je préfére concerver mes droits pleins et entiers sur mes romans, quitte à ne jamais les négocier, plutôt que de les céder gratos et pour je ne sais combien de temps, à quelqu'un que je n'ai jamais vu.

Aprés tout, je ne les connais pas, moi, ces gens-là! Je ne vais certainement pas leur céder gracieusement les droits sur mon bébé les yeux fermés. (Toujours mon côté Mère poule:mrgreen: )

Je parie que Kirographaire "éditions" ne paye même pas d'à-valoir.

Rien à faire, c'est du perdant perdant pour l'auteur sur toute la ligne.

Pas mieux que sergentmajor...
Je ne cours pas assez après l'édition à tout prix de ce que j'écris ( dont les 3/4 méritent de prendre la poussière dans mon ordinateur, sans être jamais publiés) pour céder mes droits dessus au premier venu.
Faut que le professionnel fasse son travail déjà et Kiro ne le fait pas du tout visiblement pour la diffusion et la promotion.
C'est pas du compte d'auteur, ok. Mais désolée, ce n'est pas non plus du compte d'éditeur "gratos" car aller démarcher des librairies pour vendre son bouquin c'est du travail. Pour lequel l'auteur n'est pas rémunéré... et je ne parle pas des frais de déplacement pour aller voir les libraires ( dans mon département faut se taper quelques centaines de bornes en tout pour ça ! au prix du gazoil, non c'est pas gratos du tout ! )
Donc bon, ça pue un peu cette histoire... j'aime pas travailler gratos quand quelqu'un en profite à coté pour s'en foutre plein les poches et que toi tu restes à 8-10 % de pas grand chose parce que ce bonhomme à coté, il en branle pas une...

Ah... non, je ne pense pas courtiser seulement les grosses boites ( je dis ça en préventif, vu que c'est l'argument-massue dès qu'on aborde ce sujet) dans les maisons d'éditions auxquelles je pense, y'en a de très modestes, mais dont la ligne éditoriale, le boulot, me plaisent énormément.
Et si personne ne veut de ma prose et bien tant pis, soit je retravaillerai dessus, soit je passerai à un autre projet. Ce sera pas un drame. C'est pas le but ultime de ma vie, d'éditer CE récit.

Oui, sergent, kiro ne paie aucun a valoir... bon, ceci dit, c'est relativement rare et modeste un a valoir pour un premier roman, mais voilà...

SergentMajor a écrit:

Mais normalement, l'éditeur doit t'offrir gracieusement des exemplaires justement pour eux!

Kiro m'a donné 15 exemplaires gratuits. J'en fais ce que je veux, rien ne m'interdit de les offrir à mes proches...

Citation :

Et si j'en crois Monilet, il faut en plus leur céder les droits sur ton œuvre pour toute la durée du contrat.

Ben oui, ça me paraît assez logique Rien ne t'empêche de négocier la durée du contrat.

@ ilham : Les libraires que j'ai démarchés sont dans la ville où je vis, celle où je travaille et celle où je passe mes vacances. Je n'ai eu aucun frais de déplacement particulier, par contre, j'ai fait des rencontres très sympas.

EDIT : j'ajoute que d'autres libraires, dans d'autres villes, ont pris mon livre sans m'avoir rencontrée parce que leurs collègues le leur ont recommandé. Je n'ai pas eu à me déplacer.

Je sais que les éditeurs sont des voleurs, mais signer un contrat d'édition sans cession de droits, avec un à- valoir, des exemplaires gratuits, une campagne de pub nationale et une sortie du contrat quand tu veux !!! Cela ne doit pas courir les rues.

Tu as de la chance d'habiter une grande ville disposant de plusieurs libraires...
Ce n'est pas le cas des petites villes de province...

Je suis sûre en plus que ce genre de contrat peut te griller auprés des vrais éditeurs.

Editeur Pignonsurue :
-Bonjour, nous sommes intéressés par votre roman.

Auteur fou de joie
-Génial!

Editeur Pignonsurue :
-Votre livre est libre de droits, cela va sans dire?

Auteur :
-C'est à dire que j'avais signé un truc chez Editeur Online y'a 2 ou 3 ans, je sais plus trop pour combien de temps. Mais je vais résilier le contrat. Il est sympa, donc je pense que ça ne posera pas de problème.

Editeur :
-Ha, ok! On...on vous rappellera...

Moralité: Faites gaffe à qui vous céder les droits de vos oeuvres.
Dés que c'est signé, on en est plus le maître et ça peut poser des problèmes par la suite...
Et si ça prend dix ans pour trouver le bon éditeur, ou si on ne le trouve jamais, aprés tout, on écrit d'abord pour le plaisir, non?

Enfin ce n'est que mon avis personnel

Pauvre Deadsir, tu dois avoir la migraine à force de nous lire.
Fais comme tu le sens, finalement

Juste une question, quand on dépose un texte, genre à la SACD, on n'en cède pas les droits ?

question stupide, mais j'ai un doute, du coup...

Pour un écrivain, il n'est quand même pas très compliqué de lire un contrat, la durée y est notamment inscrite. Il est facile de dire après avoir signé "je ne savais pas".
Si n contrat ne vous plaît pas, vous ne signez pas. C'est pas plus compliqué.

Mahili a écrit:

Juste une question, quand on dépose un texte, genre à la SACD, on n'en cède pas les droits ?

question stupide, mais j'ai un doute, du coup...

Tu ne leur cèdes absolument pas les droits. Ils protègent juste ton texte contre le vol ou le plagia en attestant que c'est bien toi qui l'a écrit le premier.

Merci SergentMajor ! j'ai eu un gros coup de stress, là xD

Je n'avais pas envie de prendre partie jusque là, mais j'ai lu tellement d'âneries sur ce fil que ça me fait sourire.

Oui, un diffuseur, ça coûte cher, c'est un gros budget.

Oui, on cède les droits patrimoniaux à l'éditeur pour la durée du contrat (qui est négociable), c'est un peu le principe d'un contrat d'édition. Et ce, quelle que soit la maison.

Oui, beaucoup d'écrits restent inconnus, mais c'est très loin d'être toujours une injustice.

Vous savez ce qui me fait ricaner? Des cons qui appellent en pleurnichant et en disant: "Eh! Machin qui est édité chez vous comme moi, son livre va être adapté au ciné et pas le mien! Vous m'avez pris pour un con, pourquoi mon livre à moi il n'a pas eu cette chance, ouin."


Voilà. J'ai poussé mon petit coup de gueule contre les oies blanches qui ont la tête bourrée d'images d'Épinal.
Je vous laisse.

Je ne sais pas si ça s'adresse à moi, mais euh...
étant donné que j'estime que bien 3/4 de ma production ne méritent même pas d'etre diffusés, j'ai absolument aucun probleme avec le fait que quantité d'ouvrages n'aient pas de succès...

MAIS

il y a une différence entre ne pas avoir ne serait-ce qu'un petit succès local pour x raison( J'sais pas, on va dire que le technico-fantastico-politico- fantasy, ça n'attire pas grand monde toujours, hein ?) et le fait que ce manque de ventes soit lié directement à l'absence de travail de diffusion et de promotion de l'éditeur... C'est quand même pas la même chose.

Et oui, c'est le principe meme de l'édition de céder ses droits sur l'oeuvre. Et contre ça, l'auteur a le droit d'attendre un travail sérieux de l'éditeur sans aller jusqu' à la caricature de l'exemple que tu donnes... Travail sérieux pour moi ça veut déjà dire un bouquin imprimé proprement, avec une bonne correction, un bon boulot éditorial dessus et puis après un suivi, une diffusion, une promotion. Et d'ailleurs, à ce propos, les grosses boites sont pas exemptes de défauts à ce sujet. Car c'est p'tre très flatteur d'etre choisi par elles, mais quand ton bouquin fonctionne pas, en six mois t'es oublié aussi...
On cède quelque chose qu'on a produit, on a le droit d'attendre quelques gages en retour... ( sans pour autant attendre que le bouquin soit adapté au ciné par spielberg, non plus. faut pas nous prendre pour des cons, non plus... )

alors bon, les images d'épinal, je ne sais pas où tu les vois.

Non, Ilham, je ne te visais pas.

Et pour ce qui est de l'exemple que j'ai donné, c'était du vécu.

Oki, c'était pas clair.
mais du coup, j'vois pas bien le contenu de ton interv...
Et sinon, oui, j'avais compris que c'était du vécu, mais ça n'empêche pas que la réalité est parfois caricaturale... parce que les réactions des gens peuvent etre outrancières, complètement irrationnelles...

Ok, alors j'ai mal compris le sens que tu donnais à "caricatural".

Je suis des deux côtés de la barrière, c'est pour ça que je suis intervenue.

Juger de l'extérieur est un peu facile.
Quand les libraires (ou diffuseurs/distributeurs) vous claquent eux-même la porte au nez, un peu dur de diffuser, n'est-ce pas?
Le précédent éditeur chez qui je bossais avait un diffuseur basé au fin fond de la campagne ardéchoise. Résultat: aucun libraire parisien ne voulait avoir affaire à nous (snobisme de la capitale), comme si on sentait bon le purin.
Et quand on arrive pas à se faire une place à Paris, autant dire qu'on n'existe pas sur le marché littéraire. C'est ÇA la réalité de l'édition en France.