Intervention DC:

Vu le niveau de trollage sur ce post, je préfère ne plus commenter, mais tu as répondu, au mot près, tout ce que je pense. Merci (et à Pasiphae également !)

Pas de souci. Le pire c'est que je sais qu'il faut pas répondre à ce genre de trolls mascus...

.Monsieur le Duc entretient les abords du castel, le jardin et de la roseraie, le musée des Poupées sis dans l'ancienne écurie, la collection de porcelaines de Sèvres ainsi que la grande pendule offerte par Louis XV à Bussy, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française et époussette précautionneusement sa collection de tableaux de maîtres avant d'aller faire les courses et le repassage.

Nul doute que votre esprit imaginatif pourra envisager d'autres situations qui vous permettront de contenter votre désir inextinguible d'égalité, désir dont Madame la Duchesse n'a sans doute que foutre, et qui choirait sur le séant d'apprendre qu'elle sert malgré elle d'argument dans une controverse à propos de laquelle il serait surprenant qu'elle prît votre parti.

Je conçois, par ailleurs, que le ton espiègle de mon message précédent ait pu vous froisser. Convenons qu'il fut suscité par l'indifférence teintée de mépris qui suit fort généralement chacune de mes interventions, ce qui laisse à penser qu'écrire inclusivement et exclure intuitivement ne sont pas incompatibles. Leur manque d'arguments allié à une connaissance fort rudimentaire du monde, leur faiblesse rédactionnelle suintant de fanatisme obtus en sont certainement la cause, et je crois qu'il était juste que vous m'ayez dialectiquement réfuté par ce cinglant et définitif "Ok mec" qui m'assigne à la place qui convient à un porteur de chromosome Y.
À ce propos, pourriez-vous avoir la charité de m'expliquer ce qu'est un "troll mascu", puisque vous m'avez révélé à moi-même ma nature véritable d'hominidé inabouti ? Je sens confusément qu'il doit s'agir d'une sorte de mammifère essentiellement nuisible mais si vous me détaillez son mode de vie, ses préférences alimentaires et ses habitudes comportementales, soyez assuré que je m'emploierais à correspondre au mieux à la sorte de chimère détestable que vous avez décidé que je suis.

Il me faut néanmoins vous signaler qu'en me nommant ainsi, vous vous en prenez directement à un être humain que vous ne connaissez pas et qui s'est borné pour sa part à n'égratigner que vos écrits. Un peu de retenue et de discernement permet de pas confondre droit à la critique, qui peut déboucher sur une vigoureuse caractérisation sociale et politique, et injure triviale, qui peut avoir des conséquences imprévisibles.

Plus généralement, et puisque l'on peut voir fleurir ici ou là des jugements sur tel type de poésie qui serait celle des "vieux mâles blancs" (l'autrice de cette remarquable stupidité gagnerait à suivre un cours accéléré de génétique ou d'ouvrir un ouvrage d'André Langaney) ou des expressions nuancées telles que "mascus littéraires ouin ouin" je rappelle que ce forum s'appelle "Jeunes Écrivain·e·s" et non "Jeunes Écrivain·e·s Féministes" ou "Jeunes Militant·e·s Féministes".

Les trolls mascus, ça s'ignore. Merci Kavanaugh également !

Bon débarras ! Vilain troll ! Ta sordide nuance a bien failli plonger ce monde dans la discorde.

Ossuar c'est une espèce de Dieudonné, si on l'approuve, il faut éviter de le faire en public. Sinon

J'ai pas tout lu mais ça manque d'ouverture d'esprit je trouve. J'appelle ça (la formule est imprécise et mauvaise, j'en conviens) du "fascisme de gauche". S'il vous plaît ne venez pas me donner la définition du fascisme, je sais que je tords le mot et sa signification, tant pis.
Qui va à l'encontre de la pensée bienséante érigée en doxa est lynché, taxé de raciste, d'homophobe, de macho, etc.

Dommage, il pourrait y avoir plus d'écoute et d'amour.

edit : j'abuse un peu, il y en a du respect et de l'amour sur ce topic

On tourne en rond, je pense qu'on peut fermer le topic.

D'accord.

Mumtaz faire farce ?
Graoumpf !

Troll avoir copains ?
Alors autres plus pouvoir parler ?
Pas grave si troll tourne en rond. C'est comme dans sa cage.

C'est beau d'assister à la fin d'un "débat" sur un forum "ouvert" et de voir qui en décide accessoirement… heureusement qu'il y avait des interventions intéressantes à lire, j'ai bien aimé.

Non, mais en plus, ça a été un topic intéressant, il y a des choses bien qui ont été dites, dans le début.

Ce qui aurait pu être bien, si quelqu'un a le courage, c'est de synthétiser ce qui a été dit pour répondre à la question initiale. Féminiser les noms de métier : les pour, les contre. Histoire qu'on reparte sur des bases plus saines, plutôt que de verrouiller un topic sur lequel manifestement on a beaucoup à dire...

Ah mais bien sûr, les articles étaient très intéressants, et tout aussi intéressant certains arguments pour ou contre d'ailleurs. C'est pour ça que je dis que, personnellement, j'ai aimé lire les messages postés. Et oui, il y a plein de choses à dire. Déjà, ne serait-ce que répondre à Sire Ossuar qui soulève quelques problèmes d'accords ma foi fort intéressant. Je m'y collerais bien si j'en ai le temps.

Je n'avais pas remarqué que les réflexions sur la féminisation de la langue relevaient de la "pensée bienséante" (parce que, dans ce cas, elle est encore très minoritaire, cette pensée-là !) ; et j'avoue n'avoir jamais compris ce qu'il y avait de mal à travailler pour faire le bien.

Mokkimy a écrit:

Non, mais en plus, ça a été un topic intéressant, il y a des choses bien qui ont été dites, dans le début.

Ce qui aurait pu être bien, si quelqu'un a le courage, c'est de synthétiser ce qui a été dit pour répondre à la question initiale. Féminiser les noms de métier : les pour, les contre. Histoire qu'on reparte sur des bases plus saines, plutôt que de verrouiller un topic sur lequel manifestement on a beaucoup à dire...

Je viens de lire tout le topic, ce serait difficile de résumer les argumentations qui ont été faites, surtout en faveur du "pour", car elles sont nombreuses et pour le moins assez limpides pour les comprendre même en relisant le topic en diagonale. 

En ce qui concerne le "contre", pour revenir au sujet initial, j'ai relevé cet argument : féminiser les noms de métier dans l'armée ne reflète pas les pratiques/modes de pensée de l'armée qui dit que tout le monde est soldat. En gros, ça revient à réfléchir sur son propre univers, et sa narration : veut-on ou pas féminiser les noms de métier car notre narration reflète les usages de l'univers dans lequel elle prend place, ou car notre narration s'éloigne suffisamment de son objet pour que l'écrivain.e puisse décrire à son aise ce qu'iel veut. 

Au delà des trolls et des rengaines qu'il y a pu avoir par la suite (et des micro-discussions sur l'usage de la langue qui se sont fait noyées), je pense que c'est là une discussion littéraire sur laquelle repartir sans trop d'animosités. 

Même si la question originelle du topic avait en elle l'aspect politique de la chose, je pense que c'est dans une cohérence littéraire qu'elle s'inscrivait. Et que du coup, le fait d'avoir posé cette question, c'est d'avoir réalisé que lorsqu'on pense l'oeuvre littéraire, sa portée sociale n'est jamais ignorée. Ni par l'écrivain.e ni par le ou la lecteurice. 

Il me semble important de souligner cela alors que beaucoup d'interventions ont tenté de délégitimer cette question sociale, alors qu'elle existe dès le départ dans la réflexion, et non par la volonté ou l'agissement ou le militantisme d'une catégorie de personnes, qui aurait ramené sa fraise. 

Et l'on pourrait donc se demander, pour repartir de bonne foi, ce que la féminisation des noms de métier accomplit dans une oeuvre littéraire, ce que cela signifie de s'interroger sur la langue et le genre, lorsqu'on écrit un roman. Les problématiques liées à la représentation (il y a eu des témoignages intéressants précédemment sur ce topic), représente t-on une volonté politique, ou bien une réalité ? (par exemple, lorsqu'on féminise des noms de métiers d'une catégorie socio-professionnelle presque exclusivement masculine : le fait-on, à un moment t de notre discours, pour signifier une réalité - parler de ces femmes entre autres - ou bien le fait-on pour signifier une appartenance à une certaine utilisation du langage, signifier une cohérence de notre rapport au monde ?)

Et d'autres questionnements que je vous invite à partager