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| La sexualite dans votre roman, absente, presente ? | |
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Dans votre roman, la sexualite est presente: | Tout au long du roman, avec des descriptions graphiques | | 12% | [ 2 ] | Tout au long du roman, avec des descriptions non graphiques; ou sous entendue | | 6% | [ 1 ] | Dans quelques scenes eparpillees | | 29% | [ 5 ] | Tres rarement | | 29% | [ 5 ] | Elle est abscente | | 24% | [ 4 ] |
| Total des votes : 17 | | Sondage clos |
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| Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Mar 11 Sep 2012 - 23:07 | |
| Si tous les écrivains qui parlaient de sexe étaient catalogués X... Il ne nous resterait entre les mains, à nous les étudiants, qu'un grand catalogue pornographique. (d'Apollinaire à Genet, en passant par Miller, Scarron, Sade, Shakespeare, Radiguet Colette, Aristophane et j'en passe (j'ai volontairement choisi des écrivains très diférents)) Et je ne vois pas ce qui en ferait un sujet différent des autres, décalé... Je comprends que cela fasse ricaner un collégien, à la rigueur, mais enfin il n'y a rien de plus naturel que la sexualité... |
| | | Invité / Invité Mar 11 Sep 2012 - 23:27 | |
| ... rien de plus naturel, ni rien de plus improbable dans la représentation qu'on s'en fait. De toutes les perspectives dont on peut se nourrir, c'est vraiment celle qui ne colle jamais à la réalité. Mais... heureusement que les auteurs que tu cites et d'autres en parle. Je ne sais pas quel puritanisme souffle sur nos sociétés, mais il est morbide... la décence ! ... Je partage cet avis que ça nous vient du XIXème siècle... Au reste, tu as raison |
| | Nombre de messages : 581 Âge : 29 Localisation : Un bled paumé où il pleut toujours... Pensée du jour : Rien, uniquement des jours sans lendemain au rythme de la veille. Date d'inscription : 16/07/2012 | AbImoPectore / Gloire de son pair Mer 12 Sep 2012 - 12:34 | |
| Pour ma part, je ne considère pas que la sexualité ait assez d’importance pour être mentionnée dans mes écrits de manière explicite. J’explore seulement la dimension mentale de mes personnages, qui, comme dans beaucoup d’histoires, tombent amoureux au fil du récit, mais cet amour est loin d’être partie intégrante du récit, il ne sert qu’à relâcher la tension. Je veux laisser une maigre échappatoire au lecteur et non l’enfermer en tête à tête avec mes personnages, des plus cruels aux plus pathétiques.
Pourquoi vouloir décrire l’acte physique en lui-même, acte qui, pour moi ne revêt qu’un comportement bestial ? On peut tout simplement le suggérer ou encore développer uniquement l’aspect psychologique des personnages à ce moment-là ; soit d’abord le désir d’une union officielle et définitive, la proximité mentale et physique à son paroxysme, l’accomplissement. Je ne comprends pas cette société qui se veut la plus érotique possible au travers de l’attirance physique extrême, ce qui engendre énormément de divorces et fane la rose de l’Amour. Pour moi, l’Amour, le vrai n’est pas physique. Je dois être d’une autre époque.
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| | | Invité / Invité Mer 12 Sep 2012 - 13:34 | |
| Je te rassure AbImoPectore, tu es bien de ce siècle, qui ne sait concevoir le sexe que sublimé (amour grand A) ou dégueulasse (porno) |
| | Nombre de messages : 3829 Âge : 112 Localisation : Haute-Garonne Pensée du jour : "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert Date d'inscription : 29/08/2011 | Molly / Sang-Chaud Panza Mer 12 Sep 2012 - 17:05 | |
| J'aime bien, en ce qui concerne la sexualité, en rester à la suggestion dans mes romans. Décrire précisément un acte sexuel ne m'intéresse pas (voire m'ennuie). Je n'aime pas vraiment lire ce genre de scènes non plus, et quand j'en trouve dans les romans, je suis en général déçue, j'ai tendance à bâiller, surtout que c'est souvent très convenu. Par contre, la "tension" sexuelle, le désir, l'attirance, les non-dits et tout ce qui va avec (émois, jalousie, soupçons, espoirs...), ça, ça me passionne, et j'en parle beaucoup, même dans mes romans pour ados. |
| | Nombre de messages : 5683 Âge : 42 Localisation : En confinement dans moi-même. Pensée du jour : La solitude est la patrie des forts. Date d'inscription : 23/04/2010 | Orcal / Déesse du foyer à la retraite Mer 12 Sep 2012 - 17:42 | |
| Difficile d'être très 'novateur' lorsque l'on parle d'un acte qui fait partie de la vie de tous... Je n'hésite pas à décrire franchement, si besoin.
Je n'en parle que lorsque cela se présente, et ce sont rarement des situations faciles. Mes personnages sont d'ailleurs quasiment tous des traumatisés dans ce domaine (tiens, Freud sera intéressé). |
| | | Invité / Invité Mer 12 Sep 2012 - 18:06 | |
| - Orcal a écrit:
- (tiens, Freud sera intéressé).
Freud ne pourra que les aider à les faire s'accepter comme ils sont, si jamais ils rageaient d'avoir des problèmes et voulaient entreprendre une psychanalyse |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Mer 12 Sep 2012 - 19:08 | |
| Jamais pour moi. Enfin si, à l'aide de métaphores et toujours une pincée d'humour noir. J'évite surtout les vulgarités inutiles. Dans mes textes, on ne pénètre que dans les pièces et nulle part ailleurs La raison est essentiellement idéologique, j'estime qu'on se bouffe assez de sexe ou de corps dénudés à longueur de journée. Je préfère ne pas apporter ma modeste contribution à cet édifice aussi imposant que l'outil de travail d'un acteur de film spécialisé en la matière. |
| | Nombre de messages : 210 Âge : 32 Localisation : Grenoble Pensée du jour : Fuck the water, bring me wine. Date d'inscription : 09/10/2010 | Carne / Autostoppeur galactique Mer 12 Sep 2012 - 21:36 | |
| Après la lecture assidue de tous les classqiues de la littérature érotique - L'art d'aimer d'Ovide, la collection Harlequin, les fanfictions pornographique sur naruto - je suis heureux de vous annoncer la publication de mon roman : Le jour ou je te pénétra dans le cul.
Bonne lecture. |
| | Nombre de messages : 5431 Âge : 29 Localisation : L'Essone résonne, vide de ma Normandie natale... Date d'inscription : 30/05/2012 | Duvodas / Buffalo Bic Mer 12 Sep 2012 - 22:41 | |
| Ca peut paraître stupide ou coincé, mais j'ai toujours eu du mal a aborder le sujet dans quelque situation que ce soit...
Mais alors la littérature! Le jour où je parlerais de ça la dedans, il est pas encore venu !!! |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 9:40 | |
| Les différents positionnements que prennent les personnes au sujet de la place du sexe dans leurs romans en disent plus long sur eux-mêmes que sur l'intérêt ou le désintérêt qu'il y a à faire de la prose dessus. Bien qu'ils expriment des sensibilités, ce sont souvent des jugements moraux sauf lorsque c'est lié à un certain degré d'expérience du sexe. |
| | Nombre de messages : 181 Âge : 38 Date d'inscription : 18/08/2012 | Ice-Queen / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 9:47 | |
| Dans mon roman il y a quelques sous-entendus mais rien de bien concret. En fait je ne vois pas ce que ça apporterait à l'histoire et, pour l'instant, ça ne collerait pas avec mon personnage principal de se "lâcher" comme ça |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 16:52 | |
| - Écrivaine a écrit:
- Les différents positionnements que prennent les personnes au sujet de la place du sexe dans leurs romans en disent plus long sur eux-mêmes que sur l'intérêt ou le désintérêt qu'il y a à faire de la prose dessus. Bien qu'ils expriment des sensibilités, ce sont souvent des jugements moraux sauf lorsque c'est lié à un certain degré d'expérience du sexe.
Je ne pense pas à un jugement moral, plutôt à une réflexion comme une autre. S'il s'agissait de morale, la question aurait été la suivante: est-ce subversif que d'écrire des scènes sexuelles ? La réponse est bien évidemment non. La preuve : - Carne a écrit:
- je suis heureux de vous annoncer la publication de mon roman : Le jour ou je te pénétra dans le cul.
Bonne lecture. Personne n'est choqué. Pour transgresser la morale actuellement, il faudrait s'attaquer aux déviances sexuelles (donc à l'extrême) ce qui n'est pas le sujet du topic. La réflexion est la suivante pour beaucoup d’entre nous : Écrire du sexe pour le sexe, ça n'a pas grand intérêt. C'est comme du trash pour du trash ou du gore pour du gore. Il faut que ce soit motivé par une raison spécifique comme instaurer une ambiance etc... Après, les positionnements sur la place du sexe, c'est comme les positionnements sur la place de la religion, la politique, la musique etc, dans un roman, forcément que l'auteur va en dévoiler sur lui même. (smiley dédicace) |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 16:58 | |
| - Écrivaine a écrit:
Après, les positionnements sur la place du sexe, c'est comme les positionnements sur la place de la religion, la politique, la musique etc, dans un roman, forcément que l'auteur va en dévoiler sur lui même. (smiley dédicace) Moui non, quand je fais parler un narrateur masculin de sexe ou du gout des petits pois, j'crois pas que je donne ma vision de la chose (tout au plus ma vision que peut avoir un homme tel que mon personnage dessus) pas plus d'ailleurs quand il s 'agit d'une femme somalienne excisée... ou d'une jeune fille violée ou d 'un gamin de douze ans. C'est une erreur commune de confondre discours du narrateur et discours de l'auteur... Après, on peut s'amuser à faire une analyse détaillée du sujet dans chacun des écrits de l'auteur, c'est autre chose. Mais dans un seul roman, à propos d'un seul narrateur, non... Et sinon, c'est pas parce que l'un de mes personnages est fan de Muse que je le suis ( ah ben si, tiens là ça marche ) Non plus sérieusement, nos personnages ne sont pas des facsimilés de nos égos... et leur sexualité, ma foi reste la leur... c'est d'ailleurs pour ça que j'ai aucun souci à aborder le sujet dans ce que j'écris. |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 17:27 | |
| - Écrivaine a écrit:
- Les différents positionnements que prennent les personnes au sujet de la place du sexe dans leurs romans en disent plus long sur eux-mêmes que sur l'intérêt ou le désintérêt qu'il y a à faire de la prose dessus.
Je répondais à ça. Il n'est aucunement question du narrateur Puis quand bien même c'était le cas, bien entendu que ton narrateur n'est pas ta copie conforme, c'est évident. Mais ta manière de le faire exister, c'est totalement subjectif. Une femme excisée en Somalie, tu la fais évoluer par le prisme de ta vision d'Occidentale, de ta vision de catholique (ou protestante, ou musulmane) de ta vision de française, de ta vision de célibataire, j'arrête là, la liste est pratiquement infinie... |
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