"C'est tout le contraire des études de genre : il s'agit d'aller contre la naturalisation de « principes » et d'exclure l'assujettissement à des champs de représentations exclusifs les uns des autres"

c'est exactement ce qu'elle dit je crois: "Bien sûr que le genre (et non pas le sexe) d'une personne influe sur son écriture."

Ensuite je pense que le constat que pose le sujet n'est absolument pas pertinent.

Ce qui n'interdit pas d'ailleurs de se demander s'il n'y a pas entre l'homme et la femme des différences psychologiques innées, qui pourraient influer sur l'écriture - mais c'est un débat que seule la science pourra débrouiller, ainsi que les traits acquis, disons culturels, influent forcément.

Enfin croire que la littérature est la pure production d'une pure conscience est très naif.

Erudia a écrit:

Hahahahaha, mort de rire...
Tu ne savais pas "Faust" que le numero un qui domine ton classement est en réalité J-K Rowling qui est une femme et également mon auteur préféré. Elle en avait juste marre que des immatures ne cessent de comparer ses superbes écrits à Harry Potter. Au passage, "Une place à prendre" est vraiment exquis !

La prochaine fois apprend à mieux t'informer avant de te ridiculiser ainsi. Robert Galbraith = J-K Rowling ... ET c'est bien une femme qui mate les 6 autres avec une facilité déconcertante en jonglant avec les différents genres, cette fois-ci c'est un policier !

Ce post est collector

Comme quoi, ne jamais aller trop vite lorsqu’on répond à un gars qui débarque sur un forum pour prouver à tout prix qu’il a raison.  
 
Comme j’ai un peu plus de temps à perdre aujourd’hui (je suis au boulot, c’est pour ça  , en élargissant la réflexion au Top 20 du NYTimes, ce sont 12 auteurs hommes (avec coauteurs pour certains) contre 8 auteurs femmes… C’est pas la parité mais c’est pas loin. En tout cas, on est à des années-lumières d’une quelconque domination de la littérature par la gente féminine, pas plus d'ailleurs que celle de la gente masculine (mais ça fait quand même un sacré paquet d’années que ce n’est plus le cas, de toute façon, et c’est tant mieux…)
 
Là est le fond du problème : partir d’un postulat sans le démontrer, c’est prendre le risque qu’il soit faux (et je ne parle même pas du seul aspect quantitatif pour distinguer la valeur d’un œuvre littéraire, point de vue résolument contestable… )