Florence_C a écrit:

Perso, quand je me balade en librairie, je feuillette, je lis quelques pages et j'achète (ou pas).
Les avis des autres, je m'en fiche un peu.
Et c'est encore plus vrai dans la littérature jeunesse. Les parents font beaucoup confiance aux libraires, ou à leur propre avis.
Mais sinon, avoir une fiche sur ces sites ne fera pas de mal, c'est sûr.

Je te rejoins. Même lorsque je commande sur iBook je me contente de l’extrait et de la quatrième. J’ai toujours peur de tomber sur le commentaire de tatie Danielle frustrée parce qu’elle n’a pas compris l’histoire

Molly a écrit:

Coucou Dydime, je passe en coup de vent pour dire que j'ai lu Kairos et que j'ai beaucoup aimé (mais vraiment !) Là, je suis sur un lieu de vacances avec une mauvaise connexion internet et du monde autour de moi auquel je dois me consacrer, mais dès mon retour, je rédige une chronique que j'envoie partout ! Bisous à tous 😊

Merci Molly, ça me fait chaud au cœur de lire que tu as apprécié mon roman! J'attendrai ton commentaire en patientant de toutes mes forces . Je te souhaite de belles vacances et beaucoup de bon temps avec ta famille et tes amis!

J'en profite pour souhaiter à tous d'excellentes fêtes du Nouvel An, beaucoup de bonheur et du succès dans toutes vos entreprises littéraires!

Ton expérience éditoriale a l'air assez frustrante.
Mais je pense que tu adoptes la bonne habitude en voyant le verre à moitié plein.
Cette expérience te servira pour plus tard.

The Big Lebowski a écrit:

Ton expérience éditoriale a l'air assez frustrante.
Mais je pense que tu adoptes la bonne habitude en voyant le verre à moitié plein.
Cette expérience te servira pour plus tard.

Ce qui ne me tue pas me rend plus plaignard euh, je veux dire, plus fort.
Merci, BL, tout soutien moral est apprécié.

Du reste, le verre à moitié plein a reçu quelques gouttes récemment. "Kairos" est apparu dans quelques palmarès "top 100 Kindle" de SF ("Voyage dans le temps", ce qui colle à peu près, et "militaire", qui n'a absolument aucun rapport , mais je ne m'en plaindrai pas). Comme quoi les démarches sur FB peuvent parfois avoir du bon: j'avais présenté mon roman à quelques personnes du groupe "Accro aux livres" qui avaient reçu une liseuse Kindle pour Noël et offraient expressément aux auteurs du groupe l'opportunité de présenter leurs petits chefs d'œuvre pour les aider à faire le plein de lectures. Je n'ai fait que 4 ou 5 annonces du genre (comme je l'ai mentionné, je ne le fais que pour les gens qui invitent expressément les auteurs à faire de la pub dans les commentaires de leur post), mais ces quelques achats ont dû suffire à faire apparaître mon bébé chéri dans ces palmarès peu fréquentés.
À force de vérifier le status de mon roman sur Amazon.fr, ce site m'a envoyé un mail pour me suggérer de l'acheter...

J'ai gardé le meilleur (de mon point de vue) pour la fin: Hier après-midi, j'ai pu glaner un peu de temps en solitaire pour m'asseoir avec mon ordi et écrire les premières lignes de mon nouveau roman. Un plaisir dont j'avais oublié la saveur inégalée...

Coucou Didyme !

Meilleurs vœux à toi et tous les lecteurs de ton JDB.
J'ai effectivement vu que tu m'as piqué un contact !! C'est un scandale !!!! ;-)
J'ai tenté que ton livre soit le prochain à être chroniqué, mais hélas ma page n'a qu'une visibilité limitée (moins de 90 personnes). Mais ne t'inquiète pas, elle a ton livre dans sa PAL et tu en obtiendras une chronique d'ici un mois ou deux je pense.

Effectivement la promotion d'un livre n'est pas chose aisée et devrait rester (majoritairement du moins) l'apanage de la maison d'édition. Les services presse notamment sont assez importants pour que le livre obtienne des chroniques et un peu de visibilité. Déjà que même avec ça ce n'est pas gagné... La présence en librairie est très importante aussi mais là, hélas, le nombre de ME qui arrive à placer le livre dans beaucoup de librairies sont rares...
Courage Didyme, quand tu commenceras à obtenir une première chronique cela devrait en appeler d'autres. Souvent il y a un effet boule de neige.

[EDIT]
Moi aussi Amazon m'envoie des e-mails avec comme sujet Hors du temps et dans la liste mon livre. J'en ai gardé un juste pour la beauté de la... bêtise !

Me voilà enfin !
J'ai fini Kairos un peu avant Noël, j'aurais dû prendre des notes tout de suite, non pas que ma lecture se soit effacée, mais avec la période chargée qui a suivi, j'ai un peu de mal à retrouver mes impressions dans le détail et les organiser, surtout que je l'ai lu en numérique et que du coup, il est difficile de feuilleter l'ouvrage.    Je vais faire de mon mieux.

L'essentiel d'abord : j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman. L'histoire est bien construite, on est vite happé par le suspense (la vision/rêve du prologue est très forte), et j'avais vraiment envie de connaître la suite pour comprendre ce qui se passait, d'où venaient les visions prémonitoires de Michel, qui étaient les terroristes, et ce qui allait advenir des principaux personnages. Allaient-ils s'en sortir ? Le principal "méchant" serait-il identifié, neutralisé, puni ? La ville de Montréal en réchapperait-elle ?
Je ne suis pas une habituée de la SF, même si j'ai lu quelques romans appartenant à ce genre littéraire. Pour accrocher à une intrigue, j'ai besoin qu'elle soit crédible, vraisemblable, et ici, tu as réussi, Didyme, à me faire adhérer à des phénomènes plus qu'étranges. Le "paradoxe temporel" peut vite se transformer en piège et tu as su l’éviter. La "logique" est respectée, ce qui me convient tout à fait. La menace est terrible, et tout repose sur cette tension qui plane et ne nous lâche qu'à la toute fin.
Il y a certes des aspects technico-scientifiques, mais pas trop poussés, si bien que je n’ai jamais décroché.
J'ai aimé les personnages, bien campés, j'ai apprécié les dialogues, surtout ceux de l'équipe de police, Beauchemin and Co (même si leur incrédulité vis à vis des "visions" de Michel et de ses acolytes m'a vraiment agacée, mais c'était aussi un aspect réaliste !). Les échanges sonnent très juste. Malgré le côté tendu, inquiétant, il y a beaucoup d'humour, et j'ai souri de nombreuses fois (les canadianismes n'y sont pas pour rien^^).
J'ai aimé aussi le questionnement philosophique sur la vie et la mort auquel le héros se trouve confronté. C'est lorsqu'il apprend qu'il va mourir bientôt qu'il réalise à quel point il n'a rien fait d'intéressant de sa vie jusqu'à présent. Il saisit alors la valeur de cette vie qu'il était en train de gâcher. C'est écrit de manière fine, sans didactisme, avec délicatesse.
La fin est en apothéose, c’est très habilement mené et vraiment palpitant ! Même si j’avais deviné en partie ce qui allait advenir, j’ai été surprise par certains retournements.

Ma réserve (parce que j'en ai une, quand même^^), c'est amusant, rappelle celle que tu avais, Didyme, à propos du T1 de Nalki : elle concerne le début et en particulier le personnage de Michel. Je l'ai trouvé assez fade et mou, je n'ai pas compris pourquoi il n'avait rien prévu pour ses vacances, pourquoi il ne voyait pas ses amis... Le contexte de sa vie est très peu décrit, et donc j'ai eu un peu de mal à ressentir de l'empathie pour lui dans la première partie. Il me semblait passif, voire lâche et un peu ennuyeux, avec des réactions parfois puériles, souvent excessives (entre la passivité et un engagement "héroïque" à la limite de l'inconscience ou de la bêtise). Peu à peu, j'ai mieux compris le personnage, je l'ai même apprécié et trouvé sympathique, même s'il me semble que tu aurais pu mieux le placer au début dans son contexte "social".

Je vais faire un "résumé" de tout ça pour le poster sur Amazon, Babelio, etc. Mais comme je ne voulais pas te faire attendre plus, je poste cet avis un peu foutraque dès aujourd’hui

Bravo encore pour ce premier roman et à bientôt !

Kamaji a écrit:

J'ai tenté que ton livre soit le prochain à être chroniqué, mais hélas ma page n'a qu'une visibilité limitée (moins de 90 personnes). Mais ne t'inquiète pas, elle a ton livre dans sa PAL et tu en obtiendras une chronique d'ici un mois ou deux je pense.

J'avoue que de finir dernier dans cette sélection avec trois maigres votes - le mien + 2 JE - m'a chatouillé un peu l'amour-propre. Mais il faut être réaliste, les trois autres romans en lice venaient de maisons d'édition établies et étaient d'un tout autre genre littéraire correspondant mieux aux goûts des lecteurs du blogue de Jessica Poncin. Quoi qu'il en soit, je te remercie beaucoup d'avoir partagé ce concours sur ta page d'auteur FB en appelant les gens à voter pour mon roman, c'est vraiment super sympa de ta part! J'espère avoir l'occasion de te rendre la pareille! Je trouve qu'on a une belle solidarité entre JEs.

Molly a écrit:

Ma réserve (parce que j'en ai une, quand même^^), c'est amusant, rappelle celle que tu avais, Didyme, à propos du T1 de Nalki : elle concerne le début et en particulier le personnage de Michel. Je l'ai trouvé assez fade et mou, je n'ai pas compris pourquoi il n'avait rien prévu pour ses vacances, pourquoi il ne voyait pas ses amis... Le contexte de sa vie est très peu décrit, et donc j'ai eu un peu de mal à ressentir de l'empathie pour lui dans la première partie. Il me semblait passif, voire lâche et un peu ennuyeux, avec des réactions parfois puériles, souvent excessives (entre la passivité et un engagement "héroïque" à la limite de l'inconscience ou de la bêtise). Peu à peu, j'ai mieux compris le personnage, je l'ai même apprécié et trouvé sympathique, même s'il me semble que tu aurais pu mieux le placer au début dans son contexte "social".

D'abord, merci beaucoup, beaucoup pour ce retour Molly! Ça me fait vraiment chaud au cœur d'avoir un retour aussi détaillé!   Bon, qu'il soit si positif ne gâche rien non plus, c'est sûr!  Même si j'écris d'abord pour moi-même, l'absence de réaction à mon roman me peinait, je l'avoue. Et là, de voir comment tu l'as apprécié, cela dépasse mes espérances!
Ta réserve me semble juste: tu as identifié un point faible de mon roman. Comme les états d'âme de Michel occupent une place prépondérante dans l'histoire, j'ai cru que je n'aurais pas besoin d'en dire plus sur lui, surtout qu'en tant qu'égocentrique de premier ordre, il mène une existence assez solitaire. Mais tu as parfaitement raison, j'aurais pu faciliter l'identification du lecteur avec lui en le situant dans un réseau de relations humaines plus développé. Tu me fais prendre conscience d'un élément non négligeable que je compte corriger dans le prochain roman que j'ai commencé à écrire.
Pour ce qui est de ses traits de caractère, je dois t'avouer que je les ai voulus ainsi. À mon avis, les héros de thrillers manquent souvent d'humanité dans le sens qu'ils sont plus énergiques, plus courageux, plus durs que la moyenne. À peine sortis d'un danger mortel, on les voit se lancer tout de suite au-devant du péril suivant. Le mien, je le voulais ordinaire jusqu'à la moelle. Peut-être pas ennuyeux , mais un peu lâche et passif comme on peut tous l'être dans la vie (ou du moins, comme je le suis parfois ). Et s'il faisait quelque chose d'héroïque, je souhaitais que ce soit au moins autant par inconscience que par courage. Surtout, je voulais qu'il soit déboussolé par ses visions, qu'il tremble de peur devant les terroristes et qu'il soit traumatisé par la perspective de sa mort prochaine, parce que c'est le genre de réaction qui me semblerait normale dans de telles situations. Je suis tout de même heureux que tu aies fini par le trouver sympathique, sinon je serais allé trop loin à ce niveau.
Encore merci pour ton retour! Il m'encourage beaucoup.

Les qualificatifs de "lâche" et "ennuyeux" sont exagérés et injustes en ce qui concerne Michel, je te l'accorde. Surtout qu'il se montre de plus en plus courageux au fil du roman. En fait, j'ai apprécié que ce ne soit pas un homme "parfait", il a sa part de fragilité, ses défauts, et ça c'est chouette parce qu'on peut s'identifier à lui (moi en tout cas). Non, c'était juste qu'au début, je trouvais bizarre qu'il n'ait pas d'amis et aucun programme pour ses vacances, à part de "magasiner" Par la suite, il prend de l'épaisseur et il devient intéressant !

Voici l'avis que je vais poster sur les plateformes :

Citation :

J'ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. L'histoire est bien construite, on est vite happé par le suspense (la vision/rêve du prologue est très forte), et j'avais vraiment envie de connaître la suite pour comprendre ce qui se passait, d'où venaient les visions prémonitoires de Michel, qui étaient les terroristes et ce qu’il adviendrait des principaux personnages. Allaient-ils s'en sortir ? Le principal "méchant" serait-il identifié, neutralisé, puni ? La ville de Montréal en réchapperait-elle ?
Je ne suis pas une habituée de la SF, même si j'ai lu quelques romans appartenant à ce genre littéraire. Pour accrocher à une intrigue, j'ai besoin qu'elle soit crédible, vraisemblable, et ici, l’auteur a réussi à me faire adhérer à des phénomènes plus qu'étranges. Le "paradoxe temporel" peut vite se transformer en piège et il a su l’éviter. La "logique" est respectée, ce qui me convient tout à fait. La menace est terrible, et tout repose sur cette tension qui plane et ne nous lâche qu'à la toute fin.
Il y a certes des aspects technico-scientifiques, mais pas trop poussés, si bien que je n’ai jamais décroché.
J'ai aimé les personnages, bien campés, j'ai apprécié les dialogues, surtout ceux de l'équipe de police, Beauchemin and Co (même si leur incrédulité vis à vis des "visions" de Michel et de ses acolytes m'a vraiment agacée, mais c'était aussi un aspect réaliste !). Les échanges sonnent très juste. Malgré le côté tendu, inquiétant, il y a beaucoup d'humour, et j'ai souri de nombreuses fois (les canadianismes n'y sont pas pour rien^^).
J'ai aimé aussi le questionnement philosophique sur la vie et la mort auquel le héros se trouve confronté. C'est lorsqu'il apprend qu'il va mourir bientôt qu'il réalise à quel point il n'a rien fait d'intéressant de sa vie jusqu'à présent. Il saisit alors la valeur de cette vie qu'il était en train de gâcher. C'est écrit de manière fine, sans didactisme, avec délicatesse.
La fin est en apothéose, c’est très habilement mené et vraiment palpitant ! Même si j’avais deviné en partie ce qui allait advenir, j’ai été surprise par certains retournements.
En bref, je recommande ce roman qui vous fera passer un excellent moment !

Un grand merci Molly! J'apprécie beaucoup que tu prennes le temps de donner ton avis sur mon "petit bébé" sur les plate-formes.
Quand je me suis inscrit sur Babelio durant les Fêtes, j'en ai profité pour y poster mes commentaires sur les romans des JEs que j'ai lus. Ton "Nalki" en a bénéficié aussi, quoiqu'il avait déjà de très bonnes notes...

Nouvelle tuile: la maison Fantasmagorie ferme.

Les explications de l'éditrice sont tout à fait compréhensibles: elle ne gagnait pas assez avec la vente de livres pour couvrir les coûts. Elle a donc dû prendre un boulot à temps plein, mais celui-ci lui enlevait le temps dont elle aurait eu besoin pour s'occuper de la ME. Elle a vu que cela ne marchait pas et a donc décidé de mettre fin à l'aventure. D'ici la fin mars, tout sera terminé.

@Coline: Tu as bien déchiffré le sens des silences de mon éditrice... Je ne t'en veux pas d'avoir eu raison.

L'éditrice semble au moins vouloir faire les choses en ordre: je vais avoir un avenant officialisant la rupture du contrat, ce qui me permet de récupérer mes droits.

Pour le reste... je dois d'abord encaisser le coup.

Oh non...
Courage Didyme !

Tu peux toujours proposer le roman à un autre éditeur (vu que tu l'as retravaillé en profondeur avec Fantasmagorie).

Le destin de la ME ne m'étonne pas, mais j'avoue que c'est dommage et triste pour toi.

Oh.... navrée pour toi, je suis passée par là (le côté réglé en moins) et je sais que c'est un moment étrange et pénible.

Ca ne m'empêchera pas de finir la lecture de ton roman par contre (j'en suis au premier tiers, et je prends plaisir!).

Nul doute que tu sauras rebondir! Courage!

Courage.

Désolée de ne pas avoir d'autres mots.

Vraiment navré pour toi j'espère que ce roman pourra avoir une autre vie.
En attendant, bonne continuation et prend le temps de digérer la nouvelle