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| Quel "lien" avez-vous avec votre personnage? | |
| | Nombre de messages : 1080 Âge : 25 Localisation : Dans un endroit Ô combien inconnu... Pensée du jour : A défaut d'avoir un cerveau, nous avons un ordi. Et c'est bien. Date d'inscription : 06/10/2012 | Maelis / Effleure du mal Lun 24 Fév 2014 - 9:04 | |
| Mon personnage n'a aucun lien avec moi. Il a 17 ans, j'en ai 14. C'est un garçon, je suis une fille. Il déteste ses parents, j'adore les miens. Il est asocial, je suis le contraire. La seule chose que je pourrais considérer comme un "lien", c'est sa fascination pour la technologie et l'attachement à son chien, comme moi au mien. On se ressemble si peu mais je l'adore. Au fur et à mesure que l'histoire avance, je l'aime de plus en plus. Comme un ami ou un grand frère. Il me fait vivre des expériences qui me sont inconnues et, depuis le début, je mûrit peu à peu grâce à lui. Je ne pensais pas qu'on pouvait s'attacher autant à un personnage, de sorte que parfois je me demande "Qu'est-ce que Fazl penserait ?". C'est vraiment étrange car dans mes deux précédents romans, je ne m'étais pas autant attachée à l'héroïne. Peut-être était-elle trop proche de moi ? |
| | Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013 | Plumedecorbeau / Autostoppeur galactique Lun 24 Fév 2014 - 9:39 | |
| C'est interessant de voir aue finalement, malgré nos éventuelles différences avec nos personnages, on finit tous par s'y attacher. Est-ce parce qu'on les connait bien? Je me le demande. Parfois, on peut décrire un personnage antipathique, tout en l'appréciant... |
| | Nombre de messages : 1080 Âge : 25 Localisation : Dans un endroit Ô combien inconnu... Pensée du jour : A défaut d'avoir un cerveau, nous avons un ordi. Et c'est bien. Date d'inscription : 06/10/2012 | Maelis / Effleure du mal Lun 24 Fév 2014 - 10:35 | |
| C'est exactement ça. Plus on les connait, plus on les apprécie. |
| | Nombre de messages : 263 Âge : 44 Localisation : Quelque part dans l'univers Pensée du jour : Est-ce que j'ai bien fermé la porte? Date d'inscription : 29/12/2013 | Plumedecorbeau / Autostoppeur galactique Lun 24 Fév 2014 - 11:24 | |
| Je me demande si ce serait pareil dans la réalité ^^ Je veux dire, est-ce qu'on haïrait autant nos ennemis si on les connaissait vraiment? |
| | Nombre de messages : 1080 Âge : 25 Localisation : Dans un endroit Ô combien inconnu... Pensée du jour : A défaut d'avoir un cerveau, nous avons un ordi. Et c'est bien. Date d'inscription : 06/10/2012 | Maelis / Effleure du mal Lun 24 Fév 2014 - 11:37 | |
| Je ne sais pas. Peut-être... Après, peut-être qu'on comprendrait les raisons pour lesquelles ils nous haïssent et on leur pardonnerait. |
| | Nombre de messages : 1746 Âge : 40 Localisation : Quelque part dans le monde Pensée du jour : La singularité du hasard Date d'inscription : 13/07/2013 | Mick / Éleveur de koalas Lun 24 Fév 2014 - 11:58 | |
| Je viens de découvrir de topic qui pose ici une question très pertinente et intéressante. Dans mon récit, j'incarne le narrateur. Il est moi et je suis lui. Je suis ce qu'il pense mais il vit d'autres choses que ma réalité. Après, il y a surtout mon "héroïne". Elle représente beaucoup pour moi, car elle est ce qu'il y a de plus beau chez une femme. Elle a ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses mais elle représente à mes yeux la perfection, mon "idéal littéraire". Je me suis inspiré de certaines personnes, mais je l'ai voulu différente, à part entière. Donner vie à une personne crédible mais bien fictive. Du coup, je dirais que j'entretiens un lien presque fusionnel avec mon héroïne, me plaisant à l'imaginer comme ma seconde moitié, celle qui est imaginaire. |
| | Nombre de messages : 514 Âge : 32 Pensée du jour : Ecrire, c'est déjà mettre du noir sur du blanc. Mallarmé Date d'inscription : 16/02/2014 | Olivia Lecartti / Gloire de son pair Mar 25 Fév 2014 - 17:36 | |
| Très intéressant topic !
J'entretiens moi aussi une relation fusionnelle avec mes personnages. J'écris peu sur un seul personnage en particulier, et plus souvent sur un groupe (deux, trois, quatre personnages principaux).
Dans ce cas, chaque personnage du groupe possède un fragment de ma personnalité, auquel j'ajoute énormément de fiction. Mais il y a toujours un peu de moi dans un personnage, ou au moins un idéal que je souhaiterais atteindre. Je ne me demande pas "qu'Est-ce que je ferais dans cette situation ?", parce que dès que le personnage prend vie, il devient un être détaché, distinct de ce que je suis. Un peu comme un enfant. Il a une part de moi, mais ce n'est pas moi. Je projette sur lui des rêves, des espoirs, des craintes aussi. Ce qu'il en fait ensuite, ce n'est "plus moi qui décide"
Je m'inspire aussi beaucoup des films et des livres que je lis, pour construire mes propres personnages avec des fragments trouvés ici ou là. Mes personnages sont un peu comme des puzzles ! Je rajoute des pièces au fur et à mesure que j'écris, et c'est très excitant parce que les premières pièces vont définir les suivantes, tout en gardant une grande liberté ! Construire mes personnages, c'est le moment que je préfère. Et c'est toujours incroyablement dur de s'en séparer, à la fin d'une histoire... |
| | Nombre de messages : 35 Âge : 32 Date d'inscription : 28/02/2014 | galmijel / Petit chose Ven 28 Fév 2014 - 22:25 | |
| Je découvre ce forum avec ce topic, quel beau début... Personnellement, pour mon premier roman, le personnage principal devait être un idéal, l'homme que j'aurais voulu être. Et je suis extrêmement proche de lui dans le sens où même si le cadre varie, même si les proportions de malheur sont décuplées, au final quand je cherche à décrire son émotion, ce sont les miennes que je lui transmet, et c'est comme ça que je parviens à sortir quelque chose qui soit à peu près convaincant. Je rejoins aussi de nombreuses personnes qui disaient que le personnage finissait parfois par leur échapper. L'un de mes perso secondaires devait être la représentation du mal, j'ai finit par n'en faire qu'un lâche, parce qu'un rôle de grand méchant ne lui allait plus... et finalement les horreurs que je lui ai fait vivre l'on transformé, l'ont amené vers un état psychologique très différent de celui prévu au départ... à tel point que j'en viens à penser que je serais plus susceptible de lui ressembler, à lui, que je ne devais pas aimer, qu'à mon perso principal ! la belle affaire... Donc pour finir, je me rends compte que les personnages qui, au début, étaient clairement inspiré de personnes réelles (moi, une amie qui, je l'espère, ne lira jamais ce truc sans quoi je serais en situation inconfortable ) ont finalement pris leur propre vie... je ne m'y identifie plus même si le perso principal me ressemble, et je ne vois plus la jeune fille qui m'a inspiré lorsque je pense au personnage de Chloé. Dur a exprimer, mais pour conclure, ils m'ont échappé et je crois qu'ils en seront d'autant plus convaincants |
| | Nombre de messages : 248 Âge : 75 Localisation : Saint Maur (Indre) Date d'inscription : 16/12/2013 | gilles / Autostoppeur galactique Sam 1 Mar 2014 - 14:55 | |
| Au départ, pour le roman que j'écris en ce moment, j'ai imaginé une histoire et j'en ai écrit un résumé détaillé.
Après, j'ai défini les personnages avec leurs traits de caractères essentiels.
Pour le personnage principal, j'ai recherché sur un site définissant les différents signes du zodiaque, celui qui lui correspondait le plus. Et je lui ai appliqué (dans la mesure du possible) les autres traits caractéristiques du signe. De façon à le faire agir de façon cohérente (avec le signe !) en utilisant surtout ses défauts, en exagérant leur utilisation.
En me mettant dans sa peau pour agir et m'encanailler sans risque. Jusqu'au dérapage incontrolé. |
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