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| Pourquoi tant de réponses négatives | |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Lun 22 Jan 2018 - 1:17 | |
| - Florence_C a écrit:
- Shub : l'éditeur est poli et courtois du moment qu'il te répond. Même si sa lettre type ne te convient pas, il a la politesse de t'informer qu'il ne désire pas te publier.
Parfois, ça se joue à peu de choses. (J'ai testé et ça fait mal...) Et sinon, il y a pléthore de forums et de coachs pour t'aider à progresser si le manuscrit est à améliorer.
Oui c'est un parcours du combattant faut l'avouer. Ceci dit je doute sur ta dernière phrase: je vais pas me plaindre et raconter pour la énième fois les déboires que j'ai eus ici et ailleurs pour trouver des beta-lecteurs. Bon mon roman il est sorti en livre donc papier comme indiqué dans la signature et j'ai envoyé une pièce de théâtre il y a un mois à 9 éditeurs. En fait après cette expérience avec mon roman je pensais carrément arrêter d'envoyer des textes aux éditeurs mais finalement l'inspiration et l'envie d'écrire m'ont repris par surprise un matin et voilà, une pièce de théâtre. Ceci dit dans le genre j'men-foutiste-total, il y a des éditeurs qui ne te préviennent même pas que la réponse est négative et ils te laissent poireauter poireauter poireauter jusqu'au moment où pris de vertige et d'angoisse (ont-ils perdu mon texte? Sont-ils partis avec la caisse aux Seychelles?) tu leur réécris pour aller aux nouvelles. Une expérience que je recommencerai pas ! Et les coachs sont payants: un m'a proposé de retravailler mon texte pour la modique somme de 800€ ce qui est le tarif syndical paraît-il vu sa longueur. Qui peut mettre 800€ dans une relecture/correction de texte qui sera convenablement mis en forme pour le coup mais sans aucune garantie de quoi que ce soit au niveau publication ? |
| | Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Lun 22 Jan 2018 - 8:09 | |
| Merci pour ces petites pistes, même si ça reste oui du bon sens. Mais ça fait pas de mal de le rappeler. Je voulais savoir si toi tu attendais quelque chose d'original dès la lettre d'intro, ou si elle devait r ster plus ou moins classique et juste donner envie ? Si le style, si la plume, se distingue dans le roman doit-il, doit-elle se distinguer déjà dans la lettre ? |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 51 Date d'inscription : 22/04/2014 | Cyan / Autostoppeur galactique Lun 22 Jan 2018 - 8:48 | |
| La question de Thomas sur la lettre d’intro m’intéresse aussi, mais je voulais également te demander quelque chose d’autre, Fleur-de-Lyss, concernant le synopsis. J’ai trouvé à ce sujet des infos assez contradictoires, et je voulais avoir ton retour au regard de l’expérience qui est la tienne.
Lors de certains de mes derniers envois, j’ai transmis aux ME, en plus du texte intégral, une courte présentation du texte (15 lignes de résumé, bio succincte, type d’écrit…) et un synopsis, qui détaille le contenu de l’ensemble des chapitres (3 pages). Certaines personnes m’ont dit que je m’étais planté, que ce n’était pas une bonne idée, que dans les maisons d’éditions, ils ne liraient que ça, prendraient leur décision sur cette base mais n’ouvriraient même pas le PDF du manuscrit. Et en plus que ça dévoilait le finish et que l’éventuel lecteur ne serait, du coup, plus disposé à lire le texte. Pourtant, je me dis que si l’histoire en elle-même ne plaît pas, il est peut-être inutile de faire perdre son temps à l’éditeur (et inutile de perdre mon temps à attendre une réponse qui in fine sera négative). Mais peut-être que je suis totalement à côté de la plaque ?
Quel est ton avis à ce sujet au regard de ce que tu as vu pratiquer ? Dans tous les cas, merci pour ton retour d’expérience. Je trouve que c’est bien de pouvoir démystifier la boîte noire du tri opéré en maison d’édition, et de rappeler qu’il y a de l’humain là-dedans (même si c’est parfois cruel).
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| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Lun 22 Jan 2018 - 9:35 | |
| Fleur de Lys a déjà répondu pour la lettre. 😉
Pour le synopsis il y a un article complet sur Espaces comprises, fort bien fait. Il devrait faire 1 page, 2 max et doit dévoiler la fin. En revanche, ne l'envoyer que s'il est demandé par la maison. (Chacune a ses exigences)
Shub : 800 euros pour un editing complet, ce n'est pas cher... j'ai la chance d'avoir une amie correctrice, et j'ai pu pratiquer des échanges de services, mais honnêtement, ça vaut la peine, si on est prêt à se remettre en question. L'ego en prend un gros coup.
Dernière édition par Florence_C le Lun 22 Jan 2018 - 9:47, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 479 Âge : 31 Date d'inscription : 21/02/2016 | Livia K. / Pour qui sonne Lestat Lun 22 Jan 2018 - 9:40 | |
| Je ne suis pas Fleur-de-Lyss mais étant éditrice, je peux aussi donner mon point de vue Alors moi, je trouve le synopsis absolument obligatoire. Par contre, trois pages, c'est un peu trop. Normalement, un synopsis, c'est une page. Une seule page, et point. Oui c'est court pour résumer toute une œuvre, mais c'est fait exprès. Dans les maisons dans lesquelles j'ai bossé, je peux vous dire comment je fonctionnais : je lis le mail, déjà, rien que ça, ça va m'intriguer ou non. Je vais avoir plus envie de lire certains manuscrits que d'autres. Bref ensuite, je lis le premier chapitre ou les premières pages (soyons honnêtes, parfois, je ne dépassais pas les trois premières pages. On sait vite quand c'est mauvais ou que ça ne correspond pas à la ligne éditoriale). Ensuite, j'allais lire le synopsis. Et là, trois cas de figure : les premières pages ne m'avaient pas plu et le synopsis non plus, c'est dans la case non. Les premières pages m'avaient plu mais pas le synopsis, ou le contraire, je continuais un peu ma lecture pour me décider. Si les deux me plaisaient, je lisais en entier. Donc oui, le synopsis c'est hyper important, les éditeurs ne vont jamais, jamais lire votre manuscrit en entier. Un bon synopsis ça peut être la clef (surtout si votre roman démarre lentement ou met lentement en place ses éléments). Moi, je me focalisais même plus sur le synopsis, parce que je pense que le fond du manuscrit, l'intrigue en elle-même, est ce qui prime. Et comme j'ai pas le temps de tout lire, c'est la seule solution... L'éditeur s'en fiche totalement d'être spoilé, au contraire, il doit l'être Pour la lettre d'accompagnement : moi je me fichais du ton. Ah par contre, les condescendants, direct dans le tiroir des non : impossible de travailler avec eux. J'avais reçu une fois un mail dans lequel le mec disait qu'il savait qu'on allait refuser parce que son manuscrit était trop novateur pour le monde actuel, etc. Ça fait juste rire. Ce qui va m'attirer moi dans la lettre d'accompagnement (ou le corps du mail hein, pas besoin de faire un document séparé), c'est les quelques lignes de résumé, de teasing. Et n'oubliez pas d'indiquer le titre, le nombre de signes et le genre dans le corps du mail aussi, avec le résumé court. Et surtout, surtout, respectez les consignes précises données par l'éditeur pour les soumissions, il vous aimera déjà, haha. |
| | Nombre de messages : 3794 Âge : 48 Localisation : Suisse Date d'inscription : 19/10/2014 | Florence_C / Sang-Chaud Panza Lun 22 Jan 2018 - 9:53 | |
| Tu confirmes ce que j'ai toujours entendu, Livia. 😊 |
| | Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Lun 22 Jan 2018 - 9:59 | |
| Merci Livia Un synopsis d'accord, quand c'est un roman d'aventure, quand c'est plus ou moins, dans le bon sens du terme, rocambolesque, romanesque. Mais quand c'est quelque chose de plus intime (pas biographique hein), juste dans l'intimité d'un narrateur, je ne pense pas que ça vaille le coup. Et c'est pour ça que j'essayais moi de me démarquer par la lettre, ou le message. Pour donner envie à la personne comme toi qui découvre le mail d'aller lire rien qu'une page ou deux, d'être accrochée par le style. Je mise peut-être d'ailleurs un peu trop que sur ça. Donc merci pour tous vos renseignements, ça nous aide à comprendre comment ça fonctionne, de l'autre côté |
| | Nombre de messages : 479 Âge : 31 Date d'inscription : 21/02/2016 | Livia K. / Pour qui sonne Lestat Lun 22 Jan 2018 - 10:07 | |
| Florence : oui, rien de neuf à l'horizon ! haha. Mais comme avec les points que soulève Fleur dans ce sujet, rien de nouveau mais c'est toujours bon de le rappeler Thomas : je ne suis absolument pas d'accord ^^ Quel que soit le genre du roman, moi j'ai besoin d'un synopsis. Le déroulement du roman, et la fin surtout, sont extrêmement importants. Il faut que l'éditeur comprenne ta logique et la logique du roman. Et les cinq premières pages, ça ne suffit pas. Alors bien sûr tu n'es pas à l'abri d'un coup de chance, un éditeur qui a un coup de coeur pour tes premières pages et va donc dévorer ton roman. Mais honnêtement... c'est un pari risqué. Parce qu'il faut vraiment se mettre dans la tête que l'éditeur (ou le stagiaire) n'aura pas le temps de tout lire. Autant mettre toutes ses chances de son côté. Personnellement, si je reçois un manuscrit sans synopsis, il y a deux cas : coup de bol, le corps du mail m'a quand même interpellée : je vais demander un synopsis à l'auteur. Oui, sans même lire le manuscrit. Mais la plupart du temps bah... ça finit directement dans les non, parce qu'il n'y a pas de temps à perdre, huhu. |
| | Nombre de messages : 3718 Âge : 35 Pensée du jour : "Le génie de Mozart, de Picasso, de Joyce, d'Einstein réside dans la multiplication d'une manie, l'amplification d'une tare." ANISSA CORTO - YANN MOIX Date d'inscription : 16/01/2011 | Thomas / Sang-Chaud Panza Lun 22 Jan 2018 - 10:28 | |
| Bonne reflexion, c'est sûr que c'est du temps gagné et ça ne coûte rien à écrire. Je le tenterai pour mes prochains envois, et je testerai mes camarades JE sur mon fil recherche d'éditeurs pour savoir si j'en dis assez. C'est dur parfois de doser. Mais je n'aurais plus peur d'en dire trop, grâce à toi |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Lun 22 Jan 2018 - 10:29 | |
| - Florence_C a écrit:
Shub : 800 euros pour un editing complet, ce n'est pas cher... j'ai la chance d'avoir une amie correctrice, et j'ai pu pratiquer des échanges de services, mais honnêtement, ça vaut la peine, si on est prêt à se remettre en question. L'ego en prend un gros coup. On ne peut pas écrire dans l'intention ou le projet de se faire publier sans se remettre en question c'est clair. La difficulté principale pour moi a été de se mettre dans la peau d'un lecteur et relire mon manuscrit de façon critique, froide et objective. J'y suis vraiment arrivé maintenant, c-a-d 3 ans après l'écriture : à me dire froidement, sans état d'âme, ça ce passage est mauvais, ça ralentit le récit, ça fait un peu étalage de culture (qui s'étale comme la confiture c'est bien connu) et il faudrait biffer. Même mon éditrice n'était pas d'accord: elle comprenait pas pourquoi je voulais virer certains passages mais finalement elle s'est rangée à mes arguments. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 22 Jan 2018 - 10:49 | |
| Pas simple cette question du manuscrit! Nous on demandait une présentation de l'oeuvre, mais il n'y avait pas de précision donnée, donc peu d'auteur joignait un synopsis. Chez nous, le tri se faisait 1) sur la lettre + fiche éventuelle (qui doit comprendre un résumé), 2) sur le texte. Comme j'avais environ une demi-heure à consacrer aux textes, je préférais me plonger dans l'ouvrage et passer le synopsis, en supposant qu'il soit présent Moi je lisais toujours lettre, début, fin (3 chapitres environ). Il fallait que je puisse voir le lien entre le début et la fin sans avoir besoin de lire le milieu, c'est-à-dire retrouver la quête principale (aboutie ou non), les héros, le style, avec évolution ou non du personnage principal. Franchement, je m'en fiche qu'ils abattent trois dragons, détruisent deux villes et voient mourir leurs nouveaux amis. Un synopsis de trois pages ne sera clairement pas lu. Si le synopsis paraît brouillon (c'est souvent le cas), il dessert le roman. Pour un policier, début et fin ça suffit pour voir si c'est solide. Pour les romans plus psychologiques, ce sont surtout l'écriture, les personnages et les thèmes qui importent, je trouve. C'est malheureusement assez variable: quitte à lire, je préfère lire un extrait qu'un synopsis, visiblement Livia ne fonctionne pas de la même façon. Dans tous les cas, le livre n'est pas lu en entier, c'est un fait (ou alors venez en Belgique ). Je pense que les modalités changent aussi en fonction du mode d'envoi. Par mail, on est rapidement inondé de textes et le fait de devoir ouvrir des fichiers distincts décourage peut-être plus vite le lecteur. Un manuscrit est agréable à parcourir, la lettre est jointe au texte, donc on regarde plus facilement les deux. Dans la lettre, plutôt du sobre que de l'original. L'originalité peut parfois donner un air pédant... Il s'agit surtout d'un élément informationnel. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 29 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 22 Jan 2018 - 11:01 | |
| Shub: j'avoue que 800€, c'est du budget... Je t'envoie le lien par MP du site de CLéA, c'est avec eux que je travaille et de nombreux auteurs et éditeurs belges passent par eux. Tu n'auras pas le même service que pour 800€, mais des commentaires qui peuvent t'avancer et même l'opportunité de gagner un prix littéraire ou d'être directement édité si tu fais partie des coups de coeur! Ca ne convient pas à tout le monde, mais il y a d'autres options que 800€ ou rien |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Lun 22 Jan 2018 - 11:51 | |
| Merci FLEUR-DE-LYSS C'est vraiment très aimable à toi, à la fois pour le lien et ta proposition de lecture ou beta-lecture. Je viens de t'envoyer un message par MP. Cordialement, SH |
| | Nombre de messages : 91 Âge : 39 Date d'inscription : 15/06/2017 | T. / Pippin le Bref Lun 22 Jan 2018 - 19:20 | |
| Merci Fleur&co pour vos retours d'expérience que j'ai lue avec intérêt ! On s'interroge toujours sur la façon de présenter son projet aux éditeurs, sur la manière de le valoriser pour attirer l'attention et ne serait-ce qu'être lus. Vos témoignages m'ont fait passer par tous les états, me disant que mes soumissions étaient à côté de la plaque, puis que non, peutêtrepastantqueçafinalement... Il n'y a visiblement pas de recette miracle (bien qu'il y ait des prérequis indiscutables d'orthographe/format de fichier/d'impression/etc./etc. à respecter), chacun ayant ses propres goûts, sensibilités et habitudes de travail - et oui, ce sont encore des êtres humains qui "trient" les XXaines de manuscrits qui leur sont envoyés chaque jour . Du coup j'ose espérer que mon roman tombera entre les bonnes mains... au bon moment ! |
| | Nombre de messages : 763 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 04/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Lun 22 Jan 2018 - 20:45 | |
| Bon, quant à être, je vais poser une question qui me trottait dans la tête. Ça n'a peut-être pas forcément rapport, mais je préfère poster ici plutôt que de faire un nouveau sujet.
Ma question concerne les appels à textes, si on peut dire. J'ai lu quelque part que s'il n'est pas bon de mentionner qu'on a été publié à compte d'auteur (ce n'est pas mon cas, je reporte seulement ce qui a était écrit), il peut toutefois l'être si nous sommes lauréat d'un concours. Or, ma question concerne les appels à textes "scolaires", c'est-à-dire organisé par une école. Je parle ici d'une école d'études supérieures, ce que je trouve dépasse un peu le cadre d'une école primaire ou secondaire. L'un de mes poèmes apparaîtra dans un recueil intercollégial de poésie et j'ai une nouvelle qui a remporté un prix aussi. Est-ce que je mentionne cela ou non? Moi je serais tenter de dire non, parce que je trouve que ça fait un peu "Hey! Regarder! Les gens de la bibliothèque de mon école et les professeurs de français ont reconnu mon super talent, publiez-moi!"
Alors, selon vous? |
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