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 Rejet du féminisme : causes ?

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Pangolin
   
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Pangolin  /  Très premier degré


Misandrie et misogynie :
https://aldarone.fr/une-comparaison-entre-misandrie-et-misogynie/

Le corps comme arme politique :
http://www.huffingtonpost.fr/inna-schevchenko/mon-corps-est-sexuel-quand-je-le-decide-et-politique-lorsque-je-le-decide_a_23215930/
 
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Voilà le témoignage d'une femme qui résume bien le rejet du féminisme je vous laisse l'écouter ou le lire :


https://www.facebook.com/lenouvelobservateur/videos/10159612611135037/?hc_ref=ARQf-9ly5XL3vH3fJuJY8OclBCEQJNjZ9ZRVfAy5DQL2gMS3SxkFpM40iZgyB99Rty0
 
Mâra
   
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Juste pour montrer qu'il y a des divergences et des remises en question à l'intérieur même du féminisme. Ce n'est pas un bloc mais un ensemble de mouvances visant un but flou mais commun.
Ceci a été posté sur "les féministes par inadvertances", ou FPI, un groupe facebook. Par défaut je ne donnerai pas les noms des différentes actrices.

Post originel:

commentaire d'une modo:

commentaire d'une autre modo:

commentaire d'une membre:

Personnellement, je trouve ces questionnements très positifs. J'avais tendance à voir les groupes et les masses comme des agrégats sans conscience, utiles mais tristes, efficaces mais aveugles. Qu'un groupe de cette importance reconnaisse des erreurs passées et aille, à contre-courant de l'idée dominante en ce moment, dans le sens de plus de réalisme et, en un sens, le risque d'être blessant, me donne un peu d'optimisme quant à l'avenir du féminisme et de toute les luttes.
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Hiroko
   
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Lo.mel a écrit:
Quand il s'agit du féminisme, tout le monde (je pense) constate une réaction de rejet assez massive, notamment chez les hommes.

Puisque ils sont les victimes, c'est normal que ce soit notamment chez les hommes. J'ai de la peine pour ceux qui sont conciliants et qui n'ont rien à voir avec ce que les femmes peuvent subir de la part de certains hommes impulsifs ou malades.

Cependant, je rejette aussi le féminisme. Comme c'est un débat déjà fait et refait, comme le dit Lo.mel, je ne vais pas en expliquer les raisons, mais disons simplement que Mâra apporte déjà un début de réponse.
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Mâra
   
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moi je suis complètement féministe, et ce "début de réponse" ne vise qu'à documenter la réflexion qui existe au sein même du féminisme, à rebours d'une vision grossière de ce mouvement.


Dernière édition par Mâra le Mer 18 Oct 2017 - 15:49, édité 2 fois
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Hiroko
   
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Je pense que les erreurs du passé sont bien trop ancrées pour qu'il y ait une once de crédibilité à ce mouvement que beaucoup de gens comparent à une secte, un lobby et un mouvement idéologique proche du nazisme pour les plus radicales.

Je me souviens très bien qu'une proposition avait été faite pour que les hommes se doivent de changer de trottoir la nuit pour que les femmes ne se sentent pas menacées. C'était certainement la chose la plus pathétique que j'avais pu voir dans ma vie et j'en avais presque honte d'être une femme si jamais les hommes pensaient que je les prenais tous pour des violeurs et des pédophiles.

On me dira qu'il y a un féminisme "doux", mais non, ça ira, merci. Je ne posterai rien d'autre sur ce sujet, je n'ai rien de plus à rajouter. Bonne chance pour votre lutte.
http://jeunesecrivains.superforum.fr/t48261-hiroko
 
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Les hommes alliés (pour reprendre la réthorique féministe) ne se considèrent pas comme des victimes, au contraire, si le mouvement peut les aider à se libérer des injonctions virilistes. La difficulté étant de se penser en tant que groupe dominant de ne pas prendre la réthorique féministe (qui vise un système, des automatismes, une culture) pour son ego.

Les agressions sexuelles et les viols ne sont pas forcement le fait de personnes impulsives ou malades ou "mauvaises".
Je me retrouvais à expliquer à des collégiens qu'insister aupres de son copain ou de sa copine jusqu'à faire céder à un rapport sexuel est un viol, que profiter d'une personne saoule (incapable donc de donner un consentement éclairé) est un viol. Tous l'ignoraient et semblaient surpris. Il y a un immense travail à faire autour de la notion de consentement.

D'accord avec les dérives du safe, mais énormement de mal avec ceux qui inversent le rapport de force, dans le sens jeter l'opprobre sur certain·e·s militant·e·s (trans notamment qui n'ont en realite que peu d'espaces publics ou elles peuvent se sentir exister en sécurité, sans violence symbolique).

Bon, sinon tout a deja été nuancé, expliqué, réexpliqué par Pasiphae et Mâra... mais les caricatures continuent... Ce topic devient si long...
 
Mâra
   
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Mâra  /  Mérou


D'ailleurs, j'ai du mal à comprendre comment l'on peut se dire "contre le féminisme", a fortiori lorsqu'on est une femme. Aucun des droits dont nous jouissons aujourd'hui ne nous a été accordé à l'extérieur d'une revendication féministe. Sans le féminisme, nous n'aurions pas le droit de vote, nous ne serions pas majeures, nous serions sous la tutelle de nos pères et de nos maris, nous ne pourrions pas hériter, le viol conjugal s'apparenterait à un devoir, et j'en passe.
La définition de féminisme c'est "ensemble de mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes." 
Être contre le féminisme, à la lettre ça signifie être contre sa propre émancipation, càd contre les libertés dont on jouis grâce aux luttes passées, et contre les combats actuels pour améliorer ta condition et celle de toutes les femmes.
On peut être contre une forme de féminisme, contre certaines féministes, contre un ton parmi les tons du féminisme, mais je regrette cette tendance à croire que le féminisme est un parti politique auquel il faut adhérer pour recevoir son badge. Le féminisme est un état d'esprit, et si l'on est pour l'émancipation de la femme, on est pour le féminisme, et si l'on travaille pour l'émancipation de la femme, alors on est féministe.
Ensuite, si tu es réellement anti-féministe au sens réel du terme, je suis désolée pour toi, enfin surtout pour moi, et je m'excuse d'avoir laissé entendre que tu n'utilise pas les bon mots.

(ce n'est pas que notre lutte, mais aussi la tienne. C'est toi qui jouis de ses résultats et c'est toi qui jouiras des suivants si les choses continuent d'aller dans notre sens)
Sais-tu que dans certains pays, le gouvernement a mis en place des wagons réservés aux femmes pour diminuer le nombre d'agressions sexuelles?
Sais-tu qu'ici, sur ce forum, c'est un homme qui a dit qu'il trouvait normal de changer de trottoir en pleine nuit pour ne pas effrayer une femme - et que c'est moi (une femme) qui lui ai répondu que je préférerais qu'il continue de marcher derrière moi et ainsi me montre que je n'avais pas besoin d'avoir peur?
Comme dit ma VDD, les caricatures continuent...
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Pasiphae
   
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Hiroko a écrit:
e me souviens très bien qu'une proposition avait été faite pour que les hommes se doivent de changer de trottoir la nuit pour que les femmes ne se sentent pas menacées. C'était certainement la chose la plus pathétique que j'avais pu voir dans ma vie et j'en avais presque honte d'être une femme si jamais les hommes pensaient que je les prenais tous pour des violeurs et des pédophiles.

je rebondis juste là-dessus : c'est à mon sens une excellente proposition. Suite à un traumatisme (que je ne dois pas être seule à vivre au vu de l'actualité facebookienne de ces derniers jours), dès qu'il fait un peu nuit, je me mets à trembler comme une dingue dès que je vais croiser un homme sur le trottoir. Qu'il puisse avoir la délicatesse de changer de trottoir, ça serait un vrai "geste" d'allié (même si le but poursuivi par les féminismes, c'est tout de même qu'on n'ait plus à avoir peur dans l'espace public)

edit : je n'avais pas vu que tu avais aussi répondu à ça, Mâra, mais j'accorde que mon vécu n'est pas universalisable – heureusement !

double edit, pour Hiroko : ton post me fait penser au documentaire de Sylvie et Florence Tissot, Je ne suis pas féministe mais..., sur la militante et théoricienne Christine Delphy, qui analyse cette position très contemporaine : ces centaines de femmes qui ne revendiquent pas l'étiquette de féministe alors même qu'au quotidien elles le sont (comment ne pas l'être ? c'est tout de même de plus en plus rare). Et cette réflexion commence déjà à dater : depuis les renouveaux du féminisme, il y a quelques années, il devient de moins en moins honteux de se revendiquer féministe. En fait je n'ai plus aucune amie qui rejette cette étiquette

triple edit : FPI, même si j'y ai appris beaucoup de choses, est un groupe qui me met très mal à l'aise. Je trouve justement que l'étiquette de lea bon-ne militant-e y est recherchée, et qu'on diabolise toute personne pour une intervention maladroite. ce groupe est beaucoup trop violent pour moi pale même si je peux comprendre le besoin de violence verbale des concerné-es par des oppressions
 
Mâra
   
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Ben justement je crois que c'est cette diabolisation et violence sur lesquelles admines veulent revenir... Donc je te conseillerais de continuer à les suivre et voir si cette "nouvelle ambiance" est pérenne et plus agréable Smile


EDIT en fait j'ai confondu deux événements, je ne sais plus si j'ai dit qqch à propos des trottoirs (et s'il est vrai que j'ai peur, comme toi, j'essaye de ne pas me laisser abattre par cette crainte). À l'époque j'avais posté un truc à propos de moi faisant du stop et m'entendant systématiquement rappeler, au moment de grimper dans la voiture, que je suis une fille et que je devrais faire gaffe aux viols (mise en garde sous toutes ses formes, de la plus menaçante à la simple posture de sauveur). Un membre disait qu'il trouvait légitime de la part d'un homme de "rassurer" la fille en lui faisant ainsi implicitement savoir qu'il ne serait pas un agresseur, ce à quoi j'avais répondu que ça ne me faisait pas plaisir qu'on me rappelle trois fois de suite dans la même journée que je suis une victime potentielle et qu'on me fait la fleur de ne pas m'agresser.
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Pasiphae a écrit:
je rebondis juste là-dessus : c'est à mon sens une excellente proposition. Suite à un traumatisme (que je ne dois pas être seule à vivre au vu de l'actualité facebookienne de ces derniers jours), dès qu'il fait un peu nuit, je me mets à trembler comme une dingue dès que je vais croiser un homme sur le trottoir. Qu'il puisse avoir la délicatesse de changer de trottoir, ça serait un vrai "geste" d'allié (même si le but poursuivi par les féminismes, c'est tout de même qu'on n'ait plus à avoir peur dans l'espace public)

Ce faisant, il te renvoit quand même un "rappel" qu'il pourrait être un agresseur et te renvoie à ta peur. On n'est pas très loin de ce qu'évoque Mâra quand elle parle des conducteurs qui rappellent que c'est dangereux mais qu'ils ne sont pas comme ça. Malgré eux, ça renvoi le message qu'ils pourraient l'être. Parce que se positionner en allié ou adversaire, c'est quand même rappeler à l'autre qu'il est potentiellement en situation de combat et c'est stressant.

Avec les horaires infirmiers, il m'est arrivé assez souvent de rentrer tard chez moi, à des heures où il ne traine plus grand monde dehors. Je me suis donc déjà retrouvé dans la situation du gars qui fait peur malgré lui dans une rue quasi déserte. J'ai développé une autre stratégie que le changement de trottoir : je téléphone à ma mère.
D'une, ça lui fait plaisir, et de deux je me dis que ce serait carrément incongru que je puisse renvoyer une image menaçante dans ce genre de contexte, occupé à tout autre chose. Au lieu d'envoyer un message rassurant/pas rassurant, j'essaye de devenir insignifiant. Et j'ai cru remarquer que ça fonctionnait (sans jamais pouvoir le vérifier : je ne vais pas me retourner et demander : "au fait, c'est bon, je en vous ai pas fait peur ?", ça ruinerait un peu tout l'effort si jamais ça avait fonctionné)

Mais bon, c'est une astuce qui ne fonctionne que si on a une mère qui sera toujours heureuse d'être dérangée quelque soit l'heure. Wink

(Bon je ne sais pas si ce que je veux dire est très clair. Je l'espère en tous cas)

Edit : je me rend compte que cette réaction n'a aucun rapport avec le sujet initial du topic. Mes excuses pour cette digression.
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Mâra
   
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Et je crois que tu avais qu'à l'époque tu avais déjà donné exactement la même réponse Laughing mais c'est bien de développer ce genre de stratégie, ça fait ça en moins à gérer pour l'autre personne. On pourrait contester la légitimité d'une telle réaction (il y aura toujours des rabat-joie pour dire que tu fais le jeu du sexisme etc) mais je trouve que faire ce geste est une bonne intention et c'est bien.
Et je confirme que ça marche, en tout cas ça marcherait sur moi.


Dernière édition par Mâra le Mer 18 Oct 2017 - 22:57, édité 1 fois
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


C'est vrai que c'est une stratégie géniale ! Les hommes au téléphone ne me font pas peur en tout cas. C'est vraiment chouette d'y penser

Pour te répondre Mâra, oui je vais continuer à les suivre pour voir si cette remise en question rend le groupe plus serein Smile c'est une belle remise en question
 
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A.J.B  /  Autostoppeur galactique


Le problème du féminisme, c'est qu'il fait miroiter aux femmes un concept abscons d'égalité. L'égalité entre être humains et entre genres sexués n'a jamais existé et n'existera jamais. La parité, l'équité, la complémentarité, les rapports de pouvoir...oui. Mais pas l'égalité. Et donc, à partir de cela, nombre de femmes s'excitent et brassent dans le vent le plus éphémère. Ensuite, et à l'image du racisme et du suprémacisme Blanc-Occidental que je combats farouchement, je considère que trop de femmes se complaisent justement dans les privilèges sociaux qui leur sont accordés ou les représentations sociales par lesquelles elles sont déterminées, ce qui dessert la cause et vide la conviction de sens. Ce que je veux dire par-là : l'on ne peut pas prétendre renverser un système dominant et lui exprimant clairement que le souhaite vivre comme lui ( le dominant ne traite pas avec l'opprimé, d'autant plus lorsqu'il s'agit de ses attributs de pouvoir ) ; une femme ne peut agir comme un homme et prétendre servir le féminisme ; une femme ne peut se satisfaire de la galanterie ni du fait de se maquiller ( afin d'accroître son capital séduction/reproduction ou se conformer aux normes sociales ) par exemple et se prétendre féministe. Il y a contradiction idéologique.

Arrive ensuite le problème de la misandrie, qui est pour moins inhérente au féminisme. Car j'estime que ce qui est majoritairement qualifié de " féministe " devrait en fait arborer une autre appellation ( comme " lutte pour l'émancipation, la considération et l'intégration paritaire de la gent féminine au sein de la société Française contemporaine ", notamment ). Bien évidemment, cela aurait pour effet de produire des noms à rallonge, et il conviendrait de dénicher une alternative plus abrégée. Or le terme en " ISME ", la grande tendance intellectuelle de ces deux derniers siècles, induit un rejet existentiel de toute autre réalité hypothétiquement rivale pour le dogme, l'axiome proposé par cette idéologie désignée par un ISME. Ainsi, dire je suis " féministe et je déteste les hommes " est plus cohérent, philosophiquement et linguistiquement parlant, que de dire " je suis féministe et j'oeuvre pour la liberté commune des femmes et des hommes ".

Cette confusion d'interprétation et dénomination constitue autre autre, à mon sens, l'une des raisons de ce rejet du féminisme par les hommes ( généralité ). Car ce que le terme évoque naturellement, intrinsèquement, va à l'encontre de l'idéologie en réalité portée par une large partie de celles qui se prétendent " féministes " ( et qui sont en fait " Paritaristes ", si l'on souhaite reprendre cette logique des " ISME " ).
 
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Bien. Il est clair que tu n'as pas pris la peine de lire les 39 pages qui précèdent, même rapidement, en Z. Quand on parle d'égalité, il s'agit d'égalité en droits ; pas de gémellité ou de structure identique. Cette égalité existe à peu près totalement dans les textes, au moins en Europe (exclure la Russie qui vient de reléguer les violences conjugales au rang de simple délit, youpie, et puis la Pologne qui rêve de restreindre, et puis la France qui a bien du mal à appliquer la qualification criminelle du viol, et puis... ). En revanche, dans les faits, la réalité, la vraie vie, il y a encore du boulot, car faire bouger les mentalités, coutumes, traditions à la con, ça prend du temps. Alors le mot féminisme ne me semble pas tout à fait périmé ni inadéquat.
 

 Rejet du féminisme : causes ?

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