Vincent a écrit:

Je préfère (préférence) être lu,
plutôt qu'être édité.

L'un n'empêche pas l'autre. Quitte à choisir je préférerais être édité, puis être lu...

Tout ça c'est très injuste, pour nous, les écrivains.
Dans le canton où j'habite, n'importe qel barbouilleur du dimanche verra ses toiles exposées et n'importe quel musicien pas trop mauvais aura l'occasion un jour ou l'autre de faire une petite démonstration de son talent mais jamais rien pour les écrivains !
Quant à la famille n'en parlons pas on dirait que ça les gêne ! Peut-être la peur de se retrouver au détour d'un paragraphe ?
Tout le monde prend un air bizarre quand on dit "j'écris". On passe tout de suite pour le doux rêveur qui se prend pour un génie.
Pour me faire lire j'ai fait un blog et j'ai mis le lien dans ma signature sur un forum très fréquenté où je poste assez souvent. Il y a pas mal de gens qui cliquent même si les commentaires sont rares (un peu comme ici...).
En ce qui concerne les commentaires sur ce forum j'avoue ne commenter que les nouvelles qui viennent de paraître. Je ne suis pas allée encore dans les profondeurs mais j'irai sans doute. D'autre part je ne commente jamais les poésies, je n'y connais rien. Je ne m'y connais pas vraiment en nouvelles non plus me direz-vous mais c'est quand même plus facile pour moi.
Autrement, en ce qui concerne les ateliers d'écriture, c'est vrai que c'est très marrant.
Sur certains sites on se rencontre un jour de la semaine à une heure déterminée, quelqu'un donne les consignes et on a une heure pour écrire et poster. C'est très excitant. En général on s'en tient à des textes courts 1500 ou 3000 signes.
J'avoue que j'aimerais bien qu'on puisse le faire ici.

Citation :

Peut-être la peur de se retrouver au détour d'un paragraphe ?

Hihihihihihi.

J'avais 10 ans je crois quand j'ai écris un paragraphe qui parlait des aventures d'un petit lapin, toute contente j'avais fais lire a ma mère qui ma juste tapoter le crane sans rien trop en dire, ou bien je n'en ai pas vraiment le souvenir. En tout et pour tout, je ne sais pas vraiment faire lire mes textes, je crois que comme ce sont mes mots, mes idées, je doute de moi. Je crois que je suis trop pudique, me mettre a découvert est éprouvant ! Du coup, la plupart des choses que j'écris, je les gardes pour moi. Et en général, j'écris pour moi même, pour me libérer, m'évader.

Qui me lit? Bonne question...
Avant, j'étais du genre à montrer mes écrits à ma famille, mes amis, pour savoir ce qu'ils en pensaient, mais depuis que j'ai "mûri", je ressens comme une gêne à l'idée de procéder ainsi.
J'attends que le roman sur lequel je travaille actuellement aboutisse un peu plus avant de le faire partager à mon entourage.

Euh... je dirai... personne.
J'ai laissé mes parents lire le premier chapitre de mon roman et j'avoue qu'après ça m'a énervé parce qu'ils arrêtaient pas d'en parler à tout le monde. Conclusion inévitable: ma famille m'en parler sans arrêt.
Du coup, je refuse de le faire lire à qui que ce soit.

Citation :

J'attends que le roman sur lequel je travaille actuellement aboutisse un peu plus avant de le faire partager à mon entourage.

Je fais pareil.

Des inconnus sur mes différents blogs et jamais mon entourage. D'ailleurs, personne ne comprends ce que j'écris, normal, j'écris mais ce n'est pas pour communiquer. Cherchez l'erreur.

Jyannis a écrit:

J'avais 10 ans je crois quand j'ai écris un paragraphe qui parlait des aventures d'un petit lapin, toute contente j'avais fais lire a ma mère qui ma juste tapoter le crane sans rien trop en dire, ou bien je n'en ai pas vraiment le souvenir. En tout et pour tout, je ne sais pas vraiment faire lire mes textes, je crois que comme ce sont mes mots, mes idées, je doute de moi. Je crois que je suis trop pudique, me mettre a découvert est éprouvant ! Du coup, la plupart des choses que j'écris, je les gardes pour moi. Et en général, j'écris pour moi même, pour me libérer, m'évader.

Tout pareil ! sauf que moi c'était pas un lapin, mais un serpent ami avec une souris xD (j'avais 7 ans, j'étais un peu limitée)

Mais sinon, pour le reste, pareil ^^

Comme la plupart d’entre vous, je ressens une certaine gêne à faire lire mes écris à ma famille... Je ne l’ai fait qu’une seule fois, lorsque j’ai écrit ma première nouvelle. Elle racontait l’histoire imaginaire de deux voleurs de diamants pas très malins qui, dans la fuite suite au méfait, se font arrêter par des policiers qui les menottent. Malgré cela, ils réussissent à s’enfuir, le policier attaché au bras d’un des deux type, mais sont vite déroutés lorsque les menottes prennent un arbre de plein fouet, assommant ainsi les compères... Je sais, c’est nul, mais je n’avais que six ans et à ce moment-là, j’étais assez fière de moi.
Sinon, qui me lit ? Je faisais lire mes écrits à certains camarades de classe, mais j’ai laissé tomber, ça passait toujours des « oh, c’est bien » aux « quelle horreur ! », en s’attardant sur les « c’est pas mon genre, pourquoi y a pas d’amour ? » et les « c’est de moi que tu parles ? ». Je fais lire plusieurs de mes textes à mon compagnon, mes professeurs et les internautes pour avoir un avis des plus objectifs et sincères.

Mais je suis aussi quelqu'un d'hermétique qui aime garder son univers pour soi. Pour quelle raison, je ne sais pas. S'il y a des personnes dans le même cas...

Oui, moi.


Pour ma part, c'est surtout par pudeur, et par manque de confiance.
Et puis, c'est tellement agréable d'être en tête à tête avec ses perso, rien qu'à soit.

L'avis des autres, je pense, nous fait peur. On a peur de se prendre une grosse claque ^^

Quand on passe le cap de la grosse claque, soit on continue toute sa vie à écrire, soit on arrête suite à l'humiliation subit.

Oui, j'en ai déjà pris d'ailleurs, mais pas assez grosse je pense, puisque je continue

Enfin bref, il s'agit aussi d'avoir le courage de la prendre, la grosse claque. Parce que, je pense aussi que c'est pour ça qu'on ne fait pas lire ces écrits.
Genre, on sait qu'on va douiller, alors on repousse, on repousse !

Oui, mais c'est comme dans tout, quand il faut y aller, il faut y aller. Ce sont les prises de décisions qui font les femmes et les hommes. C'est ce qui fait l'expérience et aussi le fait que l'on grandit et cela à tous les âges.

Quand j'étais gosse et que j'ai commencé l'écriture, ma première histoire parlait d'un dauphin. Je l'avais fait lire à ma mère. L'an dernier, pour le concourt Claude Nougarro, j'ai écrit un scénario de court métrage qu'elle avait lu aussi. Elle m'avait pas mal aidé pour tout ce qui est correction, etc.. et avait même deviné de qui je m'inspirais pour certains perso.

Mais pour ce qui est du roman en cours d'écriture, personne dans mon entourage ne l'a lu. Ils ne sont même pas au courant qu'il existe. Et j'ai pas envie qu'ils le soient. Pour plusieurs raisons. Les principales : qu'on ne me prenne pas au sérieux, et parce que je sais que de toute façon, leur avis ne sera pas objectif. Je préfère attendre que ce projet soit vraiment finalisé avant de leur annoncer.
Il n'y a qu'une amie proche à qui j'ai dit " S'il te plait, te fous pas de moi. Voila, j'écris un livre." Je lui ai fait lire la toute première version du 1er chapitre, bien évidemment elle m'a sortie : " Whoua, respect ! Je pourrais jamais écrire un truc pareil ! "
Sur le moment bien sûr, excés de fierté. Et puis à la relecture de cette 1ere version quelques temps plus tard, l'évidence est là: c'est vraiment pas terrible.

Donc voilà pourquoi je préfère ne pas leur faire lire. Ils ne sont pas neutre et du coup, leur avis non plus.

Donc, mit à part les âmes charitables de JE qui viennent me lire et me commenter, il n'y a que moi qui me lit pour l'instant ^^ .