Il y a aussi un petit quelque chose que je trouve déplaisant avec ce concept, c'est le sentiment d'être "un auteur facile" prêt à s'engager avec l première ME qui lui dira oui.
Les ME demandent toutes d'étudier leurs collections et de vérifier l'adéquation de notre projet avec leur ligne avant de leur adresser notre manuscrit.
Il y a certaines ME qui me font rêver, d'autres avec lesquelles je ne voudrais jamais signer.
J'ai un peu l'impression que si je mettais mon projet sur leur plate-forme je serais sur un marché, en train de racoler le chaland en criant : "il est frais mon poisson" prête à le vendre à n'importe qui.

Quelques nouvelles : j'ai été contactée par Eyrolles via Edith et nous : ils ont aimé mon manuscrit J'ai un rendez-vous téléphonique avec l'éditrice la semaine prochaine. Une précision qui a son importance : en octobre dernier, je leur avais soumis directement ce manuscrit par email et je n'avais jamais eu de réponse. Donc j'en déduis que, au moins s'agissant de cet éditeur, l'utilisation de la plateforme est vraiment utile.

C'est une bonne nouvelle, félicitations

Après... ça revient quand même cher la soumission s'il faut payer sept mois d'abonnement pour un coup de fil... encore heureuse que ce ne soit pas de petits éditeurs ! Histoire de pouvoir rentabiliser avec le possible à-valoir et les ventes.

Pour revenir à ce que Ancolie m'a conseillé, c'est-à-dire leur demander de jeter un œil à mon texte, ils m'ont répondu qu'il ne faisaient pas ça. Qu'il fallait laisser le temps au temps et que ça peut prendre des mois, voire même des années pour des ME de s'intéresser à notre manuscrit. Comme si on l'avait envoyé par courrier ou mail nous-même finalement.

Ils me conseillent leurs offres de relecture et autre payants pour m'aider à être repérer "plus vite".

Je vais donc couper mon abonnement. Je ne vois pas en quoi cette plateforme apporte un véritable plus comparé à un simple mail ou courrier envoyé directement aux ME qui nous donnent envies. C'est pas comme si on savait qui a jeté un œil à notre pitch ou autre...

J'ai lu les derniers messages... Assez d'accord avec Méduse. Pas très valorisant comme concept.

Je reste sur mon idée d'aller chercher les contacts "à la source". Pas forcément plus simple, cela dit.

@Faucon :

Désolée pour la réponse qu'ils t'ont faite... Voici ce qu'ils m'avaient écrit quand je leur avais demandé comment ils fonctionnaient :

Citation :

En effet, notre équipe éditoriale regarde tout ce qui est déposé sur la plateforme, et cela afin d’aider les auteurs dans la mise bonne mise en ligne de leur texte, sa présentation, le choix des mots-clés, etc.

Notre équipe éditoriale se tient à disposition des auteurs pour les conseiller, sur simple demande. Il suffit pour cela de nous envoyer un email avec le titre de votre texte pour lequel vous souhaitez recevoir des conseils, à cette adresse.

Cela dit, les conseils reçus sont plutôt succints... (ils ont regardé le pitch, mais je ne suis pas sûre qu'ils aient ouvert le fichier...)

Que le processus prenne du temps, je peux le comprendre. Mais j'ai un peu plus de mal avec la facturation mensuelle. j'ai l'impression de jouer au loto : "Vous avez payé pour rien du tout ce mois-ci, mais continuez  quand même, vous pourriez gagner le mois prochain. Ce serait dommage de s'arrêter si près du but.".

(pour ma part, j'avais pris un abonnement 6 mois, que je ne renouvellerai pas).

En fait il faudrait savoir quels auteurs sont sur la plate-forme ; ceux qui en ont marre des envois et veulent se simplifier la vie ; ceux qui ne font pas partie des communautés d'auteurs comme JE ou la CommuAuteurs sur Twitter par exemple, et qui donc se font "attraper" par la com' de ce genre de trucs (comme par les Masterclass mais c'est un autre sujet) ; ou d'autres genre les primo-auteurs (qui potentiellement se sont lancés sur le tard et ressentent le besoin d'être accompagnés par des pros) ? Si Édith et Nous continuent et se diversifient vers le conseil, c'est bien que ça marche, donc ça serait intéressant de savoir auprès de qui ça marche.

Faucon a écrit:

Je ne vois pas en quoi cette plateforme apporte un véritable plus comparé à un simple mail ou courrier envoyé directement aux ME qui nous donnent envies. C'est pas comme si on savait qui a jeté un œil à notre pitch ou autre...

En ce qui me concerne, la soumission par email à Eyrolles n'avait jamais rien donné. Alors que quelques mois plus tard, j'ai posté le manuscrit sur Edith&nous et là Eyrolles m'a contactée. Donc j'en déduis que la plateforme a été un vrai plus pour mon manuscrit concernant cet éditeur. Après, pour les autres éditeurs, je ne sais pas.

Imoen a écrit:

Faucon a écrit:

Je ne vois pas en quoi cette plateforme apporte un véritable plus comparé à un simple mail ou courrier envoyé directement aux ME qui nous donnent envies. C'est pas comme si on savait qui a jeté un œil à notre pitch ou autre...

En ce qui me concerne, la soumission par email à Eyrolles n'avait jamais rien donné. Alors que quelques mois plus tard, j'ai posté le manuscrit sur Edith&nous et là Eyrolles m'a contactée. Donc j'en déduis que la plateforme a été un vrai plus pour mon manuscrit concernant cet éditeur. Après, pour les autres éditeurs, je ne sais pas.

Personnellement je suis passée par ce site uniquement pour déposer mon manuscrit à l'adresse d'un éditeur en particulier, en l'occurrence Eyrolles (j'ai suivi la procédure d'envoi indiquée sur le site dudit éditeur, et là ce n'était pas un envoi papier ou mail, mais via la plate-forme Édith & nous).

Je n'ai donc pas payé d'abonnement. Un peu moins d'un mois plus tard je reçois une notification qui m'indique que l'éditeur en question a mis mon manuscrit dans ses favoris ; ça m'a l'air plutôt encourageant, mais je suppose que l'avenir me dira si je suis effectivement sur la bonne voie ou pas Smile

Du coup encore mieux que moi Imoen puisqu'ils t'ont contactée ! Juste que moi j'ai utilisé la plate-forme sur leur "demande" en gros. Bravo ! Je ne sais pas où tu en es, depuis le rdv téléphonique qui était prévu, mais j'espère que ça avance dans le bon sens ?

Intéressant ce concept de "favori". Il n'y avait pas les "options" aussi ?

Cela pose question sur le traitement des manuscrits dans l'avenir. Jusqu'à maintenant, via la Poste et les boîtes mail, on n'avait soit rien, soit le refus-type, (un accusé de réception entre les deux à la rigueur) mais peut-être qu'avec une futur démocratisation de plateforme de ce genre, les étapes vont se multiplier avec potentiellement des "enjeux" à la clé.

Mon mood un peu orwellien du moment me suggère que les jeunes auteurs recevront des propositions du type "Cette ME a placé votre manuscrit dans ses favoris, félicitations ! Souscrivez à une formule premium pour qu'il soit lu en premier par le CL". Et aux ME de s'adonner à ce genre de pratique parce que ça met du beurre dans les épinards...

Enfin, depuis le covid, on le sait, le jeune auteur est devenu une cible marketing à part entière :/

Les éditeurs, se faire payer par les auteur·ices pour lire les manuscrits, sans contrepartie ? C'est machiavéliquement brillant ! Pourquoi aucun d'entre eux n'y a pensé plus tôt ?
(on me souffle dans l'oreillette que c'est ce que font les ME à Compte d'auteur), mais là, ce serait encore plus fourbe.

C’est bien pour ça que j’ai toujours refusé de lâcher ne serait-ce qu’un seul cent pour placer mon manuscrit. Des « formations » d’auteur à ce genre de procédés, pour moi c’est un énorme attrape-couillon qui mise tout sur les personnes fatiguées par les refus, les longs procédés, le sentiment de ne pas être à la hauteur…
Un parcours éditorial qui commence par une quelconque monétisation, de mon point de vue, ça pue. Et vos exemples de loterie sont très pertinents.
Je dis ça de manière farouche et catégorique car je n’ai pas eu besoin de ce procédé, mais je peux difficilement jeter la pierre à celleux qui tentent le coup.
Actuellement, j’essaie de remotiver quelqu’un qui s’est bien fait balader par la ME auprès de laquelle cette personne avait suivi une formation d’auteur justement, on voit les dégâts que ça peut causer.

Bon, je vais mettre mon grain de sel, parce que je trouve que ça part un peu en sucette, ce topic. J'ai été contactée par Eyrolles grâce à Edith et nous, j'ai reçue ma proposition de contrat et j'ai rendez-vous la semaine prochaine dans les locaux d'Eyrolles pour les rencontrer et signer. Donc parler d'attrape couillon ou de ME qui se feraient payer par les auteurs me semble un peu fort....

MAZELTOV !

Imoen a écrit:

Bon, je vais mettre mon grain de sel, parce que je trouve que ça part un peu en sucette, ce topic. J'ai été contactée par Eyrolles grâce à Edith et nous, j'ai reçue ma proposition de contrat et j'ai rendez-vous la semaine prochaine dans les locaux d'Eyrolles pour les rencontrer et signer. Donc parler d'attrape couillon ou de ME qui se feraient payer par les auteurs me semble un peu fort....

Génial ! trop contente pour toi!!