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| La sexualite dans votre roman, absente, presente ? | |
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Dans votre roman, la sexualite est presente: | Tout au long du roman, avec des descriptions graphiques | | 12% | [ 2 ] | Tout au long du roman, avec des descriptions non graphiques; ou sous entendue | | 6% | [ 1 ] | Dans quelques scenes eparpillees | | 29% | [ 5 ] | Tres rarement | | 29% | [ 5 ] | Elle est abscente | | 24% | [ 4 ] |
| Total des votes : 17 | | Sondage clos |
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| | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 17:46 | |
| Je n'ai peut-être pas suivi toute la conversation mais c'est quoi le rapport avec l'excision ???
En fait le sexe c'est comme tout dans un roman, ça doit être utile. Et comme c'est un sujet grave, il faut que ce le soit encore plus. Utile j'entends.
Le sexe ça doit créer la tension, sublimer l'amour, déranger, émerveiller (et non exciter, il y a des revues pour ça). Ça peut permettre au lectorat d'être éveillé à une part de la psychologie des personnages. Une scène de sexe ne doit jamais être anodine de mon point de vue est c'est le plus gros risque que l'on prend en se décidant pour en écrire, nous, jeunes écrivains.
En fait, le sexe est au même niveau que l'amour dans un processus d'écriture. |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 17:46 | |
| Je ne parlais pas des narrateurs, mais des intervenants sur ce topic |
| | Nombre de messages : 210 Âge : 32 Localisation : Grenoble Pensée du jour : Fuck the water, bring me wine. Date d'inscription : 09/10/2010 | Carne / Autostoppeur galactique Jeu 13 Sep 2012 - 18:20 | |
| - Écrivaine a écrit:
- Bien qu'ils expriment des sensibilités, ce sont souvent des jugements moraux
En matière de sexualité, lorsque l'on arrête les jugements moraux, on tape dans le médical. - K a écrit:
Personne n'est choqué. Pour transgresser la morale actuellement, il faudrait s'attaquer aux déviances sexuelles (donc à l'extrême) ce qui n'est pas le sujet du topic.
Personne n'est choqué car personne n'est sensé être choqué. Je suppose que les particularité littéraires des fanfictions pornographiques (écrite majoritairement par de jeunes femmes, ce qui s'explique parfaitement) n'ayant pas encore fait l'objet d'une émission sur france culture ne sont pas un objet d'étude assez raffiné. Parler de ce sujet sans même tenter une différenciation entre les lectorats - comme si les sexualités masculine et féminine étaient les même ! - ni parler de la plus grande source de littérature sexuelle, voire de ses avatars publiés - Harlenquin, Twillight, 50 shades of grey ... - c'est quand même mal barré. |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 18:42 | |
| - K a écrit:
- Écrivaine a écrit:
- Les différents positionnements que prennent les personnes au sujet de la place du sexe dans leurs romans en disent plus long sur eux-mêmes que sur l'intérêt ou le désintérêt qu'il y a à faire de la prose dessus.
Je répondais à ça. Il n'est aucunement question du narrateur
Puis quand bien même c'était le cas, bien entendu que ton narrateur n'est pas ta copie conforme, c'est évident. Mais ta manière de le faire exister, c'est totalement subjectif. Une femme excisée en Somalie, tu la fais évoluer par le prisme de ta vision d'Occidentale, de ta vision de catholique (ou protestante, ou musulmane) de ta vision de française, de ta vision de célibataire, j'arrête là, la liste est pratiquement infinie... Ouias non, je te mets au défi de savoir pourquoi je te fais une scène sur les petits pois... à part si t'es un proche, (très proche, car y'a quoi cinq personnes de par ce monde à connaitre l'origine de la scène) t'as aucune chance de tomber dans le mille. donc non, tu n'as aucun moyen de savoir si c'est mon expérience, mon imagination ou bien mes recherches qui m'ont permis d'écrire ma scène sur les petits pois... Je n'en dis jamais rien, mais ça me fait toujours sourire les réflexions sur certaines scènes de sexe... C'est toujours à coté de la plaque ! Les gens sont persuadés de pouvoir connaitre l'auteur à travers ce qu'il écrit... C'est faux. Sauf bien sur si je te case toutes les dix pages une scène sur les petits pois, là tu peux en déduire que j'ai été traumatisée un jour par les légumes ou que je suis fétichiste, au choix... ( et encore, j'ai p'tre juste voulu faire original et avoir unf étichiste des petits pois ! ) Sinonn pour celui ou celle qui s'étonne de l'excision sur le sujet, alors j'sais pas si je dois expliquer ce qu'est l'excision pour faire comprendre le rapport avec le sujet du topic, à savoir la sexualité dans nos romans... J'ai un personnage excisé... je ne crois pas que je transpose ma vision du sexe chez elle ou alors je me plante complétement et les recherches que j'ai faites, les témoignages que j'ai lus ont servi à rien...
Dernière édition par ilham le Jeu 13 Sep 2012 - 19:13, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 18:58 | |
| - Carne a écrit:
- En matière de sexualité, lorsque l'on arrête les jugements moraux, on tape dans le médical.
Dis-tu que celui qui émet un avis de principe (moral, donc) sur la sexualité mérite d'être soigné ? |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 35 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 13 Sep 2012 - 19:40 | |
| - Écrivaine a écrit:
- Carne a écrit:
- En matière de sexualité, lorsque l'on arrête les jugements moraux, on tape dans le médical.
Dis-tu que celui qui émet un avis de principe (moral, donc) sur la sexualité mérite d'être soigné ? écrivaine, ché pas comment tu as réussi à comprendre autant de travers cette phrase, mais à ta place je relirais plus attentivement |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 19:53 | |
| - ilham a écrit:
- C'est une erreur commune de confondre discours du narrateur et discours de l'auteur...
C'est pourtant ce que tu es en train de faire On parle de l'auteur depuis le début et tu nous parles du narrateur... |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 20:07 | |
| Ben oui parce que vous semblez confondre les deux en pensant que point de vue du narrateur ou sujet abordé ou façon d'aborder ce sujet = forcément plus ou moins point de vue de l'auteur... Si j'écris un roman avec un narrateur meurtrier, ça veut pas dire que je suis un meurtrier ou que je suis fasciné par ça particulièrement. Le raccourci est un peu facile. ( oui, je sais, vous l'avez pas formulé, mais votre discours ça revient à ça...)
si je décide d'écrire sur l'homosexualité, ça ne veut pas dire non plus que j'ose pas faire mon coming out...
Dernière édition par ilham le Jeu 13 Sep 2012 - 20:10, édité 2 fois |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 20:08 | |
| - QuillQueen a écrit:
- écrivaine, ché pas comment tu as réussi à comprendre autant de travers cette phrase, mais à ta place je relirais plus attentivement
... Je t'interdis de rire, QuillQueen - Carne a écrit:
- En matière de sexualité, lorsque l'on arrête les jugements moraux, on tape dans le médical.
Donc je peux te répondre Que je ne suis pas d'accord, puisqu'on peut partager des témoignages d'expériences sexuelles, donc des faits - et la littérature lorsqu'elle met en scène du sexe, est une façon d'en partager des imaginaires attribués à des personnages. |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 20:20 | |
| - Écrivaine a écrit:
- Carne a écrit:
- En matière de sexualité, lorsque l'on arrête les jugements moraux, on tape dans le médical.
Donc je peux te répondre Que je ne suis pas d'accord, puisqu'on peut partager des témoignages d'expériences sexuelles, donc des faits - et la littérature lorsqu'elle met en scène du sexe, est une façon d'en partager des imaginaires attribués à des personnages. Oui mais toujours avec un jugement moral derrière. Une barrière psychologique qui te fait dire 'là je vais trop loin' ou 'là ça passe encore'... Le jugement moral il est toujours présent, chez tout le monde, qu'on le veuille ou non. Sinon tu peux taper dans la pédophilie porno zoophile scato je sais pas quoi... Mais à ce stade, faut consulter Bon après, c'est mon avis, vous écrivez un peu ce que vous voulez hein |
| | | Invité / Invité Jeu 13 Sep 2012 - 20:30 | |
| - K a écrit:
- Mais à ce stade, faut consulter
Donc le Marquis de Sade et le Comte de Sacher-Masoch auraient mieux fait de consulter que d'écrire... Si j'écris : "Elle lui ouvrit la braguette et lui attrapa la queue." où est le jugement moral ? dans la tête du lecteur seul. Quant à moi, si je l'ai écrit ainsi, c'est peut-être que je ne sais pas me débrouiller autrement et que je fais de la mauvaise littérature (comme pour n'importe quelle autre scène, pas forcément sexuelle), ou bien que je mets en scène une personnage très directe, ou bien que je me veux crue dans un roman érotique, ou bien que sans réfléchir j'ai senti que c'était ces mots-là que je devais employer pour faire sentir quelque chose sur cette personnage, ou bien que j'ai retravaillé mon texte et que j'ai senti que plutôt que d'être fleur bleue il me fallait de la crudité pour donner une pincée de sauvagerie, etc. etc. etc. Quant à moi, je peux la juger osée, traînée, pouffiasse, salope, hardie ou tout ce que vous voulez, de même que le lecteur, cela ne concerne pas les faits décrits, qui n'ont rien de moral ni de médical. Merci bien |
| | Nombre de messages : 179 Âge : 37 Date d'inscription : 13/09/2010 | K / Tycho l'homoncule Jeu 13 Sep 2012 - 20:51 | |
| - K a écrit:
- La réflexion est la suivante pour beaucoup d’entre nous : Écrire du sexe pour le sexe, ça n'a pas grand intérêt. C'est comme du trash pour du trash ou du gore pour du gore. Il faut que ce soit motivé par une raison spécifique
Je connais assez mal Sade mais je pense savoir qu'il y avait une véritable réflexion, une critique, un objectif à ses écrits les plus sordides. Ce n'est pas du dégueulasse pour du dégueulasse (du moins, il me semble, je suis loin d'être un amateur et c'est pas ma came) Puis si tous les génies étaient parfaits, on trouverait en librairie toutes les œuvres de Céline |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Ven 14 Sep 2012 - 6:57 | |
| Ecrivaine: c'est à peu près comme ça que sont écrites les scènes de sexe dans Henry Miller, et c'est un très grand écrivain, seulement il ne s'embarrasse pas de métaphores, c'est aussi naturel pour lui que d'écrire "je marche dans la rue"
K: en traitant la littérature de Sade de dégueulasse tu émets un jugement moral (oui il y a une visée philosophique dans quelques écrits de Sade, cela n'empêche sa littérature désintéressée d'avoir de la valeur)
enfin je suis étonnée un peu de ce qui se dit dans ce topic, et de voir à quel point il peut être plus difficile d'écrire une malheureuse pénétration qu'une marche solitaire mais enfin je comprends, j'ai moi-même des problèmes avec la sexualité de front, je deviens maladroite, et c'est peut-être d'en avoir si peu lu sinon chez genet miller et sade qui ne sont pas précisément mes modèles en matière de style
enfin bref je réitère ma question de quelques pages avant: quelqu'un t-il déjà lu/écrit la sensation ressentie pendant l'amour (je parle de sensation, intérieur, et pas de geste, mouvement, réaction physiologique) |
| | | Invité / Invité Ven 14 Sep 2012 - 7:48 | |
| Pasiphae, lorsque tu parles de sensations intérieures parles-tu simplement d'émotions (lassitude, rancoeur, apaisement etc) ou de ce que le personnage ressent par rapport à l'acte en tant que tel? Sinon, je suis d'accord avec ceux qui pensent que les scènes de sensualité ou de sexualité peuvent avoir leur place dans les romans, elles sont même parfois extrêmement pertinentes. |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Ven 14 Sep 2012 - 7:51 | |
| sensations physiques accompagnées subtilement de sensations psychiques! |
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