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| Quel "lien" avez-vous avec votre personnage? | |
| | | Invité / Invité Mar 15 Jan 2013 - 20:40 | |
| Je n'invente pas mes personnages, ce sont des personnes qui viennent à moi. Je ne les aime pas mais je suis attachée à elles. Aucun rapport de familiarité. Elles m'impressionnent, et je les respecte énormément. |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 31 Localisation : Dans un ananas dans la mer Pensée du jour : Quand tu pouliches ta caisse, elle brille Date d'inscription : 01/08/2012 | Biscuit-du-Mal / Autostoppeur galactique Mar 15 Jan 2013 - 23:06 | |
| - Citation :
- e veux dire, pas des personnages dont on sait à l'avance qu'ils vont mourir, mais qui sont créés dans le but de mourir, malgré leurs qualités, votre attachement pour eux, vous ne voyez pas la fin du récit sans leur mort éventuellement atroce.
Ouaip. C'est le cas pour certains de mes persos secondaires. |
| | Nombre de messages : 5431 Âge : 29 Localisation : L'Essone résonne, vide de ma Normandie natale... Date d'inscription : 30/05/2012 | Duvodas / Buffalo Bic Ven 8 Fév 2013 - 21:18 | |
| Personnellement, il m'arrive souvent, à la fin de mon texte, quand je pose le tout dernier point, de me dire : "Mince, mais qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre de ce personnage ? Il aurait pu être ci, ça ou bien cela... Non, il est ce qu'il est, parce que les évènements ont faits qu'il était ainsi et pas autrement. "
Et oui, quand on finit un roman, une nouvelle, que sais-je, c'est à ce moment (je parle en mon nom) que le lien est le plus fort.
Pendant l'écriture, on peut éprouver de la sympathie ou de la répulsion pour sa création, mais c'est à la toute finalité, quand on le voit dans son entièreté, dans sa définition ultime qu'on s'interroge sur tout ce qu'il aurait put être d'autre et sur ce que nous seuls en avons fait. Il est notre chose, mais il a gagné son indépendance, à partir du moment où l'histoire est close. On lui a donné les armes pour exister, il n'a plus qu'à faire son chemin, à travers l'esprit des lecteurs, des imaginatifs.
Mes personnages se sont affranchis de ma plume et de mon esprit quand j'ai clôturé mes écrits. je prend peut-être mon écriture très à coeur, mais c'est comme ça que j'aime la vivre.
Ressentez-vous quelque chose de comparable ? |
| | Nombre de messages : 1156 Âge : 38 Date d'inscription : 13/05/2007 | lulli / Effleure du mal Jeu 14 Fév 2013 - 10:26 | |
| Quand mes textes ont des personnages (ce qui n'est pas toujours le cas), généralement je n'ai pas de lien avec eux... il ne me sont ni sympathique ni antipathique, il ne sont pas tout à fait des pantins mais plus des entité indépendante que je contrais à ma volonté toute puissante (rien que ça)
Je parle bien sur de texte non autobiographique. Mes personnages on rarement de nom, de prénom, ils sont rarement décris, ce qu'ils ont été et ce qu'ils pourrait devenir ne m'intéresse pas... Je n'écris pas l'histoire de mes personnages, ils n'existent pour ainsi dire pas, ou très brièvement.
En fait, un de mes objectifs c'est que chaque lecteur puisse se sentir concerné, moins j'en dit, plus je suis vague plus le personnage peu être un échos de chacun de nous... Généralement mes personnages souffres, ils sont là pour cela, c'est leur rôle premier et je désire faire ressentir au lecteur non la douleur du personnage que je décrit assez peu mais la douleur qu'il ressentirai potentiellement si il s'étouffait (par exemple) et pour y parvenir c'est la forme qui entre en jeu de façon violente et plus incisive que le fond même.
Parfois, j'imagine des personnages un peu plus construit, mais ça reste vraiment marginal et surtout je ne l'écris pas, je garde pour moi la vision de mon personnage je ne met que ce que je concidére essentiel au texte. Généralement, peu de chose le sont celons moi. Pas mal de mes texte campe le personnage d'une façon totalement fausse du genre : "Elle est là. Elle regarde l'enfant jouer dans le sable. Il ne la vois pas, ne la regarde pas." ou encore : "Il la regarde passer." Il n'y a pas de nom, d'histoire avant, de présentation, juste une action, de préférence anodine pour le début, mais ça ça dépend un peu de mes objectifs.
Une fois que j'ai finie un texte, Duvodas, mon personnage qui déjà est plutôt un spectre qu'autre chose, n'a plus aucune importance et ce retrouve remplacer par une nué d'ectoplasme potentiel... et si c'est un personnage plus construit, je l’oublie aussi vite que je l'ai imaginer sur un coin de nappe en papier... |
| | Nombre de messages : 60 Âge : 32 Localisation : Département de l'Aude (11) Pensée du jour : J'avais envie de croire. La religion me semblait absurde, j'ai jetté mon dévolu sur la philosophie. Puis j'ai compris la religion. Mais je n'y crois toujours pas! Date d'inscription : 08/07/2010 | Joey.l / Clochard céleste Lun 18 Fév 2013 - 22:54 | |
| Peut importe ce que j'écris, le personnage vivra, au travers de mon imagination, ma propre utopie. Je vis l'histoire autant que mon personnage, lui, c'est moi. Bizarrement, ces personnages sont souvent alcoolique, misanthrope, antipathique, en décalage total, et dépourvus de sentiments humains. |
| | | Invité / Invité Mer 27 Fév 2013 - 11:13 | |
| Haha, un sujet intéressant pour commencer à participer sur le forum dans la mesure où les personnages, c'est un peu mon dada.
J'avais commencé le jeu de rôle forum il y a quelques années (7 ou 8 ans ?) pour justement apprendre à maîtriser plusieurs types de personnages différents, pour arriver à les rendre crédibles même s'ils n'ont pas du tout ma logique ou mon personnalité. Il est fort probable que sur certains points, chacun d'entre eux me ressemble un peu, mais ça me semble tout à fait normal vu qu'une personne est un être complexe qui ne se limite pas à un ou deux traits de caractère.
Le plus difficile finalement revient à les rendre vrais et consistants sans qu'ils soient tous faits sur le même modèle. De ce point de vue-là il semblerait d'ailleurs que je m'améliore avec le temps, et ça m'arrange puisqu'ils sont vraiment la matière première de toutes les histoires que je raconte. Pour moi, un récit est d'abord le leur, celui de leur voyage et de leurs interactions entre eux, même si je ne me laisse pas guider intégralement par eux. Par contre je ne les crée pas pour qu'ils vivent leur vie : je la chamboule pour les faire évoluer. Leur vie, ils la vivent très bien sans moi...
(En revanche, j'évite absolument de les créer comme un avatar de ma personne. De manière générale je déteste ça quand je lis une histoire où l'auteur fantasme sur lui-même, donc je refuse catégoriquement de le faire moi-même.) |
| | Nombre de messages : 52 Âge : 32 Localisation : Montréal, Québec Date d'inscription : 23/02/2013 | eyquem / Clochard céleste Dim 3 Mar 2013 - 20:37 | |
| Personnellement, je les ai d'abord conçus comme des idées avant qu'ils n'aient une véritable apparance physique. Je n'ai qu'un lien de confiance avec la plupart d'entre eux, surtout ceux que je ne tue pas. Il n'y en a qu'un qui est particulièrement proche. Quand j'ai parlé de ce personnage à ma mère, elle ma simplement répondu "comme toi". Inquiétant vu que ce personnage est assez... chargé... J'aime beaucoup mes personnages puisque je les ai construit mais je pense aussi avoir réussi a me détacher d'eux quand ils sont devenus mature, c'est à dire quand la boucle a été bouclée et qu'ils se justifiaient d'eux même.
En fait, c'est très complexe pour quelqu'un qui écrit de parler de ses personnages. Surtout quand ils sont issus de sa plus pure imagination. J'ai l'impression qu'on pourrait en parler des heures tout en étant extrêmement hermétique aux autres. |
| | Nombre de messages : 143 Âge : 29 Localisation : Derrière toi. Pensée du jour : "Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne." [Boris Vian] Date d'inscription : 03/01/2013 | Eiki plume / Barge de Radetzky Ven 15 Nov 2013 - 19:01 | |
| Je débute plus ou moins la psychologie de mes personnages, mes je dirais que le caractère tend à venir avant le nom, ou même le physique. Mon personnage principal est celui que j'ai le plus de mal à définir, peut-être parce que je veux éviter qu'elle soit trop "moi". J'ai eut beaucoup de mal à trouver son nom, et je suis tout-à-fait d'accord avec l'idée qu'un nom est une part du personnage. Elle, s'appelle Asarina, même si au début de l'histoire on l'appelle Asa. Maintenant que j'ai son nom, elle est en quelque sorte "moins loin", mais c'est toujours difficile de la saisir. Ce nom a en plus une signification, une connotation particulière dans l'univers que j'ai créé. Un personnage qui m'intéresse particulièrement est le personnage masculin principal, Conan. Au départ, il n'était qu'un accompagnateur sans véritable histoire, et j'ai commencé à "voir" son passé, ses traumatismes et les raisons qu'il a d'agir comme il le fait... Si je l'aime tant, c'est aussi parce qu'il m’apparaît très clairement, je peux saisir son caractère et ses actions, bien plus simplement que pour Asa. Je dirais que le plus grand lien qu'elle est avec moi, c'est sa haine du mensonge: je mens beaucoup aux gens que j'aime . Ce sont au départ de petites omissions qui se transforment en gros mensonges. Asa n'aura pas ce problème, elle rejette toute forme de mensonge (ce qui peut aussi poser problème, dans certains cas). Je crois que la notion de vérité a pris une grande place dans mon histoire, sans que je ne m'en rende vraiment compte... Mais il arrive aussi, si je ne visualise pas vraiment le personnage, qu'il change de lui-même et donne quelque chose de totalement différent. Je n'ai pas mis beaucoup de personnage en scène pour l'instant, même si j'en ai déjà inventé beaucoup. Mais dès mon chapitre 2, le caractère de la mère de mon héroïne, s'est spontanément transformé. Elle est devenue plus forte e caractère, plus cynique, plus mordante... voir "taquine". ça m'a surpris, je commençais à peine, et ce personnage qui m'échappais! Et j'ai compris la vraie signification de cette situation: l'histoire prenait vie. Alors j'adore ce personnage! Mais j'ai vue le cheminent de l'histoire, dès le début, tout le fil rouge, je le connais . lors c'est comme si j'en découvrais les protagonistes. Ils ont vécu cette histoire, mais leur caractère ne peut en sortir. Ce qui doit impérativement arriver, se produit! Les personnages me permettent d'y arriver. Ils sont l'histoire, ils la font. |
| | Nombre de messages : 9 Âge : 29 Localisation : Québec Date d'inscription : 14/11/2013 | Mork / Magicien d'Oz Mer 20 Nov 2013 - 2:00 | |
| Mes personnages sont le plus souvent des symboles de quelque chose de beaucoup plus gros qu'eux. Souvent, ils sont là pour représenter un archétype bien précis dans la société et sont donc prévus pour donner diverses facettes à mes histoires dont le thème principal est toujours les relations humaines.
Dans mon second roman (celui que j'écris actuellement), mon personnage principal est un père de famille. Cela peut paraître extrêmement banal mais toute l'histoire que vit le personnage, tout ce qu'il ressent a tendance à tourner autour du fait qu'il s'inquiète pour sa femme et sa fille (le contexte du roman est tout de même une apocalypse de zombies; sa fille est à l'autre bout du pays en voyage étudiant et sa femme est disparue). Certes, le personnage a d'autres facettes très importantes, mais c'est la figure du père de famille qui le domine.
Même chose pour un personnage plus secondaire: il s'agit d'un soldat américain qui représente donc l'ensemble de l'idéologie de l'armée qui souhaite protéger ses civils. Toutes ces choses, tout ces symboles et archétypes ne se sentent pas nécessairement en me lisant, mais ils permettent de rendre mon histoire beaucoup plus riche. Les personnages en deviennent de suite plus sympathiques.
Mes récits sont dirigés par mes personnages, donc je m'efforce de les rendre le plus intéressant et réaliste possible. Je passe beaucoup de temps à penser à des choses futiles, des détails qui n'apparaitront même pas dans le roman. Je chérie mes personnages et il m'est arrivé plusieurs fois d'en "aimer" certains. Ainsi, je ressens toute sorte de sentiments en les écrivant et mon but est de transmettre ces sentiments à mes lecteurs.
Quelque chose d'extrêmement particulier avec l'écriture de mon roman apocalyptique est le processus de création des personnages: les persos sont crées selon la mort qu'ils auront plus tard dans le livre (je suis très fataliste concernant les histoires de zombies; on n'y survie pas) et plus ou moins tout leur cheminement y est lié. |
| | | Invité / Invité Mer 20 Nov 2013 - 3:49 | |
| Mon Personnage est une sorte de clone contraire. Je parle bien Fantastique et non thriller, car j'aime les émotions fortes. |
| | Nombre de messages : 47 Âge : 43 Localisation : Carcassonne Pensée du jour : « La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mêmes. » Friedrich Nietzsche Date d'inscription : 14/11/2013 | foxnenette / Petit chose Mer 20 Nov 2013 - 4:50 | |
| Quand j'ai commencé à prendre la plume (dans une version moderne ) je voulais que mon personnage central me ressemble obligatoirement...la jeunesse et son ego... Mais finalement c'était une partie écriture/thérapie intéressante... Depuis une dizaine d'années, le recul aidant mon lien avec mon personnage principal oscille entre un double idéal, et une jumelle diabolique (quand c'est une femme ). Plus généralement, le caractère et la psychologie de mes personnages me vient comme une évidence. Cela s'impose tellement à moi que çà me fait aller sur des terres inconnues bien intéressantes...il m'est même arrivé de me "laisser porter" par un personnage, et lui écrire une scène non prévue initialement, juste parce que je voulais aller plus loin. Peut être un soubresaut de l'écriture/thérapie adolescente Si je ne me retrouve pas un peu en chacun d'entre eux (finalement ils sortent tous de moi...) ils ressemblent à des "personnages" marquants, que j'ai croisé un jour ou l'autre. - Mork a écrit:
- Je passe beaucoup de temps à penser à des choses futiles, des détails qui n'apparaitront même pas dans le roman.
Je compatis...mais c'est un effort très utile qui te permet de donner de la profondeur à tes personnages, de les connaître bien mieux que le lecteur. |
| | | Invité / Invité Jeu 21 Nov 2013 - 15:32 | |
| Mon personnage ? Une marionnette que je manipule à ma guise. Un peu comme le Paradoxe du comédien, de Diderot. |
| | | Invité / Invité Ven 13 Déc 2013 - 9:55 | |
| Quelle question pertinente, d'autant plus quand on voit la diversité des commentaires ... J'avoue avoir été surprise de certaines réponses ! J'ai du mal à croire qu'on en puisse avoir aucun lien avec ses personnages, comme s'ils étaient des robots à notre service ! Personnellement, lorsque j'écris sur un personnage, je vis à travers lui, même si c'est une ordure. J'éprouve de la joie, de la haine ou de la tristesse en même temps que lui. Lorsque je place des mots horribles dans la bouche d'un méchant, je peux être dégoûtée de moi-même ... tout comme je m'attendris, ou je pleure à la mort de mes personnages (cela me rassure que ce soit le cas de d'autres personnes ici, je me sens moins sensible !) Quant à leur création, c'est comme rencontrer quelqu'un physiquement : d'abord, je vois un visage, une manière de parler, un regard. Puis je fais parler ce personnage inconnu, et je lui découvre un passé, que j'affine toujours plus grâce aux situations. Mes persos vivent avec moi et moi à travers eux. Je pense que même en s'inspirant de personnes réelles, on trouvera toujours une part de l'auteur dans ses personnages ( même les plus abjects !) |
| | Nombre de messages : 6836 Âge : 51 Localisation : Savoyard de corps et d'esprit Pensée du jour : "J'ai pris l'habitude de ne jamais être satisfait ; c'est une position confortable qui me permet de ne pas en changer." J.P.Melville Date d'inscription : 26/06/2012 | Aventador / Iphigénie in a bottle Ven 13 Déc 2013 - 11:07 | |
| C'est assez étrange. Ma relation avec les personnages de mes nouvelles est relativement éphémère, contrairement à celle que j'ai avec les héros/héroïnes de mes romans (un achevé, un en cours). Marina et Marco sont toujours en moi, même plus d'un an après avoir achevé le récit de leur histoire. A tel point qu'aujourd'hui encore, je me sens incapable d'écrire un nouveau polar. Mon second roman est totalement différent. Mais lorsque je donne vie à mes personnages, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs failles, je les visualise, ils se matérialisent devant moi (c'est surtout vrai pour mes personnages centraux). Et mon lien avec Solenn et Zack est devenu peu à peu aussi fort que celui que j'ai avec Marina et Marco.
Mais je ne suis pas capable d'écrire une histoire étalée sur plusieurs volumes. Mes héros ne vivront pas d'autres aventures. La seule exception, c'est celle de mes petits héros de récits jeunesse. J'ai une tendresse particulière pour Oli Briusse, Annie Versaire et Gaspard Tcheaux. Après deux opus, je n'ai toujours pas envie de les quitter... |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Ven 13 Déc 2013 - 13:40 | |
| - Duvodas a écrit:
Pendant l'écriture, on peut éprouver de la sympathie ou de la répulsion pour sa création, mais c'est à la toute finalité, quand on le voit dans son entièreté, dans sa définition ultime qu'on s'interroge sur tout ce qu'il aurait put être d'autre et sur ce que nous seuls en avons fait. Il est notre chose, mais il a gagné son indépendance, à partir du moment où l'histoire est close. On lui a donné les armes pour exister, il n'a plus qu'à faire son chemin, à travers l'esprit des lecteurs, des imaginatifs.
Pas mal ! Moi j'essaie de garder une certaine distance ou distanciation à l'égard de ceux-ci pour emprunter à Brecht. Mais c'est vrai qu'un moment on se rapproche du théâtre en ayant l'impression de donner vie à un personnage qui a acquis son autonomie au fil des pages. Un genre de Hamlet ? J'aimerais bien, mais mes références à lui sont nombreuses lorsque j'écris. |
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