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 [Contrat d'édition] Votre avis

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TheSFReader  /  Clochard céleste


Lou Nichols a écrit:
 [...]simplement il n'a pas les moyens d'être éditeur.


Voilà... tout est dit.
 
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TheSFReader  /  Clochard céleste


Lou Nichols a écrit:
Sans nous les éditeurs ne sont rien, mais sans eux nous ne sommes pas grands choses...
Ce n'est pas une raison pour se brader.

L'autre possibilité c'est l'auto-publication. Une possibilité inexistante jusque-là mais qui offre maintenant une alternative...
 
Paul.Art.Bear
   
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Paul.Art.Bear  /  Autostoppeur galactique


Bonne nouvelle. L'éditrice m'a répondu. Son silence était dû à un emploi du temps chargé, comme je l'espérais.

Je vous tiendrai informé de la suite, mais je pense qu'en ce qui concerne le contrat, suffisamment de choses ont été dites pour que nous puissions en discuter calmement entre nous.

Merci encore à tous ceux qui m'ont éclairé sur certains points sur lesquels je dois me montrer vigilant.
 
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Invité  /  Invité


"A la suite de ce premier tirage, l’auteur recevra 6 (six) exemplaires, dont 5 (cinq)
gratuits de son ouvrage, il devra en retourner un exemplaire à l’éditeur avec une
dédicace pour la bibliothèque de l’entreprise."
 
Paul.Art.Bear
   
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Paul.Art.Bear  /  Autostoppeur galactique


darty a écrit:
"A la suite de ce premier tirage, l’auteur recevra 6 (six) exemplaires, dont 5 (cinq)
gratuits de son ouvrage, il devra en retourner un exemplaire à l’éditeur avec une
dédicace pour la bibliothèque de l’entreprise."

Oui, quand j'ai vu ça ça m'a surpris aussi, mais pourquoi pas ? C'est même plutôt sympa :-)
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Il ne faut pas confondre contrat d'édition et contrat commercial.
 
Ici nous sommes clairement face à un contrat commercial.
 
Le but de la manoeuvre  étant de vente à l'auteur des cartons de son propre bouquin. Libre à lui d'aller les revendre ensuite où il veut. Ayant vendu à l'auteur, pourquoi voulez-vous que ce cher (trés cher!) éditeur investisse dans une diffusion ou de la promo?
 
Un vrai éditeur ne fait jamais ça. Il s'engage au contraire à faire imprimer et à mettre en vente via un réseau de librairies tant d'exemplaires du livre à tel prix, d'en assurer la promotion, la visibilité et une disponibilité continue. Tout cela bien entendu à ses frais dont seules les ventes du livres au public le remboursera.  
 
Un auteur ne doit jamais au grand jamais payer pour un service comme les corrections, ou pour une impression ou pour des exemplaires à -30%, sinon, on quitte le contrat d'édition pour entrer dans un contrat commercial appelé contrat de louage d'ouvrage.
 
Dans un contrat de louage d'ouvrage (qui n'a rien à voir avec la crise ou des petits moyens), le commerçant propose
-soit des services (corrections, mise en page)
-soit une publication (compte d'auteur)
-soit une vente de livres à acheter avant de les imprimer (prés-commandes ou vente directe à l'auteur).
 
Il n'a dès lors d'éditeur que le nom. Mais c'est un nom qui fait rêver ses clients, pardon, ses auteurs alors pas question pour lui de s'en passer!
 
Et dans le cas de vente à -30%, il ne faut pas y voir un prix d'amis. Ce n'est rien de plus que la marge du libraire. Il la doit à l'auteur devenu son propre libraire.
Et pas d'inquiètude ni de compassion à avoir pour lui. Le pauvre petit éditeur sans grands moyens à prévu ces 30% de remise dans le coût de revient du livre. Il ne les rognera pas sur sa marge à lui, ne le prenez pas en pitié.Wink


Dernière édition par SergentMajor le Jeu 13 Juin 2013 - 10:59, édité 1 fois
 
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TheSFReader  /  Clochard céleste


SergentMajor a écrit:

Un auteur ne doit jamais au grand jamais payer pour un service comme les corrections, ou pour une impression ou pour des exemplaires à -30%, sinon, on quitte le contrat d'édition pour entrer dans un contrat commercial appelé contrat de louage d'ouvrage.

Seule possibilité où c'est valide, mais où on est en dehors du contrat d'édition, c'est si l'auteur s'auto-publie. Mais dans ce cas là, c'est la "casquette" publieur qui paie, en aucune façon la casquette "auteur".

Et le "publieur" fait aussi TRES attention à garder la main sur TOUTES ses prérogatives, y compris celle de ne pas payer trop cher des services.
 
Le_conteur
   
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Citation :
Et dans le cas de vente à -30%, il ne faut pas y voir un prix d'amis. Ce n'est rien de plus que la marge du libraire. Il la doit à l'auteur devenu son propre libraire.

comme la réalité est cruelle pale
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


Bien sûr, je l'avais oublié, ce "trés cher" éditeur oblige l'auteur à lui céder ses droits pendant des années et et à publier chez lui ses prochains romans au passage...
 
Quand aux invendus, ça m'étonnerait que "l'éditeur" les rembourse. Aprés avoir été acheteur, diffuseur et libraire, l'auteur servira aussi de pilon parce qu'il s'assira dessus!Laughing


Dernière édition par SergentMajor le Jeu 13 Juin 2013 - 11:23, édité 1 fois
 
Fabienne Kisvel
   
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Sur le contrat, il est vrai que le 30% n'est pas très clair. C'est un rachat déguisé pour une revente... Mais beaucoup de petits éditeurs le proposent. Est-ce qu'il faut accepter n'importe quoi pour être éditer ou rester sur ses positions au risque de se galvauder ?
Je pense que nous sommes obligés de faire des compromis, les éditeurs ont dû mal à survivre, il y a de moins en moins de lecteurs et les "peoples" sont tellement plus vendeurs...
Même des grosses maisons comme les Editions du Rochers déposent le bilan.
https://www.facebook.com/FKisvel-Auteur-111657178897704/
 
SergentMajor
   
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Lou Nichols a écrit:
Sur le contrat, il est vrai que le 30% n'est pas très clair. C'est un rachat déguisé pour une revente... Mais beaucoup de petits éditeurs le proposent.


 
 
 Seuls les commerçants proposent à l'auteur d'acheter son propre livre. Les éditeurs font cette proposition aux lecteurs.Wink
 
Si tu as un jour entre les mains un contrat de ce type, il y verra un numéro RC qui correspond à une immatriculation au registre du commerce, mais jamais le code 221A de la Nomenclature de l'Activité Française (Le fameux NAF 221A) qui est réservé aux Editeurs de livres.
 
Rien qu'avec l'absence du code NAF 221A, on réalise que c'est un commerçant qui se fait passer pour un éditeur.
 
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Float  /  Tapage au bout de la nuit


Merci pour toutes ces précisions, c'est beaucoup plus clair.

La question est de savoir qui est allé démarché l'autre. En lisant le premier post, on dirait que c'est bien l'entreprise qui est allée démarcher Paul.

En fait, ça ressemble au marché du film porno (on rit pas). Un mec vous repère sur la plage et vous dit que vous avez un immense talent (ah les seins nus). Il vous propose de faire des photos comme dans les magazine puis très vite de faire... du CINÉMA !

"Les copines ! j'ai été démarchée pour faire du cinéma ! La maison de production dit que j'ai le potentiel pour devenir une star !"

On connait la suite.

L'argument de cette éditrice comme quoi ils doivent payer leurs frais ou qu'une maison d'édition c'est aussi une entreprise, c'est bidon. On ne se lance pas dans l'édition pour gagner sa vie. Oui, c'est pour les maisons d'éditions, souvent un travail où on gagne peu et où on est poussé uniquement que par la passion des livres. A l'origine, il y a presque toujours un mécène qui accepte de perdre de l'argent pour se lancer. Il y a certes des groupes qui vendent de la soupe, mais il y a les autres (qui sont paradoxalement souvent propriétés des gros, qui doivent donc vendre de la soupe pour que les petites maisons d'édition puissent tourner ; et celles qui sont seules, à moins d'avoir beaucoup de chance ou un bon réseau, ont peu de chance de survivre).

Reste donc aux auteurs de ne pas démarcher n'importe qui et de ne pas répondre à n'importe qui quand on s'auto-édite sur le net.

Si un réalisateur nous propose de faire un film pour nos beaux yeux, on peut vérifier sa filmo pour juger de son sérieux.
 
Le_conteur
   
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Le_conteur  /  Roberto Bel-Agneau


SergentMajor a écrit:
Lou Nichols a écrit:
Sur le contrat, il est vrai que le 30% n'est pas très clair. C'est un rachat déguisé pour une revente... Mais beaucoup de petits éditeurs le proposent.




 
 
 Seuls les commerçants proposent à l'auteur d'acheter son propre livre. Les éditeurs font cette proposition aux lecteurs.Wink
 
Si tu as un jour entre les mains un contrat de ce type, il y verra un numéro RC qui correspond à une immatriculation au registre du commerce, mais jamais le code 221A de la Nomenclature de l'Activité Française (Le fameux NAF 221A) qui est réservé aux Editeurs de livres.
 
Rien qu'avec l'absence du code NAF 221A, on réalise que c'est un commerçant qui se fait passer pour un éditeur.

Merci pour cette info
 
Paul.Art.Bear
   
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Paul.Art.Bear  /  Autostoppeur galactique


Merci pour ces remarques supplémentaires.

Dans un mail envoyé ce matin, j'ai soulevé la question des 30%, car il est indiqué clairement dans le contrat que pour les salons et la presse, c'est à moi d'acheter les livres (généralement, c'est prélevé sur le stock, mais passons, je veux bien faire des efforts). 

Mais il est indiqué plus tard que je ne peux toucher de droits d'auteur sur ces livres. Aïe ! Donc, si je vends mes livres sur un salon, je n'y gagnerai que ma part de "libraire", et non d'auteur. Ce sont pour moi deux métiers différents, donc deux prestations. Qui empoche mes droits d'auteur dans ce cas là ? L'éditeur qui ne sera pas là sur le salon. J'estime donc que pour les livres vendus au salon, je devrais toucher 38% (part de libraire + droit d'auteur).

Et encore, la question des frais de déplacement + réservation de stand n'a pas été soulevée... Smile

Je suis prêt à faire des efforts, mais si derrière je n'ai aucune garantie que l'éditeur vendra mon livre au minimum en librairie, je ne l'accepterai pas. Vendre un livre uniquement sur le site de l'éditeur et les salons, ça ne suffit pas. Ça représenterait, disons, 10% de la part de marché (et encore je suis généreux car 10%, c'est la part des ventes sur Internet, via Amazon, Fnac, etc.). Le reste, cela se passe en librairie, espaces culturels, grandes surface, etc. Autant faire de l'auto-publication si on n'y est pas.
 
SergentMajor
   
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SergentMajor  /  Pour qui sonne Lestat


C'est vrai. Mieux vaut s'auto-éditer.
 
Au moins on garde tous nos droits, on empoche tous les bénéfs et on sait pourquoi on paye (beaucoup moins cher en plus), pourquoi on n'a rien à attendre d'un "éditeur" trouvé sur le net, pourquoi on n'est pas présent en librairie et pourquoi on va de salon du livre en salon du livre avec notre carton sous le bras! Laughing
 

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