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| | Nombre de messages : 262 Âge : 30 Localisation : LR City Pensée du jour : Tirelipinpon sur le chihuahua Date d'inscription : 10/05/2013 | JAS17 / Autostoppeur galactique Ven 26 Sep 2014 - 19:01 | |
| C'est beaucoup plus parlant comme ça. Bon, bé on peut dire que l'essor de l'ebook dont tout le monde parle trouve une traduction empirique dans ton graphique. Nous entrons dans le futur, ayé! |
| | Nombre de messages : 269 Âge : 43 Date d'inscription : 24/08/2013 | Violine / Autostoppeur galactique Dim 28 Sep 2014 - 13:49 | |
| Kylie Ravera, je te trouve impressionnante ! Bravo pour tes livres et ta démarche. |
| | | Invité / Invité Ven 10 Oct 2014 - 21:06 | |
| - Delf a écrit:
- Merci Sanheïm
Je ne réponds que (très) tardivement car j'ai du m'absenter quelques semaines (bon, trois, c'pas la mort), mais je tiens à dire : de rien, vraiment de tout coeur j'te souhaite bonne chance pour la suite ! - inconnuaubataillon a écrit:
- J'assume mes positions sans problème. Ce topic me plaît, on parle de choses concrètes. L'argent est tabou et pas seulement en période de crise. Je suis prêt à féliciter ceux qui en gagnent plus que moi. Peut-être parce qu'ils le méritent davantage ? Je préfère la mentalité anglo-saxonne à la mentalité révolutionnaire française où l'on oppose forcément le méchant bourgeois qui gagne trop bien sa vie aux pauvres prolétaires qui injustement sont exploités. Quand trierweiler gagne 1,3 millions d'euros, je dis grand bien lui fasse. Elle a eu le mérite d'être maligne, à défaut d'être une grande plume.
Moui, m'enfin la Rottweiler c'est une harpie qui l'a fermée tant que le Président était dans son lit, elle gonfle son compte sur le dos de l'Etat & des Français ! Elle nous fait passer pour une grosse cour de récré avide de cancans aux yeux de l'International, qui plus est... le terme "sans-dents", il ne la dérangeait pas hein, tant qu'il était avec elle. Enfin bref, non, je ne lui dis pas grand bien lui fasse, pas pour de la vengeance. - thibz a écrit:
Concernant, la "deuxième discussion", je ne vois pas non plus pourquoi on devrait cacher les revenus de la vente. Ceux qui ne souhaitent pas le donner peuvent ne pas le faire, je comprends tout à fait ce point de vue. Mais laissez donc ceux qui souhaitent en parler et partager leur expérience de la vente le faire sans les taxer de "bourgeois" ou je ne sais quelles autres idioties.
Bref, c'est à mon gout un excellent sujet de conversation
Au contraire, ceux qui ont bien voulu partager sont super sympa, ça permet de savoir aussi grosso modo si on va pouvoir vivre de notre passion/métier, et ça permet de retomber sur terre. Le tout c'est de savoir rester humble et humain ^^ & ici on ne peut pas dire qu'on à affaire à un connard de prétentieux qui essaie de péter plus haut qu'son derch'. Quand on cherche à énerver on y arrive, quel que soit le sujet. Après, bah c'est vrai que ça n'est pas un crime de parler chiffres, enfin trouve-je XD - thibz a écrit:
A part ça, je ne perçois pas l'écriture comme un travail. C'est avant tout une passion, presque un besoin. Je pense qu'un auteur ne peut pas se départir de cet aspect, de ce qui l'a poussé à écrire à la base (qui n'était surement pas l'argent). d'ailleurs ça se sent tout de suite, le bouquin écrit pour le "travail" et l'argent... Perso, je ne sais pas si c'est parce que je suis quelque peu 'empathique', mais quand je lis, soit j'ai les images dans ma tête (et alors la lecture devient un véritable film dans ma tête), soit je ne les ai pas... et je différencie les oeuvres comme ça. Genre, j'ai toute une adaptation de La nuit des temps, et je sens le caca bien écrit censé touché le plus de masse possible dans un Marc Lévy. & c'est pas faute d'avoir essayé, pourtant. Même Initiales BB m'a plus touché qu'un de ses bouquins à lui. Enfin, ça n'engage que moi, bien sûr. En r'vanche, je pense qu'au delà du besoin, l'écriture est aussi un travail, car on n'écrit pas "n'importe comment", il y a des règles. Sinon, n'importe qui pourrait devenir écrivain confirmé, même les :"si$! B€$t@@@h ~ tr0p dsentimen" Bien que le ressenti, les tripes, et l'imagination fassent 80% du travail, les 20% de forme sont très important, à mon sens. - Kylie Ravera a écrit:
- C'est tout l'intérêt d'une offre couplée numérique / papier: le numérique peut se vendre pas cher à "plein" d'exemplaires, en particulier à des lecteurs qui veulent découvrir un auteur inconnu à peu de frais, tandis que le papier sert au "coup de coeur", pour ceux qui veulent s'offrir ou offrir un objet.
Depuis un an à peu près, je ne vends quasiment plus de formats papier que pour des anniversaires ou Noël (je le sais grâce aux demandes de dédicaces ). Payer plus de 10€ pour un livre inconnu (a fortiori autoédité), peu de gens le font naturellement. Et je n'en fais pas partie! En revanche, il m'est arrivé d'acheter plusieurs exemplaires papiers de livres indés que j'ai appréciés pour en faire des cadeaux. Tout à fait d'accord. Je suis une grande consommatrice de bouquins, mais de plus en plus en numérique, déjà parce que je n'ai qu'une petite bourse -hin hiiin-, et que c'est quand même bcp plus abordable (j'ai ainsi pu acquérir deux oeuvres de JEs d'ici, Wahya et Monilet ), et puis parce que c'est plus "pratique", ça prend moins de place une liseuse, et tu peux y mettre nombre d'oeuvres ^^ Enfin bref, c'est mi-figue mi-raisin, je lis bcp numériquement, et pour le papier je fonctionne vraiment au coup de coeur, si j'ai aimé une oeuvre lue sur liseuse ou autre, je l'achète forcément de manière palpable par la suite Voilà voilà, j'ai lu les six pages et ai rattrapé mon retard ^^ En tout cas merci aux JEs édités qui partagent leur expérience !!! |
| | Nombre de messages : 262 Âge : 30 Localisation : LR City Pensée du jour : Tirelipinpon sur le chihuahua Date d'inscription : 10/05/2013 | JAS17 / Autostoppeur galactique Lun 13 Oct 2014 - 20:49 | |
| Le fait que le numérique, bien qu'en plein essor, reste minoritaire en France doit aussi peut-être au fait que la physionomie du lectorat chez nous est particulière, non? J'ai l'impression que la majeure partie du lectorat français est soit âgée soit de condition aisée (les histoires de patrimoine culturel et tout ça, bref, j'enfonce des portes ouvertes), et que le lectorat plus "jeune" ou disposant de moins de moyens est moins important. De fait, le non-succès du numérique jusqu'alors pourrait s'expliquer... Et du coup, la tendance qui se dégage à une augmentation des ventes en numérique pourrait être concomitante d'abord de la conjoncture (deuxième porte ouverte), mais aussi du fait que la génération numérique s'étoffe, tout comme ses moyens, faisant grandir de fait le rayonnement de ces formats... Mon raisonnement peut paraître un peu bancal, et mérite d'être étoffé, je sais. C'était juste une idée qui passait comme ça |
| | Nombre de messages : 756 Âge : 42 Localisation : Rennes Pensée du jour : Le doute m'habite... Date d'inscription : 13/08/2014 | yaksha / Blanchisseur de campagnes Lun 13 Oct 2014 - 22:30 | |
| - JAS17 a écrit:
- Et du coup, la tendance qui se dégage à une augmentation des ventes en numérique pourrait être concomitante d'abord de la conjoncture (deuxième porte ouverte), mais aussi du fait que la génération numérique s'étoffe, tout comme ses moyens, faisant grandir de fait le rayonnement de ces formats...
Tout à fait d'accord mais... le soucis avec le numérique, c'est le piratage. Et cette génération (qui est aussi la notre au passage) pourra facilement trouver les œuvres qui l’intéresse en format numérique sans le payer(grosse porte ouverte). Et ça, ça craint pour les auteurs autant que pour les éditeurs. |
| | Nombre de messages : 728 Âge : 49 Localisation : Montréal Date d'inscription : 12/06/2012 | idmuse / Blanchisseur de campagnes Lun 13 Oct 2014 - 22:36 | |
| On peut dire la même chose pour la musique, les films, etc. Le fait étant qu'on ne va pas y échapper. Ni au numérique ni au piratage. Il faudra bien songer à des solutions, mais là, je sèche... |
| | Nombre de messages : 756 Âge : 42 Localisation : Rennes Pensée du jour : Le doute m'habite... Date d'inscription : 13/08/2014 | yaksha / Blanchisseur de campagnes Lun 13 Oct 2014 - 22:42 | |
| Exactement. On a vu les dégâts qu'a fait le piratage sur les films et la musique. Pour les écrivains à succès, je ne me fait pas de souci. Ils arriveront à vendre leur format papier sans soucis, mais pour les nouveaux écrivains... Qui prendrait le risque d'acheter le roman d'un inconnu, au risque d’être déçu, alors qu’il peut l'avoir gratuitement! Je fais peut être dériver le sujet d'origine, et je m'en excuse |
| | Nombre de messages : 728 Âge : 49 Localisation : Montréal Date d'inscription : 12/06/2012 | idmuse / Blanchisseur de campagnes Lun 13 Oct 2014 - 22:56 | |
| Oui, il y a du piratage, mais je ne suis pas d'accord avec toi, les jeunes auteurs peuvent aussi y trouver leur place. En autopublication, j'ai eu de belles surprises niveau vente (et sans papier à la clé). J'ai probablement mieux vendu en numérique qu'en papier, d'ailleurs. Pourtant, mon texte était piraté, etc.
Je crois que le fait de pouvoir lire immédiatement (sans avoir à sortir de chez soi ou à attendre la livraison d'un livre), je crois que ça compte dans l'achat des lecteurs. |
| | Nombre de messages : 756 Âge : 42 Localisation : Rennes Pensée du jour : Le doute m'habite... Date d'inscription : 13/08/2014 | yaksha / Blanchisseur de campagnes Lun 13 Oct 2014 - 23:06 | |
| Sincèrement, je ne peux que l'espérer, même si je ne suis pas convaincu. |
| | Nombre de messages : 87 Âge : 58 Date d'inscription : 18/12/2012 | Nagio / Pippin le Bref Mar 14 Oct 2014 - 0:00 | |
| - yaksha a écrit:
- Le soucis avec le numérique, c'est le piratage.
Sans vouloir enfoncer de portes ouvertes, il y a longtemps que l'on trouve sur Internet des copies sauvages de romans, y compris pour ceux qui n'ont été publiés qu'au format papier (le scanner est le meilleur ami des pirates ) |
| | Nombre de messages : 68 Âge : 31 Date d'inscription : 16/01/2013 | Landria / Clochard céleste Mar 14 Oct 2014 - 0:46 | |
| La différence entre le format la musique, les films et les livres, c'est qu'avec les dvd, il est possible d'ajouter des bonus, plusieurs heures, il y a les directors cut, les scènes coupés etc...La musique, il y a encore (pour l'artiste) les concerts qui permettent de gagner leur vie au groupe qui ont une audience suffisante. Par contre, je vois mal ce qu'on peut faire au niveau des auteurs de livre...ajouté des fiches ressources issues du travail de l'auteur ? Ajouter des chapitres "coupés" dans l'édition papier (la seule qu'on ne peut pas vraiment piraté, à moins de s'amuser à scanner un bouquin (oui c'est possible, mais ça reste très chiant, et le pirate, c'est un feignant, et les scan, ça se lit moins bien que le fichier piraté) ? Ajouter des interviews ? Un dvd avec ? Tout ça me semble bien dérisoire. Pour le moment, tant que le socle de la génération papier sera grand, les auteurs n'auront pas de problème, mais dans 10-15-20 ans, qu'en sera-t-il ? les auteurs de livres vivront-ils moins bien parce qu'une partie de leur lectorat aura piraté leur livre ? Nul doute que dans les décennies à venir, la question va se poser je pense. |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Mar 14 Oct 2014 - 6:01 | |
| Et puis c'est surtout qu'en fait, les gens qui piratent sont souvent des gens qui n'auraient de toute façon pas acheté le livre autrement... |
| | Nombre de messages : 3872 Âge : 119 Pensée du jour : ;gloireàmay; Date d'inscription : 24/01/2009 | Le Condor des Andes / Rapace du monde Mar 14 Oct 2014 - 6:36 | |
| - Citation :
- Exactement. On a vu les dégâts qu'a fait le piratage sur les films et la musique.
Pardon ? Le piratage n'a pas fait beaucoup de mal aux films et à la musique. De façon générale, l'Internet a même donné lieu à un formidable essor de l'un comme de l'autre. Par contre, ceux qui ont souffert, ce sont les industries de ces secteurs. Il ne faut surtout pas confondre la musique, le cinéma, avec ceux qui en vivent par parasitage. Et j'aurais tendance à dire que leurs problèmes viennent moins du piratage et du goût qu'a tout un chacun pour les choses gratuites, que de leur incapacité profonde à s'adapter au nouvel environnement de la culture, de l'échange et de la production de toute richesse immatérielle, induit par l'Internet. Ces grandes compagnies sont des dinosaures qui ne réussissent pas à évoluer, et qui tentent, de part leur position, de ralentir et de restreindre le progrès culturel et artistique, le progrès humain contenu dans les nouvelles possibilités techniques. Je ne verserai pas une larme pour leurs pertes commerciales, tant que de plus en plus de gens ont accès à une richesse culturelle toujours plus grande et toujours plus diversifiée. Et je ne verserai pas non plus une seule larme pour les artistes, les créateurs qui auront préféré lier leurs intérêts à ceux de ces fossiles vivants plutôt qu'à tenter d'inventer, d'expérimenter de nouvelles façons de produire, de diffuser, d'échanger. Oui, il faut réinventer de nouvelles façon d'écrire et de "vendre" ses écrits, ses idées. Il faut sans doute aller jusqu'à abandonner ces conceptions (finalement assez jeune) de la "propriété intellectuelle" qui n'a pas vraiment de sens, et du "droit d'auteur". Ce ne sera sans doute pas pour tout de suite, mais il vaut mieux avoir en tête que tout cela est appelé à disparaître. Le piratage, dans la façon dont il est compris et pratiqué par les pirates militants de l'informatique - les hacktivistes - est une façon d'améliorer et de perfectionner le système en le faisant évoluer. |
| | Nombre de messages : 542 Âge : 48 Localisation : Morbihan Date d'inscription : 16/01/2014 | Kamandi / Gloire de son pair Mar 14 Oct 2014 - 12:04 | |
| | Nombre de messages : 5431 Âge : 29 Localisation : L'Essone résonne, vide de ma Normandie natale... Date d'inscription : 30/05/2012 | Duvodas / Buffalo Bic Mar 14 Oct 2014 - 13:07 | |
| - Citation :
- Oui, il faut réinventer de nouvelles façon d'écrire et de "vendre" ses écrits, ses idées. Il faut sans doute aller jusqu'à abandonner ces conceptions (finalement assez jeune) de la "propriété intellectuelle" qui n'a pas vraiment de sens, et du "droit d'auteur". Ce ne sera sans doute pas pour tout de suite, mais il vaut mieux avoir en tête que tout cela est appelé à disparaître.
Le piratage, dans la façon dont il est compris et pratiqué par les pirates militants de l'informatique - les hacktivistes - est une façon d'améliorer et de perfectionner le système en le faisant évoluer. Je suis totalement en désaccord avec ce que tu dis, Condor. Le piratage est une excellente façon de diffuser les oeuvres, mais pas de les vendre, pas de tirer soi-même un profit de son travail entant que concepteur de l'oeuvre. Le droit d'auteur et la propriété intellectuelle, ce sont des avancées majeures qui donnent un intérêt financier au profil d'écrivain, de compositeur, ou que sais-je... Il y a toujours la satisfaction de se faire connaître par son oeuvre mais quoi ? Si un écrivain ne recherchait que ça, il n'y aurait plus d'éditeurs, juste des imprimeurs, ou encore, tout le monde posterait son bouquin sur le net en libre service et basta, non ? (et là on en revient au sujet de base : la vente des oeuvres) |
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