|
|
| | Nombre de messages : 30 Âge : 39 Pensée du jour : Un autre Lexomil ou pas ? Date d'inscription : 16/01/2022 | Greums / Petit chose Mar 18 Jan 2022 - 22:13 | |
| - VIVIANW a écrit:
- Tu souleves un truc là (pas le pavé, ça je te le laisse - oublie pas le sopalin surtout).
PWAHAHAHAH !!! C'te barre de rire que tu viens de me donner ! ^^ - Nuage-Rouge a écrit:
- Il y a de la perversité dans l'injonction à se conformer à un modèle de "réussite", de "bonheur", dans un sens univoque et unidirectionnel qui pousserait à rentabiliser son temps, à capitaliser sur toutes ses entreprises, une injonction à la croissance et au développement, économiques ou personnels, de la société, de la personne. Certes.
Et vice et versaaaaaaaaaaa ! Pardon. J'arrête ! Désolé... |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mar 18 Jan 2022 - 22:42 | |
| - Citation :
- te voir remettre une pièce
Et toi t'as toujours pas compris que c'est toi qui paye l'addition ? Que c'est en fait toi qui mets ta pièce pour entretenir ma prose et affuter mon esprit ? Que je suis infatigable ? Qu'en t'exprimant ici même tu t'exposes immanquablement à une réponse de n'importe qui, moi compris que tu invectives, moi seulement, même, semble-t-il, tragiquement... Réponse qui par dessus tout ne t'est pas particulièrement destinée mais se propose de transmuter la scorie de ta contribution en un minerai un peu plus raffiné et au sens un peu plus propre. Pour être encore plus prosaïque : tu ne m'intéresses pas. Je me sers des matériaux faibles que tu boucailles à peine ici ou là, pour produire du divertissement, du contradictoire et en revenir au sujet... J'écris pas pour toi (ça se verrait), j'ai ma cible, mon intérêt. Jamais, donc. (Et cesse de me mentionner directement au lieu de répondre au sujet. Je ne t'ai nullement interpellé dans mon précédent message, tu es le seul responsable du hs que tu poursuis sur un plan personnel comme un bon troll, hs public auquel j'ai droit légitime de réponse,) - Citation :
- Et vice et versaaaaaaaaaaa !
Mais qu'est ce que tu veux dire du fin fond de ton esprit fébrile ? - Citation :
- PWAHAHAHAH !!! C'te barre de rire
Tu arrives tout droit du 18 - 25 ou bien ? ... Qu'as tu à dire d'intéressant sur le sujet plutôt que de grouiner ? |
| | Nombre de messages : 30 Âge : 39 Pensée du jour : Un autre Lexomil ou pas ? Date d'inscription : 16/01/2022 | Greums / Petit chose Mar 18 Jan 2022 - 23:20 | |
| - nuage-rouge a écrit:
- Et toi t'as toujours pas compris que c'est toi qui paye l'addition ? Que c'est en fait toi qui mets ta pièce pour entretenir ma prose et affuter mon esprit ? Que je suis infatigable ? Qu'en t'exprimant ici même tu t'exposes immanquablement à une réponse de n'importe qui, moi compris que tu invectives, moi seulement, même, semble-t-il, tragiquement...
Réponse qui par dessus tout ne t'est pas particulièrement destinée mais se propose de transmuter la scorie de ta contribution en un minerai un peu plus raffiné et au sens un peu plus propre. Pour être encore plus prosaïque : tu ne m'intéresses pas. Je me sers des matériaux faibles que tu boucailles à peine ici ou là, pour produire du divertissement, du contradictoire et en revenir au sujet... J'écris pas pour toi (ça se verrait), j'ai ma cible, mon intérêt. Jamais, donc.
(Et cesse de me mentionner directement au lieu de répondre au sujet. Je ne t'ai nullement interpellé dans mon précédent message, tu es le seul responsable du hs que tu poursuis sur un plan personnel comme un bon troll, hs public auquel j'ai droit légitime de réponse,) T'as manqué d'amour toi en fait ? - nuage- rouge a écrit:
- Qu'as tu à dire d'intéressant sur le sujet plutôt que de grouiner ?
Le sens de la vie ? Sérieux ? Je vais te dire le sens de la mienne. Y en a un ? Ou pas ? On s'en fout ? Ou pas ? Autant de questions que de réponses et tu ne vas rien révolutionner. Ou pas ? Mec t'es dans la file pour le cimetière. L'heure tourne et plus tu vieillis plus tu y avances à grands pas. Tu veux perdre ton temps à tergiverser pour dénouer le pourquoi du comment ? Et si tu connais le sens de la vie, t'en fais quoi ? Avance comme tu peux, comme t'es fait, comme tu penses. Améliore toi, nourris toi ! Et ça, ce n'est que mon point de vue. Mais vis et kiffe ! Transcende toi ! Implose ! Explose. Prends ce que tu peux, comme tu peux. Ce que l'on veut bien te donner. Et puis combien se sont essayés à répondre à la question ? L'issue pour chacun d'entre eux est le cimetière. Mais va, si tu veux sois condescendant, expose et étale ta vision des choses. Ça t'aide peut être ? Et du coup on en revient à ce que j'ai dit. Va. Avance, kiffe ! Et prends ce que l'on veut bien te donner. Tu vis ton kif là en fait ? Ahahahah ! Bonne chance ! |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mer 19 Jan 2022 - 0:59 | |
| - Citation :
- T'as manqué d'amour toi en fait ?
Y a pas une théorie de psycho de comptoir qui protège magiquement de toute remarque acerbe d'un interlocuteur un peu contrariant. Non ça n'existe pas, malheureusement pour tous les psychologues-rhéteurs du dimanche. Celle ci étant probablement le plus gros bestseller de cette pseudo-discipline qui cultive un art certain du sophisme peu élaboré, aux ficelles grossières et bon marché. Je continuerai donc à être condescendant justement, avec les gens qui débarquent dans n'importe quel espace social pour le pourrir, sans avoir pris la peine de connaitre de quoi il retourne (ici débarquer comme un cheveux sur la soupe sans rien avoir lu des contributions des personnes auxquelles tu t'adresses dans le mépris de tes interlocuteurs et du sujet). Le comportement méprisable vient avant les mots qui l'accablent. Sans surprise donc, tu n'as pas saisi la question, pas plus que tu n'as touché d'un cheveux mes propositions de réponse (ni celles des autres membres par ailleurs dont les contributions ne t'intéressent semble-t-il pas). Quant à ta moraline en forme d'injonction à la pensée positive à deux balles, elle est aussi ridicule qu'elle répond peu au sujet. "Han ouéhan, kiffe ta liiife meeeec !" .... Mais gros Je t'ai rien demandé en fait, commence par me lire avant de spéculer sur ma pensée, ça te permettrait d'entamer un dialogue sur des bases saines et en capacité de proposer une réponse qui ne soit pas totalement à côté de la plaque. Enfin, si j'avais besoin d'un coach en développement personnel je serais aller me faire pigeonner à toutes les bonnes adresses des vendeurs de formation de la toiles ou des rayons ostentatoires de pseudo-psychologie de toutes les grandes librairies. Mais tu vois, j'crois pas avoir imploré le secours de qui que ce soit, encore moins du premier ingénu fraichement descendu de la dernière pluie. - Citation :
- Je vais te dire le sens de la mienne.
On en aura bien peu appris... |
| | Nombre de messages : 30 Âge : 39 Pensée du jour : Un autre Lexomil ou pas ? Date d'inscription : 16/01/2022 | Greums / Petit chose Mer 19 Jan 2022 - 8:59 | |
| - nuage-noir a écrit:
- On en aura bien peu appris...
« Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain » - nuage-triste a écrit:
- Y a pas une théorie de psycho de comptoir qui protège magiquement de toute remarque acerbe d'un interlocuteur un peu contrariant. Non ça n'existe pas, malheureusement pour tous les psychologues-rhéteurs du dimanche. Celle ci étant probablement le plus gros bestseller de cette pseudo-discipline qui cultive un art certain du sophisme peu élaboré, aux ficelles grossières et bon marché.
Je continuerai donc à être condescendant justement, avec les gens qui débarquent dans n'importe quel espace social pour le pourrir, sans avoir pris la peine de connaitre de quoi il retourne (ici débarquer comme un cheveux sur la soupe sans rien avoir lu des contributions des personnes auxquelles tu t'adresses dans le mépris de tes interlocuteurs et du sujet). Le comportement méprisable vient avant les mots qui l'accablent. Sans surprise donc, tu n'as pas saisi la question, pas plus que tu n'as touché d'un cheveux mes propositions de réponse (ni celles des autres membres par ailleurs dont les contributions ne t'intéressent semble-t-il pas).
Quant à ta moraline en forme d'injonction à la pensée positive à deux balles, elle est aussi ridicule qu'elle répond peu au sujet. "Han ouéhan, kiffe ta liiife meeeec !" .... Mais gros Je t'ai rien demandé en fait, commence par me lire avant de spéculer sur ma pensée, ça te permettrait d'entamer un dialogue sur des bases saines et en capacité de proposer une réponse qui ne soit pas totalement à côté de la plaque. Enfin, si j'avais besoin d'un coach en développement personnel je serais aller me faire pigeonner à toutes les bonnes adresses des vendeurs de formation de la toiles ou des rayons ostentatoires de pseudo-psychologie de toutes les grandes librairies. Mais tu vois, j'crois pas avoir imploré le secours de qui que ce soit, encore moins du premier ingénu fraichement descendu de la dernière pluie. Oui, tu as raison. |
| | Nombre de messages : 2610 Âge : 125 Date d'inscription : 08/04/2019 | Leasaurus Rex / Terrible terreur Mer 19 Jan 2022 - 9:42 | |
| C’est un deuxième avertissement, on recentre le débat en évitant les attaques personnelles, sinon je verrouille et corbeille le sujet.
Greums : Ce genre d’intervention pour mettre de l’huile sur le feu, ça s’appelle du troll. Je suis assez peu réceptive et patiente face au troll. |
| | Nombre de messages : 30 Âge : 39 Pensée du jour : Un autre Lexomil ou pas ? Date d'inscription : 16/01/2022 | Greums / Petit chose Mer 19 Jan 2022 - 10:45 | |
| Je tiens a m’excuser auprès de tous ici sur ce topic, dont LEASAURUSREX. En aucun cas je ne voulais me montrer condescendent bien qu’il soit vrai que j’ai lu le topic en diagonale. Mes précédents messages ne répondaient aucunement au sujet du topic, mais s’adressaient a NUAGE-ROUGE. Je m’ennuyais et avais envie de distraction. J’éviterai a la venir de rentrer dans un débat stérile. Des bisous ! |
| | Nombre de messages : 838 Âge : 114 Date d'inscription : 14/11/2014 | VivianW / Double assassiné dans la rue Morgue Mer 19 Jan 2022 - 18:41 | |
| Loin de moi l'idée de participer au débat mais en lisant mon bouquin t'a l'heure je suis tombé sur ça : Le but de la vie consistait à donner à sa vie un sens et à son coeur une paix intérieure et, s'il faut en croire le rabbin qui a dit "Sens et but sont une seule et même chose, le sens est le but", alors mon père était vraiment un homme conscient de son but (in le retour au pays de Jossel Wassermann de Edgar Hilsenrath). Pas que je fasse du prosélytisme mais l'idée est que l'acte donne le sens. Plus on agit, moins on s'épuise à chercher le sens. Donnant ainsi à sa vie... un sens
PS : (je t'aime toujours, mec) |
| | Nombre de messages : 5132 Âge : 34 Pensée du jour : ... Date d'inscription : 06/10/2013 | Érème / /quit Mer 19 Jan 2022 - 19:03 | |
| C'est plus ou moins l'idée d'Aristote. |
| | Nombre de messages : 3776 Âge : 26 Date d'inscription : 15/11/2015 | Noxer / Au nom de l'Abeille – Et du Papillon – Et de la Brise – Amen ! Mer 19 Jan 2022 - 19:27 | |
| - invité a écrit:
- C'est plus ou moins l'idée d'Aristote.
Il me l'a piqué. Grand bien lui fasse. |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mer 19 Jan 2022 - 20:48 | |
| - Citation :
- Le but de la vie consistait à donner à sa vie un sens
C'est globalement la thèse (pas spécialement originale) que je soutiens depuis le début ici en fait, très étonnant... Enfin, si ça sort d'un livre et pas d'un contradicteur anonyme de la toile, on a l'droit, on a le goût ostensible même, de l'exposer, de s'y référer, de s'y conformer, de s'y soumettre. La forme fait autorité sur le fond. Cet habitus religieux de la culture bourgeoise est intellectuellement méprisable. - Citation :
- l'acte donne le sens. Plus on agit, moins on s'épuise à chercher le sens. Donnant ainsi à sa vie... un sens
Mais le plus triste c'est que je crois que tu n'as pas compris ce que tu viens de citer puisque tu fais manifestement un contresens. Ce n'est pas l'acte qui donne du sens, c'est le sens qui produit de l'acte, de l'agir, de l'action. Le sens est une condition de l'action, il lui préside, et pas l'inverse. Quand on dit "le sens c'est le but", on ne dit pas autre chose que "mon action est soutenue et dirigée par le sens que je lui confère/reconnais en finalité". Ce n'est pas agir aléatoirement en toute inconscience et insignifiance et adviendra magiquement et spontanément le sens de mon action et de mon existence. Ça, ça n'existe pas dans un univers symbolique saturé de signifiants culturels. Ce n'est pas l'action insignifiante qui donne un sens aux existences. Et c'est le défaut de sens qui produit du doute existentiel, un défaut du sens de l'action qui très sainement produit de l'inaction salutaire, vectrice d'une recherche de sens pouvant porter au changement personnel et social. Ce n'est pas l'inaction qui produit un défaut de sens, c'est l'inverse. Et ce n'est pas agir aveuglément et compulsivement qui produira quoique ce soit de réponse à un défaut de sens. Mais je comprends mieux que le sens de tes actions à toi est avant tout d'agir en apparence sans chercher beaucoup plus loin à trouver du sens. Ceci explique cela... ps : les trolls sont des créatures fantastiques |
| | Nombre de messages : 5132 Âge : 34 Pensée du jour : ... Date d'inscription : 06/10/2013 | Érème / /quit Mer 19 Jan 2022 - 21:09 | |
| Aristote ne serait justement pas totalement en accord avec toi Nuage, dans la mesure où il considère que l'action a, en elle-même, un pouvoir de révélation du sens et que c'est par la pratique que l'être humain est en capacité d'accomplir son ergon (ce pour quoi il est fait). Il y a une position intermédiaire entre la lecture négative que tu fais de la phrase de Vivian et ta position considérant que le sens détermine en amont l'action.
Je parle d'Aristote parce que ça me permet de réviser en même temps, mais je trouve vraiment intéressant l'idée qu'il déploie dans l'Ethique à Nicomaque selon laquelle l'agir permet de découvrir la puissance que l'on cherchera ensuite à actualiser. Ainsi, dans l'ordre des vertus pratiques, qui définissent, chez Aristote, le caractère d'un être sage et qui se caractérisent par leur permanence dans le temps (c'est une disposition stable et pas un état passager) et leur juste milieu (par exemple, la tempérance comme juste milieu entre l'apathie morale et l’irascibilité), la pratique permet de révéler le sens même de l'acte et de vouloir le déployer plus encore. Pour le dire autrement, Aristote ne considère pas que tout se joue du côté des vertus intellectuelles. Par exemple, la phronesis, qui désigne la vertu intellectuelle qui permet de savoir si nos actes sont conformes à "la juste raison" (et donc conforme à notre nature, et donc "sensés") n'apparaît pas comme une vertu absolument tutélaire et déterminant, en amont, le sens de nos actes. Chez lui, la pratique révèle aussi le sens et l'acte peut ne pas être immédiatement soutenu par un sens (dont on aurait conscience en tout cas), mais rendre manifeste le sens même de l'acte.
Dans cet ordre, et pour revenir au sujet, le sens de la vie se déploie dans l'habitude. L'habitude, la pratique répétée, l'exercice, est le terme médiant entre une vision intellectuelle du sens de la vie considérant que l'action est en amont déterminée par une signification déjà posée théoriquement et une vision faiblement pratique du sens de la vie imaginant une auto-révélation du sens dans l'acte. |
| | Nombre de messages : 30 Âge : 39 Pensée du jour : Un autre Lexomil ou pas ? Date d'inscription : 16/01/2022 | Greums / Petit chose Mer 19 Jan 2022 - 21:32 | |
| C'est dingue j'ai du te relire 4 fois pour biter ce que tu dis. Tu pourrais pas faire plus simple dans tes raisonnements stp ? Ça fatigue de te lire. - Citation :
- Ce n'est pas l'acte qui donne du sens, c'est le sens qui produit de l'acte, de l'agir, de l'action. Le sens est une condition de l'action, il lui préside, et pas l'inverse.
Je suis d'accord ET pas d'accord. Bien souvent mes actes ont été spontanés sans chercher de sens a ma vie. (J'ai longtemps erré sans but) mais j'ai toujours pu agir. Et quand on vois le nombre de paumés dans le monde qui ne réfléchissent pas a leurs actes et n'ont aucun but dans la vie, on reste sur du spéculatif. Je pense que les deux se tiennent. - Citation :
- Ce n'est pas agir aléatoirement en toute inconscience et insignifiance et adviendra magiquement et spontanément le sens de mon action et de mon existence.
Encore une fois, j'ai longtemps agi sans but et c'est par mes actes que j'ai trouver un sens. Quand j'agi je peux après coup me dire : "merde j'ai mal agi, j'ai merdé dans cette situation" et fort de diverses expériences ai ainsi pu tendre vers un idéal et trouver un sens a ma vie... Non ? Si je dit une connerie faut m'arrêter hein ?! - Citation :
- Et c'est le défaut de sens qui produit du doute existentiel
Oui... - Citation :
- un défaut du sens de l'action qui très sainement produit de l'inaction salutaire, vectrice d'une recherche de sens pouvant porter au changement personnel et social.
Et Oui, mais faut agir pour trouver une quête de sens... - Citation :
- Ce n'est pas l'inaction qui produit un défaut de sens, c'est l'inverse.
Bah du coup les deux se tiennent. - Citation :
- la pratique permet de révéler le sens même de l'acte et de vouloir le déployer plus encore.
Oui voila... C'est ça ! ^^ |
| | Nombre de messages : 357 Âge : 34 Localisation : 00.000.00.0 Pensée du jour : « Il n'y a pas une tête lucide entre deux termes d'un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n'être pas les deux. » Date d'inscription : 22/07/2021 | Nuage-Rouge / Tapage au bout de la nuit Mer 19 Jan 2022 - 23:02 | |
| Aomphalos, - Citation :
- il considère que l'action a, en elle-même, un pouvoir de révélation du sens et que c'est par la pratique que l'être humain est en capacité d'accomplir son ergon (ce pour quoi il est fait). Il y a une position intermédiaire
Merci pour ta contradiction. c'est marrant, j'ai été tenté de préciser entre parenthèses que l'action pouvait à son tour générer du sens. Je ne réponds pas à la position d'Aristote que j'ignore, mais j'ai enlevé cette parenthèse car je la trouve finalement incompatible avec ma position. En effet, une action produit du sens. Mais ce n'est pas une réponse au fait que cette action suppose au préalable que celui ou celle qui l'accomplit lui attribue un sens qui la motive. - Citation :
- c'est par la pratique que l'être humain est en capacité d'accomplir son ergon (ce pour quoi il est fait)
Moi je ne sais pas pourquoi l'être humain est fait. Et je ne crois pas qu'il existe une réponse à une telle généralité. Je crois que c'est une limite de ce genre de philosophie ancienne. Ce que je demande à Aristote, à travers toi, c'est : qu'est ce qui commande la pratique ? (si ce n'est le sens de l'action) - Citation :
- l'agir permet de découvrir la puissance que l'on cherchera ensuite à actualiser.
Oui d'ac pour ça, je n'ai rien à y redire mais je pense que c'est une question secondaire. Car quelque chose commande à cet "agir qui permet de découvrir...." (cf ma question ci dessus) Concernant les conceptions anciennes de la"vertu", de la "nature", ou de la "juste raison", j'ai beaucoup de mal à m'approprier ce vocabulaire et cette manière d'universaliser l'humanité. Je suis absolument relativiste (dans la limite de la réalité empirique que constitue l'unité de l'humanité à travers la diversité des cultures. Exit donc pour moi les morales/valeurs/philosophies supposément universelles etc). - Citation :
- l'acte peut ne pas être immédiatement soutenu par un sens (dont on aurait conscience en tout cas), mais rendre manifeste le sens même de l'acte.
Comment par exemple ? Je peux proposer une image. Admettons une action apparemment insignifiante et irrationnelle, conditionnée culturellement comme par exemple le fait de ne pas supporter que le pain soit "à l'envers" sur la table. Il y a un sens qui préexiste à cette action, que ce soit une habitude héritée de son entourage, qu'elle soit motivée par le sens de "l'ordre", de la tradition, du "ça s'fait pas", ou de "ma grand mère a toujours fait comme ça", ou par une motivation plus élaborée comme "ça porte malheur', "ça veut dire qu'on a gagné notre pain sur le dos des autres" etc. Mais l'accomplissement de cette action peut aussi révéler la faiblesse du sens qu'on lui a attribué et le faire changer ou faire abandonner cette action qui devient insignifiante. Mais comment un acte peut-il ne pas être soutenu par un sens qui le motive ? Même une action instinctive et purement biologique comme "se soulager" est conditionnée par des à côté rituels qui font sens, tels le choix du lieu, les techniques du corps et normes d'hygiène ainsi que sociales qui entourent le comportement. Et on fait comme ça et pas autrement, pas au hasard mais pour de bonnes raisons. Il me semble que les cas d'actions non motivées relèvent plutôt de troubles/réflexes. ce ne sont pas des actions mues par la volonté donc la question du sens ne se pose pas vraiment, par définition. - Citation :
- une vision intellectuelle du sens de la vie considérant que l'action est en amont déterminée par une signification déjà posée théoriquement et une vision faiblement pratique du sens de la vie imaginant une auto-révélation du sens dans l'acte.
Attention je ne présuppose pas que le sens préalable à toute action soit "posé théoriquement". Tu le vois dans mes exemples je pense. Mon désaccord repose également sur la nécessité du sens des actions dans la vie pratique. Pour moi ce n'est pas parce qu'une action n'est pas intellectualisée et théorisée que le sens qui la commande peut être absent. Du coup d'après ce que je comprends, je vois pas trop où va Aristote avec ça, et comment sa théorie s'exerce en pratique. Mais j'ai l'impression qu'il y a une sorte de biais historique dans cette référence qui du peu que j'en ai capté prend place dans un débat hérité des anciens entre "empiristes" et "idéalistes" (?). Sur cet axe, je suis clairement empiriste. Mais, tout en sentant bien qu'il y a une intuition empiriste dans le fait de vouloir faire de l'action un "révélateur" de son propre sens, je n'en reconnais pas la logique. Je ne peux pas y adhérer et je trouve que c'est une question indépendante.
Greums, - Citation :
- Tu pourrais pas faire plus simple dans tes raisonnements stp ? Ça fatigue de te lire.
Et bien ne me lis pas et ne me réponds pas (sans m'avoir lu bien entendu), personne ne t'oblige, ça nous épargnera des efforts à tous deux. - Citation :
- Bien souvent mes actes ont été spontanés sans chercher de sens a ma vie. (J'ai longtemps erré sans but)
La question n'est pas celle, floue et insoluble du "sens de ta vie" de manière générale et totale, mais du sens de l'action (ou de l'inaction) qui produit la/ta vie. Mais je crois que tu n'as toujours pas rattrapé ta lecture... - Citation :
- Et quand on vois le nombre de paumés dans le monde qui ne réfléchissent pas a leurs actes et n'ont aucun but dans la vie
C'est plus la question, on n'en est plus là du tout... Tout ce que tu soulèves trouve des développements dans les échanges précédents des contributeurs... (je passe sur le jugement de valeur sur "les paumés qui ne réfléchissent pas") - Citation :
- j'ai longtemps agi sans but
Je crois que tu ne comprends pas ce que j'entends par le sens de l'action, qui dirige l'action. Je doute de ton affirmation. Je ne crois pas que tu aies agi sans but, p-e sans but à long ou moyen terme, mais au moment où tu agis, tu n'agis pas aléatoirement et sans aucune motivation, si ? Si ce qui te met en mouvement n'est ni aléatoire, ni instinctif, il y a forcément un sens qui dirige ton mouvement. Pour moi c'est presque de la logique pure. Y a t il une faille dans ce raisonnement, un contre exemple ? - Citation :
- Et Oui, mais faut agir pour trouver une quête de sens...
Bah pas si tu suis la logique que j'expose. Qu'est ce qui te fait agir en amont de ta "quête de sens". Moi je ne parle pas de quête de sens comme préalable mais de sens tout court, qui est un préalable à l'idée même de partir "en quête de sens". La quête de sens, c'est un cas particulier qui complexifie la question où le sens de l'action est de chercher volontairement du sens en amont des actions, ou remplacer le sens des actions qui n'en trouvent plus par de nouvelles actions signifiantes. C'est une méta-action en quelque sorte, si tu vois ce que je veux dire. Une action signifiante dont l'objet est justement d'agir sur le sens des actions. Mais à un premier niveau, il y a déjà un sens à trouver dans n'importe quelle action quotidienne et pratique, sans quoi ces actions ne recevraient pas de motivation et donc pas d'accomplissement. Ou alors comment ? L'habitude est tout de même motivée. Ou alors elle n'est plus volontaire, elle devient automatique, et la question du sens ne se pose pas... - Citation :
Citation : Ce n'est pas l'inaction qui produit un défaut de sens, c'est l'inverse.
Bah du coup les deux se tiennent. Pas pour moi, il faudrait le démontrer. |
| | Nombre de messages : 5132 Âge : 34 Pensée du jour : ... Date d'inscription : 06/10/2013 | Érème / /quit Mer 19 Jan 2022 - 23:33 | |
| - Citation :
- Pour moi ce n'est pas parce qu'une action n'est pas intellectualisée et théorisée que le sens qui la commande peut être absent.
Juste en passant du coup, parce que je n'ai en fait pas trop le temps de me lancer en ce moment dans de trop longs échanges philosophiques (c'est paradoxal), mais je crois qu'en fait il y a là le nœud de la difficulté puisque, disant cela, tu admets la possibilité d'une sorte de "sens caché" qui s'exprimerait à travers le sujet sans que celui ait conscience même de la signification de ces comportements. Or, je pense que toute la difficulté est là et vient de la définition même du concept de "sens". Dans ma réponse aristotélicienne (je ne sais pas si je suis en accord avec Aristote, je donnais juste son "éclairage"), j'admettais moi que le concept de signification n'avait de sens que dans la mesure précise où la signification est conscientisée par le sujet. J'ai "admis" ça, parce que dans ta réponse à Vivian c'est ce que tu laissais sous-entendre quand tu écrivais : - Citation :
- Quand on dit "le sens c'est le but", on ne dit pas autre chose que "mon action est soutenue et dirigée par le sens que je lui confère/reconnais en finalité". Ce n'est pas agir aléatoirement en toute inconscience et insignifiance et adviendra magiquement et spontanément le sens de mon action et de mon existence.
Quand tu écris "le sens que je lui confère/reconnais en finalité", tu fais intervenir l'idée d'une reconnaissance du sens, donc bien l'idée d'une conscience. Et c'est à cela que je te répondais que selon Aristote (et peut-être moi aussi, je ne sais pas), un acte peut se déployer sans reconnaissance de sa finalité : cette finalité se révélant par l'action même, pas en amont. Tout ça pour dire qu'il y a, je crois, une difficulté conceptuelle ici et un manque de définition qui empêcherait une discussion sur de bonnes bases (qu'est-ce qu'on appelle "sens" en fait ?). Je me demande aussi s'il n'y a pas un biais rétrospectif à explorer et qui éclairerait autrement le sens du sujet. Est-ce que la signification que tu reconnais partout dans l'agir humain n'est pas la marque d'une interprétation après coup de cet agir. Vu que je suis dans mes révisions, cette idée me fait penser à deux auteurs : - Bergson qui voit dans l'illusion du déterminisme une illusion rétrospective tel que la conscience reconstruisant toujours, a posteriori, le sens, elle devient incapable de saisir la radicale nouveauté qui se niche pourtant dans l'agir humain (dans sa créativité brute) et qui ne relève, d'abord, d'aucune signification autre que la simple réalité d'un élan. - Ricoeur qui considère justement que le "sens de la vie" est une narration rétrospective à visée prospective. Pour lui, le "sens" se découvre dans la construction d'un récit de soi qui tisse des rapports entre les évènements de mon existence et me permet de me projeter dans la signification de ma vie entière. La cohérence de ma narration propre fait émerger des valeurs que j'essaie ensuite consciemment de déployer dans le futur. Le "sens" de la vie est donc en fait à la charnière entre une narration du passé et une projection vers le futur à partir des bases de cette narration. Mais, il est toujours possible de produire des actes qui, par leur nature, n'entre pas dans la narration globale et place ainsi le sujet en état d'incohérence que Ricoeur identifie au malheur. Dans ce cadre, le sens est donc bien une construction a posteriori qui conditionne ma manière de me projeter, et pas contenu en soi dans mon agir. |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|