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| Rejet du féminisme : causes ? | |
| | Nombre de messages : 111 Âge : 38 Date d'inscription : 28/05/2017 | Alterran / Barge de Radetzky Mer 19 Juil 2017 - 11:46 | |
| Je suis tombé sur un article qui évoquait le "manspreading":
S'inspirant d'une mesure prise à Madrid, le collectif "Osez le féminisme" appelle à lutter contre le "manspreading", le fait pour les hommes de s’asseoir jambes écartées en prenant tout la place. Une pratique qu'il voit comme un symbole de domination masculine. L'association incite donc depuis ce jeudi les femmes à faire pression sur la RATP pour interdire cette position.
J'ai quand même le sentiment que sous couvert de lutte féministe, on se trompe un peu de débat non?
Je suis la plupart du temps d'accord avec le fait qu'il faille vraiment changer les choses, au niveau salarial notamment. Pour autant ici, je suis presque choqué que l'on puisse considérer que c'est une domination sur les femmes; ce phénomène touche aussi bien les hommes que les femmes en définitive... J'en arrive presque à me dire que cette campagne est une discrimination envers... les hommes!
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| | Nombre de messages : 3385 Âge : 28 Pensée du jour : "Et à l'intérieur j'ai tellement mal que je ne peux pas croire qu'il y aura un temps soulagé, un jour"' Date d'inscription : 13/02/2014 | Mâra / Mérou Mer 19 Juil 2017 - 11:58 | |
| Je crois que l'idée, c'est que les hommes prennent en général plus de place, physiquement, que les femmes, dans leurs attitudes corporelles ; c'est un truc assez facile à remarquer, que ce soient les injonctions aux fillettes à garder les jambes serrées (vécu), le port des jupes serrées/talons qui contraignent la démarche, de façon plus large la simple acceptation qu'une attitude corporelle "masculine" c'est les bras ballants, de grands pas, prendre de la place, tandis qu'une attitude corporelle "féminine" c'est petits pas, bras croisés ou le long du corps, se faire petite (et frêle, et mince, et fragile, etc).
Ensuite, l'histoire du métro et du "manspreading", déjà je préférerais que le mot soit en français, ensuite je ne le remarque pas vraiment au quotidien et je suis certaine qu'il y a de meilleures façons de lutter contre cette disparité inculquée des attitudes corporelles. C'est bien de le faire remarquer (pour engager un débat, une mise en perspective) mais passer du côté de l'interdiction, je trouve ça moche et je comprends que ça hérisse certaines personnes. |
| | | Invité / Invité Mer 19 Juil 2017 - 12:10 | |
| Moi je le constate assez souvent le manspreading xD Pourtant je ne suis pas une femme, mais ca m'est arrivé à plusieurs reprise d'être coincé entre deux crétins qui prenaient chacun une place 3/4, ne me laissant rien du tout. Pourquoi avoir rattaché cette problématique, qui relève surtout de l'incivilité pure et simple, au féminisme? Une campagne de communication incitant à ne pas empiéter l'espace de l'autre dans les lieux publics n'aurait surement pas soulevé de débat.
(Bon après, bien entendu, le pb avec le manspreading, c'est que pour beaucoup de pratiquants, c'est aussi une occasion bien sournoise de tripotage... Là c'est encore autre chose...) |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 19 Juil 2017 - 12:21 | |
| Cette histoire des hommes aux jambes écartées ça fait penser -bien qu'en étant différent- au débat sur le burkini : faut-il oui ou non laisser les femmes musulmanes porter le burkini sur les plages privées ou publiques en France ? Indécidable... Et légiférer sur tout et n'importe quoi surtout quand il s'agit d'attitude corporelle ou d'habillement peut mener on ne sait pas où. Je ne suis pas pour personnellement... 😻 L'année dernière à Nice après les attentats j'ai vu une femme porter ce burkini sur une plage privée et les plus étonnées , les plus choquées finalement c'était les femmes elles-mêmes, européennes, françaises ou américaines qui voyaient cela pour la première fois. |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Mer 19 Juil 2017 - 12:27 | |
| - Piraeus a écrit:
- Une campagne de communication incitant à ne pas empiéter l'espace de l'autre dans les lieux publics n'aurait surement pas soulevé de débat.
Entièrement d'accord, d'autant que je suis, dans les transports que j'emprunte, en général au moins autant emmerdé par les cuissots du voisins que par le(s) gigantesque(s) baise-en-ville de la voisine dans lequel elle va farfouigner tout et n'importe quoi en balançant coups de sacs, de coude, et en s'avachissant sur moi en jetant un oeil sur ses téléphones portables. Donc, en tout cas au nord de l'IdF, le problème ne me paraît pas "sexualisé" sinon dans sa forme. C'est peut-être différent de l'autre côté des Pyrénées, mais ici, y voir le signe d'une domination masculine sans partage, c'est de la sur-interprétation. |
| | | Invité / Invité Mer 19 Juil 2017 - 12:39 | |
| Cette mauvaise habitude de "l'homme vautré" est, à mon avis, directement liée au port du pantalon (et du peu de cas que l'on peut faire de ses voisins et voisines) ; j'ai constaté récemment, dans un bus, que les jeunes femmes portant pantalon l'adoptent très bien aussi. Mais l'action d'Ozez le féminisme est emblématique de cette tendance à vouloir faire légiférer sur le moindre geste, ou la moindre pensée. Cela devient pesant, même pour les femmes, et, je le crois, participe au rejet du féminisme (c'est donc en plein dans le sujet). Mesdames, Messieurs, éduquez mieux vos garçons. Prévenir vaut mieux qu'interdire. Bisous Edit : la campagne de pub, pourquoi pas, à la condition qu'elle invite plus généralement à la courtoisie et au partage harmonieux de l'espace collectif, sans se limiter à un problème de cuisses écartées et de grands pieds encombrants. Et avec humour, si possible. |
| | | Invité / Invité Mer 19 Juil 2017 - 13:35 | |
| - Alterran a écrit:
- Je suis tombé sur un article qui évoquait le "manspreading":
J'ai lu un article sur ce phénomène il y a quelques semaines sur Le Monde. Comme souvent, hélas, je crois qu'on se trompe soit de cibles, soit de victimes. L'erreur commise ici revient à penser que le "manspreading" est une attitude d'homme qui n'est qu'une atteinte aux femmes, alors que c'est un phénomène qui n'est pas l'apanage d'un sexe, et qui gêne les deux genres. Il s'agit simplement d'une incivilité de plus comme pourrait l'être le womansbagsitting, terme inventé par mes soins, qualifiant l'attitude d'une femme qui pose son sac sur le siège à côté d'elle et occupe donc deux places ; chose tout aussi imbécile que le manspreading puisque des hommes aussi peuvent poser leurs affaires à côté d'eux Par ailleurs, le fameux "manspreading" n'est pas forcément une incivilité. Je ne suis pas très grand de taille (1m79 ? 1m80 ? Pas davantage), et j'ai de nombreuses fois été confronté à l'espace trop réduit que laissent les sièges pour les jambes. Avec une personne assise à côté de moi, on peut très bien arriver par finir à se donner tendrement du genou, tout simplement parce que garder les jambes de son côté est quelque chose très éprouvant et fait déployer des forces pour pas grand chose. Bref, une action féministe, je n'y crois pas trop. C'est comme mettre sa musique trop fort, ne pas se laver et prendre les transports en commun, mettre un parfum trop puissant, ou pire pour moi qui ne suis pas fumeur, devoir me coltiner la fumée des gens qui fument quand je suis au stade (très peu souvent heureusement !), dans un parc, ou sur une terrasse (Ben oui, parce que maintenant, on ne fume plus en intérieur, mais les terrasses sont devenues de moins en moins fréquentables, et c'est très souvent une horreur pour trouver une place tranquille sans être pollué !). Pour alimenter ce débat, j'avais lu encore avant un autre article avec beaucoup plus de vocabulaire, c'était tellement... passionnant. Le "mansplaining", le "manterrupting", ou le "manslamming" notamment y sont à l'honneur. Perso, ça m'inspire des néologismes aussi, comme le "humansballbreaking" |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 19 Juil 2017 - 13:53 | |
| - Amstramgram a écrit:
Mais l'action d'Ozez le féminisme est emblématique de cette tendance à vouloir faire légiférer sur le moindre geste, ou la moindre pensée. Cela devient pesant, même pour les femmes, et, je le crois, participe au rejet du féminisme (c'est donc en plein dans le sujet).
Mesdames, Messieurs, éduquez mieux vos garçons. Prévenir vaut mieux qu'interdire.
C'est là où le bat blesse je suis bien d'accord. On est passé d'une période assez libertaire -ou libérale peu importe le terme- où le MLF revendiquait le droit aux femmes de s'habiller et se maquiller comme elles voulaient -plus toute une série d'autre choses bien sûr assez capitales- à une espèce d'attitude de moralisation, non de la vie publique (c'est encore un autre taf la moralisation de la vie publique ou en public encore faudrait-il s'entendre sur les termes) mais une moralisation de l'attitude des hommes en général au travers de ce qu'elles jugent sexiste ou non. La question c'est où cela s'arrête... Attention Christine Boutin et la Manif pour Tous sont toujours là! Et n'attendent qu'une occasion de se manifester ou re-manifester. |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Mer 19 Juil 2017 - 14:14 | |
| - Shub a écrit:
- [...]mais une moralisation de l'attitude des hommes en général au travers de ce qu'elles jugent sexiste ou non.
Je crois que c'est même précisément là le coeur du problème (commun à tous les -ismes, quels qu'ils soient): l'idéologie devient figée, une grille d'interprétation rigide qu'on applique à tort et à travers. Et, pour la faire tenir, on va jusqu'à faire des procès d'intention complètement hors-sujet, selon une logique qui, par certains aspects, parait sectaire. |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 19 Juil 2017 - 16:53 | |
| Intéressant ce débat. Histoire de rebondir sur d'autres trucs qui ont ou n'ont pas à voir (j'en sais rien si ça a à voir ou pas en fait!) où commence le racisme ? Où commence l'homophobie ? Il arrive et m'est arrivé de sentir une instrumentalisation du racisme laquelle se nourrit de la culpabilité occidentale que nous portons tous quasiment peu ou prou dans certains rapports interpersonnels que j'ai pu avoir avec ou au sujet de personnes de couleur. Sentiment de persécution de leur part qui s'exacerbe momentanément ou pure instrumentalisation qui ne vise qu'à obtenir quelque chose de la personne à laquelle on s'adresse en forçant un peu la note par cet argument ? J'ai jamais pu le déterminer mais j'ai dû subir quelques fois ce reproche “Ah bon tu veux pas faire cela ou me donner cela ? C'est parce que je suis de couleur et que tu es raciste en fait ?“ Evidemment ce genre de réflexion met très mal à l'aise, inutile de le dire car elle nous renvoie à un passé de colonisateurs. Idem pour des femmes reprochant telle ou telle chose à des hommes comme des postures jugées inconvenantes et cela serait le “prétexte“ pour nous renvoyer en tant qu'homme à la phallocratie, à la domination patriarcale et tutti quanti. Bon laissons tomber cette question. |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mer 19 Juil 2017 - 18:36 | |
| Shub, c'est parce que ta remarque, maladroite, ou que l'attitude d'un homme, qui semble peu de chose à ce moment-là, est le symptôme d'un problème plus vaste, et à ce point intériorisé par tous les acteurs de la vie sociale qu'il en devient invisible. Lutter contre le manspreading peut paraître exagéré dans la mesure où ça ne concerne pas tous les hommes, où ça concerne quelques femmes également, et où les conséquences peuvent sembler anodines (sauf bien sûr quand il débouche sur ce que rappelle Piraeus : les tentatives d'attouchement (elles ne sont pas rares, et commencent souvent dans les transports par une séance de manspreading)).
Mais il s'agit bien d'un problème qui relève de la construction genrée (comme le rappelle Mâra, le problème plus vaste de l'occupation de l'espace public), et donc du féminisme (ou d'une incivilité genrée).
Le manterrupting et le mansplaining en sont les pendants, non plus dans l'espace physique mais dans l'espace de parole (ceux-là me semblent plus graves, mais c'est un avis bien personnel), de légitimité à proférer son avis, d'occupation de l'espace médiatique ou conversationnel (quel que soit le contexte, dans une assemblée mixte).
Ce sont des mots qui agacent et peuvent sembler dérisoires dès lors qu'ils s'appliquent à des exemples isolés (qui semblent donc fortuits, anodins) ; mais lorsqu'on se rend compte, notamment à l'aide d'études sociologiques, que ces concepts recouvrent en réalité une éducation et une organisation sociale largement en défaveur des femmes, il y a de quoi tiquer (et pourquoi pas, utiliser ces mots, ou leur trouver un équivalent francophone si c'est cela qui gêne). |
| | Nombre de messages : 2944 Âge : 120 Localisation : À l'Ouest mais sans rien de nouveau Pensée du jour : Aller cueillir les escargots nu sur les baobabs Date d'inscription : 12/09/2013 | Shub / Roberto Bel-Agneau Mer 19 Juil 2017 - 18:48 | |
| Heu j'ai pas bien compris voire pas du tout compris ton intervention (tu m'excuseras!) mais si on pousse dans cette voie-là est-ce qu'un homme qui regarde un peu trop une femme dans la rue ou dans le métro exerce un harcèlement caractérisé ? Peut être qualifié de sexiste, de sexiste rédhibitoire genre beauf de Reiser etc. ? Il y a différentes manières de faire comprendre aux hommes (ou aux femmes!) les limites de la demande quand elle devient trop insistante ou d'une certaine indécence qu'il y a de se tenir d'une façon que d'autres les femmes en particulier jugent incorrectes, non ? Faut forcément des lois pour tout ? Faudrait pas pousser avec ces histoires-là, le féminisme exacerbé je connais. Prévarication: je ne dis pas que c'est ton cas mais certaines femmes peuvent aussi faire usage de sexisme et de violence mais cela pourquoi on n'en parlerait pas aussi ? C'est tabou comme sujet ? Je croyais le féminisme en France très influencé par la psychanalyse mais peut-être je suis (ou nous sommes ces femmes féministes et moi) d'une autre époque, des dinosaures en qq sorte... Bon arrêtons-là , on va pas pondre une loi chaque fois que des gens se conduisent mal sinon on s'en sortirait pas hein ? Ceci dit ce que vous dites est légitime et moi aussi quand j'assiste à ce spectacle que vous appelez "manspreading“ ou je sais pas quoi, je me sens pas forcément à l'aise. |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mer 19 Juil 2017 - 19:06 | |
| Ou ai-je dit qu'il fallait des lois ?
Simplement, dénoncer ces comportements, expliquer d'où ils viennent pour pouvoir agir sur eux (par l'éducation et la sensibilisation), me semblent de bonnes choses.
(et les regards appuyés peuvent dans certains cas s'apparenter à du harcèlement, oui ! mais tu le dis toi-même : ils s'y apparentent si la situation est anxiogène pour la femme (ex : la nuit, dans un lieu peu fréquenté) ou si la femme observée ne répond pas à cet appel de regard) |
| | Nombre de messages : 521 Âge : 47 Localisation : Orbite proche de Cergy Date d'inscription : 29/05/2015 | Bohr / Gloire de son pair Mer 19 Juil 2017 - 20:53 | |
| - Pasiphae a écrit:
- Mais il s'agit bien d'un problème qui relève de la construction genrée (comme le rappelle Mâra, le problème plus vaste de l'occupation de l'espace public), et donc du féminisme (ou d'une incivilité genrée).
Mais, je ne suis pas sûr de comprendre... Une incivilité genrée, c'est avant tout une incivilité, il me semble. Qu'elle soit genrée est au mieux une appréciation après coup, sinon un genre d'énoncé performatif. Dès lors, pourquoi cela tomberait-il de ce simple fait sous la juridiction féministe? Exemples (qui ne sont pas forcément si abstraits):Un mec s'étale comme une grosse m sur son siège dans le RER, parce qu'il n'en a rien à foutre, il est fatigué de naissance etc. Il emmerde son voisin qui ne sait pas comment se poser. On est bien d'accord que cela n'a rien de genré? Heureusement, arrive l'arrêt La Défense: le voisin descend et libère la place, bien vite investie par une femme que notre loque suburbaine emmerde de la même façon. Est-ce que l'irruption de la femme fait brusquement du comportement de notre fâcheux un comportement genré? Et si c'est une nana qui s'étale? Les miches au bord du siège, absorbé par sa discussion Skype ou Candy Crush, un genou dans la cuisse du gars d'à côté et un autre dans les glaouis de celui d'en face. Sous quelle juridiction ça tombe? Est-ce seulement un comportement genré? Et si... décider du caractère genré d'une attitude était déjà, en soi, quelque chose de genré? |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mer 19 Juil 2017 - 21:16 | |
| Je crois que Mâra a déjà répondu à cette question. L'occupation de l'espace est genrée, et joue en défaveur des femmes. Ca ne veut pas dire qu'aucune femme n'a jamais su s'imposer dans l'espace public ni empiéter sur l'espace vital de son voisin, ce sont des moyennes, des normes ; ces normes, aussi longtemps qu'elles renforcent l'inégalité de genre, sont un problème qui tombe sous la juridiction féministe. |
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