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| [Contrat d'édition] Votre avis | |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Ven 14 Juin 2013 - 14:37 | |
| - Lou Nichols a écrit:
- Jean Sola qui traduit Le Trône de Fer devrait retourner au CP réapprendre la langue de Molière, c'est une catastrophe ! Deux à trois fautes par page sans parler de la concordance des temps et des erreurs de vocabulaire ! Une honte !
_________________ Voilà, c'est ce genre de correction que nous ne prenons pas en charge. S'il y a des coquilles ou des tournures de phrases, nous travaillons avec l'auteur pour les corriger.
Un auteur qui nous apporterais une belle histoire truffée de fautes ne sera pas édité chez nous. Car nous préférons payer pour publier 10 premiers romans d'auteurs inconnus que corrigé un seul roman. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 14 Juin 2013 - 14:46 | |
| On en revient à la question des moyens. Si on n'a pas les moyens de faire correctement son boulot, et jusqu'au bout, qu'on soit éditeur, banquier, plombier ou correcteur, on ne le fait pas. Ou alors faut assumer de se faire traîner dans la boue et/ou en justice. Mais petit éditeur ou pas, il faut évidemment passer par un correcteur professionnel, salarié ou libéral, on s'en fout mais c'est la moindre des choses. Un éditeur vit grâce à sa crédibilité et si les bouquins que tu sors sont bourrés de fautes, tu passes pour quoi? D'où la nécessité absolue de ne pas laisser ce boulot à l'auteur... qui a déjà fait tout ce qu'il a pu. Là, on pourrait commencer à parler de gagnant/gagnant comme Ségolène Royal avant sa branlée. Si un auteur signe ce contrat chez Ikor, qu'il essaie de corriger les fautes qu'il n'a pas vues après 5 relectures attentives, que le bouquin sort en l'état et qu'il reste truffé de fautes, c'est "l'éditeur" et l'auteur qui vont passer pour des guignols. L'éditeur pour avoir mal fait son boulot et l'auteur pour avoir signé avec un guignol même pas foutu de faire le minimum de ce qu'on attend d'un éditeur... Et moi j'appelle ça perdant/perdant. |
| | | Invité / Invité Ven 14 Juin 2013 - 14:50 | |
| Ce n'est pas parce que les maisons sont petites qu'elles n'ont forcément pas de correcteurs. Il y a différents arrangements selon les maisons et selon les correcteurs : une correction en échange de livres gratuits, ou pourcentage des ventes, ou un chèque symbolique, etc. Tout correcteur passe par là. J'ai moi-même corrigé pour une petite maison SFFF en échange de livres (le tout, parce qu'il faut bien gagner sa vie, c'était les seuls pour qui je travaillais bénévolement). Mais ça existe. |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Ven 14 Juin 2013 - 20:31 | |
| - Paul.Art.Bear a écrit:
j'ai soulevé la question des 30%, car il est indiqué clairement dans le contrat que pour les salons et la presse, c'est à moi d'acheter les livres. il est indiqué plus tard que je ne peux toucher de droits d'auteur sur ces livres. Aïe ! Donc, si je vends mes livres sur un salon, je n'y gagnerai que ma part de "libraire", et non d'auteur. Ce sont pour moi deux métiers différents, donc deux prestations. Qui empoche mes droits d'auteur dans ce cas là ? L'éditeur qui ne sera pas là sur le salon.
J'estime donc que pour les livres vendus au salon, je devrais toucher 38% (part de libraire + droit d'auteur).
Et encore, la question des frais de déplacement + réservation de stand n'a pas été soulevée...
Tu as oublié la marge du diffuseur qui te revient aussi si c'est toi qui diffuse tes bouquins. Elle est autour de 15% D'ailleurs je me demande bien qui empoche cette marge quand l'éditeur n'a pas de diffuseur? |
| | | Invité / Invité Ven 14 Juin 2013 - 20:40 | |
| - Lou Nichols a écrit:
- Jean Sola qui traduit Le Trône de Fer devrait retourner au CP réapprendre la langue de Molière, c'est une catastrophe ! Deux à trois fautes par page sans parler de la concordance des temps et des erreurs de vocabulaire ! Une honte !
Plût au ciel que tout un chacun arrive à la cheville de Sola en matière de langue française Les erreurs restent humaines (tu as bien écrit "Exacte" avec un -e), et sa traduction est de toute beauté même si, évidemment, elle fait polémique. Je serais curieux de voir les fautes que tu évoques, ça m'intéresse beaucoup ! |
| | Nombre de messages : 474 Âge : 41 Date d'inscription : 11/09/2012 | Pêche Melba / Pour qui sonne Lestat Ven 14 Juin 2013 - 20:53 | |
| Une chose est sûre, si on en vient à faire des calculs d'apothicaire pour savoir qui touche quoi, qui endosse le costume de qui et à quel moment, si l'on vend ses livres au marché ou à la plage, s'il fait beau ou s'il fait soleil, c'est qu'on est pas loin de se faire enfler.
Victoire de l"éditeur" par K.O, crochet du droit et confusion mentale... |
| | Nombre de messages : 1512 Âge : 36 Date d'inscription : 02/03/2013 | Gwenouille / Roland curieux Ven 14 Juin 2013 - 21:48 | |
| Dans ce cas, autant monter sa propre maison d'édition pour s'auto-publier, sans avoir même recours aux plateformes d'autoédition, c'est ce qu'il y a encore de plus rentable si vous croyez en vos livres et que vous ne souhaitez pas toucher que 8 % de votre travail. Faut juste pouvoir avancer une petite somme. Mais pour 100 ouvrages, ça revient à moins de 500 euros. Et vous touchez tout de même plus que 8%. Rien ne vous interdit de faire une réédition quand vous aurez vendu les 100 ouvrages, avec l'argent de vos ouvrages vendus, et d'encaisser la différence au passage... |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Ven 14 Juin 2013 - 22:16 | |
| En ce qui me concerne, ma priorité est toujours de rechercher un éditeur. Mais si mon roman, "La Terre des centaures", ne trouve décidément pas d'éditeur, j'envisage une auto-publication.
Le fait d'être édité par ailleurs en numérique par une maison d'édition m'accorde une certaine crédibilité. Le roman a été corrigé et soutenu par un professionnel de l'édition, de même qu'il a fait l'objet de chroniques très positives.
C'est qui me donne confiance pour éventuellement tenter l'auto-publication de ce roman. Sinon, je ne le ferais pas, car moi même j'aurais toujours cette petite voix qui me dirait "si t'as pas été édité, c'est que c'est nul".
On en reparlera dans quelques mois. Je tente encore ce soir quelques envois par mail. C'est toujours mieux de passer par un éditeur, surtout quand on est déjà soi-même pas mal surmené ^_^ |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 14 Juin 2013 - 22:53 | |
| De toute façon, avant de commencer à songer à l'auto-édition, faut tous les faire. Tu finiras bien par trouver. |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Ven 14 Juin 2013 - 23:00 | |
| Bilan des envois de manuscrits 2 romans (1 Fantasy + 1 jeunesse ) : - Depuis novembre 2012, avec 21 envois par mail : 9 éditeurs m'ont répondu, dont 2 positivement (mais l'un d'entre eux n'a pas abouti à cause de désaccord sur le contrat.... Vous-savez-qui ; quant à l'autre, c'est Booxmaker ) 12 éditeurs n'ont toujours pas répondu. - Ce soir : 12 éditeurs contactés par mail. Il ne reste plus qu'à attendre. Encore... PS : Je ne fais plus d'envois postaux. J'y ai perdu trop d'argent pour rien. PPS : Je pense qu'on peut clôturer ce sujet, non ? |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Ven 14 Juin 2013 - 23:32 | |
| 21 envois c'est pas énorme du tout. Et pour les envois postaux, c'est très dommage. Tu te fermes à la majorité des éditeurs. |
| | Nombre de messages : 287 Âge : 43 Localisation : Breizh Date d'inscription : 17/07/2009 | Paul.Art.Bear / Autostoppeur galactique Sam 15 Juin 2013 - 10:59 | |
| - Marc Anciel a écrit:
- 21 envois c'est pas énorme du tout. Et pour les envois postaux, c'est très dommage. Tu te fermes à la majorité des éditeurs.
Auparavant je fais une longue recherche et n'envoie qu'aux maisons dont la ligne éditoriale correspond tout à fait à ce que j'ai écris : Fantasy steampunk pour jeunes adultes, et roman fantastique pour enfants. Pas d'envoi au pif. 21 + 12 en fait, donc 33 éditeurs en tout (sachant que certains reçoivent mes deux projets en même temps). Il faut bien prendre en compte le nombre croissant d'éditeurs stoppant la réception des manuscrits. On atteint presque 1 éditeur sur 2. Très décourageant ! Quant aux envois postaux, quand on lit les exigences de la plupart des éditeurs (impression uniquement sur recto, interligne double, taille 12...) j'en arrive, pour mon roman "La Terre des centaures" à 4 documents A4 reliés de plus de 100 pages chacun. Sachant qu'à chaque fois j'y mets une enveloppe affranchie pour le retour... Je te laisse faire l'addition. Et quand on me retourne mon manuscrit où il est si peu abîmé que tu te demandes s'ils l'ont vraiment ouvert, il y a de quoi rager de balancer autant d'argent par la fenêtre pour rien. A quoi ça sert, franchement, d'exiger encore uniquement des envois postaux, si ce n'est pour gaspiller encore plus de feuilles pour nous, et de places dans leurs bureaux ? La chance que j'ai, c'est que dans le genre visé, la majorité des éditeurs préfèrent les envois par mail plutôt que la Poste |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Sam 15 Juin 2013 - 11:30 | |
| - Pêche Melba a écrit:
- Une chose est sûre, si on en vient à faire des calculs d'apothicaire pour savoir qui touche quoi, qui endosse le costume de qui et à quel moment, si l'on vend ses livres au marché ou à la plage, s'il fait beau ou s'il fait soleil, c'est qu'on est pas loin de se faire enfler.
Victoire de l"éditeur" par K.O, crochet du droit et confusion mentale... Ce ne sont pas des calculs d'apothicaire. En tout cas ce n'en sont pas pour les publieurs du net. Eux savent compter, t'inquiéte pas! Et si les auteurs qui vont se faire éditer sur Mongourmandéditeur.com connaissaient un peu plus les acteurs de la chaine du livre et comment se répatie en pourcentage le prix public entre ces acteurs, ils seraient édifiés! Un éditeur normal prend 15% Mais les publieurs du net refilent 8% à l'auteur et eux se prennent leur: 15% éditeur +les 15% du diffuseur +les 30% du libraire. Le reste allantà l'imprimeur et à l'état. En tout 60% pour le publieur du net et encore pour arrondir parce que le diffuseur prend plus souvent 17% et le libraire 35! Vous trouvez encore qu'il a du mal à gagner sa vie et qu'il ne pas payer un diffuseur ni un libraire ni donner plus à l'auteur ? C'est aussi et surtout un arnaque pour le lecteur. Parce qu'il est totalement injustifié que des romans sans difffuseur et sans libraire soient vendus au même prix que le dernier bestseller de Dan Brown. Ils devraient être 45 ou 50% moins cher puisque les deux intermédiaires cumulant ces 45 ou 50% du prix public n'existent pas. Enfin, tu me diras que comme les prix exorbitants qu'ils pratiquent rendent leurs livres invendables et que leur seuls clients restent les auteurs et leurs famille, ils n'arnarquent que trés rarement le public.
Dernière édition par SergentMajor le Sam 15 Juin 2013 - 12:01, édité 2 fois |
| | | Invité / Invité Sam 15 Juin 2013 - 11:38 | |
| - Citation :
- Quant aux envois postaux, quand on lit les exigences de la plupart des éditeurs (impression uniquement sur recto, interligne double, taille 12...) j'en arrive, pour mon roman "La Terre des centaures" à 4 documents A4 reliés de plus de 100 pages chacun.
Il n'est pas nécessaire de respecter ce détail. Pour ma part, je ne l'ai jamais respecté, mais j'ai envoyé préalablement un mail aux maisons qui l'exigeaient pour leur signifier que j'avais imprimé recto-verso et sans respecter le double interligne, ni la police, ni la taille. Tous m'ont répondu que ça n'avait aucune importance (tous comprennent les raisons économiques et écologiques d'une impression recto-verso et personne ne trouve à y redire ; quant à la police, pourvu que ce soit lisible...). Ces maisons demandent en général, également, de garder une copie du manuscrit avant envoi... Il doit encore exister des écrivains qui tapent leur roman sur une machine à écrire, avec papier carbone, ou qui écrivent encore à la main... |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Sam 15 Juin 2013 - 13:48 | |
| - Paul.Art.Bear a écrit:
- Marc Anciel a écrit:
- 21 envois c'est pas énorme du tout. Et pour les envois postaux, c'est très dommage. Tu te fermes à la majorité des éditeurs.
Auparavant je fais une longue recherche et n'envoie qu'aux maisons dont la ligne éditoriale correspond tout à fait à ce que j'ai écris : Fantasy steampunk pour jeunes adultes, et roman fantastique pour enfants. Pas d'envoi au pif.
21 + 12 en fait, donc 33 éditeurs en tout (sachant que certains reçoivent mes deux projets en même temps).
Il faut bien prendre en compte le nombre croissant d'éditeurs stoppant la réception des manuscrits. On atteint presque 1 éditeur sur 2. Très décourageant !
Quant aux envois postaux, quand on lit les exigences de la plupart des éditeurs (impression uniquement sur recto, interligne double, taille 12...) j'en arrive, pour mon roman "La Terre des centaures" à 4 documents A4 reliés de plus de 100 pages chacun. Sachant qu'à chaque fois j'y mets une enveloppe affranchie pour le retour... Je te laisse faire l'addition. Et quand on me retourne mon manuscrit où il est si peu abîmé que tu te demandes s'ils l'ont vraiment ouvert, il y a de quoi rager de balancer autant d'argent par la fenêtre pour rien.
A quoi ça sert, franchement, d'exiger encore uniquement des envois postaux, si ce n'est pour gaspiller encore plus de feuilles pour nous, et de places dans leurs bureaux ?
La chance que j'ai, c'est que dans le genre visé, la majorité des éditeurs préfèrent les envois par mail plutôt que la Poste Au temps pour moi alors... Et oui je connais très bien l'addition, malheureusement... Mais bon, en ce qui me concerne, c'est compris dans le budget. Pas le choix. |
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