BoiséeNoire a écrit:

Editheme est seulement le nom de code de l'AT, pas celui de la ME
J'ai signé avec la ME via cet AT. C'est une ME de taille moyenne diffusée en librairies ! C'est une ME qui va ouvrir une collection dédiée à la romance l'année pro, mais qui souhaite garder le suspens pour l'instant, d'où l'anonymat

Donc rien à voir avec https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/editheme-422542613 ?
Ah... OK... c'est bien mystérieux tout ça...
Merci

Merci Azaby pour tes explications toujours claires et dépassionnées - ce n'est pas rien d'arriver à prendre de la distance et de la hauteur sur un sujet aussi personnel que l'écriture.

Je suis évidemment d'accord avec ce que tu dis sur la qualité des premiers textes et le fait qu'elle est souvent le principal frein à leur publication. Pour autant, je crois que cette différence "intrinsèque" entre primo-auteurs et auteurs expérimentés se trouve largement amplifiée par la réticence des ME à faire confiance aux inconnus : toutes choses égales par ailleurs, un auteur déjà identifié aura plus de chance d'être lu qu'un quidam. Et c'est ce point, je crois, qui génère de la souffrance.

Séléné.C a écrit:

BoiséeNoire a écrit:

Editheme est seulement le nom de code de l'AT, pas celui de la ME
J'ai signé avec la ME via cet AT. C'est une ME de taille moyenne diffusée en librairies ! C'est une ME qui va ouvrir une collection dédiée à la romance l'année pro, mais qui souhaite garder le suspens pour l'instant, d'où l'anonymat

Donc rien à voir avec https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/editheme-422542613 ?
Ah... OK... c'est bien mystérieux tout ça...
Merci

Absolument pas !

La ME en question est en activité présentement avec une diffusion nationale, une cinquantaine d'auteurs au catalogue, dont certains assez connus et des traductions dans plusieurs pays

L'AT est mystérieux, mais bel et bien sérieux hahaha !

BoiséeNoire a écrit:

La ME en question est en activité présentement avec une diffusion nationale, une cinquantaine d'auteurs au catalogue, dont certains assez connus et des traductions dans plusieurs pays

Il a un deuxième nom ?
Parce que... pas une grosse visibilité google, tout de même.

Séléné.C a écrit:

BoiséeNoire a écrit:

La ME en question est en activité présentement avec une diffusion nationale, une cinquantaine d'auteurs au catalogue, dont certains assez connus et des traductions dans plusieurs pays

Il a un deuxième nom ?
Parce que... pas une grosse visibilité google, tout de même.

Oui, comme je l'ai dit "Editheme" est le nom utilisé pour l'AT. L'éditeur derrière a un tout autre nom qui n'a rien à voir x)

Je vais vous demander à tous·tes de vous calmer : rien ne sert de monter en pression. Merci de garder ces échanges respectueux et constructifs.


Et, Luminiia, le double-post est interdit sur le forum. Si tu souhaites répondre à plusieurs personnes, merci de le faire dans un seul et même message. Il t'est toujours possible de modifier un message déjà posté avec la fonction "éditer"

BoiséeNoire a écrit:

Séléné.C a écrit:

BoiséeNoire a écrit:

La ME en question est en activité présentement avec une diffusion nationale, une cinquantaine d'auteurs au catalogue, dont certains assez connus et des traductions dans plusieurs pays

Il a un deuxième nom ?
Parce que... pas une grosse visibilité google, tout de même.

Oui, comme je l'ai dit "Editheme" est le nom utilisé pour l'AT. L'éditeur derrière a un tout autre nom qui n'a rien à voir x)

Donc, tu parlais de celui de l'AT et non pas celui au numéro SIREM

Et c'est parce que publiée chez eux que tu sais que l'AT est à eux
C'est ça ?

(j'ai parfois le cerveau lent)
.

Séléné.C a écrit:

BoiséeNoire a écrit:

Séléné.C a écrit:

BoiséeNoire a écrit:

La ME en question est en activité présentement avec une diffusion nationale, une cinquantaine d'auteurs au catalogue, dont certains assez connus et des traductions dans plusieurs pays

Il a un deuxième nom ?
Parce que... pas une grosse visibilité google, tout de même.

Oui, comme je l'ai dit "Editheme" est le nom utilisé pour l'AT. L'éditeur derrière a un tout autre nom qui n'a rien à voir x)

Donc, tu parlais de celui de l'AT et non pas celui au numéro SIREM

Et c'est parce que publiée chez eux que tu sais que l'AT est à eux
C'est ça ?

(j'ai parfois le cerveau lent)
.

Je l'ai dit : j'ai participé à l'AT et mon texte a été retenu, donc j'ai signé avec la ME derrière x)

Aliénor a écrit:

Je vais vous demander à tous·tes de vous calmer : rien ne sert de monter en pression. Merci de garder ces échanges respectueux et constructifs.


Et, Luminiia, le double-post est interdit sur le forum. Si tu souhaites répondre à plusieurs personnes, merci de le faire dans un seul et même message. Il t'est toujours possible de modifier un message déjà posté avec la fonction "éditer"

D'accord, désolé pour ça !

***
Sinon, merci pour tous vos retours et propositions. Je suis légèrement moins démoralisée. Si je n'ai pas totalement essayé les ME de romance, c'est parce que je trouvais, au début, que ce n'était pas le genre principal de mon roman et pour moi, qui dit romance, dit histoire type Harlequin par exemple ^^". Je ne crois pas que mon manuscrit en est à ce point ^^"

Bon et bien en parlant d'échec je viens de recevoir mon premier refus aujourd'hui de la ME Rocher à qui j'ai transmis mon texte par le biais d'une connaissance

Ci joint son mail :

"Bonjour,

Je suis éditrice au Rocher, et on m’a transmis votre manuscrit. Je vous remercie tout d’abord pour votre confiance et votre intérêt pour notre maison.

En l’état, votre manuscrit ne peut pas être publié par nous. Si je peux vous donner quelques recommandations : pour commencer, le texte est très court ; il faudrait atteindre au moins 250 000 signes pour correspondre à la longueur minimale d’un livre. Par ailleurs, on sent qu’il a été écrit avec passion, mais peut-être un peu trop rapidement, si bien que les fautes de grammaire sont très nombreuses, ce qui est assez dissuasif pour une maison d’édition.

Un autre point qu’il existe déjà beaucoup d’ouvrages sur la charge mentale en librairie, et que les libraires sont donc durs à convaincre : pourquoi prendre un nouveau livre sur le sujet, alors qu’ils ont déjà des « classiques » sur ce thème qui se vendent grâce au bouche à oreille et surtout à la notoriété de leurs autrices ? Comme vous soulignez dans votre note d’intention, de façon très pertinente, l’importance des réseaux sociaux pour porter ce type de problématique, mon conseil serait de vraiment commencer par développer une identité forte sur les réseaux sociaux, notamment Instagram, sur ce thème, pour développer une communauté qui vous suivra, et de réfléchir à un livre dans un deuxième temps. Mais continuez sur cette voie, l’idée de départ est bonne !

Bien cordialement,"

Le point positif c'est que le retour est au moins personnel et pas un mail automatique c'est déjà ça.
Le point négatif c'est que de mon coté j'ai l'impression d'avoir tout dit, donc je ne sais pas/je ne me vois pas broder pour broder pour rajouter des mots..
Qui plus est pour la grammaire, mon texte avait été revu par une bêta et corrigé je suis donc étonné de ce côté là.. (en sachant que j'ai fais une relecture avant). Enfin pour le sujet qui est déjà beaucoup abordé (certes) mais avec tout les livres que j'ai pu lire sur le sujet les auteures ne racontent jamais leur propre histoire mais relatent en général des situations sous forme de témoignage, je trouvais que mon texte se différencié de ce côté là mais apparemment pas..

Bref du coup je ne m'attends à rien de positif par la suite et je suis assez dépité. Un autre livre qui ne verra jamais le jour.

C'est très étrange comme refus. Je peux comprendre l'argument du trop court et des fautes, mais des RS ?! En gros, ils veulent que des auteurices avec une grosse communauté ? Si c'est le cas, c'est vraiment bof.
En plus ils ne disent rien sur le fond de ton roman, comment ça peut t'aider ? Bref je suis mitigée par ce refus

Moi je comprends.
Pour du developpement personnel, pour la crédibilité du livre et de sa ME, il faut que l'auteur soit reconnu. Sinon, pourquoi on écouterait ses leçons de vie ? Si je veux l'avis de Madame Michu sur mes choix personnels, je vais au PMU.
(no offense Zarah. Je dis qu'à mon avis, c'est le point de vue de l'éditeur, qui a un business à faire tourner et des profits à engranger avec chaque livre. Il faut que ça soit bankable ; et la réputation de l'auteur, sur de la non-fiction, entre en ligne de compte.)

Exemple chopé dans "little miss sunshine" : si un inconnu écrit un livre qui s'appelle "les clés du succès"... c'est antinomique.

Jimilie Croquette a écrit:

Moi je comprends.
Pour du developpement personnel, pour la crédibilité du livre et de sa ME, il faut que l'auteur soit reconnu. Sinon, pourquoi on écouterait ses leçons de vie ? Si je veux l'avis de Madame Michu sur mes choix personnels, je vais au PMU.
(no offense Zarah. Je dis qu'à mon avis, c'est le point de vue de l'éditeur, qui a un business à faire tourner et des profits à engranger avec chaque livre. Il faut que ça soit bankable ; et la réputation de l'auteur, sur de la non-fiction, entre en ligne de compte.)

Exemple chopé dans "little miss sunshine" : si un inconnu écrit un livre qui s'appelle "les clés du succès"... c'est antinomique.

Non je ne le prends pas mal t'inquiète et je comprends ce que tu veux dire, sauf que mon livre ne donne pas des conseils en mode "je vous recommande de faire ceci ou cela" mais est plutôt un récit qui raconte ce que j'ai vécu, comment je l'ai vécu et ce que j'en ai compris en lisant des études sur le sujet. Je précise bien en plus que mon livre n'est pas là en guise de solution ou de remède miracle mais que c'est plus un exutoire pour parler de ma relation et si des personnes ont pu elles aussi être amenées à  ressentir/passer par de telles étapes, savoir qu'elles ne sont pas seules en gros. Mais effectivement ça n'intéresse peut être personne vu comme ça..

Editeur a écrit:

il faudrait atteindre au moins 250 000 signes pour correspondre à la longueur minimale d’un livre

Zarah a écrit:

j'ai l'impression d'avoir tout dit, donc je ne sais pas/je ne me vois pas broder pour broder pour rajouter des mots.

Il aurait été plus juste de parler de "longueur minimale d'un roman".
Ton texte sera considéré comme très bref par les éditeurs cherchant des romans et beaucoup trop long par ceux qui veulent des nouvelles.
On parle de "nouvella" pour ce format.

.

Je suis désolée pour toi Zarah surtout si tu avais déjà fait corrigé ton texte, c'est étonnant. Il sera peut être intéressant de le refaire corriger par quelqu'un d'autre.
Pour la longueur des mots, j'ai été voir dans ton historique et apparemment il fait environ 20 000 mots, c'est cela ? Je pense alors, en dehors des classifications nouvelles / romans / etc que ça dépend du "type" de littérature. En littérature blanche, il n'est pas rare de voir des textes de cette longueur voire un peu moins ! (Annie Ernaux, Constance Debré, pour ne citer que celles qui viennent direct en tête !), à voir donc comment tu classifies ton texte et quels éditeurs s'intéressent à la forme courte.
Concernant l'aspect RS, je n'ai pas trop d'avis. En effet beaucoup de comptes en parlent très bien, des plus connus(@tapensea) ou des moins connus (je recommande je suis im.pertinente), mais ca n'empêche pas qu'on lit (et on écrit !) différemment des posts très courts sur insta et un livre entier sur le sujet. Il n'y a donc pas trop de rapport, à mes yeux. Il peut toutefois être pertinent de réfléchir à qu'est ce qui distingue ton témoignage des autres, au-delà de l'aspect personnel. Est-ce qu'il apporte un regard nouveau sur le sujet ? Propose-t-il une évolution des points de vue ? S'inscrit-il dans un contexte très particulier ? Etc.
Bonne chance pour la poursuite de ta recherche !