Ahava : Et Phantom of the opera, de Iron Maiden?
(ok, je flood et sort donc ^^)

Je connaissais pas donc j'ai écouté. Ouais... ça passe...

Bonsoir,
personnellement, les histoires d'amours ne me plaisent qu'en arrière-plan !
Mahili :

Citation :

Bref, j'aime l'amour destructeur, douloureux... C'est cliché, ça ? xD

Moi aussi j'aime bien quand quelque chose casse cet amour ! (Serions-nous sadiques ?) Quand l'amour est impossible à cause de quelque chose ! Mais c'est vrai que c'est devenu cliché !

Je crois que c'est en partie à cause de notre époque, aussi... à un certain moment, c'était l'amour parfait qui trônait, dans la littérature comme au cinéma.

Le genre de belle histoire d'amour qui finit toujours bien ^^

Maintenant c'est vrai que, je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que c'est différent.
Mais si on considère que le rôle de l'écrivain est un peu égal à celui d'un journaliste, qui se laisse guider par son temps, eh bien, finalement, je ne vois pas en quoi les clichés sont si mauvais ^^
Ils témoignent d'une époque, après tout.
(bon, je sors un peu du sujet, là)

Enfin bref... les gens en général sont plus attirés par la douleur (en ce moment en tout cas, et d'après ce que j'ai compris), c'est pour ça qu'un truc parfait ne les intéresse peut-être pas autant, aussi bien à la lecture qu'à l'écriture. Ce n'est peut-être pas assez... fort ?
Peut-être que quand la fin du monde viendra ce sera l'inverse

Quoi qu'il en soit, que se soit un amour parfait un peu guimauve ou un amour destructeur, je pense que l'amour aura toujours sa place.
Aussi bien dans nos écrits, que dans la littérature en générale, ou n'importe quel autre forme d'art narratif.
Il y a juste des variantes, quoi.

Mahili a écrit:

Je crois que c'est en partie à cause de notre époque, aussi... à un certain moment, c'était l'amour parfait qui trônait, dans la littérature comme au cinéma.

Ce qui est plus du à la relativité contextuelle de la censure qu'à un radical changement des mœurs, qui se traduirait en littérature ou autre. J'ai le sentiment que les mœurs sont constantes, change au fil du temps la perception qu'on en a...

Ce n'est pas faut Hel. Par exemple, la moyenne d'âge à laquelle on fait l'amour pour la première fois n'a pas bougée en 40 ans : c'est 17 ans. Et les sociologues de la sentimentalité racontent qu'on n'a jamais été aussi désireux de fidélité et d'amour à vie pour le meilleur et pour le pire, dans les esprits actuels. Espèce de compensation de la misère des alliances (au sens large) aujourd'hui.

Hel : ah oui, tu as tout à fait raison, j'ai pas forcément dis que c'était à cause des moeurs, mais je pense que l'époque et les conditions dans lesquels nous vivons influencent effectivement la manière dont on les aborde, les différents désirs que l'on a par rapport à elles (les moeurs).


J. Stoerkler : Je pense qu'on désir lire et écrire une situation un peu inverse à celle que l'on vit. C'est logique, d'un côté. On souhaite s'évader donc si c'est la même chose que notre vie quotidienne...
C'est sans doute comme ça qu'apparaissent les modes et les clichés, et c'est pour ça que je pense que l'époque dans laquelle on vie influence forcément notre vision des choses. Sans pour autant changer nos moeurs

Mahili : pas tellement d'accord... Tristan et Iseult, Roméo et Juliette... Leur amour ne finit pas tellement... bien !

Leur amour ne finit pas bien, mais il fait "rêver". On ne peut le nier. L'amour y est fort, tourmenté, malheureux, mais incontestablement sublimé.

Citation :

les gens en général sont plus attirés par la douleur

Les gens d'une société sont toujours attirés par ce qu'il leur manque le plus.
Regardez aux Etats-Unis, les feuilletons et les films ne parlent que d'amitié et de méchants punis, des choses qui n'existent pas en fait.
Aujourd'hui ce qui manque aux occidentaux, c'est le sentiment, il est en voie de disparition alors on le recherche partout dans les films, les livres et les chansons. Beaucoup diront qu'ils éprouvent des émotions mais en fait savent-ils vraiment de quoi ils parlent ? Des fois, quelqu'un peut en énerver un autre et poursuivre sur la même lancée avec des paroles blessantes sans s'apercevoir que l'autre en face a mal, il va de soi que ce genre de personne (dont je fais partie des fois) ne ressent pas les émotions d'autrui. Dans ce piège du non ressenti (le film Equilibrium est je pense symbolique de l'évolution de nos sociétés), l'amour a été et est toujours pour moi la sortie .

Pour moi l'amour est incontournable dans mes récits, et c'est justement ce qui me donne souvent mon inspiration.

Parfois c'est vrai que j'ai peur de tomber dans le grandiloquent, chose qui me dérange souvent dans mes lectures mais je m'efforce de montrer comme tu le dis que l'amour ce n'est pas que du rose bonbon. L'amour me fait souvent penser aux montagnes russes, il y a des hauts et des bas, quelques fois même débat.

L'amitié aussi est importante je trouve car elle nuance l'amour et peut en être le prologue. C'est en tout cas ( à mon humble avis de jeune fille "en fleur" comme on dit) un sujet incontournable de la littérature et de nos vies également.

En tout cas c'est un beau sujet de questionnement que tu nous soumet ici.

Pas de romance dans mes romans, je suis profondément allergique à la mièvrerie 8D :troll:
Ou alors, s'il y en a, ce sera soit détourné, soit extrêmement secondaire, soit un prétexte à de jolies tragédies. Bref, que ça ait un impact sur l'histoire elle-même ou sur l'humour, quoi :3

biscuiiiiiiit <3

Gaufreeette =D (Diantre, j'ai une fan alors que j'ai même pas posté mes écrits. La vache, je suis fort =o )
Enfin, pour ne pas flooder, je vais compléter mon message précédent en disant que j'suis sans doute un aigri qui ne croit pas en l'amûr. Donc je ne ressens pas le besoin d'en chercher dans d'autres œuvres (quoique ça peut être sympa et meugnon si c'est bien mené), et je ne ressens pas l'envie ni le besoin non plus d'en inclure dans mes écrits. J'péfère la castagne, l'aventure, les conquêtes et tout ça, quoi o/

Mais comme je te comprend, j'ai dis pareil ! Roh biscuit ! Espèce de double (probablement maléfique d'ailleurs)