Chui pas d'accord Faust Federel

Citation :

Un bouquin totalemenent commercial, répondant à un cahier des charges digne de celui d'une bagnole, sombrant dans la facilité en permanence et prenant même par moments les lecteurs pour des demeurés finis, ça aussi je trouve ça ridicule (et même honteux)...

tu passes completement sous silence l'ensemble des lecteurs qui ont aimés ce livre (apprécié le film et acheté le dvd).
Ce combat: la masse des ignorants face à la poignée des connaisseurs me laisse songeur!

A partir du moment ou il y a succès, je dis respect (que j'aime ou j'aime pas!) et du haut de mon petit statut d'écrivaillion sans succès, je tente de me faire un nom.


Pour vendre, il faut être dans l'air du temps et s'isnpirer de ce qui marche (en y apportant sa touche perso, mais jouer les Zorro solitaire, garant d'un vérité secrète que lui seul arrivera à révéler: ca me fait rire)
++

Faust Federel a écrit:

Il y a un équilibre à trouver.

Un bouquin totalement élitiste, déconnecté du lecteur lambda, fait simplement pour plaire à un cercle de potes intellos et à quelques critiques pompeux, je trouve ça grotesque.

Un bouquin totalemenent commercial, répondant à un cahier des charges digne de celui d'une bagnole, sombrant dans la facilité en permanence et prenant même par moments les lecteurs pour des demeurés finis, ça aussi je trouve ça ridicule (et même honteux)...

L'équilibre est à trouver entre ces deux extrêmes (même si c'est peut-être ça le plus dur...)

l'équilibre se trouve quand on ne réfléchit pas à ces extrêmes... et qu'on se laisse écrire avec passion. La passion d'un art, ça adoucit les moeurs. Vaut mieux la laisser faire. Après, si on veut, on chicane...

" Les écrivains posent un problème. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend comme des petits pains, l'écrivain se dit qu'il est génial. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend moyennement, l'écrivain se dit qu'il est génial. Si ce qu'un écrivain écrit est publié et se vend très mal, l'écrivain se dit qu'il est génial. En fait la vérité est qu'il y a très peu de génie." Bukowski.

On pourrait la ressortir dans la plupart des topics de ce forum, cette citation. Je propose de créer le point Buk.

oh zut ! j'ai cru que tu allais mettre que s'il ne vend pas, l'écrivain se dit qu'il est nul... ce qui amènerait à une réflexion sur "qui est le premier juge que respecte le plus l'auteur, le lecteur ou lui-même ?"

j'ai pour ma part pris très au sérieux les remarques de mes lecteurs pour le seul roman que j'ai publié, même brièvement.

lol Marc Anciel

t'as oublié: Si un écrivain n'est pas publié, il se dit tout de même qu'il est génial !!

(et je sais de quoi je parle!! je m'aime )

Je suis tout à fait d'accord avec Faust.
Sinon, la citation est amusante

Ha oui il me semblait bien qu'il manquait quelque chose à la citation.
Enfin bref, tout ça pour dire qu'il faut laisser les cons décider pour soi si on est un génie ou pas.

Le_conteur a écrit:

A partir du moment ou il y a succès, je dis respect (que j'aime ou j'aime pas!)...

Hélas non, car un succès commercial n'est pas forcemment lié à la qualité du livre.

Un bouquin génial écrit par un auteur inconnu de tous et sorti chez un petit éditeur a très peu de chance d'arriver dans les mains du grand public. Donc, ce ne sera pas ce grand public qui pourra juger de la qualité de cette oeuvre car, pour lui, cette dernière restera inconnue...

Dans un secteur ou des centaines de titres sortent chaque année, la visibilité d'un titre n'est pas lié à la qualité de l'oeuvre mais souvent à l'investissement qu'il y a derrière...

Un bouquin médiocre mais efficace, porté par un plan marketing important (pubs, passages télé, interviews dans la presse), ce bouquin-là va de son coté se vendre beaucoup mieux. Et si l'auteur est un VIP, un people, là ça va cartonner (bon, ok, les VIPs n'écrivent pas de livres, ce sont leurs nègres, tout le monde le sait).

Donc croire que le succès est lié au mérite est naïf : c'est le cas de temps à autre, mais il y a le plus souvent le poids de la maison d'édition, sa notoriété, ses contacts avec la presse, l'argent qu'elle peut investir pour la pub, la pression qu'elle peut faire auprès des points de vente... beaucoup d'autres paramètres entrent en ligne de compte...

Donc du coup

Citation :

je m'auto-proclame votre ami, si vous écrivez de la Dark ou Héroïque Fantasy

contactez-moi via MP si vous souhaitez que je commente votre texte
(Jetez un oeil à ma signature ... les précautions d'usages)

pblegion a écrit:

1) Moi je me permets, tout.

L'argument est définitif, sinon constructif.

Le_conteur a écrit:

Ce combat: la masse des ignorants face à la poignée des connaisseurs me laisse songeur!

Comme disait Brassens, "ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons".