Pourquoi c'moi le maléfique ? Comment un biscuit peut-il être maléfique ? D=
... Ah oui, je suis le Biscuit du Maaal, j'avais oublié =o
Et désolé pour le HS ~

Le biscuit il a du spirit et le spirit, c'es maléfique arf arf... Pardon pour le flood.

J'aime que l'amour soit un imprévu, une conséquence des évenements qui font la trame du récit.

Je ne supporte pas que les personnages tombent éperdument amoureux au premier regard, ça me rend dingue.

Pour moi l'amour est un virus, qui s'instale silencieusement se multiplie et lorsqu'on s'en rend compte on est déjà en phase terminale.

Je crois qu'un sentiment fort comme l'amour permet de faire ressotir le meilleur comme le pire de ses personnages et ça c'est la cerise sur le gâteau.

Bon sujet ! Alors personnellement je trouve que l'amour a une place importante dans un récit, du moment qu'il n'est pas central, cliché, ou surjoué voir souligné au marqueur noir.

(Bon après n’empêche que certaines histoires d'amour centrales ont fait de belles histoires)

Il faut juste faire attention de ne pas en faire trois tonnes et malheureusement, le sujet a été mainte et mainte fois utilisé, donc l'originalité se voit restreinte lorsqu'on place une histoire d'amour centre de l'histoire...

Citation :

Leur amour ne finit pas bien, mais il fait "rêver". On ne peut le nier. L'amour y est fort, tourmenté, malheureux, mais incontestablement sublimé.

Toujours !

C'est une question intéressante.
Je crois qu'écrire l'amour, c'est parfois n'en rien dire. Il transpire. Il suinte. Je reste toujours très suggestive.
Tu parles de ta "gaucherie" quand il s'agit d'en parler: "ils s'aiment à crever", etc.
La suggestion est parfois redoutablement efficace: pense à Madame Bovary qui a dû sa censure à cette scène fabuleuse où la voiture parcourt Paris en tout sens, et à chaque arrêt une voix s'élève pour dire au cocher: "continuez, continuez!"
La scène amoureuse relativement implicite a énormément choqué la société ultramorale du XIXe et encore aujourd'hui a un érotisme percutant. Et pourtant.. Rien n'est dit.

Citation :

La scène amoureuse relativement implicite a énormément choqué la société ultramorale du XIXe et encore aujourd'hui a un érotisme percutant. Et pourtant.. Rien n'est dit.

Je ne sais pas si écrire une telle scène aujourd'hui marcherait. Les temps ne sont malheureusement plus à la suggestion. (Même si en ce qui me concerne, je préfère la suggestion)
Oui, je parle de ma gaucherie à exprimer le sentiment amoureux. Dans le sens où pour moi, c'est quelque chose d'intime qui n'a pas besoin d'être dévoilé à grandes envolées lyriques. Mais aujourd'hui, l'amour fait son show dans les médias. Partout, il se montre. Est montré. Démontré.
Et moi paradoxalement, je suis secrète sur ma vie privée et réservée avec l'amour. Donc il est clair que dans mes écrits, je préfère l'évoquer timidement.
L'amour dévorant à la twilight par exemple est un amour que je ne peux pas écrire car il est montré et surjoué. Je ne dis pas que c'est mauvais, là n'est pas le sujet, mais j'ai du mal avec cette façon de faire.

Mais je hais cette manie de dire: les histoires d'amours c'est pour les filles.
(Et si on met des zombies tout autour, histoire de masculiniser le tout, ça le fait?)

Citation :

Mais je hais cette manie de dire: les histoires d'amours c'est pour les filles.

Tout à fait. D'autant plus que de très grands "romans d'amour" (le terme n'est pas adapté, mais bon...) ont été écrits par des hommes.

bah, si on en croit les statistiques, c'est la lecture tout court qui est majoritairement pour les filles, alors...

Pour ce qui est de moi, si une histoire d'amour est existante dans mes écrits elle dépendra surtout du contexte de base. Je n'aime pas faire quelque chose qui n'a rien à voir avec une autre au risque de perdre le fil de toute l'histoire.

Sinon, et même si je n'aime pas tellement cela, je dois dire que j'apprécie bien l'écriture de quelques histoires amoureuses entre deux personnages (ou même un triangle amoureux qui sait). Je ne trouve pas cela très "guimauve" ni "inintéressant" puisqu'elle fait évoluer chaque récit de manière différente et pimente un peu plus celui-ci. S'il est niais, c'est qu'il est souvent trop fleur bleue. S'il est superficiel, c'est que le personnage est dans le genre de Dom Juan.

En effet, j'aime bien jouer sur les différentes facettes de l'amour et les tisser entre-elles pour former quelque chose qui ne tombe pas dans le cliché puisque j'ai vraiment horreur de ça. Bien évidemment, il pourra peut-être m'arriver d'écrire, un jour, une histoire cul-cul la praline pour rigoler: ça ne me dérangera pas du tout ! (et clichée en plus)

Et pour finir, il m'est très facile de parler d'amour dans mes histoires écrites, je trouve cela très simple et très facilement malléable: tout peut arriver puisque c'est imprévisible et j'adore les imprévus !

Voici donc ce qu'il est est de moi ! ^^

Dans mon roman, il y a le personnage principal qui est un amoureux de la nature.

Merci de vos passages.

Hum... Pohore, je pensais plutôt à l'amour entre deux humains en fait. Parce que sinon, on peut aller très loin en effet.

La place de l'amour dans mes récits ? Je dirai moyenne, je ne suis pas du genre à mettre une histoire d'amour entre deux personnages seulement pour le plaisir d'en mettre une dans le récit. Par contre, si l'histoire que je raconte demande à ce que deux personnages tombent amoureux l'un de l'autre, alors oui, l'amour prend une place importante (mais sans jamais prendre le pas sur le reste). Après, j'ignore si j'écris des histoires d'amour touchante (même si je suis un grand romantique, la preuve j'adore enfermer des femmes dans ma cave... je plaisante ^^)

Aucune place pour l'amour dans mon premier récit,c'est un sujet que je trouve trop complexe et délicat à (bien) aborder pour que je m'y risque dès la première fois. N'importe qui peut faire une histoire d'amour dans un livre. Mais il est plus difficile de sortir des habituels clichés avec cette saleté de séquence émotion qui revient à la fin de chaque mauvais film ou livre et où les héros s'avouent leur amour, amour qui dégoulinait dès les premières lignes. D'ailleurs, j'ai remarqué que j'ai adoré certains livres juste parce que qu'on nous dispensait de séquence émotion à la fin.