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- Quel parcours ! C'est inspirant. On y sent toute ta pugnacité à l'écriture. Et ce premier roman, est-ce que tu l'as publié dans une ME ?
Dans un premier temps, j'ai cherché. Au bout de nombreux refus. J'ai trouvé une ME, mais finalement ça ne s'est pas fait. Ensuite, j'ai trouvé une ME intéressée, mais qui demandait des retouches dont je ne voulais pas.
J'ai créé une ME, avec l'intention de publier aussi d'autres auteurs, et sorti mon livre moi-même.
Mais cette ME est "en panne" depuis deux ans parce que ma vie familiale a été fort chronophage. Actuellement, mon existence IRL devient moins épuisante, mais établir un nouveau rythme de vie ne se fait pas en un claquement de doigts.
J'aurais bien aimé y consacrer une partie de mon mois d'août, mais (le sort s'acharne) mon ordinateur est tombé en panne le 3 août et son remplaçant n'est sur la table que depuis hier.
J'ai actuellement deux romans terminés. Pour le deuxième, j'ai cherché un peu, mais pas prolongé. Il ne fera jamais partie du catalogue de ma ME, car il n'entre pas dans la ligne éditoriale. Proposé aux éditeurs sur le site "Edith et Nous".
Ce deuxième a été entamé une première fois en 2012, puis plusieurs autres tentatives. En fait, c'était un projet beaucoup trop ambitieux pour une débutante ! Contente d'en être venue à bout, mais bizarrement, c'est un texte auquel je ne suis pas très attachée.
Les Errances Galactiques, dont je parle plus haut, ne sont toujours pas finalisées. Le peaufinage traine en longueur, s'arrête, reste en attente, reprend, tombe sur un os, etc.
Pourtant, j'aimerais bien en venir à bout !
C'est un énorme pavé. Je pensais qu'il aurait la même taille que le western, mais il en fait probablement plus du double.
Typique de l'auteur débutant, ce manque d'attention sur la longueur du texte...
Il y a aussi eu un "projet à la con" dont je ne pensais même pas qu'il irait jusqu'au dixième du premier jet. Projet abandonné, mais qui est quand même allé jusqu'à la fin dudit 1° jet. Si ma santé était restée ce qu'elle était il y a dix ans, j'aurais eu du temps à y consacrer, mais je vais mieux ! Et puis, ce truc était fort épuisant pour le moral.
A quoi bon se démolir les nerfs avec un truc écrit juste pour s'amuser ?
Avec ce projet là, j'ai explore des zones totalement différentes de mes autres textes, et appris pas mal de choses.
En particulier à contrôler la longueur !
Tutore Noctis compte à présent de très nombreux épisodes, mais pas tous assez fignoles pour que je les poste ici. Trois d'entre eux sont sur Edith et Nous.
Leur format dépasse celui d'une nouvelle mais est très inférieur à celui d'un roman, si bien que chercher activement une ME serait une grosse perte de temps.
J'ai entamé un autre Western il y a quatre ans, en m'interdisant formellement de le finir en moins de deux ans. Pas envie d'avoir déjà un truc à peaufiner en plus !
Il est de type très différent du premier.
De façon générale, mon style et mes inspirations évoluent.
J'aime expérimenter.
Rester dans une zone déjà connue me fait craindre d'être répétitive.
Et puis, il y a l'envie de voir où sont mes limites.
Western de type un peu cinéma aventure
Urban Fantasy vampirique
SF de type Space Opéra
Littérature blanche entre historique et psychologie
Un peu de poésie
Western contemplatif
...
Mon surmenage IRL a stoppé toutes mes écritures pendant presque un an et demi. Résultat : quand j'ai voulu me remettre à écrire, je n'arrivais pas à aligner plus de 400 mots !!!!! Et rien de bien valable...
Impossible d'avancer sur Tutore, sur Matoskah, tout autant que sur le peaufinage des Errances. Panne d'écriture, non par effet de page blanche mais par manque de confiance.
Je n'ai pas tenté de reprendre Matoskah à ce moment parce que c'est un roman qui exige beaucoup de soin. Je ne m'en sentais pas capable.
Résultat de ce drôle d'etat de panne : deux romans de plus.
Ne parvenant pas à poursuivre mes textes, j'ai suivi l'inspiration comme elle a bien voulu venir, et ça a été une prequelle des Errances que j'envisageais depuis longtemps. Tout en ne m'y mettant jamais parce que j'ai déjà beaucoup de trucs en travail. Puis l'inspiration s'est embrouillée en idées divergentes voire contradictoires. J'ai mis ça de côté, et entamé une deuxième prequelle, débutant dix ou vingt ans après la fin prévue pour la première.
En vue de reprendre Matoskah, j'en ai entrepris une relecture sur l'ensemble, sans intention de peaufiner (même si j'ai changé quelques mots ici et là), juste relire pour reprendre contact avec l'inspiration.
Puis repris, par petites étapes.
A l'instant où mon ordinateur m'a lâchée, j'étais en train d'effectuer un relevé complet des personnages apparaissant dans mes Errances, dont le peaufinage est encore et encore en cours (mais pas souvent en travail intensif).
Si ça tombe, le fichier a été oblitéré au moment où le disque dur a lâché ! Le réparateur a réussi à récupérer une grosse partie du contenu, mais pas tout.
J'ai franchement flippé, quand il m'a dit que le disque dur était HS et qu'il ne savait pas s'il arriverait à récupérer les fichiers...
N'ayant plus guère de temps pour écrire, j'ai désormais mes romans en cours de premier jet sur mon Google Doc, afin de pouvoir y travailler n'importe où.
Le temps où j'écrivais dans mon lit, par morceaux de 1000 à 1500 mots, est rudement loin ! Maintenant, c'est dans le bus, en salle d'attente, dans la cuisine, etc. par petits fragment.
Dans l'immédiat, pas question d'entamer une recherche éditoriale...
Et je dois dire que, même si j'en avais le temps... j'en ai soupé.
J'ai beaucoup progressé, en dix ans.
Sur plein d'aspects.
Beaucoup changé, aussi. Thèmes, style, intention...
Beaucoup moins d'appétit à écrire, aussi.
Et plus d'ambition quant au résultat à obtenir.
Comparativement à d'autres JE, j'ai commencé très tard.
Presque tout le parcours s'est effectué après 30 ans, et une bonne partie (l'essentiel) après 40.
L'an prochain, j'entre au club des JE quinquagénaires...
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