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 [Langue/Style] Un langage pour chaque personnage

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Flora
   
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Flora  /  Serial Constance killer


Je sais que le titre n'est pas très clair mais je n'ai pas trouvé mieux :facepalm:

En général, mes dialogues sont plutôt bien reçus par les lecteurs mais ils reçoivent également quelques critiques, que je ne peux pas ignorer.

Tout d'abord, on m'a déjà reproché (deux fois) d'avoir des personnages qui parlent "trop bien". C'était spécialement le cas pour mes ados, il semblerait qu'aucun ado ne parle comme ça, sauf dans les grands lycées parisiens... peut-être parce que j'ai fait moi-même un grand lycée parisien Rolling Eyes Blague à part, je sais que moi-même, je parle "bien", et du coup, je me demande comment modifier le langage de mes personnages sans mettre exprès des fautes et des mots qui ne vont pas, au risque de tomber dans la caricature... Des idées ?

Cette question m'amène à un deuxième problème : apparemment, tous mes personnages parlent de la même manière, il est impossible de les distinguer sans incises. La seule exception, c'est quand je tombe dans les extrêmes (un de mes personnages mange la moitié de ses syllabes, difficile de ne pas le reconnaître...). Comment faites-vous pour faire varier les langages ? Vous ajoutez des tics ? Vous utilisez un lexique spécifique ? Comment faire pour que ce soit "naturel" (un tic de langage qui revient toutes les 3 lignes, ça risquerait d'agacer très vite...) ?
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Mokkimy
   
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Mokkimy  /  Maîtrise en tropes


Perso, mes personnages sont tous monstrueux et caricaturaux. Ça règle bon nombre de mes problèmes. What a Face

Ils ont tous des tics de langage différents, de sorte que je n'utilise quasi jamais d'incise. Faut dire aussi que ce sont souvent des dialogues à deux, ils ne sont pas très complexes à suivre.

Souvent, le sens de l'action aide. Sans recourir à des tics, il doit y avoir moyen de savoir qui cause rien qu'en lisant la phrase. T'as toujours un personnage qui aura un caractère plus fort que l'autre et qui va mener le dialogue, un autre timide, qui peut nuancer sans cesse ses propos. Un qui préfère les phrases courtes, d'autres les phrases longues, ou d'autres qui s'écoutent parler. Après, le background de tes ados va jouer aussi. Il doit bien y avoir des choses qui les différencient. Leurs différences doit pouvoir se ressentir aussi dans leur expression orale, comme dans leur comportement non verbal.

Je ne pense pas que ça soit une obligation, mais c'est vrai que ça donne du charme au récit.

Quant au fait qu'ils parlent "trop bien", je te soutiens dans ton choix de ne pas abaisser leur niveau de langage. T'es l'auteur. T'as le droit d'avoir tes préférences stylistiques et de ne pas opter pour un récit 100% réaliste. (d'autant que le réalisme de ton récit dépend grandement de la perception du lecteur, sur laquelle tu n'as que peu de pouvoir.) Le fait qu'ils s'expriment correctement n'amoindrit pas la qualité de ton intrigue, de toute manière.
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Rulae
   
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Rulae  /  Le bruit et la pudeur


Pour ta première question, je ne suis pas sûre d'être bien placée pour répondre, parce que j'ai sans doute le même problème que toi. Après, je n'ai pas fait de grand lycée parisien (plutôt un petit lycée de campagne) et même à l'époque, j'étais incapable d'avoir le même langage que mes camarades. Juste pour dire qu'on peut être ado et parler correctement, parce que ça existe aussi dans la vraie vie. Bref, j'entends bien ce genre de critique, mais je trouve qu'il est toujours délicat d'y répondre :/

Quant à la deuxième question, voici les "astuces" auxquelles je pense...
- les surnoms : Jamie est le seul à appeler Claire "Sassenach" dans Outlander, par exemple.
- les expressions/tics de langage : Thorn qui dit souvent "Un peu plus que cela, même" dans La passe-miroir.
- les habitudes : les gens qui sont toujours laconiques et ne prononcent pas plus de trois mots à la fois.
- le niveau de vocabulaire : c'est sûr que si un seul personnage opte pour le "oui, très certainement" alors que les autres disent "mais grave !", ça va aider à le distinguer ^^
- le caractère : un personnage geek qui fait toujours des références de geek sera reconnaissable par exemple.

Y'en a sûrement beaucoup d'autres.
 
Woonrei
   
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Woonrei  /  Clochard céleste


J'avais le même problème... Mon personnage se retrouve au milieu d'un tribunal improvisé et chacun y vient de son grain de sel...

Pour ma part, j'ai :
- le surnom utilisé par une seule personne, comme Rulae la dit (en faite elle utilise le nom normal et c'est tout les autres qui utilise le surnom, mais le principe reste le même)
- une personne qui appelle Monsieur/Madame chaque personne (Monsieur XXX) avec un langage soutenu.
- un mal poli un peu sec.
- un hyperactif qui fait des phrase très longue et souvent avec deux sujets qui n'ont rien à voir.
- et mon petit favoris, un sourd muet qui a du coup toute ses phrases dites en italique par un interprète (je ne sais pas si c'est clair), mais du coup on sait que c'est le personnage qui signe et un second qui parle.

Je ne sais pas si ça peut t'aider Surprised
 
la petite chose
   
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la petite chose  /  Journal du posteur


Pour les ados, tu peux enlever les négations et ajouter des mots "jeunes" pour ponctuer, un peu de verlan ici ou là.
Exemples:
Je ne peux pas > j'peux pas
cela > ça
Il fait chaud > Fait chaud, grave !


Pour les personnages

J'essaie de me mettre dans la peau de chacun quand j'écris.

L'un n'a pas fait d'études: il fait des phrases simples: sujet verbe 1 complément
Une personne qui a fait des études utilisera des synonymes plus soutenus.

Certains ont des points d'exclamation. D'autres sont plus posés.

Suivant leur centre d'intérêt, ils ont des champs lexicaux différents :

un as de la conduite "pied au plancher", "à faire sauter les pistons" "T'as de jolis parechocs", "Je regarde pas dans le rétro, ce qui m'intéresse c'est le prochain virage"

Un marin: "elle a fait chavirer mon cœur", "je me suis noyée dans ses yeux", "il navigue en eaux troubles", "elle ne fait pas de vague"

Un cuisinier: "mettre du piment dans la vie", "croque la vie à pleine dent", goûter, déguster, laisser mijoter les potes, faire mariner une fille, faire la crêpe….

Et dans un dialogue, tu peux glisser des incises différentes que "dit Machin", "répondit Truc", "siffla Bidule".

Elle lissa les froufrou de sa robe
- j'accepte votre invitation.
- je dois réfléchir
et il se gratta la barbe…
De sa voix rauque
En surplombant ses élèves
Agitant sa baguette
en tournant nerveusement l'anneau autour de son doigt
Fichant une claque à son fils : "Petit con"
https://myriamsupplicy.blogspot.com/
 
Danyyy
   
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Danyyy  /  Barge de Radetzky


Pour ce qui est des jeunes, on peut avoir 15 ans et être parfaitement capable de s'exprimer dans un français correct... après c'est vrai que si t'as des ados qui parlent constamment en langage soutenu ça peut paraître improbable (à part si c'est justifié... si l'un de tes personnages vient d'un milieu très bourgeois pourquoi pas... ou au contraire l'un des personnages vient... disons des quartiers malpolis pour citer Gims et qu'il veut à tout prix le masquer, il peut parler soutenu au delà du nécessaire quitte à en avoir l'air ridicule). Mais comme dis plus haut, c'est ton roman... tu as ton propre style après tout...

Tu peux abréger leurs mots... comme j'ai parfois tendance à l'faire ^^ j'pense que ça pourrait être assez efficace. Ca renforce l'effet dialogue (bon je force un peu... j'arrête).

Sinon pour différencier les personnages, un tic de langage genre un personnage qui abuse des Tsss, hmpf, oi, hé, hihi... la ponctuation aussi, l'un de mes personnages et très froid ( froid du genre... un glaçon) donc ses phrases sont très sèches, il va à l'essentiel... un autre aura tendance à abuser des insultes etc...
 
Don Rumata
   
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Don Rumata  /  Fiancée roide


Hyper important

Utilises le verlan, de l'argot, mais tout ça sans faute d'orthographe attention

Fait chaud, grave = Y fait grave chaud plutôt
 
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shiki-yuki  /  Petit chose


Il y a quand même une différence entre parler bien et parler en langage soutenu, mais j'ai l'impression que ton problème c'est le premier cas et non le second (sinon j'avoue que ce serait vraiment très étrange que des ados parlent en langage soutenu sans que ce soit ni justifié par leur éducation ni par la situation ^^) Egalement, qu'est-ce qu'on entend par 'parler bien' ? Est-ce que tu pourrais donner un extrait d'un des dialogues qui pose problème ? Donner une voix à un personnage, comme les autres l'ont expliqué, c'est ajuster le langage au caractère du personnage. Par le lexique, la construction des phrases, la longueur de la parole, le débit (saccadé par beaucoup de phrases courtes ou une très longue phrase à rallonge), quelques tics de langage (ne pas abuser en effet).
Pour faire parler des ados et que ça paraisse réaliste, il faut utiliser des mots qu'ils utilisent, pas forcément du verlan en lui-même mais des mots nouveaux, peut-être essayer d'écouter les discussions et les façons de parler lorsque tu en croises. Personnellement, je suis dans un lycée du centre de Paris avec pas mal de gens issus de familles assez aisées, ils parlent comme tous les gens de leur âge, ils n'utilisent pas de langage soutenu (ou alors c'est de l'ironie) mais changent de vocabulaire (et parfois ont du mal) en fonction du statut de la personne en face : un professeur, la proviseur, un ami ou un camarade.
Pour 'la petite chose' je dirais plutôt pour les exemples : je peux pas / ça (bien sûr... il y a vraiment des gens qui utilise 'cela' à l'oral ?) / Il fait grave chaud ou 'fait grave chaud

Sinon il faudrait parfois passer par le discours indirect libre, je trouve que c'est souvent plus vivant et donne une impression plus réaliste. Pour le discours direct, je sais pas comment tu fais mais le mieux c'est d'entrecouper le dialogue de narration (assez courte mais qui permet de donner des informations sans mettre des incises à chaque fois)


Dernière édition par shiki-yuki le Mer 3 Oct 2018 - 16:35, édité 1 fois
 
fleur-de-lyss
   
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fleur-de-lyss  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Coucou!
Je viens ajouter mon petit grain de sel. Quand on me donne un manuscrit, les dialogues c'est un des premiers trucs que je regarde parce que 85% du temps, ils sont ratés. Qu'on soit bien d'accord, par ratés, j'entends qu'ils ne correspondent pas aux attentes de la plupart des ME concernant les textes.
Pour moi, la différence se pose entre le réalisme et l'effet de réel. La transposition à l'écrit exige pas mal d'adaptation de la réalité. Ce que je trouve super casse-gueule dans les dialogues:
-Plein d'incises
-Des fautes de français
-Un vocabulaire trop neutre
-Des répliques trop longues
-L'excès de littéraire
-Les élisions
-Les négations non exprimées.
Pour ce dernier point par exemple, il faut savoir que la particule explétive "ne" n'a jamais été prononcée dans la vie courante. Ce n'est pas un phénomène récent. Mais on a continué à la placer à l'écrit pour fluidifier la lecture et ça fait vraiment une différence! Pour ce qui est des élisions, je suis vraiment pas fan du tout. Je préfère quand la narration qualifie le ton ou le débit du personnage que quand le texte essaye de le rendre plus ou moins maladroitement dans les dialogues.
Regarde un peu les livres autour de toi. Les dialogues sont souvent d'un niveau plus relevé que ce que tu peux entendre.
Dans mon premier roman, les dialogues ont été considérés comme le point fort par l'éditeur et la correctrice. Dans le second, mes bêta-lecteurs m'ont fait retravaillé pas mal de répliques. C'est souvent une question d'équilibre un peu précaire, on tombe vite dans un excès ou dans l'autre. Pour individualiser, j'essaye surtout que chaque personnage ait une manière de considérer les choses différentes, que les réponses ne soient pas celles qu'on attendrait en premier. Certains vont être plus terre à terre et couper court avec des réponses très directes et parfois brutales, d'autres sont plus rêveurs, d'autres naïfs, etc. En bref, je travaille plus sur le fond que sur la forme et mes lecteurs sont contents Razz
 
Paige_eligia
   
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Paige_eligia  /  Bile au trésor


Je remonte le sujet ici car je suis exactement dans le même cas que Flora.
Cela ne me posait pas de problème énorme jusque là, car j'étais sur des scènes avec deux personnages.
Là j'attaque des morceaux où tout ce joli monde se rencontre et... ça devient beaucoup plus difficile.

Bref, tout ça pour dire merci pour ce topic, ça m'aide un peu ^^'
Je crois que je vais devoir faire des faux dialogues pour trouver des façons de faire avec mes personnages.
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Le Renard Rouge
   
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Le Renard Rouge  /  Pour qui sonne Lestat


Coucou Plaige,

Ton problème concerne-t-il ton dernier texte posté sur le forum ? (le violon de Thera)
 
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Invité  /  Invité


Bon, pour le moment je ne fais qu'écrire mon roman, je n'ai pas relu, donc il y a sans doute des choses que je serais amenée à corriger. Mais ce que je fais c'est de jouer sur certains mots (par exemple certaines personnes diront "cela" et d'autres "ça" ; certaines personnes diront "quand" et d'autres "lorsque").

Comme ça a été dit, certains personnages peuvent être plus énergiques, et d'autres plus posés.

Je pense qu'il faut aussi s'intéresser au jargon/termes techniques. On peut l'employer sans que ça devienne tout de suite scientifique ou excluant. Ça peut jaillir un peu comme ça. J'ai deux exemples. Je fais mon stage dans une structure avec beaucoup de personnel militaire. Les gens ne disent pas "je vous envoie tel document" mais "je vous pousse tel document". Alors que le reste de ce qu'ils ont dit est sans jargon ou vocabulaire particulier.
Autre exemple : un youtubeur qui fait de l'ASMR est en fait cinéaste. Il vient de conclure une série de vidéos où il monte la maquette d'un projecteur en bois. Au moment où il met le "négatif" (en plastique) et prend les deux bouts pour les relier, il dit "je vais faire la transhumance, ici". Je m'y connais pas en terme de cinéma, mais étant donné son geste et le fait qu'il a fait ses études dans le cinéma, je suppose que c'est le terme technique. Alors que le reste du temps il n'a pas employé ce genre de termes.
Ce que je veux dire c'est que, du coup, sans exclure le lecteur qui ne comprendrait pas trop de termes savants, on peut jouer un peu sur les mots ou expressions employés par une "corporation". Ça vaut aussi pour les pompiers, par exemple, qui disent qu'ils "décalent" quand ils sortent un véhicule de la caserne. Si je reprends l'exemple du cinéaste, perso, j'aurais jamais dit "je fais la transhumance" mais "je vais attacher les deux bouts". Donc être attentif à ce genre de trucs permet de rendre vrai et de savoir qui parle. Après ce n'est qu'une des solutions, puisqu'on peut pas le faire tout le temps.

Je pense que "lisser" ou non les dialogues (j'entends par exemple mettre les négations absolument alors que dans la vraie vie on le fait pas) doit être un choix par rapport à l'ambiance qu'on veut caler, je pense. Et le fait de ne pas les mettre peut se défendre. Globalement, je les mets, mais du coup je trouve que ça peut donner plus de poids aux répliques où je les mets pas.
Après, faut aussi voir qu'un langage, en terme de niveau de langage, de champ lexical, etc. permet de lier les gens ensemble. Le langage c'est du lien social. De la même manière qu'on ne parle pas pareil à son patron, à ses amis, à un enfant, on ne parle pas pareil quand on est ado et quand on est adulte et par exemple les ados et jeunes d'aujourd'hui ont des expressions que je ne connais pas. Mais ça n'a pas seulement à voir avec une génération, c'est aussi un cercle social (ma soeur n'a que 2 ans de moins que moi et elle connaît et utilise les expressions "de jeunes" alors que moi, qui n'ai pas Tik Tok, pas Snapchat, etc. et ne suis pas trop dans cet univers, pas du tout). Du coup, j'ai découvert longtemps après les autres l'expression "je suis en PLS" déjà employée par beaucoup d'ados.

On peut aussi jouer sur les tics de langage. Et il y en a plein ! Suffit d'écouter les gens autour de soi. Il y a évidemment les éternels "en fait", "du coup", mais je connais aussi quelqu'un qui termine beaucoup de phrases par "oui, oui, hmm". J'ai eu une collègue (qui avait fait une thèse à Science Po) qui ne répondait pas "oui" mais "absolument !".

Je pense que, même si un dialogue dans un roman ne peut pas être calqué exactement sur les dialogues que l'on a dans la vie parce qu'ils sont souvent pas bien dynamiques et qu'on se ferait chier si on en lisait les transcriptions, se servir de certains éléments que l'on entend peut aider !
 
Paige_eligia
   
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Paige_eligia  /  Bile au trésor


Le Renard Rouge a écrit:
Coucou Plaige,

Ton problème concerne-t-il ton dernier texte posté sur le forum ? (le violon de Thera)

Oui mais pas dans la partie déjà publiée sur le forum Wink

Je trouve ce langage spécifique à chaque personnage vraiment difficile. Il faudrait que je me concentre exclusivement dessus pour trouver scratch study

Merci pour ta vision des choses Enirtourenef Wink
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En fait, une façon de parler et plus globalement de s'exprimer, va beaucoup avec les caractères des personnages et leur profil psychologique. Par exemple, si je me prends moi (personne que je connais le mieux) je suis bleue dans le modèle DISC. L'une des caractéristiques, c'est que j'aime la précision et que j'ai du mal à synthétiser. Et effectivement, quand je parle, si on me demande d'expliquer quelque chose, ou que je me lance dans le récit d'une anecdote, je vais avoir tendance à faire beaucoup de détours pour donner des éléments de contextes satellitaires dont l'auditeur se fiche à peu près, au point parfois que je me perds ! J'ai aussi du mal à parler de manière fluide, parce que je manque aussi de spontanéité, et que je cherche tout le temps mes mots. Je vais aussi beaucoup m'exprimer avec des exemples. Quand on me demande d'expliquer quelque chose, je vais presque tout de suite dire "par exemple : blablabla". D'ailleurs, c'est ce que je fais ici !

Donc, tout ça pour dire que si tu as bien le caractère de tes personnages, je pense que tu devrais pas trouver ça si compliqué de leur faire une façon de parler à eux, au final. Le truc, c'est qu'il faut un peu démystifier le truc. Faut aussi voir que si deux personnages qui se côtoient souvent parlent un peu de la même manière, ce n'est pas grave, car même dans la vraie vie à force de parler avec les mêmes personnes souvent, on prend leurs tics et leurs expressions.
 
Izuchux
   
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Izuchux  /  Tapage au bout de la nuit


J'allais faire à peu de chose près le même commentaire que Enirtourenef , enfin sans les élucubrations :p

- ce n'est pas grave si deux personnes qui se fréquentent / se connaissent ont un parler qui se ressemble, c'est même plutôt normal en réalité.
- tout le monde n'a pas des tics de langage ou un phraser pittoresque
- trop d’originalité dans les façons de parler de tous les personnages aurait l'effet inverse.

il faut respecter les personnages et ne pas s'exprimer à leur place, j'imagine. Les lecteurs font le reste.
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 [Langue/Style] Un langage pour chaque personnage

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