Si j'ai bien compris, il y a deux voies parallèles sur Edith et nous :
* une première payante pour l'auteur qui met son manuscrit ouvert pour toutes les ME et qui ne semble pas être très efficace
* une seconde gratuite pour l'auteur qui met juste l'auteur en relation avec une seule ME qui se sert de Edith et nous comme d'une plateforme pour héberger les manuscrits qu'elle reçoit. Ce qui revient à envoyer son manuscrit à une ME classiquement. Cette deuxième voie ne me paraît pas contestable.

Tengaar a écrit:

Si j'ai bien compris, il y a deux voies parallèles sur Edith et nous :
     * une première payante pour l'auteur qui met son manuscrit ouvert pour toutes les ME et qui ne semble pas être très efficace
     * une seconde gratuite pour l'auteur qui met juste l'auteur en relation avec une seule ME qui se sert de Edith et nous comme d'une plateforme pour héberger les manuscrits qu'elle reçoit. Ce qui revient à envoyer son manuscrit à une ME classiquement. Cette deuxième voie ne me paraît pas contestable.

Bah si, la première voie est efficace puisque c'est celle que j'ai utilisée et qu'elle va me permettre de signer un contrat d'édition (je te renvoie à mon post précédent).

@Elopez et Caliria : Merci Je comptais attendre la signature effective pour l'annoncer ici, mais du coup j'ai un peu anticipé...

Imoen a écrit:

@Elopez et Caliria : Merci Je comptais attendre la signature effective pour l'annoncer ici, mais du coup j'ai un peu anticipé...

Haha, je comprends ! bah, vu que le contrat t'a été proposé et que maintenant c'est à toi de le signer (et qu'il te convient), on peut dire que maintenant c'est davantage entre tes mains que les leurs

Imoen a écrit:

Bah si, la première voie est efficace puisque c'est celle que j'ai utilisée et qu'elle va me permettre de signer un contrat d'édition (je te renvoie à mon post précédent).

Pour juger de la vraie efficacité de quelque chose, il faudrait avoir les statistiques précises de réussite. Parce dire "regarde, moi ça a marché" ça cache les autres auteurs pour qui ça n'a pas marché. On a calculé que pour une petite-moyenne ME on a 1% de chance d'être édité en passant par la voie des soumissions classiques. Édith et Nous a-t-il un taux identique, plus bas, ou plus élevé ? C'est à ça qu'on pourra juger si c'est "efficace".

Enirtourenef a écrit:

Imoen a écrit:

Bah si, la première voie est efficace puisque c'est celle que j'ai utilisée et qu'elle va me permettre de signer un contrat d'édition (je te renvoie à mon post précédent).

Pour juger de la vraie efficacité de quelque chose, il faudrait avoir les statistiques précises de réussite. Parce dire "regarde, moi ça a marché" ça cache les autres auteurs pour qui ça n'a pas marché. On a calculé que pour une petite-moyenne ME on a 1% de chance d'être édité en passant par la voie des soumissions classiques. Édith et Nous a-t-il un taux identique, plus bas, ou plus élevé ? C'est à ça qu'on pourra juger si c'est "efficace".

L'argument vaut aussi pour tes conclusions : conclure que ce n'est pas efficace sans aucun chiffre me semble léger. Mon message avait juste pour but de réagir à cette conclusion.

Je ne sais pas si on aura un jour des chiffres, mais Edith et nous annonce régulièrement des signatures de contrats (4 annonces dans la dernière newsletter, chez Kiwi, Eyrolles, Anne Carrière et Novice). J'espère qu'on aura bientôt d'autres JE qui auront des bonnes nouvelles à partager ici  

Il y aura toujours de toute façon plus d'échecs que de réussites, que ce soit chez E&N ou avec les soumissions classiques. Et, au-delà des chiffres, c'est difficile de se faire une idée sans connaître la qualité des manuscrits qui ne trouvent pas preneur.

Imoen a écrit:

L'argument vaut aussi pour tes conclusions : conclure que ce n'est pas efficace sans aucun chiffre me semble léger.

Sauf que, précisément, je ne conclue rien

Imoen a écrit:

Édith et nous annonce régulièrement des signatures de contrats

Bien sûr, puisqu'il est dans leur intérêt de le faire, précisément pour laisser entendre que ça marche du tonnerre (c'est ce qu'on disait dans le sujet ouvert par Leah sur le mythe de l'auteur inconnu : quand un mec sort de nulle part avec un chef-d'œuvre, on le met bien en avant, c'est pas pour ça que passer par les soumissions classiques est efficace (ratisser les feuilles mortes du jardin avec une fourchette, ça fonctionne, mais ce n'est pas efficace)). Édith et Nous est une entreprise, avec des enjeux derrière, donc ils communiquent. Encore une fois, il faut la proportion.

En fait, moi, ce qui me dérange, c'est de débourser pour un potentiel "échec"... alors que je n'ai jamais dépensé un sous pour faire mes envoies en ME (ayant boudé les envoies papiers depuis mes débuts).

Mais je suis très contente que ça ait fonctionné pour toi, Imoen ! J'ai hâte d'en savoir plus sur ton expérience de publication chez Eyrolles !

Enirtourenef a écrit:

Édith et Nous est une entreprise, avec des enjeux derrière, donc ils communiquent. Encore une fois, il faut la proportion.

Vu le % de succès global de soumission d'un manuscrit, est-ce qu'il est vraiment pertinent d'avoir cette info précise (qui ne sera jamais vraiment précise...) ?

On sait que le nombre d'édités n'est pas énorme, donc après libre à chacun de vouloir tenter ou pas de passer par ce genre de plateforme payante, certes le mieux c'est d'avoir des retours éclairés pour avoir une idée de si ça peut valoir le coup, mais ça restera des avis eux-mêmes pas significatifs puisque tu n'auras jamais le retour de TOUS les gens qui auront testé. Donc bon, l'un dans l'autre...

Imoen a écrit:

Bon, je vais mettre mon grain de sel, parce que je trouve que ça part un peu en sucette, ce topic. J'ai été contactée par Eyrolles grâce à Edith et nous, j'ai reçue ma proposition de contrat et j'ai rendez-vous la semaine prochaine dans les locaux d'Eyrolles pour les rencontrer et signer. Donc parler d'attrape couillon ou de ME qui se feraient payer par les auteurs me semble un peu fort....

Félicitations

D'ailleurs Imoen tu as prévu un journal dans la rubrique dédiée, pour qu'on suive ?

Caliria a écrit:

D'ailleurs Imoen tu as prévu un journal dans la rubrique dédiée, pour qu'on suive ?

Oui Mais je préfère attendre d’avoir signé, j’ai peur de me porter la poisse

Et merci Alisila

Imoen a écrit:

Caliria a écrit:

D'ailleurs Imoen tu as prévu un journal dans la rubrique dédiée, pour qu'on suive ?

Oui Mais je préfère attendre d’avoir signé, j’ai peur de me porter la poisse

Et merci Alisila

Tu le mets en Recherche ^^

Non mais je comprends je plaisante, fais comme tu le sens !

Je pensais à un truc ce matin…

Édith & Nous (pour moi) ne vend pas du rêve à cet instant T (parce qu'il faut payer, parce que le modèle est pas clair (à la fois base de donnée et aide payante sur le manuscrit), etc.), ceci dit je me demande si à moyen-long-terme ça ne va pas prendre de l'ampleur et si ce n'est d'ailleurs pas leur stratégie.

Les ME se coupent des recherches par soumissions classiques, en tout cas pour les moyennes et grandes, c'est l'effet que me fait pas mal de discussions ici. Scrinéo qui fonctionne davantage par commandes maintenant, Leha qui a fermé ses soumissions et passe par d'autres moyens, les veilles Wattpad, les concours, les appels à textes sur des sujets précis, les commandes en interne, les appels à texte en internes, etc. Les ME sous l'eau comme ActuSF et ses 1 500 manuscrits de retard qui disent à Maxence que les Français aiment écrire et que ça les défoule, Critic qui répond à Maxence chercher en priorité "des romans bien écrits…" (et dans cette réponse il y a quelque chose de leur lassitude, je trouve)…
On savait déjà qu'1% de chance d'être édité, mais là le milieu est tellement en tension à la fois du côté des manuscrits et à la fois du côté des sorties, que c'est très compliqué (et c'est un cercle vicieux : trop de sorties pour le porte-monnaie des lecteurs, donc moins de ventes, donc il faut sortir plus de romans pour vendre autant d'exemplaires, et on recommence).
Pour contourner la surcharge de manuscrits (même si un synopsis se lit en 2 minutes et qu'on peut en lire 30 par heure, quand on en reçoit 600 par an ça fait un sacré temps de perdu), les ME (moyennes et grandes, surtout) vont commencer à faire autrement si c'était pas déjà le cas et du coup un système comme Édith & Nous qui est en fait rien d'autre qu'une base de données avec recherche par mots-clefs peut être intéressante pour les ME et s'inscrire dans le nouveau paradigme de la recherche : la recherche d'un type d'histoire précis dont on pense ou sait que ça va fonctionner.

Sauf que pour qu'une base de données soit attrayante, il faut que les utilisateurs aient beaucoup de données dessus ; d'où l'intérêt pour Édith & Nous de communiquer sur "ce mois-ci 4 manuscrits ont signé un contrat" pour dire à la fois aux auteurs "venez, vous avez toutes vos chances, ça fonctionne" et à la fois aux éditeurs "venez, vous trouverez votre bonheur". C'est en vases communicants : pour que les utilisateurs d'une base de donnée aient envie de l'utiliser, il faut qu'il y ait beaucoup de données, mais pour qu'il y ait beaucoup de données, il faut que ceux qui y mettent les données y trouvent un avantage.

À mon avis, plus on va avancer dans le temps en terme d'années, moins les ME moyennes et grandes s'intéresseront aux manuscrits envoyés et elles finiront peut-être par tout couper comme Leha ou les ignorer simplement comme Bragelonne. Ce qui fait qu'à moins d'être repéré par la veille sur l'AE ou sur les plateformes, ou encore d'avoir un ami dans une ME, ça va devenir encore plus compliqué de caser son premier roman. Et Édith & Nous tirera son épingle de ce jeu-là.

L'analyse est intéressante. Tout ce que j'espère c'est qu'à un moment ça sera suffisamment clair pour qu'on sache comment s'y prendre, qu'on vise là où il faut viser, et qu'on n'attende pas dans le vide une réponse qui ne risque pas de venir car le mode de soumission n'est pas adapté.

Parce que continuer à envoyer des manuscrits par mail ou papier à des ME débordées, qui n'annoncent cependant pas qu'elles ne prennent peut-être plus (même temporairement) de manuscrits, ce qui serait parfois judicieux pour reculer un peu, et j'ai l'impression que peu le font, je ne comprends pas trop, tout le monde est perdant.

Peut-être qu'on en viendra au système anglophone. Avec des agents littéraires auxquels tu dois postuler d'abord avec ton roman. Ou bien comme vous le dîtes à travers du démarchage des maisons sur les réseaux sociaux, ou des commandes, ou juste des AT/concours littéraires dans des magazines ou des maisons. Mais plus via les simples soumissions (bien que ça existe toujours là-bas, mais c'est pas le chemin le plus pris j'ai l'impression. Les primo-auteurs anglophones semblent avoir leur premier roman deal après des publications dans des AT/concours et surtout mass communication sur les RS.)

Bref, je suis pas trop intéressée par cette plateforme, mais j'ai vu passer des offres de stage par rapport à l'entreprise et ça m'a l'air réglo. (J'aime pas du tout le nom par contre.) Je pense aussi qu'on va continuer d'en entendre parler.