Quand le gouvernement reprend la main : en 2030, le Danemark établira la toute première taxe carbone au monde sur le bétail : 90€/vache/an

Article Science et vie

Est-ce que les élevages au Danemark sont intensifs ?

J'espère qu'ils redistribueront la taxe aux exploitations les plus respectueuses des bonnes pratiques...

Bravo à l'intervenante précédente.
Je pensais aux filles de "il est où le patron?", agricultrices et éleveuses près de chez moi...
Comme je le signalais précédemment, la niche JE est urbaine, et, dans bien des cas, ne connaît ni le monde agricole, ni les animaux.
Renvoyer au mythe, oui, ça choque.

Ci-dessous, c'est vraiment une remarque à la***. 1) ça ne sert à rien, si ce n'est te faire plaisir;
2) c'est extrêmement violent à mon égard. 3) Je ne pense pas que nous ayons jamais vraiment échangé jusqu'ici, donc, c'est gratuit. Mes positions politiques sont claires, je crois, anti-capitalistes, humanistes, proches des anars ou du dernier Marx, de Michéa aujourd'hui, et très méfiante par rapport à une gauche 2.O (type Gluchsman, le pote de Kagamé et Sakashvili). Bref, c'est nul, c'est le genre de truc qui pourrit les discussions juste pour la satisfaction de son petit ego.

Jimilie Croquette a écrit:

Ainsi c'est aujourd'hui que je suis plutôt d'accord avec un message de Pehache.

Et ne me dit pas que c'est de l'humour.

Ces interventions sont raisonnées et je salue le travail des agriculteurs et des éleveurs. Cela n'exclut hélas pas les grosses industries qui élèvent les animaux de façon honteuse. Les poulets sont gavés d'antibiotiques pour éviter de laver les cages. Les pauvres bêtes vivent dans leur merde, entassées dans une cage trop petite, évoluant à côté des cadavres qui ne sont pas enlevés par soucis d'économie. C'est ce type d'exploitation qu'il faut pointer du doigt, non les éleveurs qui font bien leur taf, dans le respect de leurs bêtes.

À titre d'exemple personnel, quand j'étais petite, il y avait un bâtiment proche de mon village où une industrie dont je tairais le nom élevait des poules pondeuses. Quand j'ai eu 8-9 ans, en plein été, nous avons eu une invasion de mouches au village. Vraiment, vous ne pouviez plus sortir dans le jardin tant les mouches étaient nombreuses. Elles se posaient partout, entraient dans vos bouches. Tous ont cherché à savoir le pourquoi de ces mouches. Et c'était à cause de ce bâtiment à poules. L'entreprise avait fermé et tous étaient partis en laissant les milliers de poules enfermées dans leur cage, toutes mortes de faim et de maladie. Quel monstre laisserait ça arriver sans dec ? Et au final, des assoss sont venues aider et sauver les dernières survivantes. L'entreprise, elle, s'est prise un procès, mais le mal était fait. Bref, il faut trouver une solution contre ces exploitations.

Autre anecdote : je faisais une récente BL et pour aider l'auteur, je regardais quels pourraient être les pires boulots au monde. On a trouvé "couseur de cul de rats" au XIXe siècle , mais aussi palpeur de couilles de poussins. Car dans les élevages industriels de poules pondeuses, on élimine illico les poussins mâles par broyage et on coupe le bec de femelles pour les entasser dans des cages. Bref, dans beaucoup de cas, on ne peut pas dire que les animaux sont heureux et élevés dans de bonnes conditions quoi.

Je pense que dans ce fil, on critiquait davantage ce genre d'élevage. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre. Et je pense que citadins et éleveurs s'accorderont pour dire que la maltraitance animale, ça craint un max.

Du coup, comme il faut se justifier sous peine de condescendance (pardon j'avais oublié comment ça marche avec les gens qui se font une idée de notre vie à partir de trois messages), voici mon CV :
Je suis née dans une ferme, ma mère était éleveuse de taurillons à viande jusqu'à mes 3 ans.
J'ai passé l'entièreté de mes vacances, de mes 4 à mes 17 ans, dans la ferme des mes grands-parents paternels, qui étaient éleveuse de laitières et boucher (il va sans dire que mon oncle et mon père y travaillaient aussi).
Mon père a été commercial en aliment bovin pendant 30 ans, jusqu'à sa récente retraite.
Je vis dans une commune de 800 habitants et je rencontre plus de vaches que d'humains, plus de tracteurs que de voitures, plus de bâtiments agricoles que d'habitations, je côtoie plus d'agriculteurs et de familles d'agriculteurs que de gens "lambda", et j'ai beaucoup d'admiration pour leur résilience. Et je connais aussi beaucoup d'agri qui n'en ont rien à péter de leurs bestioles et de l'environnement. Faut voir les décharges à ciel ouvert qu'on a dans les environs...
J'ai une idée très précise de comment on fait du foin et de la quasi impossibilité de faire pâturer des animaux l'hiver (alors que je n'ai que 2 chevaux et plus d'hectares qu'il n'en faut) - et même l'été, si on regarde ces dernières années de sécheresse.
C'est bon, j'ai le droit de parler sans me prendre des "bobo citadine" dans les dents ? (:

Les exceptions existent oui, bravo neufseptD pour ton éthique, si tous les agriculteurs travaillaient comme toi et si tous les abattoirs ressemblaient à celui que tu as visité on n'aurait que de la viande "heureuse" et moins impactante pour l'environnement dans les rayons. Mais...

Allez je retourne à la futilité de ma vie citadine pdtr.

il n'y a de science que du général et de vérité que du particulier...

Globalement, j'ai l'impression que beaucoup de gens ne font pas (inconsciemment ou non) le rapprochement entre l'animal et le bout de viande sous plastique acheté au super marché. Peut-être que d'inciter à recréer ce rapprochement entre l'idée de manger de la viande et ce que ça implique (tuer un animal) pourrait aider à en consommer de façon plus responsable.

J'ai beaucoup de végétariens dans la famille, et de ne pas manger de viande pendant plusieurs jours ou semaines ne me dérange absolument pas. De notre côté, on a fait le choix d'en manger peu, mais locale et qualité. . J'ai bien conscience que c'est facilité par le fait qu'on n'est pas dans une grande ville. Pareil que plus haut, j'ai grandi à la ferme, et j'habite actuellement dans une maison au milieu des champs.

Et même sans aller jusqu'à déléguer l'abattage au particulier, je pense que si on vendait les volailles, lapins, etc... "entiers" et que les gens devaient eux-mêmes plumer, vider, etc... Y'aurait beaucoup moins de carnistes fanatiques. Déjà parce que ça en rebuterait certains, et parce que, mine de rien, c'est du boulot ! Mon proprio chasse, et me ramène parfois des trucs. C'est sympa de sa part, mais faut avoir la foi de faire un faisan ou un lièvre en rentrant du boulot...

Bien sur, en pratique, vendre des animaux "entiers" c'est difficilement faisable à l'échelle du pays et ça n'est sans doute pas une solution miracle. Mais déjà, rien que simplement s'imaginer plumant, écorchant ou vidant l'animal qu'on est entrain d'acheter dans sa barquette bien propre à Carouf' , ça remet un peu de réel dans cette histoire.

La première à avoir été condescendante c’est toi Mardi, en affirmant que l’éleveur qui aime ses bêtes, bah “même que existe, dans, genre, dix coins de la France”... Donc me faire la morale et me prendre de haut je ne sais pas si c’est la peine ou si c’est bienvenu.
Je ne sais pas où tu vis, ni quelles sont les pratiques des éleveurs de ton coin, et clairement, ça me désole s’ils en ont rien à faire de leurs bêtes; mais je peux te dire que ce n’est pas une généralité ; et je te demande de ne pas en faire une généralité. Parce que lorsque, comme moi, et tous les éleveurs qui travaillent d'arrache-pieds pour leurs bêtes, entendent et voient ça, ça blesse. On en as aussi ras le bol d’être stigmatisé de la sorte. Voilà ce que je voulais mettre en lumière et défendre dans mon commentaire.

Mon message partait de ta réflexion, certes, mais il me semblait pourtant avoir stipulé que ce n’était pas à prendre personnellement, que c’était un retour général. La seule réflexion vraiment perso était peut-être celle pour le foin, qui selon toi n’est pas de l’herbe puisque transformée. Par un procédé tout à fait naturel d’ailleurs. Et c’est d’ailleurs nécessaire puisque comme tu l’as si bien dit, nourrir des bêtes l’hiver sans en faire est quasi impossible.

Je rajouterai aussi que je ne t’ai jamais traité de “bobo citadine”, ton interprétation si tu le veux, mais ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit!...
D’ailleurs quand je parlais des citadins plus bas, ce n’était pas visé sur toi, désolé si tu l’as pris tel quel. C’était une vraie réflexion générale, qui mérite d’être soulevée. Parce qu’au point de vue mondial, le plus gros secteur émetteur de gaz à effet de serre est celui de production d’électricité. Cf ici

Et que mine de rien, à défendre l’écologie je trouve ça assez logique que plutôt que de taper sur les agriculteurs qui, mine de rien, travaillent avec du vivant (que ce soit végétaux ou animaux), on regarde aussi un peu l’impact de l’urbanisation qu'a l'homme. Qu’on arrête de rejeter la faute sur une minorité. Et qu’on se pose aussi la question de où est le problème ?
C’est facile de demander à abolir l’élevage parce que les vaches produisent du méthane, mais plus difficile de nous demander de rogner sur nos nouveaux “besoins” d’électricité ou de confort.


Mika : Je connais beaucoup moins les élevages de type hors-sol, je n’ai qu’une ou deux connaissances, dont un ami qui fait des poulets et des porcs. J’ai déjà vu ses bâtiments et il n’y avait rien à redire, mais voilà, je n’ai qu’une référence.
Pour les porcs, le lycée où j’ai fait mes études avait un atelier porcin, naisseur-engraisseur en bio, les porcs étaient paillés, propres, aérés. Les truies en lot, sauf au moment de la mise-bas ou elles allaient dans la maternité pour être surveillées. On faisait les surveillance MS d’ailleurs la nuit, par groupe de 2. Parfois, des porcelets naissent morts ce qui est naturel, parfois la mère en écrase. On les as toujours enlevés de suite. On n’as jamais laissé pourrir. Ce qui est d’ailleurs contre-productif si on y pense car ça fait un nid à merdes/bactéries.
Mais voilà, je n’ai que 2 références, ce qui est maigre pour pouvoir bien en parler. Et je dois l’avouer, j’ai un peu plus de mal à défendre les élevages hors-sols puisque je les comprends moins et que les conditions sont je dois l’avouer plus “industrialisées”.
Après il existe des élevages de poules, de porcs et autres en plein air.


Hausmarder : Oui ça je suis tout à fait d’accord, qu’il faudrait que les consommateurs aient plus conscience de ce que représente un morceau de viande. De l’animal que c’était.
Parce que c’est ce qui permettra de redonner de la valeur, de l’importance au travail qu’il y a derrière.
Je ne mange pas de viande tous les jours loin de là, et je préfère aller la chercher chez le boucher qui s’approvisionne en bêtes locales plutôt que de les prendre au supermarché. Même si ça m’arrive parfois, comme ça m’arrive d’acheter des nuggets ou autre truc préparés parce qu’entre deux boulots on a pas toujours envie ni le temps de cuisiner.
Personne n’est parfait et c’est ok

"C'est sympa de sa part, mais faut avoir la foi de faire un faisan ou un lièvre en rentrant du boulot..."
Alors, je vois l'idée, mais ça s'applique à tout. Je me vois mal moudre mon grain puis faire mon pain en rentrant chez moi à 23h. Et beaucoup renonceraient au téléphone s'il fallait aller miner son lithium soi même.

Je ne pense pas que l'argument de la répartition des tâches soit très pertinent. Surtout que les carnistes les plus convaincus que je connaisse sont soit chasseurs, soit se remémorent le tue-cochon avec nostalgie.

Pour moi, le problème tient en bonne partie dans le fait que la viande tient du rare luxe que le prolétaire peut se payer, et c'est aussi pourquoi il y a une si forte réaction aux discours qui appellent à réduire la consommation : c'est un symbole de déclassement. Et on ne sortira pas du carnisme maladif sans sortir d'un système qui essore les travailleurs en leur laissant miroiter leur steak, leur clope et leur bière comme moment de bien être.

Après oui, vive le circuit court, c'est souvent moins cher et de meilleur qualité en plus. Mais ça réponds à des préoccupations que beaucoup n'ont pas et n'ont pas envie d'avoir.

Docal a écrit:

Alors, je vois l'idée, mais ça s'applique à tout. Je me vois mal moudre mon grain puis faire mon pain en rentrant chez moi à 23h. Et beaucoup renonceraient au téléphone s'il fallait aller miner son lithium soi même.

Je  ne pense pas que l'argument de la répartition des tâches soit très pertinent. Surtout que les carnistes les plus convaincus que je connaisse sont soit chasseurs, soit se remémorent le tue-cochon avec nostalgie.

Ha ouais, quand même ! Perso, j'ai déjà fait le cochon quelques fois, et ça n'est clairement pas de bons souvenirs.

Concernant la répartition des tâches, je suis tout à fait d'accord, c'est pas gérable. c'est une hypothèse purement théorique et rhétorique. C'était plus dans l'idée de réinculquer le "processus" qu'il y a derrière le fait de manger de la viande. Et finalement, avec les téléphone, c'est un peu la même chose. On va pas aller minier le lithium soi-même, c'est certain, mais savoir que que ça implique de miner du lithium et de fabriquer une téléphone peut peut-être inciter à en changer moins souvent.

Bon, après, je suis un cas extrême en la matière, vu que j'ai le même portable depuis dix ans.

A la base c'est surtout à Pehache que je réponds, puisqu'il passe son temps à ne lire que ce qui l'arrange dans ce que je dis. La condescendance a commencé bien plus haut et je ne fais que répondre avec le ton qu'on m'accorde, mais whatever Pour ma part je ne me permets pas de préjuger de la vie des gens (et encore moins d'en faire un argument rabaissant dans un débat), et j'aime bien quand c'est réciproque.

Les petits agriculteurs sont injustement dénigrés et maltraités à cause d'un système globalement merdique et de plus en plus industrialisé, je suis bien d'accord avec ça, je ne crois pas avoir dit le contraire.
Mais nier systématiquement que l'élevage de manière générale est polluant sous prétexte que 5 ou 10% de la viande qu'on trouve dans le commerce vient de petites/moyennes exploitations (et je ne parle même pas des exploitations sur le modèle utopique des vaches nourries exclusivement à l'herbe et aux bisous qui doivent représenter quoi ? 1% à tout péter ?), bah c'est un peu hypocrite à un moment non ? Oui je fais des généralités parce que, bah, quelque chose comme 90% des animaux qu'on consomme qui sont issus de l'élevage intensif, je considère que c'est une généralité. Mais oui, moi aussi, outre mes convictions personnelles qui me disent que je préférerais juste voir l'exploitation animale disparaître, j'aimerais bien qu'on encourage le retour aux exploitations à taille humaine et surtout à valeurs humaines sauf qu'il faut choisir entre ça et donc diminuer drastiquement la taille des rayons boucherie, ou continuer de surproduire et surconsommer "parce que je veux pas qu'on me dicte mon alimentation-anh". Sauf qu'on a l'air de vouloir continuer dans cette direction, et qu'à un moment, bah le petit producteur il va juste plus pouvoir et cesser d'exister ou alors, et c'est ce que se passe dans la majorité des cas, du moins dans ma région qui est une des principales régions agricoles de France, ils vont être obligés de passer à un modèle moins humain et plus intensif. Clairement, ici, les agriculteurs, soient ils se robotisent, soit ils crèvent.

Mardi, on ne va pas polémiquer, disons qu'on s'est mal compris (pas "toi", mais plusieurs réponses dont la tienne). Balayer d'un revers de manche les propos d'un agro pionnier du bio, d'une part, parler de "mythe", ensuite, m'ont semblé... condescendants.
Oui, les petits éleveurs existent, même si la manne financière de l'Etat (de l'Europe) ne les atteint guère. J'en côtoie. Pas tous bios, mais la plupart pas loin.
Je présente mes excuses à ceux-celles qui se sont sentis agressés.
Bon.
On reprend ?
J'essayais juste de rappeler que le modèle économique destructeur dominant (et comment !) n'est, concrètement, pas le seul. Oui, ces élevages "sains" sont très minoritaires, mais le sont-ils davantage que les idées exprimées sur ce fil ?
C'est la pensée dominante qu'il faut combattre, par notre mode de vie, notre rapport à nos contemporains, à nos préjugés, bien sûr, mais aussi (mais surtout?) par un combat politique, une démarche de prise de cs collective, un changement qui ne peut passer que par un bouleversement radical au niveau européen (déjà) afin que les aides parviennent à ceux qui ne participent pas de cette mise en coupe réglée du monde.

Bah là, oui, on est bien d'accord, mais... que faire ? Une prise de conscience collective qui irait à l'encontre de la pensée dominante... comment faire ça, quand tout le monde, en particulier les gens en mesure d'avoir un poids là-dessus, préfère détourner le regard ? Un bouleversement radical... est-ce seulement possible, avant d'arriver à l'effondrement complet ? Franchement je voudrais bien y croire mais si on reste réaliste, c'est assez mal barré x)
Du coup il nous reste les petits combats quotidiens et, certes, assez insignifiants... tout aussi insignifiants que le poids des modèles économiques et écologiques minoritaires dans la balance du grand capital, au final
Mais bon, l'espoir fait vivre, la preuve, on n'aurait pas un sujet de 67 pages sur l'écologie sinon ^^

En tout cas moi je suis bien content des mouchoirs de ma grand-mère

Oui moi aussi j'aime les mouchoirs en tissu !

J'avais fait une prose à ce sujet que je n'ai jamais partagé parce que c'était bof.

C'était interdit pendant COVID, je les cachais...
Enfin bon j'étais chez moi...
Acheter des paquets de kleenex ça me tue franchement.

Comme interlude, voilà une anecdote qui m'est arrivée il y a une dizaine d'année. Je travaillais à la régie générale (transports, repas, hébergement, etc...) d'un festival de musique assez important dans le Sud-Ouest, et j'ai eu un jour cet échange avec le cuisinier :

Moi : bon, pour le groupe qui mange à 19h15, il y a trois végétariens.
Cuisinier : Pas de souci, je leur met du magret.
Moi : heu ? Mais ils sont végétariens, ils mangent pas de viande !
Cuisinier : Mais le magret, c'est pas de la viande ! C'est du canard !

Bon, je me dois de préciser que le gars trouvait par ailleurs marrant de manger du boeuf cloné argentin parce que, je cite : "Si ça se trouve, ce steak, tu l'as déjà mangé, en fait !"