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| Y a-t-il des auto entrepreneurs ? (tout domaine confondu) | |
| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Dim 11 Aoû 2024 - 18:47 | |
| Bonjour Si ce sujet n'a rien à faire ici ou sur ce forum de manière général, supprimez-le je ne serai absolument pas vexée . Et mes excuses par avance si c'est le cas. Sans étaler ma vie, je me lance dans la douloureuse mais merveilleuse expérience de l'auto-entreprenariat d'ici quelques mois. Entre crises de panique et moments d'euphorie, je mets de côté toute la partie gestion d'émotions qui, je pense, est propre à chacun (mais vos retours d'expériences là-dessus sont les bienvenus). Je vais découper mes questions en 2 parties. Partie 1. Que faites-vous comme activité ? Pure curiosité ! Partie 2. - Quel a été votre cheminement de pensée pour arriver à faire le premier pas ? J'ai l'impression d'être une petite sotte croyant vivre le rêve américain. M'voyez ? Un peu comme une gamine qui rêve d'être princesse. Et tout mon être me hurle d'aller gentiment m'asseoir derrière un bureau 35h/semaine avec une paye assurée. - De plus, j'ai la sensation qu'une fois indépendante, je pourrai dire adieu à absolument toute forme de vie extra-professionnelle. Or j'ai énormément de loisirs auxquels je ne pourrai pas renoncer... Comment arrivez-vous à gérer cela ? Voilà voilà, je suis curieuse de tout retour d'expérience, tout ressenti et tout conseil/mise en garde PS. Si vous êtes indépendant dans un domaine qui touche l'écriture/l'édition, vous me ferez rêver ! |
| | Nombre de messages : 10122 Âge : 31 Localisation : Paris Pensée du jour : nique la miette Date d'inscription : 22/06/2010 | Pasiphae / Truquage geniphasien Dim 11 Aoû 2024 - 18:59 | |
| Main levée ! mais je débute tout comme toi, donc je ne pourrai pas te fournir de retour d'expérience très développé.
J'ai créé mon auto-entreprise il y a deux ans, parce qu'une amie a glissé mon nom à l'entreprise dans laquelle elle était intervenue comme formatrice. Depuis, j'ai eu l'occasion de travailler à quatre reprises avec cette entreprise, comme formatrice (en orthographe, écriture, argumentation...) et j'ai d'ores et déjà deux formations supplémentaires prévues avec eux ; disons qu'ils font appel à moi 3/4 fois par an, c'est déjà bien mais ça n'assure pas un salaire mensuel.
Mais je finissais ma thèse, donc jusque-là c'était plutôt une activité d'appoint que j'ai saisie pour me faire un peu d'argent. Et ça m'a plu. Donc le cheminement de pensée, le voici. J'ai été professeure un an, instit un an, doctorante six, j'ai donné toutes sortes de vacations dans toutes sortes de fac, voilà toute ma vie professionnelle. Ce qui m'a pesé dans le métier de prof, c'étaient les horaires, se lever tôt, les collègues tous les jours (je ne suis pas très douée pour le small talk, c'était donc épuisant), le bruit, etc. Ne pas avoir de temps long devant moi pour écrire. J'ai beaucoup aimé le doctorat, mais ça ne peut pas durer toute la vie : une poursuite dans le supérieur, c'est l'abandon de toute vie créative, et une vie privée réduite à la portion congrue.
Donc je me suis dit : et pourquoi pas élargir mon carnet d'adresse et me lancer comme formatrice ? éviter la routine, avoir un rythme de vie fait d'une alternance entre les missions et des plages de temps libre propices à l'écriture, éviter le problème des collègues (ahah) + faire quelque chose que j'aime, à savoir enseigner, dans des conditions (hélas) bien meilleures que dans le service public (enseigner à un groupe de 5 à 10 adultes, avec tout le matériel et l'espace nécessaire, c'est une sorte de rêve quand on sort de l'enseignement public)
J'aimerais également étoffer mon catalogue de formations. L'orthographe c'est chouette (je ne suis pas ironique, l'expérience d'instit m'a fait aimer l'enseigner), mais l'écriture créative, ou même des formations plutôt orientées vers des contenus culturels, pourquoi pas ?
Pour ça j'ai mis un peu d'argent de côté, dans l'idée que je me laissais deux ans pour essayer de développer cette activité, voir si elle était viable économique, si elle continuait à me plaire. L'administratif est un peu lourd, je me perds souvent sur des forums spécialisés dédiés aux histoires de taxe, de facturation et d'URSSAF, mais ça se met en place. Voilà ! |
| | Nombre de messages : 461 Âge : 35 Localisation : Seine et Marne Pensée du jour : l'infini perceptible Date d'inscription : 26/06/2024 | MCJ / Pour qui sonne Lestat Dim 11 Aoû 2024 - 20:11 | |
| Salut Daeco,
Je ne sais pas si la gestion d'une SCI et donc gestion de bien immobilier m'appartenant en location saisonnière peut-être considéré comme une auto-entreprise mais dans les déclaration fiscale cela ressort au même endroit... Tout cas cela nécessite à mon sens autant de sang froid et effectivement j'ai moi-même penser que j'allais mettre entre parenthèse ma vie privée. (mon fils, mes loisirs, etc etc...)
Dans les faits il n'y a pas d'urgence (et c'est un pompier volontaire qui te dit cela).
Je ne sais pas dans quoi tu te lance mais c'est ce qu'il faut ce répéter (il n'y a pas le feu)
Ton rêve américain peut-être mis de coté effectivement parce que cela demande beaucoup de temps en effet et il vaut mieux un revenu stable à coté même si cela permet un véritable complément (j'éviterais les chiffres même s'il ne faut pas être jaloux selon moi).
A l'image de l'écriture et désolé de la comparaison mais il y a des question qui ce pose et il faut y répondre de manière très pragmatique (truc ou il faut oublier tes rêves de princesse ^^)
Il faut être à mon sens très binaire et avoirs des questions assez fermé OUI ou NON pas ce lancé dans des débats ouvert à n'en plus finir et qui peuvent permette la rêvasserie et bien sur être bien conseiller (avocat, notaire, huissier, assurance et j'en passe).
Le proverbe le dit mieux que moi les bon conseilleurs sont les bon payeurs ... Donc oui il y a de l'argent à investir avant même qu'il ne te rapporte quoi que ce soit dans ton projet .... Et une fois qu'il te rapporte un peu il faut réinvestir cet argent gagner dans ton projet te former etc etc (d'ou le revenu stable à coté et un métier qui te permettra d'élargir tes compétences cela fait très vendeurs auprès des RH ^^ et non en fait là c'est ironique parce que la plupart du temps tu va vouloir améliorer tes compétences lié à ton projet et pas pour ton travail pour lequel ton employeur te paye donc pour les formations accroche toi^^)
L'outil formidable qui s'appel internet ou tu pourra trouver par exemple; Les lois les jugement etc etc mais comme tout cela est aussi affaire d'interprétation vaut mieux être armé d'un bon conseiller juridique (toutes les assurances de base propose une option et au départ c'est vachement utile et oui cela sent le vécu).
En fin de compte il te faut une sacré organisation (alors pour un père en garde quasi alterné c'est loin d'être simple. Toutefois comme j'avais ma SCI avant d'être père ce coté organisation ma servis à ne pas trop appréhendé mon quotidien de papa ....^^ le positivisme dans toute sa splendeur^^)
Bon courage et fait de beau rêve.
MCJ
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| | Nombre de messages : 178 Âge : 32 Date d'inscription : 26/07/2022 | sm0g0 / Tycho l'homoncule Dim 11 Aoû 2024 - 20:50 | |
| Présent ! Je suis auto-entrepreneur depuis 2020. La raison : dans mon ancien boulot, je travaillais dans le public, et mon employeur m'a dit grosso modo "bah on peut pas t'augmenter ton salaire, parce que c'est de l'argent public, on a pas les dotations. PAR CONTRE MEC, si tu montes ta boîte, on peut te faire passer sur des devis extérieurs, et là plus facile pour débloquer des fonds !". J'étais motivé, surtout à l'idée de pouvoir faire le même travail depuis chez moi, parce que l'acte de présence, le 8h-17h au bureau etc ... ça me saoulait plus qu'autre chose (100% de mon travail je peux le faire à distance) Donc j'ai crée mon AA (quelle galère administrative le lancement) et je suis à mon compte depuis. J'ai fait du community management et du chargé de communication, mais ma spé première c'est la rédaction. Je bosse en tant que rédacteur de débats, voilà Le plus dur sur le plan perso' je trouve, c'est de savoir doser le boulot et la détente. Je m'explique : quand t'es salarié, tu te lèves, tu vas au taf, boulot, tu rentres, déténte/repos. Mais en AA (surtout si tu bosses beaucoup en distanciel comme moi) ton chez-toi c'est ton lieu de travail, tu bosses quand tu veux certes, mais ça peut parfois être vicieux. On est dimanche soir, tu te détends devant une série, un jeu vidéo, un livre ... mais y'a une petite voix qui te dit "eh, on pourrait être plus productif et bosser là, au lieu de enjoy la life". |
| | Nombre de messages : 19 Âge : 37 Localisation : Dordogne Pensée du jour : Carpe Diem Date d'inscription : 11/08/2024 | Dalia Lisi / Homme invisible Dim 11 Aoû 2024 - 20:52 | |
| Bonjour,
pour ma part, je travaillais dans les ressources humaines, mais depuis huit ans je suis artisan à mon compte car j'ai été opérée deux fois du dos et j'ai une reconnaissance de travailleur handicapé.
j'ai eu l'idée de mon roman en 2012, j'ai commencé à écrire mon roman en 2014 et l'ai fini en 2018. Je me suis auto éditée afin d'avoir mon exemplaire papier dans ma bibliothèque sur le site Lulu.com. Mais j'avoue que j'aimerais pourquoi pas édité mon livre en version numérique et bien évidemment trouver un contrat d'édition.
Pour ma part, cela me revient à 7€ le livre pour l'imprimer. et Je les ai vendu à 15 euros le livre. |
| | Nombre de messages : 546 Âge : 27 Date d'inscription : 13/03/2018 | Malucio / Gloire de son pair Lun 12 Aoû 2024 - 0:36 | |
| Vidéaste en Micro Entreprise ici. Pour être honnête, je l'ai un peu fait par dépit. Je ne trouvais pas de stage de fin d'études, puis pas de premier emploi, alors j'ai monté ma boîte pour facturer. J'ai pas envie de pourrir l'ambiance mais c'est pas le rêve ici. Le secteur est bouché et, surtout, je déteste démarcher. Je voulais juste faire mon taff, pas chercher des clients, me vendre, réseauter, etc... Résultat des courses, j'ai pu travailler ici et là, grâce à des contacts, du bouche à oreille. Je n'ai qu'un client régulier, pas trop en ce moment, et qui sont devenus des amis depuis. Au moins, avec eux, j'ai eu de très chouettes expériences et de très chouettes projets. Mais j'ai très très peu travailler (après c'est pas comme si j'étais meilleur pour chercher du travail en CDD, alimentaire ou pas). Je ne pourrais pas tenir en vivant seul.e. Depuis mon déménagement, ça va un peu mieux, mais je me sers de ma micro pour facturer des prestations en tant que MJ dans un Escape game. Au moins j'ai des sous régulièrement ! Et je désespère pas d'avoir un peu de taff vidéo un de ces quatre à nouveau ! Même si, chaque fois que j'ai du travail, j'angoisse comme si c'était la première fois. L'avantage, c'est la facilité des démarches. Aussi bien factures que déclarations. Tant que tu n'as pas d'investissement à faire (puisque tu déclare ton CA, pas tes bénéfices) en tout cas. Et n'oublie pas de déclarer même quand tu ne gagnes rien, si tu fais un mois vide ! Et éventuellement, si ce n'est pas déjà fait, renseigne-toi pour voir si tu es éligible à l'ACRE, ça peut aider au début. Bon courage, en tout cas ! |
| | Nombre de messages : 241 Âge : 35 Date d'inscription : 14/10/2023 | Calathea / Autostoppeur galactique Jeu 15 Aoû 2024 - 23:08 | |
| Je me suis lancée (en communication/réseaux sociaux) en 2021, après 6 ans en entreprise. À la suite du premier confinement, on n'avait droit qu'à un jour de télétravail par semaine, et l'idée d'un retour en arrière était pour moi devenue inconcevable, surtout que je cherchais à quitter Paris depuis plusieurs années sans trouver ailleurs. J'ai pu faire rupture conventionnelle et donc avoir chômage + ACRE.
Je crois qu'au début, le fait d'avoir été en CDI pendant pas mal de temps a beaucoup aidé, j'ai rempli mon emploi du temps en quelques mois et ai pu vivre de façon plutôt confortable : dans la mesure où j'avais quitté la capitale, le coût de la vie a fortement diminué pour moi. Mes prestations s'opèrent sur le long terme, de nouveaux clients me contactaient régulièrement.
Ça se gâte un peu depuis l'an dernier malheureusement. Avec la crise, je n'ai plus ou très peu de nouvelles opportunités de mission. Mon plus gros client a interrompu sa prestation il y a quelques mois, ce qui fait forcément un trou. J'ai énormément de mal avec la prospection en général, j'ai l'impression de pédaler dans le vide (oui même en faisant des beaux messages de contact bien personnalisés) et je suis en pleine remise en question, d'autant plus que les réseaux sociaux tendent à me saouler de plus en plus. Les trois nouvelles prestations que j'ai démarrées ce début d'année se sont interrompues en un mois à peine, du jamais vu pour moi qui ai l'habitude de les voir s'étendre sur plusieurs années.
En plus de ça, je vais m'interrompre cette fin 2024 donc c'est d'autant plus compliqué pour moi de prospecter sachant que je ne pourrai pas assurer mes prestas sur le long terme. Je compense en me formant/anticipant mon retour.
Après au final je me rends compte que mes revenus pour ce début d'année restent pour le moment similaires à ceux de l'an dernier donc peut-être que je panique un peu...
Sinon de façon globale, il y a quand même pas mal de ressources (podcasts, blogs, etc) qui peuvent vraiment aider pour se lancer. Si on part avec une bonne stratégie, sur un métier/secteur porteur (une niche plutôt que de faire de tout), qu'on prospecte efficacement, qu'on fixe des tarifs adaptés (attention à ne pas se sous-payer) ça peut marcher, il y a pas mal d'exemples !
Pour ce qui est de la vie extra-professionnelle : clairement, je prends moins de vacances qu'avant, mais globalement ça s'est plutôt bien fait. Je garde globalement des horaires de bureaux (ce qui se prête le mieux à mon métier), je travaille rarement tard ou le WE, de toute façon je serais très susceptible de faire un burn-out autrement. En réalité tu as la possibilité de moduler ta vie comme tu l'entends ! Certains en profitent même pour ne travailler que 4 jours par semaine ou autre. Si tu as des contraintes, être en freelance peut apporter une flexibilité à tes horaires que des salariés n'auront pas. Mais ça demande aussi pas mal d'auto-discipline. |
| | Nombre de messages : 208 Âge : 30 Date d'inscription : 12/04/2023 | Daeyco / Autostoppeur galactique Dim 18 Aoû 2024 - 8:03 | |
| Bonjour ! Merci infiniment à tous pour vos réponses Je vous ai lus avec attention, vos retours d'expériences sont sources d'inspiration. Je relirai ce post régulièrement pour continuer mes réflexions. |
| | Nombre de messages : 394 Âge : 42 Localisation : ' Pensée du jour : On verra demain Date d'inscription : 23/11/2022 | Ed.n / Tapage au bout de la nuit Ven 23 Aoû 2024 - 12:24 | |
| Salut,
Je suis auto-entrepreneur dans l'informatique depuis 2011, je bosse avec un seul client qui me fait très bien vivre, l'IT offre l'avantage d'être friand des profils pro comme le mien. J'ai très souvent eu en parallèle des contrats en portage salarial pour "assurer mes arrières" (surtout au début avec un enfant en bas âge) et pour m'éviter un maximum de galères administratives inhérentes aux autres statuts d'entreprises individuelles. Sinon j'ai connu qu'un seul souci majeur en portage (liquidation judiciaire) qui ne m'a pas fait remettre en question la pérennité de mon statut hybride de salarié et d'AE. Si tu as des questions, n'hésite pas.
Bon courage dans vos projets |
| | Nombre de messages : 95 Âge : 37 Date d'inscription : 15/01/2024 | paper_fox / Pippin le Bref Jeu 12 Sep 2024 - 19:22 | |
| C'est mon cas aussi. Passé d'un CDI 35h à auto entrepreneur au sortir du confinement. Le secteur d'activité : "informatique" dira-t-on, pour simplifier (et rester discret ). - Le gros plus de l'entreprenariat : la liberté. - Le gros moins de l'entreprenariat : pas de travail = pas de rentrée d'argent. - Le plus du statut AA : pas d'argent = aussi rien à verser à l'État. - Le moins du statut AA : on est tout de même très taxé (à la louche, si je facture 1000 € HT, je donne 250 € HT). À noter qu'il savoir gérer une entreprise de bout en bout (prospecter, convaincre, deviser, assurer la prestation, la relation client, facturer). Cela s'apprend, mais il ne faut pas sous-estimer la charge mentale qui va avec quand les clients se multiplient. On m'a depuis fait une proposition salariée que j'ai un peu peur d'accepter au début, parce que pris goût à la liberté. Mais en fin de compte, j'ai conservé la même liberté, avec tous les avantages du salariat (je me considère très chanceux). Aujourd'hui j'exerce encore "à côté", soir ou week-end, seulement sur des projets triés sur le volet. À noter que pour se donner à fond dans une auto-entreprise, un mi-temps salarié "traditionnel" peut tout à fait faire office de garantie de salaire complémentaire (je vois ça assez souvent). Évidemment, certains auront plus de facilités que d'autres selon le secteur d'activité. |
| | Nombre de messages : 394 Âge : 42 Localisation : ' Pensée du jour : On verra demain Date d'inscription : 23/11/2022 | Ed.n / Tapage au bout de la nuit Jeu 12 Sep 2024 - 22:34 | |
| Il faut relativiser les taxes en AE, 25% par rapport à 45 % d'un statut salarié classique pour lequel après cotisations diverses il te restera 55% au mieux de ta facture. C'est finalement encore le plus avantageux, mais avec l'augmentation progressive du taux AE jusqu'en 2026, il faut se renseigner sur les autres statuts en fonction de la balance CA/sécurité/fiscalité etc que l'on souhaite trouver. Un informaticien n'a pas les mêmes pressions au quotidien qu'un artisan, il faut bien prendre son temps avant de choisir. Le portage salarial peut être un bon compromis pour débuter aussi. |
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