Le chemin vers la publication compose le point crucial de la plateforme pour une bonne part des membres inscrits, tout particulièrement lorsqu'il s'agit de se prémunir d'éditeurs malséants sous le rapport éthique ou financier.
Rien d'étonnant, du coup, à ce qu'on ait vu fleurir un certain nombre de fils qui se proposent d'étiqueter avec plus ou moins — plutôt moins — de nuances les bons et les mauvais aspects de telle ou telle maison. Il va sans dire que tout le monde ici peut, dans les bornes posées par le droit, rendre compte de ses expériences aussi bien positives que négatives avec des professionnels dont, d'une part, nous ne dépendons pas sauf litige à régler, et qui, d'autre part, n'exigent ni racolage ni bienveillance de notre part suite à d'obscurs accords scellés dans l'antichambre de la mafia des Internets. En l'absence de bitches, de Famas et de dentiers en or, l'administration revendique donc sa transparence et sa neutralité tant que les propos tenus sur la plateforme en restent aux cadres fixés par la législation. Ce pour plusieurs raisons : d'abord parce que vous ne souhaitez pas vous mettre en mauvais termes avec le sceptre de la Justice ; ensuite parce que l'équipe ne peut se permettre, à titre de responsable, de valider des témoignages qu'elle ne serait pas également capable de soutenir par l'exemple.
C'est-à-dire qu'avec ou sans notre concours, tout envoi signalé devra faire l'objet d'une suppression s'il dépasse effectivement les conditions légales. Nous — avec les avocats qui nous contactent de temps en temps — vous prions donc de n'émettre que des jugements que vous pourrez défendre preuve à l'appui. Sont donc exclus les retours par ouï-dire, les procès d'intention, les règlements de compte de tout ordre, les conjectures et les insinuations désagréables à l'attention de prestataires x ou y si vous n'avez pas de quoi les justifier de manière satisfaisante.
Quoi qu'il en soit, et compte tenu des mises en garde formulées ci-haut, la loi n'exige pas pour autant que vous taisiez vos mauvaises expériences : si vous détenez des informations potentiellement préjudiciables pour une maison, rien ne vous empêche de les faire paraître ici tant qu'elles ne s'accompagnent pas d'injures, d'extrapolations ou de sous-entendus diffamatoires. S'il va de soi que certaines structures indélicates comptent volontiers sur leurs juristes pour corseter la marge d'expression des mécontents, l'administration se laisse le droit de ne céder aux requêtes litigieuses que lorsqu'elles pointent une infraction tangible. On vous engage dès lors à la prudence et la modération : il nous sera d'autant plus facile de vous soutenir en cas de retour de flamme.
Merci.