais ça c'est du bricolage. (sans dénigrement aucun... je tiens à préciser).
Une ME à une échelle supérieure, même locale, devra avoir plus d'ambition. Ça implique de la diffusion, de la promo, des pages dans les journaux, une participation systématique aux concours, une charte graphique, une agence de com, des publi sur les réseaux, des propositions aux influenceurs, un imprimeur (même si c'est à la demande),...
Certains auto-édités font ça super bien. Je les félicite car c'est vraiment du job.

Mais à mon sens (et ça n'engage que moi), je trouve écœurant de se retrouver à flâner dans un salon réservé aux ME à feuilleter un bouquin avec une mise en page désastreuse, des fautes sur le 4ème de couv,...
Certains auto-édités offrent une version de leur travail parfois bien supérieure à ce qu'on trouve parfois en ME et même à compte d'éditeur (l'inverse est vrai aussi vous me direz mais on parle de professionnels dans le premier cas... merde !)
Du vécu ? Nan ! Vous croyez ?

J'imagine un BAT signé à la hâte par l'auteur, une pression de temps par la ME... puis un désarroi forcément, et peut-être même une extinction de la volonté à l'égard de tout prochain projet.

Alors il y a 2 poids 2 mesures. On devrait juger de la qualité et pas de l'affiliation. Les garants de cette "qualité" quand ils ne font pas le job, on fait quoi ?
Une option est de se substituer à eux.
"Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs. Écoutez la bonne parole de celui qui sait tout sur tout". C'est tellement facile de se croire investi de la bonne parole (je parle pour moi).
Et quitte à faire des conneries, autant ne pas en laisser la responsabilité à d'autres. C'est mon point de vue.

Mais je ne comprends pas…

Tu veux une grosse ME avec de l’ambition, des pages dans les journaux ; et tu dis que tu envisages Hello ?
Ça ne va pas ensemble…

Oui. Je comprends que ça puisse te paraître étrange.

En envoyant mon texte, je n'avais pas identifié le mode de fonctionnement de cette ME. Je m'en suis rendu compte à postériori. J'avais fait le job pour un autre AT, j'ai vu passer celui là, je ne me suis pas trop posé de questions.
Je vais voir ce qu'ils proposent mais je suis assez convaincu que ça ne me conviendra pas.

Les ME qui font de la com, finalement, font leur job. Pas besoin d'être gigantesque pour accéder aux pages dans les journaux (même moi j'ai eu cette minute de gloire. Une pleine page).
Une agence de com, des publi régulières, etc... ça devrait être la routine pour une ME même modeste.
Je suis persuadé qu'à 3 ou 4 autrices/auteurs, on pourrait arriver à ce résultat.
J'en ai beaucoup parlé ailleurs. Je ne m'étendrai pas.

Pour en revenir à Hello, j'avais aussi envisagé le Lys bleu (bonnet blanc / blanc bonnet). Je n'ai pas donné suite.
Aujourd'hui, avec mon premier roman, je suis presque rentré dans mes frais au bout de 4 mois et le deuxième est en cours de rédaction. Ils ne m'apporteront pas grand chose... on verra.

Mais voilà, je trouve qu'une ME, même si elle ne fait pas vivre ses auteurs, se doit au moins de promouvoir les œuvres. Je ne suivrai pas de ME qui n'offre aucune mise en avant. Donc effectivement, Hello risque de ne pas répondre à mon attente.
Ce n'est pas bien grave. Ça n'entame pas ma détermination.

T'as essayé City Editions ?
Ils sont relativement plus accessibles que d'autres ME et ils prennent tous les genres, sauf la SFFF.

Non. Je n'ai pas essayé.
Je vais m'intéresser à cette possibilité.

Merci pour le tuyau.
Je viens de ta part ?

Regarde ce topic :
https://www.jeunesecrivains.com/t66257-editrice-a-la-recherche-de-jeunes-talents

2ème coup de pouce en peu de temps....
Ça va devenir suspect !

Que veux-tu dire ?