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| [Contrat d'édition] Votre avis | |
| | Nombre de messages : 58 Âge : 48 Localisation : France Pensée du jour : Seules sont perdues d'avance les batailles que l'on ne livre pas. Date d'inscription : 01/06/2013 | Fabienne Kisvel / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 13:41 | |
| Le problème de l'autoédition est toujours le même : la crédibilité auprès des lecteurs. Le sondage "le lecteur que vous êtes" sur le forum (Kylie Ravera) est édifiant sur ce sujet. |
| | Nombre de messages : 2612 Âge : 45 Localisation : Nord Pensée du jour : "Les mômes maintenant, ils lisent, ils lisent, ils lisent et résultat...ils sont encore puceaux à 10 ans..." Date d'inscription : 17/09/2008 | Marc Anciel / Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre Jeu 13 Juin 2013 - 14:00 | |
| Si on passe par un tout petit éditeur, voire un prestataire de services, c'est à peine mieux. Faut être doué en com et d'une patience infinie... Ou alors ne pas s'attendre à des miracles et se contenter de voir son bouquin dans sa bibliothèque avec la possibilité de le filer à des proches. Ce qui est déjà mieux que le fond de tiroir. |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Juin 2013 - 14:03 | |
| L'auteur qui achète ses exemplaires pour les salons, je l'ajoute à mon livre du lol. |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 14:05 | |
| - Lou Nichols a écrit:
- Le problème de l'autoédition est toujours le même : la crédibilité auprès des lecteurs. Le sondage "le lecteur que vous êtes" sur le forum (Kylie Ravera) est édifiant sur ce sujet.
Si on regarde p 39-40 , on voit qu'il y a effectivement un déficit d'image pour l'auto-publié, mais que ce déficit est finalement assez faible par rapport aux à-priori. Comme vous dites, édifiant. Raison de plus pour faire (et diffuser) la distinction entre auto-publication et auto-édition. A noter que chez les anglophones, ce déficit diminue fortement avec la multiplication de grands succès venant de l'auto-publication numérique. |
| | Nombre de messages : 58 Âge : 48 Localisation : France Pensée du jour : Seules sont perdues d'avance les batailles que l'on ne livre pas. Date d'inscription : 01/06/2013 | Fabienne Kisvel / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 14:33 | |
| TheSFReader : Quelle différence fais-tu entre auto-publication et auto-édition ? |
| | Nombre de messages : 63 Âge : 49 Date d'inscription : 10/06/2013 | TheSFReader / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 15:13 | |
| - Copie d'un commentaire sur un autre forum a écrit:
Je suis déformé par mon habitude de lire en anglais et de m’informer sur l’auto-publication. Du coup, j’y ai pris un peu de vocabulaire.
En anglais, l’editing, ce sont les phases de relectures et corrections (des plus profondes genre coaching sur toute l’intrigue, jusqu’à la petite correction typographique). Le terme est après re-décomposé selon le niveau de finesse et le type de travail. En Français, on peut plus ou moins appeller ça re-lectures/corrections etc.
Le publishing, c’est la commercialisation des œuvres. Cela inclut les lectures et relectures, mais ne se limite pas du tout à ça. C’est aussi la sélection en amont, la préparation du manuscrit, mise en page, formatage, couverture, écriture du résumé et du quatrième de couverture, stratégie de prix, stratégie de distribution etc. En France, c’est la fonction d’éditeur. Note, même si toutes ces tâches sont sous sa responsabilité, il est souvent amené à les sous-traiter, ce qui est logique…
Donc, pour moi, un auto-éditeur, c’est quelqu’un qui fait sa relecture lui-même (sans forcément le recul nécessaire), puis bâcle le publishing.
Un auto-publieur est au contraire quelqu’un qui porte toute son attention à commercialiser les oeuvres avec une attention toute professionnelle à leur qualité tant au niveau du contenu que de la forme. Ce qui inclut les phases de relectures/corrections, « idéalement » sous-traitée à des personnes extérieures, qui auront un recul et un oeil différent sur le manuscrit. (Et là, un petit retour à l’auteur, qui garde l’autorité éditoriale sur Son oeuvre)
Attention, ça ne veut pas dire qu’il va sacrifier le contenu au contenant, ni avoir une approche uniquement intéressée financièrement et s’occuper de vendre du « commercial », mais qu’au moins ce qu’il va proposer à la commercialisation soit dans une état « commercialisable ». Que les acheteurs ne crient pas au scandale face à un torchon sale et troué vendu au prix d’un drap de soie…
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| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Jeu 13 Juin 2013 - 15:23 | |
| - Lou Nichols a écrit:
- Le problème de l'autoédition est toujours le même : la crédibilité auprès des lecteurs. Le sondage "le lecteur que vous êtes" sur le forum (Kylie Ravera) est édifiant sur ce sujet.
La crédibilité de l'auteur édité par ces peudo-éditeurs du net n'est pas mieux, même s'il a du talent. C'est celle de l'auteur qui n'a pas trouvé de vrai éditeur et qui rejoint la cohorte des désespérés. Et c'est vrai que quand on consulte leur catalogue, c'est à 90% du grand n'importe quoi: -"Ma vie dans le maquis en 44 racontée à mes petits-enfants" par Jean Aivécumoi. -"Poèmes floraux" par Yvette Alouest. -"Mary-Sue et le vampire amoureux" Plus connu (dans la famille de l'auteur) sous le titre Malédiction tome 1 (parce que les titre en un mot, c'est plus accrocheur !) par Mary-Sue Christal (prononcez Mérui-sou Cruistol)...de son vrai nom Paulette Chouignard, mais c'était moins vendeur. -"Souvenir d'un pécheur à la ligne" (avec photos des plus belles prises pendant les dernières vacances à la Motte Beuvron) par Raoul Lerelou. -"Mes idées pour réformer le système politique mondial" (987 pages) par Modeste Lendormeur. Et je ne vous parle pas des résumés destinés à accrocher le lecteur genre: "Grand amateur de pèche, Raoul Lerelou vous entraine avec lui dans ses pérégrinations solitaires à la rencontre de la truite mouchetée et de l'asticot du Périgord." 213 pages. 19,99€. En auto-édition, au moins, tu n'as pas la catastrophique réputation de tes "collègues" de galère collée à tes basques. Mais bon, on en revient toujours au même point: Quand on veut être pris au sérieux et se faire connaitre auprés du grand public, il faut un éditeur classique, avec mise en vente chez les libraires. On n'en sortira pas...
Dernière édition par SergentMajor le Jeu 13 Juin 2013 - 16:34, édité 3 fois |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Jeu 13 Juin 2013 - 16:12 | |
| Bonjour Pour tous ceux qui ont des questions, merci de me les poster par message privé, nous travaillons actuellement sur une F.A.Q qui permettra de donner toutes les réponses. Merci à ceux qui ont compris que nous faisons notre métier, et que dans tout contrat il y a des terrains à négocier (qui est totalement satisfait du contrat de son opérateur, ou de son prestataire de service en téléphonie mobile, ou même simplement des C.G.V de son garagiste ? Dés que j'aurais le lien de la F.A.Q, je reviendrais le poster ici |
| | Nombre de messages : 478 Âge : 43 Pensée du jour : Je crois qu'il est temps de remettre les pendules à leur place (Johnny Hallyday) Date d'inscription : 15/08/2012 | SergentMajor / Pour qui sonne Lestat Jeu 13 Juin 2013 - 16:25 | |
| - Ikor éditions a écrit:
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Merci à ceux qui ont compris que nous faisons notre métier.
De rien. |
| | Nombre de messages : 392 Âge : 28 Date d'inscription : 19/03/2013 | Float / Tapage au bout de la nuit Jeu 13 Juin 2013 - 16:28 | |
| Merci, c'est un forum ici, pas votre boîte mail ou votre espace publicitaire.
Si vous avez quelque chose à dire concernant le contrat proposé à Paul, aucun problème. Mais vous avez déjà montré que vous n'étiez pas là pour ça.
Ce sujet sera au moins utile pour que les auteurs ne se laissent pas berner par des entrepreneurs peu scrupuleux dans votre genre. Il n'y a rien de mal de proposer à certains de faire imprimer des livres pour leurs amis, leur famille et de se faire payer pour être l'intermédiaire entre l'auteur et l'imprimeur. Mais vous n'offrez pas d'autres services aux auteurs. Ces auteurs rêvent de se faire éditer et d'être lu grâce au travail effectué par l'éditeur. Vous ne pouvez pas assurer ce travail, au revoir. Vous sériez sans doute plus productif à aller proposer des contrats à des auteurs naïfs qu'ici où grâce à la perspicacité et l'expérience de certains plus grand monde n'est dupe.
Pensez à votre e-réputation. Plus vous insisterez sur ce sujet, plus ce fil risque d'avoir une visibilité handicapante pour votre développement sur les moteurs de recherche. C'était pas très malin, mais maintenant on comprend qu'aucun "professionnel" n'a intérêt à participer directement à des forums de discussion. La meilleure chose qui vous puissiez faire, c'est de demander à la modération de supprimer votre compte en prenant soin de virer toutes références au nom de votre entreprise. |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 11/06/2013 | Ikor éditions / Homme invisible Jeu 13 Juin 2013 - 17:27 | |
| mon e-réputation va bien merci :)je répond aux questions posées par les internautes. J'ai été invité par Paul pour m'exprimer ici. En conséquence je ne supprimerai pas mon compte. Car être éditeur c'est aussi aimer les livres et si je dois être jugé sur des intentions supposées être les miennes, alors soit qu'il en soit ainsi. Les esprits honnêtes feront vite la différence. |
| | Nombre de messages : 58 Âge : 48 Localisation : France Pensée du jour : Seules sont perdues d'avance les batailles que l'on ne livre pas. Date d'inscription : 01/06/2013 | Fabienne Kisvel / Clochard céleste Jeu 13 Juin 2013 - 17:55 | |
| Float : Je te trouve très agressif vis à vis d'Ikor édition. Libre à chacun de signer ou non ce genre de contrat, qui je le répète est un contrat très courant dans le monde de l'édition.
Un jeune éditeur qui s'ouvre à la discussion c'est déjà beaucoup, et ce forum est là pour que nous soyons informés, prévenus et que nous prenions nos dispositions en connaissance de cause.
Personnellement je préfère discuter librement devant ce portail avec cet éditeur, comprendre ses intentions, ses motivations et exposer les notres. Il peut et nous pouvons ainsi exposer tous les points de vues, chacun voyant midi à sa porte comme on dit. Il reste qu'il ne faut jamais refuser la communication avec quiconque. |
| | Nombre de messages : 2774 Âge : 57 Date d'inscription : 02/11/2010 | Le_conteur / Roberto Bel-Agneau Jeu 13 Juin 2013 - 18:00 | |
| Pareil, tu pousses un peu Float!
Ikor édition propose un contrat, on a la chance de pouvoir en discuter, d'avoir certaines réponses. Chacun est libre de se faire sa propre conviction ... (et rien n'est figé dans le marbre).
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| | | Invité / Invité Jeu 13 Juin 2013 - 18:47 | |
| Quelle arrogance... J'ai bien fait d'introduire ce smiley |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Juin 2013 - 19:26 | |
| - Float a écrit:
- Ce sujet sera au moins utile pour que les auteurs ne se laissent pas berner par des entrepreneurs peu scrupuleux dans votre genre
J'ai du rater une étape parce que je ne vois pas ce qui, dans le contrat proposé, justifie ce genre de propos, à la limite de l'injure. Si l'auteur n'est pas d'accord avec les clauses du contrat, rien ne l'oblige à signer. L'auteur est censé savoir lire et interpréter ce qui lui est proposé. À défaut, il demande des explications à l'éditeur, et l'éditeur lui répond. En principe, cet échange est privé. Si ce que répond l'éditeur n'est pas clair pour l'auteur, ce dernier s'adresse alors à un juriste. De toute façon, la validité d'un contrat ne peut pas être contraire à la loi. Donc, des clauses abusives ne peuvent pas prévaloir sur le droit français. |
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