Nova a écrit:

thibz a écrit:

Donc, tout comme Nova, j'apprécie de sentir que l'écrivain est proche de ses personnages mais je me demande si cela ne tient pas davantage du fait que j'écris moi-même et que j'entretiens des rapports avec mes personnages.

Notre expérience de l'écriture influence forcément notre vision des choses je pense. Mais j'avoue que je ne m'étais jamais posé la question : est-ce que j'arrive à faire aimer mes personnages aux autres ? En même temps, avant de poster ici, personne ne m'avait jamais lu. ><

J'ai tendance à faire confiance à notre qualité de bons lecteurs (si on lit assez souvent) pour dire que, si le personnage nous plait (pas dans le sens de notre égo mais dans sa globalité), c'est qu'il doit a minima être intéressant pour un lecteur extérieur. Ensuite, cela ne signifie pas que ce dernier saura vraiment se projeter en lui ou l'apprécier autant qu'on l'apprécie, je pense qu'il y a là un travail nécessaire à faire dans le fond tout comme dans la forme pour faciliter l'immersion du lecteur (et ce n'est vraiment pas évident en ce qui me concerne)  

Je ne m'attends pas à ce qu'un lecteur aime mes personnages autant que moi ce serait bizarre ! Mais qu'il croit en eux et qu'il se sente bien avec eux pendant la lecture, que ce qui va lui arriver l'intéresse. Pas facile de voir ce que je veux dire quand je n'ai pas les mots pour l'exprimer !

En voilà une question intéressante, me concernant, en règle général, je me sens proche de mes personnages; mais selon le rôle que je leur attribue, il peut y avoir de la distance avec certains, alors que d'autres s'avèrent être mes avatars; je veux dire que comme j'aime me pencher sur les sentiments et la psychologie de mes personnages, je m'inspire beaucoup de mes propres sentiments vis-à-vis du sujet que j'aborde dans mes textes, parfois je vais même jusqu'à imaginer une histoire en abordant des choses liés à ma vie ou qui me touchent personnellement. Résultat: Même s'il y a quelques différences entre mon attitude, et mon vécu, et ceux de mes personnages principaux, on peut dire que ces protagonistes, sont le reflet de mon identité, ou devrais-je dire des facettes de ma personnalité.

J'ai la sensation qu'ils sont réellement vivants et que je ne suis là que pour raconter leur histoire, afin qu'ils ne sombrent pas dans l'oubli. A moins que ce ne soit ce qui a été vécu qui ne doit pas sombrer dans l'oubli... ?   

Eldenthelis a écrit:

J'ai la sensation qu'ils sont réellement vivants et que je ne suis là que pour raconter leur histoire, afin qu'ils ne sombrent pas dans l'oubli.

Je rejoins ce que dis Eldenthelis: les quelques personnages qui ont un jour évolués sous ma plume vivaient tous seuls; je devais écrire plus vite qu'ils ne courraient, bataillais avec mon correcteur d'orthographe plus vite qu'ils ne sabraient. Des idées mes venaient pour les faire vivre mais arrivée devant la page ils étaient déjà bien plus loin dans leur monde: une vraie course poursuite.

Mes liens avec les personnages que je décris? J'ai du mal à les définir. Ils ne me ressemblent pas toujours, ils ont parfois des traits de caractère opposés aux miens... Pourtant, ils ont tous l'air de représenter quelque chose qui provient de moi, comme un montage de mes souvenirs, de mes peurs ou de mes rancoeurs. Il m'arrive aussi, volontairement ou pas, de fondre la personnalité d'une connaissance dans celle d'un de mes personnage. Ca dépend beaucoup de l'histoire que j'écris, du contexte dans lequel elle est née.

Personnellement, je n'ai jamais réussi à aimer un personnage qui a déjà vécu avant ma plume. Inventer des histoires à un personnage l'aplanit, et c'est soit par la naissance, soit par une redécouverte au jour le jour que se forgent mes personnages. Dans le feu de l'action, on pourrait même dire.
Ça me permet de fusionner peu à peu avec eux, de me fondre en eux, ou bien qu'ils se fondent en moi, car je pense sincèrement que dès l'idée de création, ils se mettent à vivre et à évoluer chez eux, loin de nous, et que le talent de l'écrivain consiste à les faire vivre chez nous.

voila comment ca c'est passer pour moi: J'étais bien installer sur mon sofa les écouteurs de mon mp3 dans les oreille et...Bang, il me sont apparut. leurs image, leur caractères, leurs histoire. Depuis ils font partie de moi. au fil de l'écriture j'ai ajouter des personnages secondaire que j'ai envie de développer pour leurs donner a chacun un tome dont ils seront les personnages principale, pour la plus par leurs histoire est déjà dans ma tête. je suis donc déjà attacher a chacun d'eux.  :

bella1622 a écrit:

voila comment ca c'est passer pour moi: J'étais bien installer sur mon sofa les écouteurs de mon mp3 dans les oreille et...Bang, il me sont apparut. leurs image, leur caractères, leurs histoire. Depuis ils font partie de moi. au fil de l'écriture j'ai ajouter des personnages secondaire que j'ai envie de développer pour leurs donner a chacun un tome dont ils seront les personnages principale, pour la plus par leurs histoire est déjà dans ma tête. je suis donc déjà attacher a chacun d'eux.  :

Je vais paraitre mièvre... Mais je trouve cette idée touchante   

L-ink a écrit:

Je rejoins ce que dis Eldenthelis: les quelques personnages qui ont un jour évolués sous ma plume vivaient tous seuls; je devais écrire plus vite qu'ils ne courraient, bataillais avec mon correcteur d'orthographe plus vite qu'ils ne sabraient. Des idées mes venaient pour les faire vivre mais arrivée devant la page ils étaient déjà bien plus loin dans leur monde: une vraie course poursuite.

Je rejoins cet avis moi aussi. En tant qu'auteur, je donne naissance à mes personnages, je leur donne un caractère, je leur fais aimer la pluie, le fromage ou détester les jeux de cartes ; je leur dis au départ qu'ils sont très pieux ou qu'au contraire, ils sont sans foi ni loi. Et après... ils vivent leur vie selon ces règles.

Parfois, la réaction d'un personnage s'impose... simplement parce que c'est ce qu'il est. Et je me retrouve dans une situation étrange où j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui écris mais l'histoire qui se construit toute seule  

Mon héroïne représente pour moi mon ideal niveau caractère et me ressemble niveau ohysique (mais en lieux ^^) les autres personnages s'imposent souvent d eux même et comme j incarne mon héroïne, je m'attache vite a eux...

Mon personnage représente ce que je suis maintenant. Avant, je m'inspirai un peu de moi et étoffai ensuite, mais le personnage s'est imposé de lui-même. Au bout de quelques temps, j'ai fini par adopter cette personnalité, en moins prononcée bien sûr !

Mes deux principaux personnages sont très importants et représentent beaucoup pour moi. Surtout l'héroïne, que je n'ai pas inventé par hasard. Lorsque j'ai crée mon histoire, je n'avais pas réfléchir aux caractères de mes personnages. J'ai surtout pensé à moi, et à quelqu'un d'autre mais je ne voulais pas faire partie de mon livre. Heureusement j'ai eu de la chance, car Blanche s'est imposée d'elle-même, comme une évidence. Je connaissais une fille qui s'appelait justement Blanche, elle était mon aînée d'un an mais avait sauté une classe. J'étais en CE2 à l'époque. Cette fille était tout simplement parfaite, elle aidait n'importe qui, ne jugeait personne, était douce, intelligente, belle. Je voulais lui ressembler. Mon personnage principal est tout simplement cette fille que j'ai connue, et qui m'inspire de jour en jour. J'aime autant la vraie Blanche (je n'ai plus de contact avec elle, bien sûr) que celle dans mon livre. C'est une sorte de dédicace.
Gabriel, quant à lui, est le garçon que j'aurai aimé rencontré. C'est surtout grâce à Blanche que je l'ai crée, je pense que c'est son idéal en quelque sorte.

J'essaie souvent de faire en sorte que mon personnage ai un point commun avec moi comme par exemple la date de naissance, les même rêves . Mes perso sont tres souvent des filles,et aurot souvent le même age que moi . Par exemple ma premiere histoire (j'avais 12 ans) est celle vécu par un enfant de 12 ans .

C'est une question très intéressante, et que je me suis posé un millier de fois avant de terminer mon premier roman. J'avais peur que mon héroïne ne soit pas assez attachante car j'avais eu du mal à m'attacher à elle; au contraire je lui préférais (et préfère toujours) certains personnages secondaires dont j'aime la personnalité.
Finalement, je pense que si j'ai mis longtemps à m'attacher à l'héroïne, c'est qu'elle me ressemblait énormément au niveau du caractère et de la philosophie, et comme on a souvent tendance à préférer à nous même ceux qui ont un caractère différent et qu'on trouve meilleur que le nôtre, elle a mis longtemps à gagner mon affection.
Mais quand je suis arrivée au terme de sa progression dans le roman, je me suis aperçue que les épreuves que je lui avais fait traverser, la manière dont je les lui ai fait résoudre et les réflexions que j'ai dû faire lors de sa création m'ont autant fait progresser dans ma compréhension de moi-même qu'elle a progressé dans le cours du récit, et elle a fini par prendre sa propre indépendance pour m'enseigner des choses.
Comme plusieurs d'entre vous, j'ai souvent eu l'impression que mes personnages avaient leur vie et leur volonté propre, je me suis retrouvée à reporter l'histoire principale de plusieurs paragraphes juste parce que l'un d'entre eux avait décidé de déclencher un duel !