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| Parlons de l'échec dans le monde éditorial ! | |
| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Ven 11 Oct 2024 - 11:50 | |
| J'entends ton dépit, Laurent, mais je trouve ton propos "ceux qui ne lisent pas mon roman sont des paresseux ou des débiles" assez méprisant.
Il y a un lectorat pour la SF. Déjà, il faut que ça soit "des gens qui lisent" ensuite, il faut qu'iels apprécient la SF.
Si tu essaies de faire lire 1/de la SF à 2/des non-lecteurs, c'est difficile de leur reprocher de ne pas s'être fait violence pour s'imposer cette contrainte. Moi tu me demandes de regarder du sport, (ou, pour rester dans le domaine littéraire, de lire de la fantasy auto-éditée), je ne vais pas le faire. La vie est courte, j'ai beaucoup de lectures chouettes qui m'attendent, je ne m'impose pas des heures sur une lecture qui ne m'intéresse pas (spécifiquement, donc, la fantasy, et particulièrement si elle est auto-éditée).
Pas parce que je préfère regarder des trucs débiles mais parce que c'est pas mon hobby.
Et puis, y'a pas de mal à regarder des trucs débiles. Il faudrait être performant et productifs dans nos loisirs AUSSI, maintenant ??!
Dernière édition par Jimilie Croquette le Ven 11 Oct 2024 - 12:28, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 1282 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Ven 11 Oct 2024 - 12:23 | |
| - Citation :
- J'en ai donné quelques uns à des proches, Aucun ne l'a lu, car aucun n'a le goût de l'effort, aucun ne se donne la peine de soutenir les artistes. Toujours les mêmes excuses, "j'ai pas l'temps", le temps ils l'ont, ils ont juste aucune envie, ils préfèrent regarder des idioties à la télé, la Nouvelle Star ou des trucs débilisants.
Je te trouve très dur avec tes proches. La lecture n'est pas pour tout le monde, surtout pas la SF. Il y a peut être par ailleurs d'autres facteurs qui ont pu rendre la lecture compliquée, et peut-être se recoupent-ils avec les retours que t'ont fait les maisons d'édition ? |
| | Nombre de messages : 1782 Âge : 30 Date d'inscription : 30/03/2023 | Docal / Fiancée roide Ven 11 Oct 2024 - 12:37 | |
| " Toujours les mêmes excuses, "j'ai pas l'temps", le temps ils l'ont, ils ont juste aucune envie"
Oui, "j'ai pas le temps", c'est la manière polie de dire "j'en ai rien à secouer". Faut juste savoir reconnaitre que ce que l'on produit n'est pas pour tout le monde et qu'on ne peux pas forcer des gens à nous lire. C'est pas une question de gout l'effort mais de centre d'intérêt. |
| | Nombre de messages : 679 Âge : 38 Localisation : Brest Pensée du jour : Pas de panique Date d'inscription : 02/07/2021 | HilnaMacPhom / Hé ! Makarénine Ven 11 Oct 2024 - 12:43 | |
| A une époque où je n'allais pas très bien, je jouais au Loto. Ça me donnait l'illusion que j'allais peut être m'en sortir. J'avais décidé de jouer toujours les mêmes numéros, en partant du principe que statistiquement, ils sortiraient bien un jour, et qu'il ne me restait qu'à espérer que ça arrive de mon vivant. Je pense que c’est pareil en écriture, les modes vont et viennent, et le marché évolue de la même manière. Donc autant écrire un genre qu'on kiffe, des personnages qui nous plaisent et des choses qu'on aime : ça finira bien par être à la mode un jour. Faut juste espérer que ce soit avant qu'on ne se lasse et qu'on abandonne (j'ai lâché le loto pour m'acheter des livres avec l'argent non joué).
Laurent : en soi, que des proches ne veuillent pas lire ton roman n'est pas un échec éditorial. C'est l'une des étapes que beaucoup d'entre nous ont connue, celle où on réalise que nos projets littéraires ne sont pas ce pour quoi nos proches nous apprécient. Vient un jour où on s'en réjouit. |
| | Nombre de messages : 77 Âge : 41 Date d'inscription : 18/09/2024 | Laurent_Lhomme / Pippin le Bref Ven 11 Oct 2024 - 13:43 | |
| J'entends tout à fait votre avis sur le fait que tout le monde n'aime pas spécialement lire ou lire de la SF. Et j'ai pas de souci avec ça. Mais quand c'est la famille, y'a des efforts supplémentaires à faire. Parce que moi j'en ai fait, et pas qu'un peu. J'ai fait pour eux des choses amplement plus pénibles que de lire un paragraphe chaque jour. Ce que j'ai appris, c'est que même si peu, ils ne sont pas prêts à le faire. Je suis dur, je le sais. Je suis devenu comme ça au fil des ans. C'est la vie qui vous forge. Certains ont des vies... plus simples que d'autres. Et je suis loin d'être dans le pire des cas. Et mes écrits sont comme ça. Vous savez ce que j'aime pas ? Les gens médiocres. Ceux qui se complaisent dans... le rien. Ceux qui n'essaient pas, qui ont perdu d'avance, qui ne s'instruisent pas, ne s'intéressent à rien, ne font aucun effort que ce soit mais demandent aux autres tous les efforts imaginables en retour. Ici, sur ce forum, tout le monde essaie de créer quelque chose. Pas forcément de la SF. Y'a de la poésie ! C'est très beau, la poésie. C'est très difficile, aussi. Ou les mondes de Fantasy, ça c'est extraordinaire ! Des tavernes, des chevaliers, des reines et des dragons, des légendes et des défis ! Les gens qui sont ici essaient de créer quelque chose en plus de leur vie. Et c'est pareil avec les musiciens, les chanteurs, les peintres ou les sculpteurs, les artistes de théâtre et ainsi de suite. Il y a un essai, une tentative de faire mieux, de divertir. Et n'allez pas croire que je me considère comme le summum de l'art littéraire, ça n'est pas le cas J'ai lu ici des récits de bien meilleure qualité ce que je produis, et de très loin. Quand c'est le cas, je le dis. Et si je pense que c'est moins bien, non, je n'enfonce pas la tête des autres dans la boue. Au contraire, je leur explique comment ils pourraient à mon humble avis améliorer leur production. Mais avec des gens qui écrivent pas, ni s'intéressent à rien et ne pratiquent aucun art ? Ouais, j'avoue que je suis dur avec eux. |
| | Nombre de messages : 4068 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Ven 11 Oct 2024 - 14:16 | |
| Ne juge pas les gens trop sévèrement. Notre société capitaliste nous apprend à valider l'effort et à mépriser l'oisiveté. C'est extrèmement difficile de remettre ce modèle en question tant il est martelé à longueur de journée, à longueur de vie. On peut aussi ne faire RIEN. Ça ne fait de mal à personne. Aucune nuisance. On y trouve son équilibre personnel. C'est okay. Apprenons à être plus bienveillants les uns avec les autres. |
| | Nombre de messages : 4420 Âge : 34 Localisation : Date d'inscription : 23/04/2008 | Kal' / Der grüne Fennek Ven 11 Oct 2024 - 14:25 | |
| Mais surtout heureusement que tout le monde n’écrit pas, on est déjà en surproduction de titres vraiment ceux qui veulent pas qu’on les laisse profiter de la vie hein ! |
| | Nombre de messages : 1282 Âge : 26 Date d'inscription : 13/09/2015 | Azaby / Tentatrice chauve Ven 11 Oct 2024 - 16:17 | |
| - Laurent_Lhomme a écrit:
Mais quand c'est la famille, y'a des efforts supplémentaires à faire. Parce que moi j'en ai fait, et pas qu'un peu. J'ai fait pour eux des choses amplement plus pénibles que de lire un paragraphe chaque jour. Ce que j'ai appris, c'est que même si peu, ils ne sont pas prêts à le faire.
Si ça peut te faire relativiser, je suis écrivain de métier et quasi personne dans ma famille n'a jamais lu le moindre de mes textes, alors qu'ils lisent presque tous C'est difficile à encaisser, mais c'est comme ça : mieux vaut le refus de lire (même s'il aurait été plus courtois de donner une vraie raison) qu'un retour hypocrite... |
| | Nombre de messages : 328 Âge : 42 Localisation : Paris Date d'inscription : 22/06/2021 | Cosmos / Tapage au bout de la nuit Sam 12 Oct 2024 - 9:27 | |
| Après ça peut être difficile de lire les écrits d'un proche : que faire si on n'aime pas ? lui dire et risquer de le peiner, d'abîmer notre relation ? lui mentir et se le reprocher ? je peux comprendre qu'on puisse avoir une crainte à lire un proche...
Bon après les gens qui n'aiment pas lire de manière générale, de toute façon, il ne faut pas espérer qu'ils dérogent à leur habitude. Il y a une raison qui fait qu'ils n'aiment pas lire, c'est comme ça... de toute façon même si ils se forçaient, ce serait un effort, donc les chances qu'ils apprécient sont bien amoindries... |
| | Nombre de messages : 995 Âge : 41 Localisation : Dans les montagnes noires. Date d'inscription : 25/02/2021 | MaxenceSardane / Bile au trésor Sam 12 Oct 2024 - 10:25 | |
| C'est marrant, parce que moi justement, c'est mon pire cauchemar que mes proches lisent mes romans... à part ma sœur (pour qui j'ai commencé à écrire). Ils ne connaissent même pas mon pseudo. Je viens au contraire d'une famille qui lit beaucoup, et dans laquelle on compte plusieurs personnes publiées (dont une au Seuil), aux goûts très snobs. Pour eux, littérature de genre = littérature de gare, donc j'ai préféré ne pas leur dire que j'avais sorti des bouquins, pour ma propre préservation |
| | Nombre de messages : 225 Âge : 46 Localisation : Wenzhou - Chine Pensée du jour : À vérifier demain Date d'inscription : 18/02/2024 | Valatha / Autostoppeur galactique Sam 12 Oct 2024 - 10:37 | |
| Bonjour, Je peux peut-être donner une réponse là-dessus (c'est peut-être un peu hors-sujet). - COSMOS a écrit:
- Après ça peut être difficile de lire les écrits d'un proche : que faire si on n'aime pas ? lui dire et risquer de le peiner, d'abîmer notre relation ? lui mentir et se le reprocher ? je peux comprendre qu'on puisse avoir une crainte à lire un proche...
Moi, je suis l’artiste de mon groupe d’amis et une de mes très bonnes amies n’est vraiment pas art abstrait (ce que je faisais). Parfois, je lui demandais son opinion, et donc, je devais prendre son opinion par rapport à qui elle est. Peu importe ce qu’elle disait, notre relation n’a jamais eu de problème. Connaitre nos proches, nos amis et ne pas leur demander l’impossible. Les respecter. Ensuite, on peut demander à un proche de lire simplement le premier chapitre ou alors on peut le lire pour eux. Les possibilités ne manquent pas : il faut juste le faire en considérant l’autre et ne pas aller leur demander de nous donner une critique professionnelle, simplement leur demander d’être honnêtes. Après, c’est à nous de digérer la chose. Mon opinion : quand on demande l’opinion à l’autre, on se doit de s’attendre au pire comme au meilleur. Si nous voulons juste des choses agréables, autant leur écrire sur un papier ce qu’ils doivent dire. En espérant donner une information pertinente sans insulte ou préjugés. Merci beaucoup. |
| | Nombre de messages : 53 Âge : 32 Date d'inscription : 07/09/2022 | Hely / Clochard céleste Sam 12 Oct 2024 - 12:58 | |
| - VALATHA a écrit:
- il faut juste le faire en considérant l’autre et ne pas aller leur demander de nous donner une critique professionnelle, simplement leur demander d’être honnêtes. Après, c’est à nous de digérer la chose.
Mon opinion : quand on demande l’opinion à l’autre, on se doit de s’attendre au pire comme au meilleur. Si nous voulons juste des choses agréables, autant leur écrire sur un papier ce qu’ils doivent dire. Alors là dessus, et même si on s'éloigne un peu du sujet principal, j'aurais envie de dire qu'il y a avis et avis ! Demander l'opinion d'un proche sur nos propres productions n'est pas toujours pertinent. Au delà du fait que certains vont donner des avis complaisants pour ne pas nous peiner ou pour nous faire plaisir (ou juste parce que maman est trop fière de sa progéniture qui a FORCÉMENT écrit un chef d'oeuvre) il y a aussi l'avis de personnes qui ne sont pas pertinentes pour critiquer notre production. Je dis ça sans jugement de valeurs mais pour préciser mon point : la critique d'un homme prix Goncourt de 70 ans sur une romance de Noel commerciale va surement être à côté de la plaque parce que : 1 - Il n'est pas le public cible de ce roman. 2 - Il n'a (probablement) pas la connaissance des codes et des tendances de ce genre 3 - Il se réfère pour sa critique à son propre référentiel (la littérature blanche) C'est aussi pour cela que je ne trouve pas cela forcément pertinent et intéressant d'être lu par ses proches, en particulier s'ils ne sont pas lecteurs dans notre genre. Ça peut donner des situations embarrassantes à base de compliments what the fuck ("wouah c'est tellement original les "elfes" que t'as inventé là, mais où vas-tu chercher tout ça ?") ou de critiques décalée ("J'ai trouvé les prénoms des perso trop compliqué à retenir, pourquoi tu n'utilises pas plutôt des prénoms bien français ?"*) *Véridique, mes parents ont par exemple eu du mal à lire la série Millénium parce que les prénoms étaient pas assez français donc bon, dans le genre critique pertinente hein... Bref, avoir l'avis de ses proches, c'est sympa mais à prendre avec moult pincettes... Pour revenir un peu plus au sujet : mieux vaut être lu par une seule personne, mais qui représente son public idéal, plutôt que par une dizaine qui vont critiquer à tort et à travers ou nous abreuver d'un laconique "c'était super" sans grande sincérité. |
| | Nombre de messages : 1047 Âge : 40 Localisation : Au pays de l'Oiseau d'Or Date d'inscription : 12/07/2023 | Sarashina / Effleure du mal Sam 12 Oct 2024 - 13:22 | |
| Je compatis Laurent! Pour ma part ce que je trouve le pire ce sont les gens de la famille qui disent qu'ils liront (sans que je leur ai rien demandé) et qui n'en reparlent plus jamais.... genre mon père lol (qui travaillait dans le milieu du livre, à la bibliothèque universitaire et a toujours beaucoup lu). Il a lu ma première nouvelle publiée (chez Galaxies) et ne m'a fait presque aucun retour. Par la suite je ne pense pas qu'il ait acheté les autres revues ou recueil dans lesquels j'ai été publiée. Je lui en ai offert certains mais il n'a jamais rien dit de ce qu'il en a pensé (s'il les a lu?). Ma tante a lu ma première nouvelle deux fois parce qu'elle n'avait pas bien compris l'histoire lol! Pour les autres je ne sais pas. Le reste de ma famille n'a rien lu je pense.
J'ai aussi envoyé mes textes par mail ou mp à des amis, mais presque sans jamais avoir de retour sauf d'une fille que je ne connaissais que vaguement et qui a adoré, ça m'a fait super plaisir. Une amie d'enfance m'a demandé aussi les textes mais la connaissant elle ne les lira pas de si tôt ! |
| | Nombre de messages : 13 Âge : 100 Date d'inscription : 26/07/2024 | sromey / Homme invisible Sam 12 Oct 2024 - 14:14 | |
| La partie de la discussion sur vouloir faire lire sa famille, ou des non lecteurs, me fait penser à un aphorisme (souvent attribué, à tort ou à raison, à Robert Heinlein) :
N'essayez pas d'apprendre à un cochon à chanter; vous perdez votre temps et ça énerve le cochon. |
| | Nombre de messages : 5643 Âge : 124 Pensée du jour : Déifier des prunes. Date d'inscription : 12/12/2006 | Mokkimy / Maîtrise en tropes Sam 12 Oct 2024 - 14:41 | |
| De mon côté, j'ai des hauts et des bas. Mais je ne sais même pas si je suis légitime à me plaindre, le monde éditorial, je n'y ai jamais eu vraiment accès. Je rejoins Hodo et Hilna dans leur spleen. ^^ Quand je repense à ma fréquentation de JE, la première année de mon retour, j'étais très heureuse d'écrire et de me motiver, pour essayer de progresser à la même vitesse que les autres. La seconde année, j'ai commencé à vivre mes premières péripéties de recherches éditoriales, c'était dur d'avoir des refus, mais c'était pas grave, parce qu'on se dit toujours qu'au bout d'un moment, on trouvera l'éditeur compatible avec son roman. Et puis, en attendant que les vagues de soumission se fassent, on écrit autre chose. De texte en texte, on s'améliore. On se dit que le prochain sera le bon. Maintenant, ça fait quoi... sept ans. Plusieurs romans d'écrit. De l'espoir, j'en ai toujours. Mais concrètement, je vois tout le monde - les JE de ma génération - trouver des éditeurs à tour de rôle, et moi, je reste sur la touche. Pourtant, il y a toujours des shoots d'espoir. Les refus personnalisés. Le manuscrit qui passe parfois des étapes. Deux victoires aux Murmures, une troisième fois finaliste. Un commentaire Fyctia à mon unique participation. J'ai même eu un vrai agent littéraire et un vrai contrat avec une clause de 10%, comme une pro. Puis l'agent littéraire a jeté l'éponge, et retour à la case départ. Parfois, ça donne envie de signer chez des éditeurs à compte d'auteur, juste pour avoir l'impression d'en être. En attendant, la réponse officielle quand on me pose la question, c'est "j'écris pour le plaisir". C'est pas vrai, mais ça fait moins minable que "j'arrive pas à être éditée." Ne parlons même pas du rêve de se professionnaliser un jour... Manifestement, ça n'est pas pour moi. La conséquence de tout cela, c'est que plus le temps passe, moins je me sens légitime à commenter ou à bétalire. J'ai l'impression d'avoir des goûts de merde que personne ne partage et que mes conseils sont mauvais. Ça rend solitaire et acariâtre. Je n'aime plus vraiment lire. J'ai un regard différent sur les librairies, quand je vois à quelle vitesse les rayons se remplissent et se vident, je me dis à chaque fois que le marché du livre est saturé, et ça me renvoie à mes échecs. Le bon côté inverse, c'est comme je commence à comprendre que je ne serai jamais éditée, je me sens aussi plus libre d'écrire ce que je veux, comme je veux, et fuck les codes. C'est toujours ça de pris. Un jour peut-être. Il parait que la persévérance paie, mais on ne sait pas au bout de combien de temps. |
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