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 Gros mots dans un roman ?

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linotte-liseuse
   
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linotte-liseuse  /  Homme invisible


Bonjour !!
Que pensez-vous du fait de mettre des gros mots dans un roman ?
 
Silence écrit
   
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Silence écrit  /  Péril 666


Les gros mots faisant partie du langage, c'est tout à fait possible, en fonction du registre de langue (que ce soit celui d'un personnage ou du / de la narrateur·trice), et les exemples sont nombreux.
http://silenceecrit.wordpress.com
 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


J'écris comme mes personnages parlent. S'ils sont grossiers, je le transmets tel quel.

Je ne sais plus quel auteur a dit, en gros :

"Si un éditeur me demande de censurer un passage de mon manuscrit pour ne pas choquer le public, il ira se faire voir. Par contre, s'il me donne une bonne raison littéraire et qualitative, je l'écouterais."

J'avais trouvé cette explication assez inspirée.
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
Eyre
   
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Eyre  /  Autostoppeur galactique


Comme Silence Écrit, ils font parti du langage Smile. Tout dépend de la "coloration" que tu souhaites donner à ton texte. Personnellement je n'aime pas la vulgarité dans les livres que je lis, mais c'est purement subjectif ^^.
https://linktr.ee/v_eyre_te
 
Don Rumata
   
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Don Rumata  /  Fiancée roide


C'est selon le registre du livre et du narrateur comme dit plus haut

Personnellement je trouve qu'en plus de pimenter les dialogues ça donne plus de consistance à tes personnages (selon le registre)
 
Malucio
   
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Malucio  /  Gloire de son pair


Tout est dans le dosage aussi. Un personnage qui dit littéralement "putain" ou "merde" dans chacune de ses phrases, c'est too much. Et même si tu as l'impression qu'on peut parler comme ça au quotidien, à la lecture ça ne paraîtra peut-être pas très naturel. La vulgarité peut avoir un impact fort, soit comique, soit sérieux, soit [insérer un autre registre], soit servir à caractériser un perso, mais il faut savoir s'en servir aux bons moments pour que cela garde tout son intérêt, à mon avis.

On peut aussi avoir un ton acerbe sans utiliser de gros mots, faire passer l'attitude d'un personnage avec un langage familier sans pour autant grossier. Je pense qu'il faut savoir jongler un peu avec tout ça selon ce que tu veux faire passer.
http://la-prod-a-deux-l.jimdo.com/
 
Paulemile
   
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Paulemile  /  Journal du posteur


En ce qui me concerne, même en faisant parler des personnages "grossiers", je n'arrive pas à dépasser le stade des gros mots "soft".
Ça me dérange d'aller trop loin dans le vulgaire, même si c'est justifié (plus c'est vulgaire, plus c'est compliqué à justifier j'ai l'impression).

C'est pareil quand je lis le texte d'un autre. Si l'auteur emploie connard, bordel, fait chier, ça va. Mais au-delà, ça gâche un peu.
En ligne
 
Leasaurus Rex
   
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Leasaurus Rex  /  Terrible terreur


J'en dis tout le temps, alors j'en écris un paquet aussi. :mrgreen:

Plus sérieusement, il m'est arrivée d'être "choquée" par un gros mot dans un texte car le ton ne laissait pas imaginer la vulgarité. Du coup, pour moi, tout est question de dosage et de contexte.

Mais le truc qui m'horripile c'est de lire quelque chose comme "tu me casses les c***" avec des étoiles ou des points pour censurer le mot. Soit on choisit de le mettre, soit on utilise des termes volontairement plus imagés/pas vulgaires.
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


Moi je pense qu'il est tout à fait possible de mettre des gros mots, car j'estime que les insultes font tout à fait partie du langage d'un personnage, cela permet de captiver le lecteur.

Dans mes textes, j'utilise des gros mots "soft", mais vraiment "soft" (bon en même temps mon roman s'adresse à un public jeunesse/young adult) par exemple : crétin, imbécile, idiot, naze... mais je n'emploie jamais les gros mots qui sont vraiment vulgaires comme putain, salopart, saligaud, salaud, pute, enculé... (bon je ne vais pas faire un étalage de ma connaissance en gros mots Laughing ).

Après, il n'est pas nécessaire d'utiliser un gros mot pour en faire une insulte, il existe plein de manières de produire des insultes sans gros mots, il est possible de passer par l'attitude du personnage, les références aux défauts des personnages par des répliques imagées (sans le contexte du roman je ne peux pas mettre un exemple)...
 
Lanya
   
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Lanya  /  Fiancée roide


Tout dépend du contexte du roman que je lis. Si c'est dans un roman se déroulant dans notre époque, cela ne me dérange pas vraiment, en tout cas moins que dans un roman d'époque (si les jurons ne sont pas adaptés à cette dernière). Tant qu'il n'y en ait pas à toutes les lignes. Tout dépend du dosage.

C'est aussi une question de point de vue. Les «Putains», «Bordel» et autres jurons Français ne me dérangent pas vraiment. En fait, étant Québécoise, ces mots ne sont que des exclamations parmi tant d'autres pour moi quand je les lis dans un texte. Même si ça me fait étrange d'en découvrir dans un récit écrit par un auteur Québécois.

Par contre, je dois avouer que lorsque ce sont des jurons Québécois («Tabarnack» «Ostie» «Calvaire» etc) qui apparaissent dans un texte, s'ils sont en quantité industriels, là je décroche. Si un personnage en lâche un ou deux ici et là dans un cas d'énervement, je ne m'en formaliserai pas cependant. J'ai été plutôt habituée à entendre à la télé ou lire dans des romans des dérivés de ces derniers («tabarnouche», «Estifie», «Batinse», «Potence» «Calvaire» etc.), voire des jurons carrément inventés par leurs auteurs («Viande à chien», «Bouleau noir» «Nonté» (pour Bonté) etc.) .

Pour ce qui est de l'écriture, tout dépend aussi du style de roman que je rédige. J'ai plutôt tendance à en inventer pour mes personnages. Même les formes dérivées, j'ai plutôt tendance à les éviter.

 
Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Ah, j'aime bien pour ma part les jurons qui sortent de l'ordinaire. Ils me servent à caractériser les personnages et aussi parfois à les rendre attachants.

Que serait le capitaine Haddock, sans ses jurons mythiques ?
https://lamonstrotheque.home.blog/
 
Lanya
   
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Lanya  /  Fiancée roide


Mokkimy a écrit:
Ah, j'aime bien pour ma part les jurons qui sortent de l'ordinaire. Ils me servent à caractériser les personnages et aussi parfois à les rendre attachants.

Que serait le capitaine Haddock, sans ses jurons mythiques ?

Ah! Là je suis d'accord aussi. J'aime bien aussi que ça sorte de l'ordinaire. Une expression propre à un personnage (comme les «Viande à chien» et «Bouleau Noir» que j'ai mentionné plus haut qui appartiennent à deux personnages de la littérature au Québec. On sait automatiquement qui parle quand on les voit). Tout à fait d'accord avec toi, ça donne une couleur au personnage (ça les caractérise).

Mil millions de mil sabords! Certains deviennent tant indissociables de leurs personnages qu'ils sont gravés à jamais dans les mémoires! santa
 
LuigiR
   
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LuigiR  /  Effleure du mal


Bonjour Linotte-liseuse,

Je viens de voir que tu n'as que 13 ans. Je comprends mieux ta question.

Si tu écrit un livre pour enfants ou les ados, il vaut mieux éviter de mettre des "gros mots", tout en gardant un peu de réalisme. Un personnage qui s'écrit "Sapristi, nous sommes dans la crotte !" lorsque il lui arrive des malheurs n'est pas très réaliste. "Putain, on est dans la merde !" est plus réaliste mais vulgaire. A toi de trouver un juste milieu.

Dans un livre pour adulte, on peut tout se permettre.

Quand j'étais jeune, il y avait chez moi un livre de Sartre, le titre était "la P... respectueuse". Plus tard j'ai compris que ce p... voulait dire putain, mais c'était une autre époque.
 
Jdoo
   
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Jdoo  /  Maîtrise en tropes


Des gros mots dans un roman ! impensable !
https://julesallea92.wixsite.com/image
 
TITAN
   
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TITAN  /  Gloire de son pair


jdoo a écrit:
Des gros mots dans un roman ! impensable !

Pourquoi donc ?
 

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