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| Pourquoi écrivez-vous, nom de nom ? | |
| | Nombre de messages : 79 Âge : 32 Localisation : Île-de-France Date d'inscription : 04/05/2019 | Madame Eléphant / Pippin le Bref Dim 10 Jan 2021 - 16:20 | |
| J'écris parce que j'imagine des personnages, je m'y attache, alors je veux leur donner vie. |
| | Nombre de messages : 123 Âge : 32 Date d'inscription : 11/08/2018 | Nyumé / Barge de Radetzky Dim 10 Jan 2021 - 16:41 | |
| J'écris parce que j'ai des idées plein la tête, des personnages qui vivent un peu en moi et les coucher sur le papier (ou plutôt, sur le clavier de mon ordi) me permet de les aider à vivre encore plus.
C'est aussi à mi-chemin entre une forme d'obsession et de thérapie par l'art. Je suis malheureuse si je n'ai plus la possibilité d'écrire et d'inventer, et écrire me permet de me couper du monde pour exister dans une bulle dont je suis le centre et la maîtresse. C'est important de pouvoir se recentrer sur soi-même.
Et aussi, parce que voir ce que j'ai déjà écrit, les progrès que j'ai fait depuis mes premiers textes, la joie de finir une de mes oeuvres, ça fait un bien fou ! Ça me permet de me dire que je ne suis pas un cas aussi désespéré que je craignais quand j'étais ado. xD
Puis au final, j'écris parce que j'aime écrire, et je pense que c'est le plus important, même si parfois, écrire ressemble plus à une lutte entre la page blanche et moi. |
| | Nombre de messages : 218 Âge : 17 Date d'inscription : 01/01/2021 | Cyranosaure / Autostoppeur galactique Sam 16 Jan 2021 - 20:48 | |
| Écrire, un bien grand mot. Écrire me permet de vivre, c'est ma passion, ma raison de vivre; Écrire est l'unique liberté dont mes parents ne peuvent pas m'arracher ; Écrire est la libration du poids des mots qui m’empêchent de dormir, de réfléchir, tant que je ne les mets pas sur papier ; Écrire me permet de contrer mon insomnie ; M’empêcher d’écrire serait une torture ; Quelques citations : Je n'écris que si quelque chose coule de mon cœur vers mes mains. Élève tes mots pas ta voix. C'est la pluie qui fais grandir les fleures pas le tonnerre |
| | Nombre de messages : 14 Âge : 26 Date d'inscription : 22/01/2021 | page-blanche / Homme invisible Lun 25 Jan 2021 - 11:07 | |
| Bonjour, je trouve cette question intéressante ! écrire me permet de m'épanouir, de vivre librement uune passion que j'ai depuis toute petite. Ce qui m'embête, c'est que pour l'instant je ne peux en vivre, contrairement à des auteurs. C'est tout de même compliqué de vivre de son écriture mais quand on regarde les siècles passés, ça l'était aussi pour beaucoup d'auteurs. |
| | Nombre de messages : 51 Âge : 51 Localisation : L’Île-d’Olonne (Vendée) Date d'inscription : 02/03/2021 | Typomane / Clochard céleste Jeu 4 Mar 2021 - 20:51 | |
| J’écris pour ne pas parler. (Merci au claveciniste Gustav Leonhardt ; la phrase d’origine est « Je joue pour ne pas parler. »)
Jeune, j’ai beaucoup écrit. Des nouvelles, une dizaine de romans avortés. Beaucoup d’histoires m’ont trotté dans la tête. Aujourd’hui, une seule habite mes pensées, et je ne veux pas la rater. Après tous mes échecs, j’ai compris que j’étais sans doute incapable d’écrire des romans. C’est pourquoi j’ai décidé de donner corps à cette histoire autrement, d’en faire un scénario. Paradoxalement, alors que la raison principale pour laquelle j’abandonnais mes romans était qu’ils finissaient toujours par s’enliser dans des dialogues informes et sans fin, je n’ai pas encore écrit une ligne de dialogue de mon scénario, dont l’écriture est pourtant bien avancée. Tout simplement, parce que ce qu’on appelle la continuité dialoguée est ce qui vient en dernier, quand tout le reste est prêt. Un film, c’est une course contre la montre ; aussi écrire un scénario suppose-t-il méthode et rigueur. C’est sans doute ce dont j’avais besoin pour mener mes histoires à leur terme. D’ailleurs, il n’est pas impossible qu’après avoir achevé ce scénario j’en fasse un roman.
Mais pourquoi diantre écris-je, nom de nom ?
Pour répondre à mon besoin de créer — sans quoi j’aurais l’impression d’avoir mené une vie stérile et inutile. Pour me projeter dans des personnages, parfois dans ceux que j’aurais aimé être — ou qu’au contraire je suis soulagé de ne pas avoir été. Pour communiquer des messages que la fiction exprime souvent mieux qu’un essai ou un article de réflexion. |
| | | Invité / Invité Jeu 4 Mar 2021 - 21:29 | |
| Pour le plaisir égoïste d'écrire et de partager ( non ce n'est pas contradictoire) |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Jeu 4 Mar 2021 - 21:57 | |
| J'ai peut-être déjà répondu à cette question, il y a quelque temps.
Mais aujourd'hui, précisément, je me le demande : écrire est souvent une nécessité, c'est aussi un travail. Et ensuite... ?
A partir du moment où ce qu'on écrit doit être rentable... et que n'importe qui possédant une ME, petite ou grande, peut "vous refuser" sans motif... à partir du moment où vous remettez entre les mains d'une ME le pouvoir de dire "c'est génial" ou "c'est pourri", avec un large panel entre les deux, on est d'accord... la question est : comment continuer à avancer quand il y a un problème après l'autre avec une ME ?
Un espoir déçu derrière l'autre ?
Si on ne partage pas, pourquoi écrire, en effet ?
A l'heure qu'il est, je préfèrerais ne pas "écrire", et mener une vie plus "normale", en phase avec le monde qui m'entoure, une vie "comme tout le monde".
Pourquoi écrire ? Franchement, ce n'est pas un choix, plus une sorte de "petit don", mais je préfèrerais être douée pour autre chose : quelque chose qui passe mieux, qui engage moins l'individu qui écrit et donc, porte ses textes. Quelque chose de plus rentable, et qui plaise au plus grand nombre. Parce que ça démolit moins.
Finalement, je ne sais pas si je vais continuer à écrire. |
| | Nombre de messages : 203 Âge : 36 Date d'inscription : 19/02/2021 | questiondepointure / Autostoppeur galactique Ven 5 Mar 2021 - 13:07 | |
| Ecrire m'amuse énormément. Et ça comble un vide, celui des textes que j'aimerais lire mais que je ne trouve pas - Citation :
- Ce qui m'embête, c'est que pour l'instant je ne peux en vivre, contrairement à des auteurs.
Très peu d'auteurs quand même, j'ai lu que ça ne concernait que 150 personnes en France. Même si c'est davantage, les gens qui vivent de leur plume sont très minoritaires. |
| | Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Dim 18 Juil 2021 - 23:20 | |
| Parce qu'au-delà d'aimer ça, j'en ai besoin. J'ai besoin de créer, une journée où je ne crée rien me laisse une sensation d'inachevé, comme si je n'avais rien fait, même si je l'ai dédiée à d'autres activités d'importance voire vitales.
Je n'utilise pas uniquement l'écriture pour canaliser mon besoin de création, mais c'est l'un des moyens les plus récurrents. J'ai ressenti très tôt le besoin de raconter des histoires, à peu près dès l'âge de la maternelle. De mon enfance jusqu'au collège, je dessinais mes histoires dans de grands cahiers, en faisant la narration dans ma tête - ça me convenait bien, et ça me permettait de préserver ladite narration des regards indiscrets, même si les dessins restaient assez éloquents. Ce besoin a évolué, et je sais maintenant que j'aime surtout créer des personnages ; c'est une passion qui se retrouve dans pratiquement toutes mes autres activités. Mais un personnage n'est pas grand-chose sans contexte, background, histoire ; j'écris donc pour leur permettre d'exister, je visualise le personnage comme le bijou qui a besoin d'un écrin pour être mis en valeur, et c'est le rôle de l'histoire.
En conclusion, je dirais que le besoin d'écrire est pour moi viscéral, qu'il fait véritablement partie de moi. Bien que je n'écrive pas littéralement chaque jour, j'écris dans ma tête (bouts de mes futurs projets, rôleplay, réécriture) quotidiennement. |
| | Nombre de messages : 54 Âge : 31 Localisation : Orléans (45000) Date d'inscription : 07/05/2018 | Sor'Zath / Clochard céleste Jeu 5 Aoû 2021 - 10:24 | |
| Bonjour !
De mon côté, je me suis à écrire , au début, par ennui !
J'avais une charge de travail tellement faible, que je faisais tout sauf travailler... Sauf que quand tu rentres à la maison en ayant déjà écumé Netflix (par exemple) pendant huit heures et bien... cela devient compliqué. Les temps de détente du monde personnel étaient déjà tous "cramés" au travail... Et j'avais l'impression d'être au travail en regardant un film.
Je me suis mis donc en quête d'une activité que je ne faisais pas chez moi, mais faisable au "travail". Et comme je lis beaucoup, l'écriture est venue naturellement. C'était ça ou la dépression, comme je ne trouvais rien d'autre au niveau professionnel.
Depuis, j'ai changé de travail, mais j'ai envie de voir le bout de cette histoire. Il y aussi un côté "challenge cérébral" : serais-je capable de créer de A à Z un univers qui tient debout ? |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Jeu 5 Aoû 2021 - 11:30 | |
| Je découvre ce passionnant topic sur le tard. Le forum est trop vaste. On n’arrive jamais à en faire le tour, mais, en même temps, c’est aussi sa richesse !
Alors : pourquoi est-ce que j’écris nom de nom… bonne question. J’en ai déjà un peu parlé dans ma présentation, mais ça ne coûte rien de le redire ici, au contraire, et de développer.
J’ai commencé à écrire vers l’âge de 15 ans en gros. Soit il y a presque maintenant 60 ans. Ce qui m’a poussé à le faire, la première fois, c’est que je ne trouvais pas dans mes lectures, les aventures et les mondes imaginaires dont je rêvais. Je ne trouvais pas non plus dans ces lectures, les héros comme j’aurais eu envie qu’ils soient.
Alors, j’ai créé mes propres héros, très semblables, mais en plus élaboré que dans mes lectures, et mes propres aventures et mes propres mondes.
Quand j’ai réalisé que je pouvais leur faire faire exactement tout ce que je voulais, sans restriction aucune, que je pouvais imaginer les faire évoluer dans les mondes dont je rêvais, qu’il n’y avait plus aucune limite au possible, alors, je n’ai plus jamais arrêté d’écrire.
Je suis même parfois allé vraiment dans les extrêmes, et même au-delà. Raison pour laquelle une grande majorité de mes romans sont impubliables et ne pourraient se trouver que dans les bas-fonds de l’Enfer de la BNF. Je crains qu’alors, ils n’empestent tellement le soufre qu’ils risqueraient de contaminer leurs voisins. (rire)
Mais c’est ce qu’il y a de bien avec l’écriture. Les limites n’existent plus. C’est certainement le seul art qui le permette sans bourse délier. Un papier et un crayon suffisent. Contrairement à tous les autres arts qui nécessitent bien plus de matériel.
D’aussi loin que je me souvienne de cette époque, j’ai toujours consacré au moins une heure à l’écriture dans la journée, et ce, tous les jours sans exception. En tant qu’élève, c’était facile, puisque j’étais un cancre qui passait son temps à rêvasser au fond de la classe (rire). Quand j’ai travaillé, j’écrivais pendant l’heure du repas en mangeant un sandwich à mon bureau. Quand je n’ai plus pu, dans un autre job, je me suis levé une heure plus tôt tous les jours pour avoir mon heure d’écriture quotidienne.
En presque 60 ans non-stop, j’ai ainsi accumulé plusieurs dizaines de milliers de pages manuscrites, puis sur ordinateur, qui constituent mon imaginaire dans lequel je vais me promener au moins une heure tous les jours. Maintenant, très souvent beaucoup plus puisque je n’ai plus la contrainte du travail.
Je ne le considère pas comme un “refuge”, car je ne ressens pas le besoin de me soustraire au monde IRL, mais plutôt comme une ballade quotidienne comme certains vont se promener en forêt ou ailleurs pour se détendre, s’oxygéner ou juste musarder. Là, j’y retrouve d’autres amis, mes personnages, et nous vivons de formidables expériences ensemble. Il arrive même que nous discutions eux et moi. (rire). C’est du reste le sujet d’un de mes romans en cours depuis des années : l’histoire d’un écrivain qui rentre dans son roman. Je crois que ça a déjà été traité, peut-être plusieurs fois dans l’histoire de la littérature, mais certainement pas de la manière dont je le fais, ça, c’est certain ! (gros rire)
D’aucuns diraient que je frôle la schizophrénie. Ou même que j’y suis déjà complètement. Pourquoi pas ? Ça ne me dérange pas si ça peut leur faire plaisir. Schizo une heure par jour, ça me va. (rire)
Certains appellent ça un “jardin secret”. Pourquoi pas. Mais pas si secret, dès lors, qu’on fait lire ce qu’on écrit. Au moins en partie. Bref.
J’espère pouvoir continuer ainsi jusqu’à mon dernier souffle. Et pourquoi pas finir une plume à la main, comme les acteurs qui rêvent de finir sur les planches ou sur un plateau de tournage une bouteille de whisky à la main (John Wayne). LOL
En espérant avoir au moins un peu répondu à la question d’origine.
En toute amitié, Philippe.
P.S. Les réponses de tout le monde m’ont passionné. Bravo ! |
| | | Invité / Invité Ven 13 Aoû 2021 - 18:44 | |
| - Chimère a écrit:
- Parce qu'au-delà d'aimer ça, j'en ai besoin. J'ai besoin de créer,
Tout pareil ! En plus, en ce moment, comme je suis au chômage bloquée chez mes parents avec une situation sanitaire qui commence très sérieusement à me courir sur le haricot l'écriture répond à tous mes besoins fondamentaux d'être humain (de routine rassurance, d'évasion, de sentiment de supériorité, etc.). J'écris parce que j'ai besoin de créer. J'écris parce que j'ai besoin de sortir de ma tête ce que je crée pour laisser la place aux créations suivantes. j'écris pour m'évader, j'écris aussi parfois comme exutoire, pour traiter des sentiments, des émotions, des impressions dont je dois me libérer (et dont un psy entendra bientôt parler ). J'ai commencé à écrire à 11 ans, avant ça j'avais mes indétrônables Playmobil ! J'ai toujours inventé des histoires, je crois même que mes parents m'ont dit que j'en inventais alors que je ne parlais même pas vraiment (j'étais un peu dans mon monde, quoi ) Si on m'empêchait d'écrire, je pense que mon esprit commencerait à dérailler très sérieusement... - Dianeh a écrit:
- A l'oral, les mots ne sortent jamais comme j'aimerais. J'ai l'impression qu'ils s'échappent, je n'arrive pas à mettre le ton, ni le rythme. Je ne suis pas du tout charismatique.
Ça me fait ça souvent aussi ! Je maîtrise mal mon ton et les mots que je veux n'arrivent pas donc je me retrouve à me contenter de synonymes… ou à me dire 1h plus tard "j'aurais dû dire ça". - Scarlet Dream a écrit:
- Très intéressante question. Pour ma part, je me suis toujours racontée des petites histoires avant de m'endormir, suites de mes séries/films/animes préférés.
Je faisais ça aussi ! Je m'inventais un personnage et je modifiais les épisodes d'anime pour l'y intégrer (n'empêche, hyper bon exercice pour s'entraîner à respecter les caractères des personnages et la cohérence !) - Image a écrit:
- Et enfin j'écris parce que je prends du plaisir à écrire !
Et c'est le plus important !! |
| | Nombre de messages : 277 Âge : 26 Localisation : France, c'est tout ce qu'il y a à savoir :) Date d'inscription : 27/08/2017 | Circle of Justice / Autostoppeur galactique Sam 14 Aoû 2021 - 10:56 | |
| Bonjour à tous, je découvre ce topic !
Je pense que la raison principale pour laquelle j'écris, c'est celle-ci : il y a comme un mur entre la réalité de ma vie et les choses que je désire raconter. Dans le sens où j'ai vécu des choses difficiles, et l'écriture--ce monde parallèle que je me suis créé--me permet d'y échapper.
Parfois c'est difficile pour moi d'affronter le monde tel qu'il est, mon impuissance et mes angoisses, du coup je change de disque et je parle de ces gens, mes personnages, qui vivent les mêmes angoisses mais qui, eux, veulent s'en sortir. Ils veulent changer les choses, ils veulent s'améliorer et aider, vraiment. Sans arrière-pensée, sans attendre la reconnaissance, ce dont je me sens coupable certaines fois.
==> Mes personnages, eux, font les choses de manière désintéressée, pas pour compenser malgré ce qu'on leur a fait subir et ce qu'ils ont vu. Je me dis que c'est aussi un travail pour moi dans un sens, de me mettre à leur place. Au lieu de s'exiler comme j'ai tendance à le faire, ils sortent et se font connaître, et c'est inspirant / rassurant pour moi de les voir s'en sortir.
Voilà, c'est certainement la raison principale. Il y en a sûrement d'autres, mais sur ce projet en particulier, c'est celle-ci. |
| | Nombre de messages : 2062 Âge : 26 Date d'inscription : 27/03/2019 | Scezelivo / Crime et boniment Sam 14 Aoû 2021 - 13:11 | |
| | Nombre de messages : 39 Âge : 53 Date d'inscription : 21/01/2022 | Lampeverte / Petit chose Mar 25 Jan 2022 - 23:06 | |
| J’écris parce que je suis écrivain. Depuis que je suis enfant, je sais que je suis écrivain. C’est la seule certitude que j’ai de moi-même.
Je pense que c’est pour cela que je suis autant angoissé de chercher à publier mon premier roman, parce que c’est prendre le risque de vouloir … disons mettre en lien une identité personnelle et une identité sociale. Être écrivain et vouloir être reconnu comme tel, prendre le risque que l’on me dénie cette identité, qu’on la dévalorise.
Je pourrais dire que j’écris car c’est là mon seul moyen d’expression, mais finalement ce n’est que la conséquence de ce que je suis.
Scribo ergo sum.
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