Mon expérience avec les éditions K.
http://jeanfabienauteur.wordpress.com/2012/09/17/je-ne-serai-jamais-un-super-heros-de-lecriture/

Cela ne fait hélas que confirmer tous mes doutes et mes craintes quant à ce genre de boites qui fleurit un peu partout...
Merci de le faire savoir... on est parfois pris pour de méchants Cassandre quand on essaie de mettre en garde les jeunes auteurs tout heureux d'avoir leur 1er contrat en main...

Merci de ce témoignage. Ça démotive complètement d'essayer de trouver un éditeur !

Ha ha... Jean-Fabien ! Toi ici ?

J'ai mis ton témoignage (dont j'aime assez le style très Nioutek) en lien sur mon blog, à la fiche de Kiro. Ca pourra toujours servir les nombreuses personnes qui viennent s'y renseigner...

@Marybat : non surtout pas, d'ailleurs mon article finit sur une note positive.
@Molly : ;-)
@Marc : merci !!! il est important de faire circuler l'info, car ce genre d'éditeur fonctionne sur l'absorption toujours plus grande et vorace de jeunes auteurs plein d'espérances folles !

Tout le plaisir est pour moi, c'est le genre d'info à faire tourner, en effet.

Salut, Jean-Fab. !

Je viens de lire ton Blog, Jean Fab. Excellent, c’est typiquement le genre d’humour que j’adore. Maintenant, ça fait aussi réfléchir vis-à-vis de cette maison d’édition. J’avais pressenti quelque chose comme ça (on prend plein d’auteurs mais on n’assure que le minimum syndical…) mais c’est encore pire.
J’avais indiqué cette maison d’édition dans les listes d’éditeurs que j’ai mises sur le forum (en maison éditant des nouvelles et de la poésie, je crois). J’ai bien envie de les supprimer quand je lis ce genre de témoignage.
En tout cas, si tu publies un livre avec le même humour mordant, tu as un lecteur acquis

Reste hélas, le fait qu'avoir récupéré ses droits ne signifie pas que la carrière d'un livre peut être relancée.
Le piège est bien plus sournois et se rappelera au bon souvenir de l'auteur si d'aventure il trouve un vrai éditeur.

Dans un contrat classique d'édition classique, il existe une clause qui dit en subtance ceci:

"L'auteur déclare expressément son oeuvre vierge de toute publication antérieur"

Et là, l'auteur prend conscience que la carrière de son livre s'est achevée dans le tiroir des éditions K, ou d'autres du même acabis. (enfin, quand je dis éditions...).

Quand on sait le temps, l'énergie et le coeur qu'on met à écrire un livre, ça peut rendre trés trés colère...

Oui, globalement un livre édité une première fois, sauf si joli succès à la clé ( mais vu l'état de la diffusion de ce genre de boites, faut pas trop rêver) ne sera pas réédité par un autre.
Pas fou le gars. Il sait qu'il peut espérer allez quelques centaines de ventes sur un 1er roman si ça se passe pas trop mal. Si la moitié est déjà partie dans la poche d'un autre, vous croyez qu'il va perdre son temps alors qu'il a une pile de bouquins sur son bureau qui lui plaisent tout autant et qui eux n'ont pas leur potentiel d'emblée réduit de moitié ?

C'est aussi parce qu'il existe des clauses abracadabrantesques dans certains contrats "à la demande" ou "à compte d'auteur", qui stipulent que le nouvel éditeur devra verser un pourcentage sur les ventes à l'ancien.

Un éditeur digne de ce nom se protégera toujours de ce genre de mauvaises surprises qui peuvent surgir du passé .

Et comme il n'attend pas aprés nous, autant ne pas aller le voir avec une grosse casserole collée à nos basques...

C'est déjà assez difficile de faire éditer son roman comme ça, mais avec un vieux contrat "nousdécouvrondenouveauxauteurs.com" c'est carrément impossible.

En général, ce genre de choses semble pouvoir se négocier (quand un auteur quitte un éditeur pour un autre) en monnaie sonnante et trébuchante entre l'ancien et le nouvel éditeur.
Mais ça, c'est bien sûr, dans le cas où on a commencé à se faire un petit nom... quand on débute, ça reste de grosses casseroles bien encombrantes. Et puis rien ne dit quelles seraient les exigences d'une telle boite dans ce cas de figure... mais on peut imaginer leur attitude à l'aulne de ce que l'on en sait...

Aucune chance qu'un éditeur négocie pour toi en effet, si tu es un pauvre petit auteur en devenir

Pour rester libre et éviter les mauvaises surprises, le mieux est de ne jamais signer des contrats commerciaux via internet.

hello, en fait, j'ai un autre bouquin qui est sorti en parallèle chez un vrai éditeur à compte d'éditeur (Paul&Mike). Il s'appelle "Le journal d'un écrivain sans succès". On peut le commander sur le site de Paul&Mike (http://www.paulemike.com/6.html ), et il sort en librairie à la mi-octobre (distribution Hachette). Ils sont intéressés par le bouquin que j'avais édité chez Kiro et dont j'ai récupéré les droits ("la perspective du primate"). Bref, j'ai pas tout perdu
(@Faust : oui, j'espère que c'est le même genre d'humour ;-) , très bon choix de photo pour ton avatar soit-dit en passant !!)