Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Mar 11 Juin 2013 - 11:17 | |
| - SergentMajor a écrit:
- Les dix ans et l'obligation de faire éditer ses cinq prochaines oeuvres par cet éditeur sont des closes tout aussi abusives!
Encore une fois, et après je vais devoir répondre aux autres intervenants, sinon on va m'accuser de favoritisme Toute personne qui connait les contrats d'éditeur sait que l'auteur a tout à fait le droit de cesser la collaboration même si il a 50 ans d'inscrit sur son contrat. Autant partir sur une base longue plutôt que proposer un contrat renouvelable qui prendra du temps à tout le monde. C'est clair que nous aurions pu faire aussi comme la plupart des maisons d’éditions qui ne mentionnent aucune date de fin, vous liant ainsi pour l'éternité et dans ce cas là quand l'auteur ne sait pas qu'il peut rompre son contrat il prie pour que la maison d'édition ferme boutique. Nous souhaitons assurer la pérennité de notre entreprise et celle de nos auteurs qui nous l'espérons seront heureux et tranquilles de travailler avec nous. Pour les 5 œuvres, il semble logique que l'éditeur puisse re-publier un auteur satisfait, ce qui coule de source. Dans le droit français, un contrat est synallagmatique et doit permettre à chacun de s'y retrouver, dans les faits un contrat doit être gagnant/gagnant. Pourquoi vouloir que l'un gagne plus au détriment de l'autre ? |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mar 11 Juin 2013 - 11:20 | |
| Merci pour toutes ces réponses Ikor éditions |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 11:25 | |
| - Ikor éditions a écrit:
Nous avons choisi délibérément de demander à l'auteur de corriger son manuscrit, car la loi française permet à l'auteur d'être le propriétaire exclusif de son œuvre et en tant que tel elle lui appartient tant que la loi ne place pas son manuscrit dans le domaine public. Nous avons longtemps hésité entre deux choix : - celui de prendre à notre charge des corrections - celui de donner des chances à des auteurs peu ou pas connus en publiant leurs ouvrages.
Que vous demandiez des manuscrit "clean" ça me semble tout à fait logique. Par contre, entre clean et publiable, il y a une étape, dont l'éditeur est, historiquement et par définition, responsable. Si vous n'assurez pas cette partie des responsabilités, comment justifiez-vous des taux de royalties au mieux "dans la moyenne" ? |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 11:29 | |
| - Ikor éditions a écrit:
En tout cas votre lecture me permet d'apporter toutes les précisions utiles et je vous en remercie . Dans ce cas il est laissé entière liberté à l'auteur, nous restons sur le domaine du texte. Il peut solliciter notre aide pour négocier un contrat avec un producteur de film ou de série TV. Et dans ce cas précis, nous établirons un contrat particulier pour connaitre les droits de chacun. De la même façon qu'il a le choix de refuser le numérique et l'audio. N'est il pas plus facile et clair de limiter le contrat à la version papier uniquement, si l'intention d'origine n'est de commercialiser que le papier ? |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 11:30 | |
| - Ikor éditions a écrit:
Toute personne qui connait les contrats d'éditeur sait que l'auteur a tout à fait le droit de cesser la collaboration même si il a 50 ans d'inscrit sur son contrat.
Par quelle(s) clause(s) ?
Dernière édition par TheSFReader le Mar 11 Juin 2013 - 11:31, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Mar 11 Juin 2013 - 11:31 | |
| - David a écrit:
- Paul, d'une manière générale : un éditeur est connu.
A moins d'être tout jeune nous sommes un peu dans la démarche des jeunes de 16 ans qui cherchent un emploi. Le premier employeur potentiel va leur répondre "vous n'avez pas d'expérience, revenez plus tard", comment avoir de l'expérience si personne ne leur fait confiance ? Aujourd'hui nous avons déjà 2 artistes qui ont signés et 3 manuscrits en attente d'être publiés. Nous devons faire nos preuves, c'est certain, tout comme un auteur qui propose son premier roman et qui est connu uniquement dans son quartier, c'est notre lot commun. Se faire connaitre, reconnaitre et allez loin |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mar 11 Juin 2013 - 11:31 | |
| Comme le dit TheSFReader, un auteur peut rendre un roman de très bonne qualité, mais la touche finale (débusquer les dernières coquilles) est bien de la responsabilité de l'éditeur.
Un auteur, n'a pas dans comme capacité génétique l'écriture sans faute, il doit offrir une intrigue irréprochable et plaisante à lire. L'éditeur doit lui, par respect du lecteur qui paye le roman, offrir un texte irréprochable et plaisant à lire.
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Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Mar 11 Juin 2013 - 11:36 | |
| - TheSFReader a écrit:
- Ikor éditions a écrit:
En tout cas votre lecture me permet d'apporter toutes les précisions utiles et je vous en remercie . Dans ce cas il est laissé entière liberté à l'auteur, nous restons sur le domaine du texte. Il peut solliciter notre aide pour négocier un contrat avec un producteur de film ou de série TV. Et dans ce cas précis, nous établirons un contrat particulier pour connaitre les droits de chacun. De la même façon qu'il a le choix de refuser le numérique et l'audio. N'est il pas plus facile et clair de limiter le contrat à la version papier uniquement, si l'intention d'origine n'est de commercialiser que le papier ? Je pense qu'il faudrait peut-être en effet simplifier cette clause, pour indiquer qu'en cas de sollicitation de l'éditeur ou de l'auteur pour une éventuelle adaptation de l'oeuvre sous un autre format (audio, audiovisuel, multimédia), un contrat indépendant sera réalisé (je vous laisse le soin de trouver la formule juridique). Sans s'avancer sur les négociations éventuels à venir. |
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Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Mar 11 Juin 2013 - 11:39 | |
| - David a écrit:
- Concernant la correction, oui : c'est inadmissible de faire supporter au seul auteur la charge d'un texte exempt de fautes.
En aucun cas il n'est parlé de faire payer la correction, il est tout à fait possible de la faire soi-même ou de se faire aider. Il y a de nombreuses personnes qui savent écrire sans fautes, de nombreux auteurs font les corrections aux-même sans débourser un centime. Chercher des répétitions, des phrases longues, des fautes d'accord demande du temps, pas forcément de l'argent. Et montre aussi que l'auteur respecte sa propre oeuvre, le manuscrit n'est pas une bouteille qu'on jette à la mer espérant qu'un touriste la trouve, nous sommes dans le domaine d'un bijou qui doit être façonné pour séduire et faire rêver. Même l'écrin se doit d'être travaillé. |
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Nombre de messages : 313 Âge : 56 Date d'inscription : 09/08/2012 | L'ivre-Book / Tapage au bout de la nuit Mar 11 Juin 2013 - 11:42 | |
| Pour ma part, je n'apporterai aucun commentaire sur le contrat. Mais, Paul, si tu veux négocier/modifier ton contrat, vois directement avec l'éditeur et pas par message sur un forum (comme celui que tu viens de poster). Après, si l'éditeur veut discuter avec tous les intervenants, c'est courageux de sa part, mais ne lui demande jamais de modifier des clauses au sein d'un forum. |
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Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Mar 11 Juin 2013 - 11:44 | |
| Je souhaite également remercier Ikor Editions pour les réponses apportées ici, qui permettent d'y voir plus clair et d'envisager la suite sous des cieux plus favorables.
Je suis particulièrement demandeur de réponses concrètes quant à la promotion et la diffusion, en ce qui me concerne.
Je suis moins inquiet sur la question de la correction (l'oeuvre ayant déjà été publiée en numérique, elle a déjà bénéficié de ce travail) et la mise en page (je suis à l'aise avec la bureautique et j'ai déjà fait de la mise en page pour publier quelques exemplaires sur Lulu)
Quant aux autres points (montant des droits, durée de la cession, ...), je pense qu'ils sont négociables, comme dans tout contrat, dans la limite du raisonnable et de l'intérêt commun. Cela, ça se fera en privé :-) |
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Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Mar 11 Juin 2013 - 11:45 | |
| - Paul.Art.Bear a écrit:
J'aurais quand même apprécié qu'à un moment donné on me parle de mon livre. Pas un mot sur ce qu'ils ont pensé de mon roman.
Avoir la proposition d'un contrat d'édition, semble au contraire montrer que votre livre est digne d’intérêt et mérite un format papier La personne qui vous a répondu ne fait pas partie du comité de lecture, comment pourrait-elle vous parler d'un livre qu'elle ne connait pas |
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Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Mar 11 Juin 2013 - 11:46 | |
| - Ikor éditions a écrit:
- David a écrit:
- Concernant la correction, oui : c'est inadmissible de faire supporter au seul auteur la charge d'un texte exempt de fautes.
En aucun cas il n'est parlé de faire payer la correction, il est tout à fait possible de la faire soi-même ou de se faire aider. Il y a de nombreuses personnes qui savent écrire sans fautes, de nombreux auteurs font les corrections aux-même sans débourser un centime. Chercher des répétitions, des phrases longues, des fautes d'accord demande du temps, pas forcément de l'argent. Et montre aussi que l'auteur respecte sa propre oeuvre, le manuscrit n'est pas une bouteille qu'on jette à la mer espérant qu'un touriste la trouve, nous sommes dans le domaine d'un bijou qui doit être façonné pour séduire et faire rêver. Même l'écrin se doit d'être travaillé. Je suis en parfait désaccord avec cela. Toute personne qui a déjà écrit un roman sait qu'à la troisième relecture, l'auteur survole ses lignes et n'est plus en mesure de corriger des fautes si criantes qu'il en tombe de sa chaise. Si cette 'touche finale' d'aide à l'édition d'un texte 'quasi' irréprochable n'est pas fournie par l'éditeur, je ne peux (personnellement) pas accorder ma confiance à ce professionnelle. |
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Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Mar 11 Juin 2013 - 11:51 | |
| - Ikor éditions a écrit:
Et montre aussi que l'auteur respecte sa propre oeuvre, le manuscrit n'est pas une bouteille qu'on jette à la mer espérant qu'un touriste la trouve, nous sommes dans le domaine d'un bijou qui doit être façonné pour séduire et faire rêver. Même l'écrin se doit d'être travaillé. Poussons un peu votre analogie : l'éditeur c'est celui qui passe déniche les pierres brutes, la façonne et la met à jour en l'extrayant de la gangue, avant de la commercialiser. Cette seconde étape, de façonnage/mise à jour, vous ne la faites pas ici, puisque vous en mettez la charge sur l'auteur. C'est le travail de l'éditeur d'assurer le travail de relecture. Si vous ne le prenez-pas en charge, ne vous dites pas éditeur, et ou au minimum, ne vous faites pas rémunérer comme tels !
Dernière édition par TheSFReader le Mar 11 Juin 2013 - 11:53, édité 1 fois |
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Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Mar 11 Juin 2013 - 11:51 | |
| - Coline a écrit:
Il me semble que l'on peut assez facilement éviter les mauvais éditeurs si l'on prend le temps de se poser les bonnes questions. Le monde de l'édition est très difficile et porte préjudice à tous. La preuve aujourd'hui nous faisons nos premiers pas et partons avec un handicap sérieux, celui d'être jugé avant même d'avoir posé le pied sur le sol. Nous avons conscience qu'il est difficile d'évoluer dans ce monde en tant qu'auteur. Cependant il existe des maisons d'édition sérieuses et efficaces (nous espérons en faire partie rapidement). Si Paul ne signe pas avec nous simplement parce que nous ne correspond pas à l'image idyllique que nous devrions avoir, nous en serons désolé. Cependant c'est la vie et nous ne pouvons pas allez contre |
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