NoeHirsch a écrit:

Mon frère est dingue de Witcher, ça inspire ses sessions D&D j'ai fait DE aussi ! J'aime bien les RPG narratifs. J'étais amoureux de la saga Baldur's Gate (1 et 2 donc), et certains personnages m'y donnaient des papillons dans le ventre.

Titre du roman et maison d'édition please  

J'adore les RPG narratif (mais pas que évidemment). Même Red Dead m'avait arraché une larme à la fin.

J'ai fini Baldur's Gate 3 récemment (trop bien ce jeu !), puis j'ai recommencé une nouvelle partie en mode méchant. C'est une des premières fois où je me dis on peut vraiment être un crevard dans un jeu vidéo et c'est trop bien

Pour le Witcher, c'est étrange mais j'avais préféré le jeu vidéo aux romans.

Être scénariste pour un RPG narratif, ça doit être top Je regardais une interview par les gars de Canard PC d'une scénariste de jeu vidéo. C'est différent d'un roman, car tu dois mettre le gameplay au centre, mais ça doit être super intéressant aussi.

Mon roman s'appelle Le Darrain édité par les Titanides. Je préviens : c'est une medieval-fantasy des familles qui tache avec Elfes et Nains, de la peinture et de la baston.

Mika a écrit:

NoeHirsch a écrit:

Mon frère est dingue de Witcher, ça inspire ses sessions D&D j'ai fait DE aussi ! J'aime bien les RPG narratifs. J'étais amoureux de la saga Baldur's Gate (1 et 2 donc), et certains personnages m'y donnaient des papillons dans le ventre.

Titre du roman et maison d'édition please  

J'adore les RPG narratif (mais pas que évidemment). Même Red Dead m'avait arraché une larme à la fin.

J'ai fini Baldur's Gate 3 récemment (trop bien ce jeu !), puis j'ai recommencé une nouvelle partie en mode méchant. C'est une des premières fois où je me dis on peut vraiment être un crevard dans un jeu vidéo et c'est trop bien

Pour le Witcher, c'est étrange mais j'avais préféré le jeu vidéo aux romans.

Être scénariste pour un RPG narratif, ça doit être top Je regardais une interview par les gars de Canard PC d'une scénariste de jeu vidéo. C'est différent d'un roman, car tu dois mettre le gameplay au centre, mais ça doit être super intéressant aussi.

Mon roman s'appelle Le Darrain édité par les Titanides. Je préviens : c'est une medieval-fantasy des familles qui tache avec Elfes et Nains, de la peinture et de la baston.

600 pages, rien que ça ! En tout cas, ça donne envie. Je connaissais pas ces éditions mais j'aime bien leur chartre graphique.

Merci du partage

En tant que vieux bougon passé 30 balais, j'ai râlé pour BG3, parce que le souvenir d'un jeu d'enfance est indépassable (et j'ai terminé la saga originale 5 ou 6 fois avec tout les modes possibles et imaginable).

Scénariste de jeu vidéo, ça donne envie, mais les places sont chères :/ et pourtant, à la fin bien.souvent ce qui ancre un jeu dans la postérité, c'est bien son scénario...

NoeHirsch a écrit:

En tant que vieux bougon passé 30 balais, j'ai râlé pour BG3, parce que le souvenir d'un jeu d'enfance est indépassable (et j'ai terminé la saga originale 5 ou 6 fois avec tout les modes possibles et imaginable).

Haha ! C'est vrai que c'est différent mais pour le mieux. J'aime beaucoup l'effort qu'ils ont fait de filmer tous les dialogues plutôt qu'un encard long à lire. Ça a du être un de ces boulot de faire ce jeu !

C'est pas le cas dans Disco Elysium où t'as beaucoup de texte à lire, mais ce jeu est tellement génial aussi, c'est la meilleure fantasy contemporaine que j'ai jamais vue tous medias confondus.

Je suis d'accord que gameplay et scénario font bon ménage. Par exemple j'aime beaucoup les Assassins Creed, pour les promenades dans le monde, une reconstitution historique magnifique, mais l'histoire et les personnages sont totalement quelconque. Je ne me souviens pas d'une seule loop nazrative, c'est dommage.

The Witcher 3 fut une merveilleuse découverte ! J'ai passé 600 et quelques heures sur ce jeu (et ses DLC d'une très grande qualité). Je suis d'ailleurs procuré les romans suite à cela.
D'ailleurs, il a été une des inspirations pour mon roman fantasy.

Red Dead Redemption, The Last Of Us... Certains scénarios de jeux-vidéo méritent d'être loués comme les chef-d'œuvre qu'ils sont ! Mais oui c'est un milieu très fermé. J'ai déjà tenté de me rapprocher de certains studios, sans succès ! (même pas une réponse haha)

O'Brian a écrit:

The Witcher 3 fut une merveilleuse découverte ! J'ai passé 600 et quelques heures sur ce jeu (et ses DLC d'une très grande qualité). Je suis d'ailleurs procuré les romans suite à cela.
D'ailleurs, il a été une des inspirations pour mon roman fantasy.

Pareil il compte parmis mes jeux vidéos préférés et m'a aussi inspiré pour mon roman de fantasy. Les DLC font partie des meilleurs tous jeux confondus !

J'adore Last of us aussi ! Les crackers me faisaient tellement flipper que j'y allais souvent en mode tabass !

Si je retrouve l'interview de cette scénariste de jeu vidéo, je reviendrais avec le lien

Tous ces jeux occupent fort ma tendre moitié, je ne les connais qu'à travers elle...

Je tente une réponse aux trois questions, dans leur relation possible avec l'âge du capitaine.

Pourquoi vous êtes vous mis à écrire ?
Par amour matérialiste du tracé d'abord : j'ai aimé les cahiers et les crayons, à remplir les premiers de ponts, de zigzags, de créneaux, puis de mots sans suite, et je le fais toujours (c'est apaisant). Par imitation ensuite : j'ai lu des histoires et des poèmes qui m'ont plu, j'ai voulu faire pareil. C'est encore le cas aujourd'hui. Dernier exemple en date : les ballades du XVè siècle ? Émerveillement : il faut que j'en fasse aussi.
Sinon, je ne peux que rejoindre ce qui a déjà été dit : si je n'écris pas, la vie est trop moche, si je n'écris pas il me semble que je vais me défaire (ou me déprendre, comme on aurait dit au XVè siècle)
Depuis trois ans, j'ai l'impression de revivre une sorte de seconde enfance ou adolescence, mais avec les moyens de l'âge adulte - c'est parfois grisant, parfois écrasant.

Comment vous vous y prenez ?
Avec les études puis la carrière professionnelle, l'écriture avait progressivement reculé dans un placard. Pour ne plus que ça se produise, depuis les trois ans que j'ai recommencé d'écrire quotidiennement ou presque, j'ai rodé une méthode qui me permets d'avancer sur un chapitre en suivant sept étapes. Cela me permets 1) de savoir à peu près de quelle quantité d'énergie j'ai besoin lorsque j'aborde telle étape et 2) d'écrire plusieurs chapitres / nouvelles / poèmes en parallèle.
Selon les étapes, je travaille en manuscrit ou à l'ordinateur. Il est important pour moi de passer de l'un à l'autre support, en termes de création comme de relecture.

Et quels sont vos thèmes ?
Très difficile de répondre à cette question. Je ne me mets pas à écrire pour explorer un thème. Un projet nait d'un ensemble de sensations confuses, de traits, de lignes de force qui se structurent, forment une sorte de faisceau, et quand un brin en sort qui semble préhensible, j'écris un premier jet. Je n'ai pas l'envie de me rattacher sciemment à tel ou tel thème ou univers, mais il est certain que des thèmes doivent prédominer dans l'ensemble. Je ne sais pas lesquels.

NoeHirsch a écrit:

600 pages, rien que ça ! En tout cas, ça donne envie.  

Remarque de pinailleuse : 600 pages, ce n'est pas hyper précis.

Quand j'ai mis mon roman en forme, la première tentative faisait plus de 600, mais je voulais éviter un truc très épais et en fin de compte, j'ai obtenu une réduction à 430 pages.
Bon... c'est vrai que mesurer un roman en nombre de mots, c'est un truc d'auteurs et non de lecteurs !!!!
Quand on achète un livre, on n'a jamais idée du nombre de mots, mais seulement du nombre de pages (si on prend la peine de regarder)

Remarque un peu moins creuse : 600, c'est énorme pour un seul volume.
Tu n'as pas divisé en deux tomes ?

.

En tant que lecteur, quand tu prends un livre en main, c'est le premier truc que tu vois, le nombre de page et si c'est écrit gros ou non. Pour beaucoup de romans de littérature blanche, le nombre de pages excédent à peine 80 (les Amélie Nothond par exemple), c'est lu en 1-2h quoi. T'en as pas toujours pour ton argent.

Mon roman est une bonne bête, mais pas si différente de nombreux romans de fantasy bien gros. J'ai les intégrales de Martin et de Hobb, ils sont bien plus mastoques que 600 pages et écrits tout pitits ! 

J'espère que la couverture du roman sera souple comme ces gros Trône de Fer. Je lis en ce moment l'intégrale du Secret de Ji avec une couverture rigide, c'est la loose à tenir en main !

Perso je préfèrais écrire un one-shot qu'une saga (en m'inspirant de ce qu'a fait Jaworski avec Gagner la Guerre ). C'était une de mes motivations/intentions en commençant le projet. Ce faisant, en tant que primo-auteur, je ne m'embarquais pas dans je-ne-sais-quoi (je dis ça, mais j'ignorais que ce projet me prendrais 6 ans ! Alors une saga, c'est une vie quoi < ce qui se confirme quand tu vois les auteurs de saga. C'est minimum 15 ans de travail quoi. En tant que primo-auteur, si le premier tome ne se vend pas, t'as plus que les yeux pour pleurer !).

Je ne disais pas ça pour lancer un débat sur les sagas littéraires. On va partir en hors-sujet.

Par contre, la question de la longueur d'un roman en début de carrière d'écrivain, c'est dans le sujet. Mais ce n'est pas tout à fait la même chose que diviser un gros roman en deux tomes.

Je pense moi aussi que se lancer dans une saga des le début est une erreur, mais c'est pourtant pratiqué.

Spoiler:

Le principe du feuilleton conduisant à une série de nouvelles ou de romans courts n'est pas plus inaccessible à un auteur débutant que celui d'un gros roman de 200.000 mots ou même juste 100.000.
C'est peut-être même plus prudent, car le scénario a moins de chances de devenir un sac de nœuds !

Spoiler:

Une série de nouvelles me semble tout autant qualifiable de "saga" qu'un très gros roman structuré en plusieurs tomes en prévision du résultat imprimé.
Par contre, un roman en deux tomes... est-ce qu'on y est déjà, ou bien pas encore ? Là, j'hésite !

Spoiler:

C'est bien navrant, mais la raison de cette énorme volume involontaire est précisément ma nature de débutante.
Si c'était à refaire... je ne le ferais pas.



Quant à ce qu'on voit en premier quand on achète un livre... pour moi, c'est la première et la quatrième de couverture. Voire des articles qui en parlent sur une page web.

Spoiler:

.

J'ai vu trentaine dans le titre, alors je débarque

Il parait que je suis plus proche des 40 maintenant, mais chut, on dira rien hein... j'ai encore un peu de temps à profiter du chiffre 3 x)

Sinon pour répondre aux questions...

Pourquoi vous êtes vous mis à écrire ?

J'écris depuis mes 9-10 ans (j'ai gardé ces pépites rédactionnelles d'ailleurs, ça vaut son pesant de cacahuètes du cringe), puis j'ai eu une phase RPG de 18 à 25 ans où je créais les lore pour les serveurs privés Lineage 2 + je squattais des forums RP, mais je ne me suis jamais sentie à la hauteur pour écrire un roman "entier". Aux portes des 30 piges, j'ai eu un sursaut et je me suis lancé le défi d'écrire ce fameux roman avant mes 30 ans. Challenge presque réussi, j'ai terminé mon premier jet un mois et demi après mon anniversaire. Un projet de roman qui s'est transformé en trilogie. Puis j'ai enchainé encore et encore et je ne m'arrête plus car je crois que j'ai vraiment trouvé LE truc en écriture qui me plait et convient (même si des fois L2 me manque).

Comment vous vous y prenez ?

Avant d'être maman j'étais un oiseau de nuit qui écrivait de 22h à 4h du matin avec frénésie. Depuis que je suis maman je suis un oiseau de jour parce qu'à 22h je dors déjà xD Donc je cale mes séances d'écriture sur les heures d'écoles de mon fils les jours où je ne bosse pas. J'avance pas forcément très vite dans mes premiers jets, mais j'ai besoin de ces moments solo, sans personne à la maison pour me concentrer. Et côté écriture pure j'ai autant de méthodes que de projets *team chaos*

Et quels sont vos thèmes ?

Euh y en a beaucoup ? J'aime en explorer des différents à chaque projet. Mais les trucs qui reviennent souvent dans mes écrits sont liés au temps qui passe, aux addictions sous toutes leurs formes, à la critique du manichéisme, la quête de rédemption et la musique

Alyerel a écrit:

puis j'ai eu une phase RPG de 18 à 25 ans où je créais les lore pour les serveurs privés Lineage 2 + je squattais des forums RP,

J'aurai voulu sombrer dans L2 mais c'était déjà trop tard pour moi. Par contre j'ai aussi squatté les forums GW1 et pas mal écrit là-dessus à l'époque. Et mon Dieu ça voulait pas très haut

Niveau famille aussi, j'approche du moment où la question se pose sérieusement et les ambitions littéraires se rappellent a mon bon souvenir. Aurais-je le temps d'écrire autant ? Bien sûr que non, et je suis pris dans une frénésie comme si j'avais soudain découvert qu'il existe une montre et que je fais la course contre elle.

Évidemment, le projet littéraire s'amplifie et prend la forme d'une saga interminable, alors que le plus smart serait de commencer avec un petit roman facile d'accès, mais je choisis moins mes histoires que mes histoires me choisissent...

NoeHirsch a écrit:

Niveau famille aussi, j'approche du moment où la question se pose sérieusement et les ambitions littéraires se rappellent a mon bon souvenir. Aurais-je le temps d'écrire autant ? Bien sûr que non, et je suis pris dans une frénésie comme si j'avais soudain découvert qu'il existe une montre et que je fais la course contre elle.

Je comprends. J'ai toujours eu peur du moment de franchir le pas d'avoir un enfant. Au final, c'est chouette je trouve, même si les heures passées sur les tâches ménagères augmentent, c'est ça le vrai côté chiant, compensé par les moments avec la Bou. Comme j'ai toujours écrit pendant le déjeuner entre midi et 2 (en mode asociale, oui), je peux continuer même avec un enfant. Par contre le week-end, c'est plus compliqué, sauf sur des plages où le papa gère. Mais ça s'améliore avec le temps, tu regagnes progressivement ton corps, ton sommeil et ton temps (à moins que tu remettes le couvert avec un 2e ou un 3e, ça pour moi c'était non).

Perso, le second enfant vient d'arriver et ça réduit quand même pas mal les temps d'écriture. Il m'en reste encore un peu, merci les siestes.
Mais étrangement, même si j'ai toujours écrit, que ce soit scénarios de bd, de jeu de rôle, de film, des nouvelles,... Je ne m'y suis mis sérieusement et j'ai terminé mon premier roman juste après la naissance du premier. Allez comprendre. Du jour au lendemain, j'ai eu 10 fois moins de temps, et j'ai produit comme jamais, que ce soit quantitativement ou qualitativement.
Par contre, je peux pas écrire entre midi et deux, parce que c'est le seul moment qui me reste pour bosser la musique, et ça demande quand même de la régularité.