Le film est sympatoche, mais il n'a strictement RIEN à voir avec le roman. Vraiment j'arrive même pas à comprendre le rapport, y a que le pitch d'inspiré quoi

Woaah je ne savais même pas que le film Annihilation était tiré d'une série littéraire ! C'est marrant parce que le côté monotone et l'incompréhension de "je croyais qu'il était arrivé ça à ce perso mais en fait non, elle est où la logique ?", on le retrouve un peu dans le film aussi ! ^^" Du coup, ça me remet le film en tête... Un peu barge mais avec une vraie ambiance dérangeante ça c'est sûr.

Sinon, en ce moment je lis "Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi" du fameux Tolkien car OUI, je ne m'y étais pas encore mis (honte à moi, je sais). En version audiobook, je suis sur "The Secrets of Blythswood Square" de Sara Sheridan, un livre qui est sorti tout récemment. C'est une fiction historique dont le pitch m'a tout de suite séduit car ça parle de femmes dans l'Angleterre du 19ème siècle qui essayent de maintenir leur réputation tout en secrètement ayant affaire avec la scène de la photographie érotique. J'ai lu près de la moitié et c'est agréable quoique un poil moins prenant que ce à quoi je m'attendais, mais on n'est jamais à l'abrit d'un scandale de milieu de roman !

J'ai commencé à lire Wastburg de Cédric Ferrand.

C'est un récit de fantasy à la jonction entre le recueil de nouvelles et le roman, qui se déroule dans la cité médiévale de Wastburg, d'où le titre. Publié chez les Moutons Électriques en 2011, il me fait penser à Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski par certains aspects : un style argotique, un humour scabreux, une exploration des bas-fonds de la cité avec ses venelles crasseuses et ses tavernes malfamées. L'une des forces de cette œuvre réside dans son écriture, l'une de ses faiblesses consiste en l'absence d'intrigue clairement établie. Chaque chapitre narre les tribulations de personnages (du simple garde jusqu'à l'échevin) qui, la plupart du temps, ne réapparaissent pas ensuite. D'après ce que j'ai pu lire sur Internet, il existe un jeu de rôle dans cet univers.

Trôme a écrit:

J'ai commencé à lire Wastburg de Cédric Ferrand.

C'est un récit de fantasy à la jonction entre le recueil de nouvelles et le roman, qui se déroule dans la cité médiévale de Wastburg, d'où le titre. Publié chez les Moutons Électriques en 2011, il me fait penser à Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski par certains aspects : un style argotique, un humour scabreux, une exploration des bas-fonds de la cité avec ses venelles crasseuses et ses tavernes malfamées. L'une des forces de cette œuvre réside dans son écriture, l'une de ses faiblesses consiste en l'absence d'intrigue clairement établie. Chaque chapitre narre les tribulations de personnages (du simple garde jusqu'à l'échevin) qui, la plupart du temps, ne réapparaissent pas ensuite. D'après ce que j'ai pu lire sur Internet, il existe un jeu de rôle dans cet univers.

J'aime beaucoup ce recueil de nouvelles, comme tu le dis, à l'intersection entre recueil de nouvelles et roman. En fait intrigue il y a, elle met juste son temps à s'installer. L'auteur prend un petit peu de temps pour poser son monde, mais j'ai eu plaisir à le découvrir. J'aime beaucoup ce type de fantasy un peu cracra qui fourmille de détails et de persos hauts en couleur. La Dégringolade, la magie qui a disparu, les gardoches corrompus, cette cité coincée entre deux royaumes qui se détestent, les waelmiens et les loritains et ces loritains qui s'en prennent plein la gueule ! Ce mystère autour du bourgmestre...

Ce roman-là et Gagner la Guerre, ce sont mes romans de fantasy français préférés. J'aime bien lire et relire certains passages. Là je me suis laissée emportée dedans à nouveau. En fait, c'est à cause de ce roman que le personnage principal de mon roman de fantasy.est un garde ! Là comme je termine les corrections, je prévois d'écrire une nouvelle, la première nouvelle que j'écrirais, une fantasy "crapule". 

La scène avec le mec qui noie les chats. Comme elle est écrite, t'as l'impression qu'il est en train de couler un cadavre. Et puis finalement t'apprends que c'est des chats. Les gardoches du pont qui détestent les gars de la fluviale. L'autre qui se noie dans les latrines. Y a des scènes cultes ! ... Ouais, c'est vraiment une fantasy originale et marrante.

Mes lectures de ces dernières semaines :

Mexican Gothic de Silvia Moreno-Garcia : Plutôt déçue...

Tress de la Mer Emeraude de Brandon Sanderson : Lecture sympathique, amusante, sans prise de tête.

Ce qui m'a poussée à (enfin) commencer la fameuse trilogie du même auteur : Fils-des-Brumes. Une de mes meilleures lectures en Fantasy depuis un bon moment

J'ai commencé "Terreur" de Dan Simmons, dont j'avais adoré l'adaptation en minisérie.
C'est pas mal du tout pour le moment même si j'ai parfois du mal à visualiser les choses avec le vocabulaire maritime et autour des glaces (enfin c'est moins compliqué que l'Odyssée de l'Endurance de Shakleton que j'ai commencé et mis en pause à cause de ça).
Ça fait tout de même plus de 1000 pages en livre de poche, je ne m'y attendais pas ! haha! mais ça va je ne m'ennuie pas. Le seul truc qui m'embête c'est que dans la traduction ils aient gardé les mesures britannique, sans doute pour le réalisme, mais j'ai toujours du mal à visualiser l'équivalence et donc je suis obligée d'utiliser le convertisseur de mon téléphone parfois (par exemple quand il dit qu'un homme qui est mort ne fait plus que 88 livres, c'est 39,91 kg).

Livre passionnant qu'En vérité, Alice, de Tiffany Tavernier. Une femme sous emprise d'un homme dépressif et violent se fait embaucher comme "responsable des promesses" pour les saints (décider qui sera "bienheureux", "saint", etc, au sens de l'Eglise Catholique). Le livre mêle roman féministe, science-fiction, théologie. C'est somptueux. J'ai dévoré cette lecture riche, inventive, plurielle au niveau des formes d'écriture (très intéressant usage du monologue intérieur, mise à distance des récits que l'on se fait à soi-même pour se mentir en italiques, réflexion sur la croyance).

Mes lectures terminées pour mai :
- Et toujours les forêts (Sandrine Colette). Pas mon préféré de cette auteure (qui est "Des nœuds d'acier"), mais j'ai bien aimé.
- Surface (Olivier Norek). Gros coup de cœur. Jamais déçu par Norek.
- Femmes sans merci (Camilla Läckberg). Lecture agréable, mais aussitôt lu, aussitôt oublié.
- Sur tes traces (Harlan Coben). Efficace, mais pas transcendant.
- Un café maison (Keigo Higashino). Très intéressant. Je n'ai pas décroché, malgré des longueurs.

En cours :
- Les loyautés (Delphine de Vigan)

À venir :
- On dirait des hommes (Tassel, Fabrice)
- Asphyxie ( McCulloch, Amy)
- Des diables et des saints (Andrea, Jean-Baptiste)

Désolée je viens encore me plaindre.
J'ai fini La passeuse de mots de A.J Twice. 730 pages. 730p de VIDE. Du NEANT.
On nous promet une intrigue : où se trouve le prince ? Mais elle est zappée au bout de 50p, genre vraiment elle n'existe plus, elle est complètement délaissée.
Y a des méchants mystérieux mais pareil, délaissés. On les voit au tout début du livre puis plus rien. On en entend plus jamais parlé.
Les perso sont attachants mais y a aucun développement, donc ça devient vite lassant.
Oh non vraiment comment je recommande pas. En fait, le roman se repose trop sur la suite quoi. Puis y a aucun rebondissement, aucune trahison ni RIEN. Y a même pas 1 mort dans le roman. C'est dire

J'ai commencé à lire tout récemment "Pluie et vent sur Télumée Miracle" de Simone Schwartz-Bart. La quatrième de couverture m'informe qu'il s'agit d'un classique de la littérature antillaise, et qu'il a obtenu le prix des lectrices de Elle en 1973. J'ai voulu aimer ce livre à la poésie éclatante, qui raconte la vie de plusieurs générations de femmes, à commencer par l'arrière-grand-mère de la narratrice, une esclave affranchie. Malheureusement, c'était trop… "littéraire" pour moi. Ce n'est qu'une succession de belles images, métaphores, figures de style, atmosphères, et grandes envolées sur le sens de la vie et la nature profonde des gens, qui m'ont rendu la lecture et la compréhension difficiles. L'histoire est au second plan et je trouve ça bien dommage. Je serais ravie d'entendre si quelqu'un a lu et aimé ce livre pour comprendre ce que j'ai raté. J'ai abandonné ma lecture à la moitié environ.

J'ai commencé hier L'engrange-Temps de Nell Pfeifer, c'est de la jeunesse qui se lit plutôt bien pour le moment.

Le pitch de base est relativement simple : dans un monde où les horloges sont empreintes de magie, une jeune horlogère se retrouve précipitée dans le passé où elle doit déjouer un complot si elle compte retrouver sa vie à elle.

Pour l'instant, j'aime beaucoup les petits détails que l'autrice à glissé pour rendre son univers plus immersif. Les horloges ont des personnalités bien distinctes, les noms (des objets, du système de magie, faits historiques) sont bien trouvés. La plume de l'autrice colle parfaitement à l'univers.

J'ai lu à peine 1/4 du livre, mais pour l'instant, c'est une lecture qui se fait tranquillement !

Je viens de finir Le corps des autres, d'Ivan Jablonka, une enquête très intéressante et touchante sur le métier d'esthéticienne, son quotidien, sa sociologie, sa rémunération ingrate, tout ce qu'il implique d'invisible (le rôle de psy, de coach, d'infirmière, parfois d'assistante sociale auprès des clientes), ce qu'implique aussi ce rapport au sexe des autres, comment on gère ces situations impudiques et douloureuses (épilation de la chatte) auprès de femmes de tous âges, milieux sociaux, conditions physiques, et de tous degrés d'hygiène. Très intéressant de lire des témoignages d'esthéticiennes qui ont 30 ans de métier qui portent un regard super sévère sur les canons sociaux de beauté (c'est intéressant de se rendre à quel point elles sont plus conscientes que quiconque d'à quel point ces critères sont absurdes et surfaits)
Il y a aussi les témoignages poignants celles qui exercent ce métier dans conditions particulières (prisons, soins palliatifs, pompes funèbres).
Très intéressante la partie où les esthéticiennes racontent aussi les stratégies qu'elles mettent en place lorsqu'elles ont des clients masculins, notamment pour éviter tout "caractère sexuel" à leur prestation (langage impersonnel, très froid, porté sur les termes médicaux... alors qu'avec les femmes elles font tout le contraire )
J'ai juste beaucoup tiqué sur les témoignages traitant d'irrespectueuses les clientes qui viennent s'épiler pendant leurs règles (qui on le rappelle ne sont pas sales), ou celles dont on "devine l'activité sexuelle" un côté slut shamant très craignos  

En dehors de ça, c'est une belle lecture instructive, ces voix mériteraient plus de visibilité.

J'essaie de lire Lovecraft, mais j'ai beaucoup de mal...
J'ai commencé Les Montagnes hallucinées, car j'adore les récits de voyages et d'aventure (j'ai lu le récit de l'expédition de Shackleton il y a peu, et Terreur de Dan Simmons avant ça), mais j'ai vraiment un mal fou.
Je crois que je vais lâcher (j'ai lu 1/3). C'est hyper aride, pratiquement que de la description avec un vocabulaire très spécialisé, galère à visualiser (et peut être un peu vieux ? le dico de ma liseuse n'a jamais leur définition).
J'ai fais des études d'archéologie et ça me rappelle l'aridité de certains rapports de fouilles mais en pire !   Les deux autres ouvrages que j'ai cités avaient aussi pas mal de descriptions mais je ne me suis pas du tout ennuyée en comparaison.

J'ai aussi testé "Dans l'abîme du temps" hier soir, aussi de Lovecraft, en me disant que j'accrocherais peut être plus. Le début est pas mal (récit sur l'amnésie bizarre), puis ça repart sur des pages de description des rêves du protagonistes qui me rappellent les descriptions des Montagnes Hallucinées...

Ceux qui aiment Lovecraft pourraient ils me conseiller ou est-ce que c'est tout le temps comme ça ?

En train de lire Carlos Fuentes, Terra Nostra. Enfin réussi à accrocher, et c'est fantastique

intrigue très complexe, j'en suis pas encore à comprendre complètement les tenants et aboutissants. Mais elle semble déjà un prétexte à des situations d'énonciations très flexibles, dans un même paragraphe on passe du "il" au "je" puis du "je" au "tu", et c'est parfait.

à ce stade j'ai juste envie de poster ici quelques extraits wow, qui donnent une idée de la portée philosophique, anthropologique, du récit, forme narrative roman qui semble visiblement servir à merveille un longue et profonde réflexion sur l'expérience humaine. Nourrie d'une connaissance historique apparemment exceptionnelle

(Fuentes à longtemps été ambassadeur du Brésil en France).

Là j'en suis à la page 117 sur 756 et ça commence à s'envoler.




"il embrassera la terre prodigue et lui contera à voix basse, car il n'est pas de meilleur auditeur qu'elle"


" -- mon action es t'a pauvreté : en cela j'offense le Dominicain; mon rêve est mon orgueil : en cela je contrarie le Franciscain
-- où vas-tu?
-- vers la liberté absolue"

(on commence à voir arriver la controverse gnostique)

"la silencieuse amitié de la lune"

"Depuis lors, nous voilà revenus au commencement ; depuis que le régisseur a retourné l'horloge de sable, nous nous guidons au révolutions, apparitions, disparitions, voire immobilité des astres qui peut être explosent, naissent, vivent et meurent comme nous, mais qui sont peut être également de simples témoins pétrifiés de nos errances et de nos agitations"

"à chaque aube nouvelle vous arriverons dans un nouveau monastère"

"Vous me regardez avec ironie, vous pensez que j'ai perdu l'esprit. Vous savez compter le temps. Pas moi. D'abord parce que je me sentais continûment identique, ensuite parce que je me sentais différente. Entre avant et après, j'ai perdu le temps à jamais. Seuls comptent le temps ceux qui sont incapables de se souvenir et incapables d'imaginer. Je dis avant et après mais en réalité je parle de l'instant unique, qui est à la fois toujours, avant et après parce qu'il est un toujours, un toujours d'union parfaite, d'union amoureuse"

et puis un de mes thèmes pref :

"Nous arriverons couverts de poussière et de cendres, nous écouterons en silence, ensevelis sous nos linceuls le mémento Met Deus et l'ancienne Aperite Mihi, nous nous remémorerons les vieilles histoires".

Je suis en train de lire Le doute de S. K. Tremayne. Je n'en suis qu'au tiers mais il faut que j'en parle. Parce que ce roman est juste génial surtout après avoir lu que des déceptions cette année... voilà que je retrouve le même enthousiasme que Silo de Hugh Howey (dont le tome 1 et 2 font partis de mon top 3 de mes livres préférés de tous les temps). En fait, ce livre me porte. Il m'emmène quelque part sans que je ne réussisse à deviner où. Je sens qu'il y a un gros plot twist qui arrive mais impossible de le deviner. Vraiment, ça fait tellement plaisir de retrouver une lecture plaisante. Je reviendrai ici vous donner mon avis complet à la fin de ma lecture