Perso j'ai eu pas mal de réponses en MP hier. Notamment sur la diffusion. La maison d'édition n'a jamais botté en touche, même pour les questions "délicates".

Je ne pense pas que les éditions quelle qu'elles soient passent leur temps à guetter un mail. Vous oui, parce que vous êtes l'auteur et que vous voulez une réponse. Mais si les maisons d'éditions sont sérieuses, je pense qu'elles doivent avoir pas mal de boulot à côté. Attendre un jour ce n'est pas grand chose. Ni même une semaine.
Y'a beaucoup de gens qui veulent tout, tout de suite. Par exemple la dernière fois, à ma caisse, une mémé arrive et y'avait 2 personnes devant elle, et elle a commencé à chercher à les doubler en demandant c'est quand est-ce qu'on allait ouvrir une deuxième caisse. Elle a attendu 3 minutes, au final, et c'était déjà trop. Le monde d'aujourd'hui veut que nous fassions tout rapidement, mais même avec la meilleure volonté du monde, il y a des processus qui prennent du temps. Alors avant de vous faire le film le plus négatif qui soit (y'a même une théorie philosophique sur ça), regardez les choses telles qu'elles sont, pas mieux, mais pas pire non plus. Sinon, vous risqueriez peut-être vraiment de passer à côté d'une opportunité.
 
 Y'a des gens qui veulent le contrat avant l'échange, d'autre l'échange avant le contrat. On ne mettra jamais tout le monde d'accord. Et les éditeurs sont aussi des humains, ils ne peuvent pas deviner ce que vous souhaitez, ce qui vous ferait plaisir et dans quel ordre. Ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas fait les choses exactement comme vous le souhaitiez qu'ils sont forcément mauvais ou mal intentionné. De plus, les mails et toutes ces relations à distance ont tendance à créer des quiproquo. Alors, au lieu de penser : "est-ce qu'il va m'enplumer ?" pourquoi ne pas penser : "qu'est-ce qu'il va bien pouvoir faire pour m'aider ?"

On peut être d'accord ou pas d'accord avec les procédés d'une maison d'édition, mais balancer au nez et à la vue de tous le contenu d'un mail qui nous a été adressé personnellement, moi c'est ça que je trouve très moyen.

@lemineche : C'est pour ça qu'au début, si tu regardes bien, je ne citais pas l'éditeur en question, pour se concentrer sur les problèmes rencontrés avec le contrat et les réponses de l'éditeur aux questions posées. Son nom n'a été révélé que parce que ledit éditeur a souhaité répondre directement sur le forum.

Je parlais du message suivant. De toute façon ça ne me concerne pas vraiment, c'est une question qui regarde ton éditeur et toi-même, et c'est bien de nous permettre, via le récit de ton expérience, de collecter des informations. Mais c'est le principe de tout dire que je trouvais un peu dur vis-à-vis de cet éditeur.
Tous les contrats et toutes les maisons ont leur particularités, à nous de choisir de signer ou non. Informer, c'est très bien, mais descendre en flamme quelqu'un qui débute, je trouve ça un peu facile.

Citation :

Je reprécise les choses concernant ma demande "rapide" de contrat.

Dans un mail reçu mercredi, vous m'annoncez que mon manuscrit est accepté par le comité de lecture et me demandez directement mes informations personnelles afin de m'envoyer le contrat que je dois retourner signé s'il me convient. Donc c'est bien vous qui avez évoqué en premier la réalisation du contrat avant tout échange.

Vendredi je vous suggère de me l'envoyer par mail afin d'en discuter d'abord, avant de passer par un envoi postal. Par économie de timbre.

Et lundi matin vous me l'envoyez au format pdf. De là les échanges ont commencé.

De même qu'être de mauvaise foi, c'est un peu facile.

Dire que c'est moi qui ait "exigé" l'envoi rapide du contrat, j'ai trouvé ça très gonflé ! J'ai suggéré qu'on me l'envoie d'abord par PDF parce que d'après ce qu'ils avaient l'air de dire ils allaient me l'envoyer par la Poste prêt à signer. Un gâchis de timbre, qui pourrait en plus s'apparenter à du "forcing".

Mais ce n'est pas la faute de cette personne en particulier, puisque que ce sont d'abord avec ses collègues que j'ai eu les échanges de mails. Ce ne sont que quand les choses se sont compliquées que la Directrice a répondu personnellement.

Au départ, la démarche sur le forum était une simple demande d'avis sur un contrat aux clauses ambiguës. C'est mon droit, tant que je ne cite pas l'éditeur.

Pourquoi ne pas les appeler, ou leur demander de te rappeler, tout simplement ? Comme l'a dit justement Gwenouille, les mails donnent lieu à de mauvaises interprétations. Il me semble qu'un contrat de cette importance se négocie de vive voix.

Rien à voir avec la choucroute, Paul, mais dis-nous un peu : combien d'exemplaire as-tu déjà vendu en numérique et combien espères-tu en vendre version papier ? Je suppose que si cette maison d'édition te propose de travailler avec elle, c'est qu'elle a réalisé une sorte de projection des ventes ?

Ce serait intéressant de savoir ce qu'espère, en terme de ventes, une boîte qui accepte de partager les droits avec une structure qui exploite déjà le livre numériquement...

Dès que les choses ont commencé à se compliquer, bien avant d'aborder le sujet sur le forum, je leur avais suggéré de m'appeler en leur donnant mon numéro de téléphone. J'ai de nouveau suggéré de m'appeler plus tard, quand les échanges ont commencé sur le forum. Ils ne m'ont jamais appelé. Jamais. 

Je ne mettrai pas sur le forum tous les mails qui ont été échangés entre jeudi et vendredi, mais j'avais tout fait alors pour que cela se passe pour le mieux, sans jamais hausser le ton. Je suis généralement quelqu'un de calme et diplomate.

Et si je peux paraître impatient aujourd'hui, c'est parce que leur absence de réponse contraste beaucoup avec l'empressement dont ils ont fait preuve quand ils ont sélectionné mon roman. J'ai même eu jusqu'à trois personnes différentes qui m'ont écrit pour bien vérifier que j'avais reçu leur mail.

C'est pour ça que je suis en colère. C'est la deuxième fois que l'on me fait de belles promesses, mais dès que je commence à gratter sur la question du contrat, ça ne va plus.

Pêche Melba a écrit:

Rien à voir avec la choucroute, Paul, mais dis-nous un peu : combien d'exemplaire as-tu déjà vendu en numérique et combien espères-tu en vendre version papier ? Je suppose que si cette maison d'édition te propose de travailler avec elle, c'est qu'elle a réalisé une sorte de projection des ventes ?

Ce serait intéressant de savoir ce qu'espère, en terme de ventes, une boîte qui accepte de partager les droits avec une structure qui exploite déjà le livre numériquement...

Je peux juste dire que les ventes sont loin d'être calamiteuses, au regard de la "jeunesse" de mon éditeur numérique et le fait que les ebooks de Fantasy n'intéressent aujourd'hui que très peu de personne encore en France.

En tout cas, cela dépasse le simple cadre familial et amical. Avec les droits d'auteur touchés, disons que j'ai de quoi me payer un bon resto =) Merci à mes lecteurs !

Quant aux autres questions, je ne sais pas ce que prévoyait l'éditeur.

Bonjour,
Après avoir lu tout le contrat et les différentes interventions sur le forum, je dois dire que la problématique rejoint mon entretien avec l'éditeur "Ovadia-Paradigme" de samedi au Festival du livre de Nice (voir rencontre avec un éditeur sur le forum).

Même s'il est vrai, que les écrits sur mail ou forum sont parfois un très mauvais moyen de communication, qui amènent à différentes interprétations, ils ont l'avantage d'éclairer notre lanterne.

Je dois dire qu'à part le problème de la correction et de la mise en page, il ressemble malheureusement à tous les contrats d'éditeurs. Vous pouvez lire par exemple sur web le contrat des nouveaux auteurs, il est presque identique.
Le pourcentage est minime mais il l'est toujours, tout au plus 10% mais souvent à partir de 1000 exemplaires (à savoir est-ce que l'AGESSA est prélevée sur les 8% ou le pourcentage est-il net ?).
Le droit de préemption de l'éditeur sur les oeuvres à venir est généralement de 3 livres ou de 3 ans, voir davantage...

Il reste le problème de la vente, ici apparemment l'auteur doit faire les salons comme un commercial. On peut se demander si dans les salons la vente des livres revient directement à l'auteur où si elle passe par son compte d'auteur, les exemplaires étant à sa charge (moins30%) ?

Cet éditeur n'est ni plus ni moins qu'un petit éditeur qui essaye de s'en sortir avec tous les frais de l'édition en comptant sur l'auteur pour vendre un maximum de livre. Son réseau de distribution doit être léger, et il ne doit pas avoir les reins très solide financièrement, mais je pense qu'il veut bien faire et qu'il est honnête, simplement il n'a pas les moyens d'être éditeur.

_____________________________
https://www.facebook.com/pages/Lou-Nichols-Auteur/111657178897704

Paul : Tu peux pas réclamer un numéro de téléphone, ou envoyer un courrier avec accusé de réception. Ce sont les choses à faire en dernier recours mais étant donné qu'ils ont quand même ton manuscrit entre les mains...

Lou Nichols : je me souviens que ton éditeur faisait franchement peur^^. Il ressemblait plus à un mauvais businessman qu'à un éditeur.

lemineche a écrit:

Paul : Tu peux pas réclamer un numéro de téléphone, ou envoyer un courrier avec accusé de réception. Ce sont les choses à faire en dernier recours mais étant donné qu'ils ont quand même ton manuscrit entre les mains...

Le fait que mon manuscrit soit entre leurs mains ne m'inquiète pas plus que ça : mon roman est déjà édité en numérique, et légalement protégé comme il se doit.

Très curieux en effet qu'ils ne t'aient pas rappelé. 

societe.com indique une immatriculation au 10 juin 2013, la fiche INSEE un début d'activité au 3 juin 2013...  Ils sont donc très, très jeunes, en effet. 

Si tu n'es pas totalement découragé, leur numéro de téléphone figure en page 2 ici : 
http://ikoreditions.com/pdf/ikor_editions_conditions_generales_de_vente_version_du_23_04_2013.pdf

Lemineche : Tu as raison, le mien j'ai préféré ne plus le recontacter ! Mais, il y avait la même problématique de vente sur les salons.

Sans nous les éditeurs ne sont rien, mais sans eux nous ne sommes pas grands choses...



______________________
https://www.facebook.com/pages/Lou-Nichols-Auteur/111657178897704