Peut-être ce post se limite-t-il à vos textes intimes, personnels... Mais pour ma part je n'écris pas de romans. J'aimerais bien, mais je ne sais pas faire alors bon.
Ce qui fait que tout ce que j'écris se limite à de la simple expression écrite, j'écris ce que je ressens, le blues quoi. (J'ai quinze ans, je suis un ado = j'ai le blues. C'est normal, non?)

Alors cette question m'est venue.

Vous? Vos écrits, tout genres confondus, finalement, qui les lit? Bien sûr les membres du forum si vous les avez postés. Mais vos parents? Votre compagnon? Vos amis? Ou le grand public si vous avez déjà publié.
Qui vous lit? Y a-t-il des personnes à qui vous cachez votre production? Y a-t-il des personnes à qui vous voulez les faire lire?

Pour moi: bien sûr il y a vous, mes anciennes ébauches de romans que vous avez démontées bien comme il faut et je vous en remercie ^^
Ou le reste.
Il y a aussi toute ma classe à qui ça a l'air de plaire un peu mais c'est assez gênant quand on sait qu'ils sont persuadé que c'est un personnage que j'ai créé qui s'exprime à travers mes textes sans comprendre que parfois le mal-être est le mien.
Je suis aussi gêné quand les parents me lisent, j'ai l'impression de montrer quelque chose d'indécent.
Il y a aussi les ateliers où je vais où les textes écrit sur le moment doivent être lus à voix haute mais ils sont en général très (trop) banals.

Voilà, votre situation m'intéresse alors postez!

Ma mamie, mon papy, le laitier et Tatie Fernande.

Plus sérieusement, j'ai un prof qui a eu la chance d'être publié dans la province où je vis, il m'aide à avancer, et je il publie mes textes dans sa revue régionale quand il les trouve bons(c'est à dire une fois sur mille).Donc en gros, en me comptant moi même, ca doit bien faire trois pelés et demi, avec de la chance.

Je les montre à mes parents, bien sûr, et comme tous les parents, ils ne diront jamais de critique objective, ce qui sympa et encourageant.

Les ateliers sont sympa, je trouve plus facile de d'exposer ses textes devant des inconnus, au moins si on se sent nul sur son produit on ne les reverra pas.

J'aimerais être plus lu, c'est clair. On est jamais assez critiqué et lu.

Mais que sont tes textes, des nouvelles? Ca dépend du type de textes, je crois. Moi j'ai parfois du mal avec certaines personnes parce que je me sens con quand je me dis que la plainte juvénile qu'ils lisent, c'est moi qui l'ait pondue.

De la poésie et des nouvelles. Ce que j'ai posté ici a déjà été publié en fait, c'est pas forcément un gage de grande qualité mais bon, ca fait du bien quand même.

Citation :

la plainte juvénile qu'ils lisent, c'est moi qui l'ait pondue.

Tu traites tes propres écrits comme ça? C'est dommage, faut jamais se sentir idiot devant ses écrits, tu pars perdant. Maintenant crois que tu es un génie, et tu te brises le pif. Il y a un juste milieu à atteindre, et c'est difficile...En tout cas plus tu écris,plus tu exposes tes oeuvres, plus tu donne du sens à ce que tu fais. Et si on trouve que c'est mauvais, ben tant pis, tu fera mieux après.

Après tout on écrit pour être lu, du moins c'est une des raisons de l'écriture, non?

Dans mes textes, je me démonte, je me démolis. Je suis très dur avec moi-même.
J'essaie de me remettre en question en regardant en arrière. Alors oui, je suis un ado qui se plaint de sa solitude. Et alors? Des gens lisent ça et tu sais quoi? Y a même des gens qui AIMENT ça.
Mais mes parents, non. Mes essais de romans, d'accord, mais pas mes expressions écrites...

Citation :

Et alors? Des gens lisent ça et tu sais quoi? Y a même des gens qui AIMENT ça

Moi pas, f'ieu. La plainte c'est pas mon truc.

La remise en question,ça c'est positif. Comme dirait l'autre, un écrivain supprime plus qu'il n'écrit, retire plus qu'il n'ajoute...Je suis assez d'accord avec toi en fait.

Et toi tu voudrais être lu par qui et comment en dehors d'ici?

Finalement, c'est difficile de trouver un avis sincère. Les amis disent que c'est bien, les parents sautent de joie. On a rarement droit à des avis construits, un peu plus qu'un "continue" ou un "c'est pas trop mal".
Sur la toile c'est décidément plus commode.

FabreSéron a écrit:

Je les montre à mes parents, bien sûr, et comme tous les parents, ils ne diront jamais de critique objective, ce qui sympa et encourageant.

Ma mère sait être objective avec ses enfants. Elle ne va pas dire que c'est génial si elle trouve ça nul.

Je fais lire mes écrits à mon copain , à mes parents (ils ont lu mon premier roman lol ils étaient morts de rire )

Je fais lire à des anonymes sur des forums

Et sinon je l'ai caché longtemps que j'écrivais au lycée, en prépa, en école d'ingé... jusqu'à cette année où on a eu un cours où il fallait parler de soi devant la classe... hum hum. Au final je ne sais pas pourquoi je le "cachais". Et puis en même temps c'est con de balancer : "Eh tiens vous savez pas ? J'écris !!" comme ça au milieu de tout.

Voilà bon @++

FabreSéron a écrit:

Et toi tu voudrais être lu par qui et comment en dehors d'ici?

Le public, LE public *_*

Non, pour le moment, ça me va comme ça. Et quand je parlais de plainte juvénile c'est pas du "désespoir" c'est juste que ça parle énormément à tous ceux de mon âge, moins aux autres qui ont passé ce cap, et comme le disent mes parents, il y a un truc sombre et triste constant dans ce que j'écris. Des "regrets sous-jacents". Un "truc à la David Goodis".

Alors je pense que je vais me mettre à David Goodis.

Qui: Oui moi aussi je le crie rarement sur le toits, comme ça, je pense que j'aurai l'air con

Mon début de roman, les JE.
D'autres petits trucs, personne (pour l'instant).
Des conneries sur mon "blog", des amis, potes, connaissances (mais pas beaucoup).

Tout le monde (au moins).

Moi, personne, et pas plus.
Au maximum, ma famille a dû lire mes premiers poèmes quand j'étais plus jeune, mais encore ... Je suis artistiquement très pudique.

Kikidmakak a écrit:

Oui moi aussi je le crie rarement sur le toits, comme ça, je pense que j'aurai l'air con

C'est bizarre mais je ressens la même chose. Alors que franchement, écrire, il y a pas de honte à ça...

Ben non... :/

Pas grand monde je l'avoue. En général je garde mes textes pour moi, exceptés quelques vieux poèmes qui sont sur le fo'. J'ai fait une exception en participant à un concours de nouvelles de mon gymnase (=lycée) et j'ai terminé deuxième alors mon texte est disponible pour tout le monde sur internet et sera publié dans un recueil... Reste à voir qui s'y intéressera.